Salles de bains
Tendance salle de bains : Une nouvelle pièce à vivre de la maison
Le salon Idéobain est l’occasion de faire le point sur les nouvelles tendances et les évolutions de la salle de bains
Idéobain, salon bisannuel français à résonance européenne, permet aux installateurs et aux prescripteurs de découvrir les dernières tendances en matière de salle de bains. Ce rendez-vous professionnel met en lumière les produits innovants pour répondre aux demandes des propriétaires et déclencher des projets de salles de bains. Dans le cadre du salon (du 4 au 8 novembre 2019, à Paris-Nord Villepinte) trois architectes, membres du jury des Produits Remarquables de la salle de bains, ont décrypté pour Houzz les éléments marquants de l’évolution de nos pièces d’eau.
Retrouvez Houzz sur Batimat au Stand 052, Hall 4
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La multiplication des salles de bains
En s’intimisant, la salle de bains se privatise, si bien que parents, enfants voire amis tendent à disposer aujourd’hui de leur propre espace de relaxation, contigu à leur chambre. La tendance est donc à la multiplication du nombre de salles de bains dans le logement et il n’est pas rare que l’enjeu d’une rénovation soit aujourd’hui la création de plusieurs suites dans une même maison comme ici en Bretagne (photo) ou encore ici à Nantes. Pour Fabrice Knoll, « Cela découle directement du monde de l’hôtellerie où chaque chambre dispose de sa pièce d’eau intime. C’est un confort qui n’est plus réservé à des happy few voyageant dans des hôtels de luxe et que l’on souhaite désormais retrouver à domicile dans les classes moyennes. »
Trouvez un installateur de salle de bains sur Houzz
En s’intimisant, la salle de bains se privatise, si bien que parents, enfants voire amis tendent à disposer aujourd’hui de leur propre espace de relaxation, contigu à leur chambre. La tendance est donc à la multiplication du nombre de salles de bains dans le logement et il n’est pas rare que l’enjeu d’une rénovation soit aujourd’hui la création de plusieurs suites dans une même maison comme ici en Bretagne (photo) ou encore ici à Nantes. Pour Fabrice Knoll, « Cela découle directement du monde de l’hôtellerie où chaque chambre dispose de sa pièce d’eau intime. C’est un confort qui n’est plus réservé à des happy few voyageant dans des hôtels de luxe et que l’on souhaite désormais retrouver à domicile dans les classes moyennes. »
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Dominique Paolini note néanmoins le besoin d’une pièce distincte de la chambre : « La salle de bains est le seul endroit de la maison où l’on peut être tranquille. C’est devenu le seul espace privé, voire méditatif, dans la maison. Ouvrir complètement la salle de bains sur la chambre, comme on l’a tenté par un temps, on en revient. Ça met de l’humidité dans la pièce et cela complique cette envie d’intimité. Certains de mes clients qui avaient opté pour la salle de bains tout ouverte l’ont récemment fait recloisonner avec une verrière ».
Paroles de Pros : Oui ou non la salle de bains dans la chambre ?
Paroles de Pros : Oui ou non la salle de bains dans la chambre ?
