Avant/Après
Avant/Après : Une oasis paradisiaque au cœur de Salon-de-Provence
Quand l'architecte d'intérieur et décoratrice Laure Arancio aménage son jardin, tout est pensé dans les moindres détails
Après quelques années passées à Nantes, l’architecte d’intérieur et décoratrice Laure Arancio s’installe avec sa famille à Salon-de-Provence et se met en quête d’une maison à rénover. S’étant déplacée un peu au hasard, suite à une annonce laconique et sans photos, elle découvre avec surprise une vieille maison de maître dans son jus prolongée par une cour ombragée et entourée de murs de 6 m de haut : « Une belle endormie et son jardin secret en plein centre-ville ! » C’est le coup de cœur immédiat. La jeune femme et son mari consacrent les deux premières années à rénover la maison avant de s’attaquer au jardin. Le but ultime : implanter une piscine et une terrasse pour passer du bon temps en famille et recevoir tous leurs amis ! Retour sur des travaux d’extérieur menés avec la plus grande attention et l’aménagement exemplaire de cette oasis pleine de charme.
Une courette de 160 m² avec un magnolia en son centre
Datant de 1890, la maison de maître occupait toute la façade et environ la moitié d’une parcelle avoisinant les 350 m² en plein centre. « Des plafonds de 4 mètres de haut, des étages, des demi-niveaux partout, elle était pleine de charme », la décrit sa propriétaire.
Vue de l’extérieur, on n’imaginait pas qu’à l’arrière, en contrebas, la propriété se prolongeait avec une courette en terre battue, entourée de hauts murs. Rehaussée en son centre par un magnolia quinquagénaire. « Il y a beaucoup de magnolias à Nantes et j’adorais ces arbres. Pour l’anecdote, j’avais dit à mon mari que lorsque nous aurions notre maison, j’en planterai un dans le jardin. Et il était déjà là, il m’attendait… », sourit la jeune femme.
Datant de 1890, la maison de maître occupait toute la façade et environ la moitié d’une parcelle avoisinant les 350 m² en plein centre. « Des plafonds de 4 mètres de haut, des étages, des demi-niveaux partout, elle était pleine de charme », la décrit sa propriétaire.
Vue de l’extérieur, on n’imaginait pas qu’à l’arrière, en contrebas, la propriété se prolongeait avec une courette en terre battue, entourée de hauts murs. Rehaussée en son centre par un magnolia quinquagénaire. « Il y a beaucoup de magnolias à Nantes et j’adorais ces arbres. Pour l’anecdote, j’avais dit à mon mari que lorsque nous aurions notre maison, j’en planterai un dans le jardin. Et il était déjà là, il m’attendait… », sourit la jeune femme.
Une étude de terrain attentive, validée par des experts
Pour préparer la zone de 13 m de large x 12 m de long, en vue d’un aménagement, le couple a débarrassé la végétation qui avait poussé sans soin depuis des années sur les bordures. Quant au reste de la cour, il était nu sous l’ombrage de cet arbre aux ramages épais et persistants.
Les propriétaires ne voulaient pas se presser et faire bien les choses. En dépit de l’avis de leur maçon qui déconseillait de garder l’arbre en plein centre du jardin, Laure y tenait comme à la prunelle de ses yeux et elle a pris des renseignements pour envisager un aménagement qui le préserve. « J’ai fait venir un architecte paysagiste, deux paysagistes et un bureau d’études pour être certaine de faire les bons choix », précise-t-elle.
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Pour préparer la zone de 13 m de large x 12 m de long, en vue d’un aménagement, le couple a débarrassé la végétation qui avait poussé sans soin depuis des années sur les bordures. Quant au reste de la cour, il était nu sous l’ombrage de cet arbre aux ramages épais et persistants.