Une pièce très grande ou très petite
Cette perception d’une salle de bains pièce à vivre a des conséquences directes sur sa taille. Pour Fabrice Knoll, il n’y a guère d’entre d’eux : « Soit elle s’agrandit pour devenir digne d’un véritable salon de relaxation — souvent lorsqu’il n’y en a qu’une dans la maison ; soit elle est toute petite, autour de 4 m² voire moins, quand il y a des enjeux de gain d’espace, ou que l’on crée des salles de bains supplémentaires. »
L’architecte Dominique Paolini confirme : « Soit c’est la salle de bains de luxe avec hammam mais la plupart du temps, en raison du prix des mètres carrés à Paris, les clients préfèrent mettre l’accent sur leur salon, leur cuisine ou encore sur leur dressing et limitent la taille de la salle de bains. La plupart de nos dernières réalisations tournent entre 2 et 5 m², optimisées au millimètre avec la plupart du temps lave-linge et sèche-linge. »
Cette perception d’une salle de bains pièce à vivre a des conséquences directes sur sa taille. Pour Fabrice Knoll, il n’y a guère d’entre d’eux : « Soit elle s’agrandit pour devenir digne d’un véritable salon de relaxation — souvent lorsqu’il n’y en a qu’une dans la maison ; soit elle est toute petite, autour de 4 m² voire moins, quand il y a des enjeux de gain d’espace, ou que l’on crée des salles de bains supplémentaires. »
L’architecte Dominique Paolini confirme : « Soit c’est la salle de bains de luxe avec hammam mais la plupart du temps, en raison du prix des mètres carrés à Paris, les clients préfèrent mettre l’accent sur leur salon, leur cuisine ou encore sur leur dressing et limitent la taille de la salle de bains. La plupart de nos dernières réalisations tournent entre 2 et 5 m², optimisées au millimètre avec la plupart du temps lave-linge et sèche-linge. »
Crédit photos : Archipelles / A. Paoli
Hélène Paoli estime, pour sa part, que cette scission entre très grande et toute petite salle de bains a encore du mal à être efficacement prise en compte par l’offre produits. Elle fait donc souvent appel aux agencements sur mesure comme dans cette petite salle de bains parisienne. « Il y a d’un côté une offre luxueuse, design où les fabricants proposent du mobilier impossible à caser dans les petits espaces et où les prix s’enflamment, car il n’est pas rare de devoir débourser 3000 euros pour un meuble vasque. De l’autre, une offre petits espaces peu fournie et plutôt cheap. À quand un vrai concept de mobilier ludique, composable et personnalisable à prix accessible, à l’instar de ce qu’Ikea a développé pour le monde de la cuisine ? », nous a-t-elle affirmé.
Hélène Paoli estime, pour sa part, que cette scission entre très grande et toute petite salle de bains a encore du mal à être efficacement prise en compte par l’offre produits. Elle fait donc souvent appel aux agencements sur mesure comme dans cette petite salle de bains parisienne. « Il y a d’un côté une offre luxueuse, design où les fabricants proposent du mobilier impossible à caser dans les petits espaces et où les prix s’enflamment, car il n’est pas rare de devoir débourser 3000 euros pour un meuble vasque. De l’autre, une offre petits espaces peu fournie et plutôt cheap. À quand un vrai concept de mobilier ludique, composable et personnalisable à prix accessible, à l’instar de ce qu’Ikea a développé pour le monde de la cuisine ? », nous a-t-elle affirmé.
Des implantations optimisées
Qui dit lieu de relaxation dit recherche de bien-être avec un surcroît de lumière et de fluidité. Les meubles suspendus ont toujours le vent en poupe tout comme ceux qui font gagner de la place, maximisent les circulations et multiplient les fonctions. Les sanitaires polyvalents sont également plébiscités. À son domicile, Fabrice Knoll a opté pour une grande salle de bains familiale, avec baignoire à fond plat où l’on peut se baigner à deux où, le plus souvent, se doucher confortablement. L’architecte note par ailleurs que ses clients repensent la salle de bains familiale avec une recherche de rangements et plages de dépose supplémentaires, ou encore, de points d’eau individualisés : « Le meuble double vasques recule en faveur d’une simple vasque avec plan de travail ou au profit de deux meubles vasques distincts, l’un pour les parents, l’autre pour les enfants. On cherche également du mobilier complémentaire, pour ranger les produits cosmétiques. »
Hélène Paoli confirme : « À Paris, difficile de poser de jolies vasques totem par exemple. Le moindre centimètre est compté et les clients demandent toujours un maximum de rangements. »