Les propriétaires ne voulaient pas se presser et faire bien les choses. En dépit de l’avis de leur maçon qui déconseillait de garder l’arbre en plein centre du jardin, Laure y tenait comme à la prunelle de ses yeux et elle a pris des renseignements pour envisager un aménagement qui le préserve. « J’ai fait venir un architecte paysagiste, deux paysagistes et un bureau d’études pour être certaine de faire les bons choix », précise-t-elle.
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Les racines de l’imposant magnolia de 15 mètres de haut étaient superficielles et s’étendaient sur tout le périmètre du jardin. Les experts ont estimé néanmoins que les quatre racines principales pouvaient laisser une zone aménageable dans le fond. Par ailleurs, l’étude du sous-sol a révélé de la roche à faible profondeur empêchant formellement de décaisser sur 1,40 ou 1,60m pour faire une piscine enterrée…
Le choix de l’architecte d’intérieur s’est donc porté sur une piscine hors sol mais Laure ne voulait pas d’une verrue au milieu du jardin. « Nous souhaitions une piscine familiale et un espace salon. J’avais envie de quelque chose d’intégré avec un rendu visuel très esthétique. Étant donné tous les jeux de niveaux de la maison, j’ambitionnais de recréer côté jardin une dynamique équivalente », nous explique-t-elle.
Le choix de l’architecte d’intérieur s’est donc porté sur une piscine hors sol mais Laure ne voulait pas d’une verrue au milieu du jardin. « Nous souhaitions une piscine familiale et un espace salon. J’avais envie de quelque chose d’intégré avec un rendu visuel très esthétique. Étant donné tous les jeux de niveaux de la maison, j’ambitionnais de recréer côté jardin une dynamique équivalente », nous explique-t-elle.
Un gros travail de préparation
Cela n’a pas été facile de préparer la zone à accueillir l’aménagement rêvé. Étant donné que la maison occupait toute la façade, il était impossible de compter sur une mini-pelle. « Nous avons décaissé le sol de 40 cm pour couler la dalle de béton et tout s’est passé à la pioche et au seau, en évacuant la terre par la maison et tous ses escaliers », relate Laure Arancio.
Deux mois ont été nécessaires pour décaisser et déraciner le jardin sur une bande de 5 x 13 m. Puis une dalle de béton de 30 cm a été coulée sous l’emplacement de la piscine, laquelle a mis un mois à sécher. « Nous avons surdimensionné son épaisseur pour nous prémunir des mouvements de terrain dans le temps, lorsque le magnolia se remettra à raciner », décrypte-t-elle.
Cela n’a pas été facile de préparer la zone à accueillir l’aménagement rêvé. Étant donné que la maison occupait toute la façade, il était impossible de compter sur une mini-pelle. « Nous avons décaissé le sol de 40 cm pour couler la dalle de béton et tout s’est passé à la pioche et au seau, en évacuant la terre par la maison et tous ses escaliers », relate Laure Arancio.
Deux mois ont été nécessaires pour décaisser et déraciner le jardin sur une bande de 5 x 13 m. Puis une dalle de béton de 30 cm a été coulée sous l’emplacement de la piscine, laquelle a mis un mois à sécher. « Nous avons surdimensionné son épaisseur pour nous prémunir des mouvements de terrain dans le temps, lorsque le magnolia se remettra à raciner », décrypte-t-elle.
Une piscine hors sol de 10 m²
En ce qui concerne la taille de la piscine, soit 2,5 x 4 m, elle n’a pas été choisie au hasard : « 10 m² est la taille maximum pour ne pas faire de déclaration préalable de travaux et ne pas être imposé », rappelle la pro.
Néanmoins, cela ne dispense pas de consulter le règlement d’urbanisme de la commune pour connaître les règles d’implantation locales. « Ici, à Salon de Provence, il nous fallait respecter une distance de 1 m entre le bord de la piscine et notre mur d’enceinte. Nous avons pris de la marge en laissant 1,40 m pour améliorer la zone de circulation autour de la piscine », poursuit-elle.
Besoin d’un pro pour concevoir une piscine ?