Qui dit lieu de relaxation dit recherche de bien-être avec un surcroît de lumière et de fluidité. Les meubles suspendus ont toujours le vent en poupe tout comme ceux qui font gagner de la place, maximisent les circulations et multiplient les fonctions. Les sanitaires polyvalents sont également plébiscités. À son domicile, Fabrice Knoll a opté pour une grande salle de bains familiale, avec baignoire à fond plat où l’on peut se baigner à deux où, le plus souvent, se doucher confortablement. L’architecte note par ailleurs que ses clients repensent la salle de bains familiale avec une recherche de rangements et plages de dépose supplémentaires, ou encore, de points d’eau individualisés : « Le meuble double vasques recule en faveur d’une simple vasque avec plan de travail ou au profit de deux meubles vasques distincts, l’un pour les parents, l’autre pour les enfants. On cherche également du mobilier complémentaire, pour ranger les produits cosmétiques. »
Hélène Paoli confirme : « À Paris, difficile de poser de jolies vasques totem par exemple. Le moindre centimètre est compté et les clients demandent toujours un maximum de rangements. »
Quand l’espace manque, Dominique Paolini affirme que le travail d’agencement sur mesure est la seule solution : « J’ai récemment terminé une salle de bains de 4,76 m² et mon client l’a trouvé grande. Il y avait une baignoire de 160, une vasque avec un grand plan et un immense miroir, lave-linge et sèche-linge. Pour optimiser l’espace, j’ai des astuces récurrentes : la porte donne sur le plan vasque et les sanitaires sont cachés. Même lorsque la salle de bains est très petite, créer des espaces distincts reste prioritaire. Je concentre les sanitaires (WC et douche) dans un coin, sur une marche, et le plan vasque dans un autre. Le plan de toilette est suspendu, sans meuble dessous pour plus de légèreté. Nous plaçons souvent dessous un banc pour poser les serviettes ou produits. Si nous pouvons déporter ce banc sous une fenêtre c’est encore mieux car il créera selon les besoins une assise ou une étagère. »
Le vintage fait son come-back
Au niveau design, la salle de bains tend à se renouveler en empruntant des éléments réservés jusque-là aux autres pièces à vivre de la maison : « En effet, des meubles comme la coiffeuse ou l’enfilade, typiques de la chambre ou du salon sont désormais tendance dans la salle de bains », affirme Fabrice Knoll. Et de remarquer également que cette tendance s’accompagne d’un retour très net au vintage : « Un jeune client m’a demandé il y a peu de lui poser une armoire de toilette, ce que je n’avais pas vu depuis des années. Il voulait reconstituer le cadre rassurant de son enfance. Les carreaux 10 x 10 ou le chevron point de Hongrie sont des motifs anciens en plein revival, des madeleines de Proust réconfortantes pour notre salle de bains voulue comme un cocon. Nous sommes entrés dans l’ère de la salle de bains doudou », poursuit le pro. Hélène Paoli confirme cette tendance marquée du vintage : « On voit même réapparaître des sanitaires colorés comme dans les années 70-80 ! »
Au niveau design, la salle de bains tend à se renouveler en empruntant des éléments réservés jusque-là aux autres pièces à vivre de la maison : « En effet, des meubles comme la coiffeuse ou l’enfilade, typiques de la chambre ou du salon sont désormais tendance dans la salle de bains », affirme Fabrice Knoll. Et de remarquer également que cette tendance s’accompagne d’un retour très net au vintage : « Un jeune client m’a demandé il y a peu de lui poser une armoire de toilette, ce que je n’avais pas vu depuis des années. Il voulait reconstituer le cadre rassurant de son enfance. Les carreaux 10 x 10 ou le chevron point de Hongrie sont des motifs anciens en plein revival, des madeleines de Proust réconfortantes pour notre salle de bains voulue comme un cocon. Nous sommes entrés dans l’ère de la salle de bains doudou », poursuit le pro. Hélène Paoli confirme cette tendance marquée du vintage : « On voit même réapparaître des sanitaires colorés comme dans les années 70-80 ! »
Des possibilités de personnalisation accrues
Pour Hélène Paoli, la couleur est d’ailleurs le signe le plus visible du renouveau de la salle de bains : « Si mes clients valident encore peu de sanitaires teintés car les prix restent chers, ils optent de plus en plus souvent pour des revêtements muraux et de sols colorés. Même quand le budget est serré, il est possible de peindre un pan de mur plutôt que de miser sur une céramique », explique-t-elle.
Pour Hélène Paoli, la couleur est d’ailleurs le signe le plus visible du renouveau de la salle de bains : « Si mes clients valident encore peu de sanitaires teintés car les prix restent chers, ils optent de plus en plus souvent pour des revêtements muraux et de sols colorés. Même quand le budget est serré, il est possible de peindre un pan de mur plutôt que de miser sur une céramique », explique-t-elle.