En ce qui concerne la taille de la piscine, soit 2,5 x 4 m, elle n’a pas été choisie au hasard : « 10 m² est la taille maximum pour ne pas faire de déclaration préalable de travaux et ne pas être imposé », rappelle la pro.
Néanmoins, cela ne dispense pas de consulter le règlement d’urbanisme de la commune pour connaître les règles d’implantation locales. « Ici, à Salon de Provence, il nous fallait respecter une distance de 1 m entre le bord de la piscine et notre mur d’enceinte. Nous avons pris de la marge en laissant 1,40 m pour améliorer la zone de circulation autour de la piscine », poursuit-elle.
Besoin d’un pro pour concevoir une piscine ?
La pose de la piscine en elle-même a été très rapide : « En trois jours c’était fait, le quatrième, elle était en eau ! »
Sur la dalle de béton, la piscine a été assemblée par un menuisier. Il a monté sur place les quatre côtés de la structure réalisée en douglas, un bois de charpente réputé pour ses propriétés de construction. La famille a choisi un liner anthracite, pour profiter d’une eau plus foncée que le turquoise habituel.
À l’intérieur de la piscine de 140 cm de profondeur, une marche de 2,5 m x 60 cm permet de descendre plus facilement. « C’est l’endroit préféré des filles qui y restent des heures à jouer ou à s’étendre là », témoigne Laure.
Petit espace et budget limité ? Optez pour une petite piscine
Sur la dalle de béton, la piscine a été assemblée par un menuisier. Il a monté sur place les quatre côtés de la structure réalisée en douglas, un bois de charpente réputé pour ses propriétés de construction. La famille a choisi un liner anthracite, pour profiter d’une eau plus foncée que le turquoise habituel.
À l’intérieur de la piscine de 140 cm de profondeur, une marche de 2,5 m x 60 cm permet de descendre plus facilement. « C’est l’endroit préféré des filles qui y restent des heures à jouer ou à s’étendre là », témoigne Laure.
Petit espace et budget limité ? Optez pour une petite piscine
Une grande terrasse pour accueillir la zone salon
Une terrasse de 55 m² a également été posée sur une structure béton et bois exotique. « Nous avons choisi du cumaru, une essence exotique qui dure au moins 25 ans, très dense et sans écharde pour les pieds nus », précise l’architecte d’intérieur. Pour lui conserver la belle couleur d’un brun rouge lumineux, les propriétaires ont passé tout de suite un saturateur, afin d’éviter que la teinte ne grise dans le temps.
Dans la même idée de durabilité que pour la piscine, la terrasse a été installée sur des plots de fondation de 50 x 50 cm posés tous les mètres. Soit une douzaine de plots. « Très costaud ! Nous avons été 40 à faire la fête sur la terrasse et elle n’a pas bougé », confirme la pro.
Une terrasse de 55 m² a également été posée sur une structure béton et bois exotique. « Nous avons choisi du cumaru, une essence exotique qui dure au moins 25 ans, très dense et sans écharde pour les pieds nus », précise l’architecte d’intérieur. Pour lui conserver la belle couleur d’un brun rouge lumineux, les propriétaires ont passé tout de suite un saturateur, afin d’éviter que la teinte ne grise dans le temps.
Dans la même idée de durabilité que pour la piscine, la terrasse a été installée sur des plots de fondation de 50 x 50 cm posés tous les mètres. Soit une douzaine de plots. « Très costaud ! Nous avons été 40 à faire la fête sur la terrasse et elle n’a pas bougé », confirme la pro.
L’idée d’une grande banquette intégrée à la terrasse et se prolongeant en escalier a tout de suite fait partie des réflexions de Laure, qui voulait à la fois un jeu de dynamique esthétique et d’éléments fonctionnels. « Dans ma pratique de l’architecture d’intérieur, je déteste l’encombrement excessif. J’aime que tout soit à sa place et que rien ne se voit. Au jardin, on ne sait jamais trop où s’asseoir quand on reçoit. Cette longue plage permettait de créer des assises décontractées et de poser des serviettes et coussins pour bronzer », explique-t-elle.