Les effets matière sont une autre des nouveautés remarquées : « Même lorsque les clients sont réticents à partir sur de la couleur, il y a désormais la possibilité de se faire plaisir avec des jeux de textures ou de relief. Cette impulsion donnée par la marque italienne Mutina inspire de petites maisons comme 41zéro42 qui se font désormais remarquer avec des carreaux en volume, » poursuit Hélène. Elle note également la possibilité accrue en matière de finitions de robinetterie : « On voyait pas mal de noir. L’inox ou le laiton brossés sont désormais accessibles dans la même gamme de prix chez Zucchetti », explique-t-elle.
Pour Fabrice Knoll qui revient du Cersaie de Bologne, le salon international de la céramique d’architecture et de l’équipement pour la salle de bains, « le carrelage joue à emprunter cette année les motifs des papiers peints grâce à l’impression numérique haute définition. Le décor le plus plébiscité est le marbre. On trouve maintenant de grandes plaques effet marbre de 2,40 m de long », affirme-t-il.
L’écologie à la traîne
Dans un contexte de réchauffement climatique et de raréfaction de l’eau, nous nous serions attendu à ce que l’écologie, et en particulier les économies d’eau, impose clairement la tendance dans la salle de bains : « C’est peut-être vrai du côté des fabricants qui multiplient les recherches dans ce sens et dégainent des produits économes en eau comme un argument marketing, mais du côté des clients ça ne suit pas du tout. En Allemagne, c’est une priorité depuis 30 ans, mais en France, même les robinets avec mousseurs sont mal aimés. Les clients trouvent qu’ils sont difficiles à nettoyer et que le débit d’eau est trop limité… », résume sans détour Hélène Paoli.
Dans un contexte de réchauffement climatique et de raréfaction de l’eau, nous nous serions attendu à ce que l’écologie, et en particulier les économies d’eau, impose clairement la tendance dans la salle de bains : « C’est peut-être vrai du côté des fabricants qui multiplient les recherches dans ce sens et dégainent des produits économes en eau comme un argument marketing, mais du côté des clients ça ne suit pas du tout. En Allemagne, c’est une priorité depuis 30 ans, mais en France, même les robinets avec mousseurs sont mal aimés. Les clients trouvent qu’ils sont difficiles à nettoyer et que le débit d’eau est trop limité… », résume sans détour Hélène Paoli.
Pour Fabrice Knoll même son de cloche : « L’écologie ? On en est très loin ! On plébiscite les douches à l’italienne, mais pour se prélasser un peu plus sous la douche plutôt que dans le bain, ce qui revient au même en termes de dépense d’eau. Les produits affichés écologiques par les fabricants servent juste à se donner bonne conscience. Il n’y a guère que dans le domaine de l’énergie, chauffage de l’eau et radiateurs, que les clients ont davantage de réflexes. »
Dominique Paolini dénonce quant à elle le manque de transparence sur les produits : « Nous posons des receveurs à carreler sans savoir vraiment ce qu’il y a dedans. Je bannis les meubles en stratifié et je mets le moins possible de plastique car on ne sait pas comment ça peut réagir avec l’eau chaude… Et quand pour une fois je cherche un vrai système écolo pour un client qui aurait voulu recycler son eau sale dans la chasse des toilettes, je ne trouve strictement aucune réponse. À quand de vrais classements et de vraies solutions ? »
Dominique Paolini dénonce quant à elle le manque de transparence sur les produits : « Nous posons des receveurs à carreler sans savoir vraiment ce qu’il y a dedans. Je bannis les meubles en stratifié et je mets le moins possible de plastique car on ne sait pas comment ça peut réagir avec l’eau chaude… Et quand pour une fois je cherche un vrai système écolo pour un client qui aurait voulu recycler son eau sale dans la chasse des toilettes, je ne trouve strictement aucune réponse. À quand de vrais classements et de vraies solutions ? »
La technologie rentre par l’éclairage