La zone technique bien dissimulée
Sous la terrasse a été dissimulé l’ensemble de la technique : « Une pompe à chaleur, la pompe, le système de filtration et le brominateur », détaille la jeune femme. Elle a choisi une filtration au brome par considération pour la santé de ses deux petites filles qui passent tout leur temps dans la piscine lorsqu’il fait chaud. « À la différence du chlore, le brome ne provoque pas d’irritation des bronches », précise-t-elle.
Quant au chauffage par pompe à chaleur, il n’est pas nécessaire en été où il fait vite 30 °C dans l’eau sans chauffer. « Nous nous en servons en avril-mai et septembre-octobre pour prolonger les saisons d’utilisation », explique-t-elle.
Sous la terrasse a été dissimulé l’ensemble de la technique : « Une pompe à chaleur, la pompe, le système de filtration et le brominateur », détaille la jeune femme. Elle a choisi une filtration au brome par considération pour la santé de ses deux petites filles qui passent tout leur temps dans la piscine lorsqu’il fait chaud. « À la différence du chlore, le brome ne provoque pas d’irritation des bronches », précise-t-elle.
Quant au chauffage par pompe à chaleur, il n’est pas nécessaire en été où il fait vite 30 °C dans l’eau sans chauffer. « Nous nous en servons en avril-mai et septembre-octobre pour prolonger les saisons d’utilisation », explique-t-elle.
La récréation de la décoratrice
Enfin, Laure Arancio s’est livrée avec bonheur à la décoration de sa terrasse. Outre son travail d’architecte d’intérieur, cette ancienne élève des Beaux-Arts a monté sa propre boutique de décoration à Salon-de-Provence, La Nostra, Secrets d’Intérieur. Elle avait donc des idées bien précises en la matière. « À la maison, mon style, c’est le rétro contemporain, l’élégance de belles pièces anciennes remises au goût du jour. Dans une déco extérieure, c’est la même chose : il faut toujours, selon moi, de belles pièces qui attirent l’œil », affirme-t-elle.
Enfin, Laure Arancio s’est livrée avec bonheur à la décoration de sa terrasse. Outre son travail d’architecte d’intérieur, cette ancienne élève des Beaux-Arts a monté sa propre boutique de décoration à Salon-de-Provence, La Nostra, Secrets d’Intérieur. Elle avait donc des idées bien précises en la matière. « À la maison, mon style, c’est le rétro contemporain, l’élégance de belles pièces anciennes remises au goût du jour. Dans une déco extérieure, c’est la même chose : il faut toujours, selon moi, de belles pièces qui attirent l’œil », affirme-t-elle.
Ici la jeune femme s’est fait plaisir avec un salon de jardin (canapé et tables) à la structure aluminium recouverte de résine, qui imite le bois à la perfection. Le salon peut rester toute l’année dehors, assises y compris. Elle l’a entouré d’un univers qui évoque pour elle l’ailleurs et ses voyages : « Des statues moaï de l’île de Pâques, des jarres en grès émaillé, des lanternes et photophores en osier, des hamacs… »
« Dans le jardin comme dans la boutique, j’ai sélectionné avant tout des produits de fournisseurs locaux. Nous nouons aussi des partenariats avec des designers du coin comme Stéphane Rouzé D’arpa qui a signé la balancelle jaune qui se trouve sur la terrasse par exemple. Il n’y a que la douche d’extérieur que nous avons fait venir de Bali », précise la jeune femme.
La végétalisation des abords
Pour finir, 80 m² de gazon synthétique ont été posés sur le reste du jardin, sous l’arbre : « Un gazon de haute qualité garanti 25 ans, résistant aux UV et au brome que nous avons commandé par l’intermédiaire d’un paysagiste », précise-t-elle. De chaque côté, deux jardinières ont été esquissées avec de l’acier Corten, plantées d’une végétation méditerranéenne résistant bien à l’ombre et à la chaleur : olivier, thym, romarin, phormium, agapanthes, jasmin, oranger du Mexique, chèvrefeuille…
Pour finir, 80 m² de gazon synthétique ont été posés sur le reste du jardin, sous l’arbre : « Un gazon de haute qualité garanti 25 ans, résistant aux UV et au brome que nous avons commandé par l’intermédiaire d’un paysagiste », précise-t-elle. De chaque côté, deux jardinières ont été esquissées avec de l’acier Corten, plantées d’une végétation méditerranéenne résistant bien à l’ombre et à la chaleur : olivier, thym, romarin, phormium, agapanthes, jasmin, oranger du Mexique, chèvrefeuille…
L’éclairage pour une ambiance chaleureuse
Comme vous l’aurez compris, les soirées se prolongent souvent sur la terrasse avec les amis. L’éclairage n’a donc pas été oublié : « Nous avons placé un bandeau LED spécial extérieur qui peut changer de couleur le long de la banquette et de l’escalier. Nous avons également intégré un éclairage LED dans la piscine. Des appliques bidirectionnelles mettent en valeur à la fois la piscine et les hauteurs architecturales des murs et nous complétons par des éclairages mobiles comme les canards sur batterie rechargeable ou les lanternes et photophores », détaille Laure.
Comme vous l’aurez compris, les soirées se prolongent souvent sur la terrasse avec les amis. L’éclairage n’a donc pas été oublié : « Nous avons placé un bandeau LED spécial extérieur qui peut changer de couleur le long de la banquette et de l’escalier. Nous avons également intégré un éclairage LED dans la piscine. Des appliques bidirectionnelles mettent en valeur à la fois la piscine et les hauteurs architecturales des murs et nous complétons par des éclairages mobiles comme les canards sur batterie rechargeable ou les lanternes et photophores », détaille Laure.
Quatre mois ont été utiles au couple pour accomplir son projet en prenant largement part à la tâche, mais le résultat est à la hauteur de ses espérances. Selon leurs dires, c’est dans cette oasis paradisiaque, nichée en pleine ville, qu’ils passent la plupart de leur temps libre de fin avril à fin octobre.
Budget détaillé :
Budget terrasse 55 m² : 16 500 euros
Budget piscine : 19 500 euros
Budget déco : environ 5 000 euros dont :
- salon : 1490 euros
- coussins : 60 à 125 euros
- hamac : 150 euros
- lampe LED canard : 260 euros
- transat résine : 200 euros
- transat dans partie gazonnée : 160 euros
- lanternes : 30 à 80 euros
- statues moaï : 170 euros
- balancelle jaune : 950 euros
- jarres émaillées : 400 à 500 euros
- seau à champagne lampe et enceinte : 150 à 260 euros
Douche d’extérieur : 400 euros
Guirlande guinguette : 35 euros
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’aménagement de ce jardin ?
Lire aussi :
13 questions à se poser avant de faire creuser une piscine
10 questions à se poser avant d’installer une piscine hors sol
Conseils de pro : Comment budgéter la conception de sa piscine ?
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- lampe LED canard : 260 euros
- transat résine : 200 euros
- transat dans partie gazonnée : 160 euros
- lanternes : 30 à 80 euros
- statues moaï : 170 euros
- balancelle jaune : 950 euros
- jarres émaillées : 400 à 500 euros
- seau à champagne lampe et enceinte : 150 à 260 euros
Douche d’extérieur : 400 euros
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Qui vit ici : Laure Arancio, architecte d’intérieur, son mari et ses filles de 8 et 2 ans
Emplacement : à Salon-de-Provence
Superficie : jardin 160 m² (environ 12 x 13), piscine 10 m² (2,5m x 4m), terrasse 55 m²
Date des travaux : février à juin 2018
Architecte d’intérieur : Laure Arancio, La Nostra, Secrets d’Intérieur
Budget : 36 000 € pour la construction de la piscine avec la terrasse
Budget détaillé en fin d’article
Crédits photos : La Nostra, Secrets d’Intérieur