Si Hélène Paoli estime que la recherche sur les matériaux est intéressante à l’instar de la matière innovante du receveur de Villeroy&Boch, lauréat des Produits Remarquables de la salle de bains 2019, « les particuliers ne plébiscitent absolument pas les cartouches pour diffuser des odeurs, la douche qui fait de la lumière ou de la musique et même les mitigeurs sans contact… qu’ils estiment le plus souvent gadget. Ces produits s’adressent d’ailleurs en priorité au monde de l’hôtellerie, dont vit principalement le secteur du sanitaire ». Sensible aux belles innovations, Hélène avoue qu’elles sont encore trop chères pour les voir se démocratiser : « Je n’ai jamais posé de toilettes lavantes autre part que chez moi. Quand j’annonce au client que ce sera 300 euros pour des toilettes classiques et 2500 pour des lavantes, même s’il en avait très envie, le choix est vite fait. »
Si Hélène Paoli estime que la recherche sur les matériaux est intéressante à l’instar de la matière innovante du receveur de Villeroy&Boch, lauréat des Produits Remarquables de la salle de bains 2019, « les particuliers ne plébiscitent absolument pas les cartouches pour diffuser des odeurs, la douche qui fait de la lumière ou de la musique et même les mitigeurs sans contact… qu’ils estiment le plus souvent gadget. Ces produits s’adressent d’ailleurs en priorité au monde de l’hôtellerie, dont vit principalement le secteur du sanitaire ». Sensible aux belles innovations, Hélène avoue qu’elles sont encore trop chères pour les voir se démocratiser : « Je n’ai jamais posé de toilettes lavantes autre part que chez moi. Quand j’annonce au client que ce sera 300 euros pour des toilettes classiques et 2500 pour des lavantes, même s’il en avait très envie, le choix est vite fait. »
Pour Fabrice Knoll, la technologie est un vrai sujet, en particulier tout ce qui concerne la lumière : « Il y a quelques années, on me demandait deux spots pour éclairer toute une salle de bains, mais à présent, les clients sont plus sensibles à l’éclairage indirect, comme dans un salon. Et les récentes avancées sur l’éclairage pour favoriser les cycles circadiens sont très intéressantes », explique-t-il.
10 erreurs à éviter pour éclairer correctement la salle de bains
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Pour conclure, Dominique Paolini affirme : « Dans la salle de bains, je vois un formidable terrain d’expérimentations. Dans les petits espaces en particulier, elle nous permet à proprement parler de venir sculpter les volumes. Ma dernière réalisation est une salle de bains dans l’esprit japonais. Derrière la paroi de verre, douche et baignoire ont un espace mutualisé. La baignoire est carrée et profonde, on s’y baigne accroupi avec les épaules dans l’eau comme au Japon, c’est réellement confortable. »
Hélène Paoli espère quant à elle « plus de couleurs et des gammes variées à prix accessible, pas de technologie gadget et un regain de développement durable avec moins d’eau consommée et de vraies solutions comme l’eau filtrée ». Quant à Fabrice Knoll, il nous invite à « revoir nos salles de bains dans l’esprit d’un salon dédié au bien être, à l’intimité et à la détente. La pièce où enfin on déconnecte ».
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces nouvelles tendances ?
Lire aussi :
Cersaie 2019 : 8 tendances pour la salle de bains et la maison
Suivez les tendances déco
Hélène Paoli espère quant à elle « plus de couleurs et des gammes variées à prix accessible, pas de technologie gadget et un regain de développement durable avec moins d’eau consommée et de vraies solutions comme l’eau filtrée ». Quant à Fabrice Knoll, il nous invite à « revoir nos salles de bains dans l’esprit d’un salon dédié au bien être, à l’intimité et à la détente. La pièce où enfin on déconnecte ».
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La salle de bains a toujours été l’un des terrains de jeux favoris de Fabrice Knoll, architecte qui œuvre aussi bien dans le domaine de l’hôtellerie, des bureaux que des particuliers. Pour l’auteur de l’ouvrage Concevoir et réaliser sa salle de bains, « on a dépassé depuis longtemps la pièce dévolue uniquement à l’hygiène où l’on ne fait que passer. Elle s’affirme comme la pièce de relaxation par excellence, la pièce à vivre la plus intime de la maison, là où l’on ne sera pas dérangé par le téléphone et où l’on pourra se prélasser ». Cette évolution des mentalités, ressentie également par l’architecte Hélène Paoli de l’agence Archipelles ou encore par l’architecte Dominique Paolini, se traduit dans la salle de bains par de multiples facteurs.