Avant/Après
Avant/Après : Pièce de vie optimisée pour famille confinée
Le premier confinement a été le déclencheur de ce projet d'optimisation, un modèle de gestion de projet à distance !
Loger à quatre dans 54 m² est la réalité de ces Parisiens, une galère qu’ils sont loin d’être les seuls à partager. Alors que le premier confinement vient tout juste de débuter, cette famille avec deux jeunes enfants, assignée à résidence avec télétravail à l’appui, prend la décision de mettre à profit ses économies pour un bien-être visible et durable dans son intérieur. « En quelques jours, c’était devenu le bazar à la maison au sens propre du terme. La propriétaire, qui suivait mon travail sur les réseaux sociaux, m’a contactée pour étudier au plus vite l’optimisation de la pièce de vie », explique l’architecte d’intérieur Aude Groshaeny avec laquelle nous avons fait la visite des lieux.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Avant. Le couple habite depuis un moment dans cet immeuble 1930 et n’a aucunement envie de déménager de ce mignon appartement au premier étage sur la rue animée du Faubourg du Temple. Mais depuis l’arrivée des enfants – trois et six ans déjà ! – ces propriétaires se sentent terriblement à l’étroit dans le trois pièces où seule la salle de bains a été rénovée l’année passée. Le séjour (photo), en particulier, cristallise les problèmes au point que les propriétaires ne peuvent plus le voir en peinture.
Projection en 3D
En effet, avec moins de 16 m² (environ 4,8 x 3,3 m), la pièce de vie est loin d’être gigantesque mais, comme dans les petites surfaces, elle concentre toutes les fonctions : « Celle de salle à manger car la cuisine est trop étroite pour y déjeuner, de salon télé, de bureaux pour les parents et de salle de devoirs pour leur aîné en CP, de salle de jeux pour les enfants et même pour les parents qui sont deux gamers passionnés de jeux en réseaux et, à l’occasion, de lieu de réception pour les amis ! », dévoile Aude Groshaeny.
Pour ne rien arranger, ce séjour a été meublé au fil du temps de bric et de broc, et le mobilier très sombre n’est ni assorti ni vraiment adapté. Enfin, le sol est en piètre état, arrosé par un ancien dégât des eaux, et il est même arrivé qu’une souris ou deux surgisse dans les interstices. En résumé, cette pièce de vie nécessite d’urgence un bon coup de frais.
En effet, avec moins de 16 m² (environ 4,8 x 3,3 m), la pièce de vie est loin d’être gigantesque mais, comme dans les petites surfaces, elle concentre toutes les fonctions : « Celle de salle à manger car la cuisine est trop étroite pour y déjeuner, de salon télé, de bureaux pour les parents et de salle de devoirs pour leur aîné en CP, de salle de jeux pour les enfants et même pour les parents qui sont deux gamers passionnés de jeux en réseaux et, à l’occasion, de lieu de réception pour les amis ! », dévoile Aude Groshaeny.
Pour ne rien arranger, ce séjour a été meublé au fil du temps de bric et de broc, et le mobilier très sombre n’est ni assorti ni vraiment adapté. Enfin, le sol est en piètre état, arrosé par un ancien dégât des eaux, et il est même arrivé qu’une souris ou deux surgisse dans les interstices. En résumé, cette pièce de vie nécessite d’urgence un bon coup de frais.
Avant. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 intervient le 17 mars 2020 et joue comme un vrai détonateur dans le projet de cette famille confrontée du matin au soir à la réalité accablante de cet espace mal configuré et bien peu déco. « La propriétaire me contacte via les réseaux sociaux avec motivation et des attentes très claires. Le mot d’ordre est “optimisation spatiale maximum et création de rangements”. Elle m’explique en outre qu’elle est philatéliste – collectionneuse de timbres – et dispose d’une multitude classeurs qu’elle souhaite ranger dans cette pièce. L’autre mot d’ordre est donc “dissimulation” », expose l’architecte d’intérieur.
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Après. Le projet démarre sur les chapeaux de roues en dépit de l’impossibilité pour l’architecte d’intérieur de se rendre sur les lieux en raison du confinement strict. Mais il avance à merveille car tous les voyants sont au vert.
« Mes clients avaient déjà bien réfléchi à ce qu’ils voulaient, en particulier démolir la cloison du couloir pour gagner de la place. Ils connaissaient aussi leur budget et ont accepté de prendre leurs cotes, soigneusement et de me faire un plan. Ils se sont montrés impliqués et facilitateurs à chaque étape du projet », leur rend hommage l’architecte d’intérieur.
L’étude des lieux occupe la pro les deux mois de confinement pendant lesquels elle interroge les entreprises et peaufine les choix de finitions avec ses clients.
Reconfinement : Comment poursuivre son projet sereinement ?
« Mes clients avaient déjà bien réfléchi à ce qu’ils voulaient, en particulier démolir la cloison du couloir pour gagner de la place. Ils connaissaient aussi leur budget et ont accepté de prendre leurs cotes, soigneusement et de me faire un plan. Ils se sont montrés impliqués et facilitateurs à chaque étape du projet », leur rend hommage l’architecte d’intérieur.
L’étude des lieux occupe la pro les deux mois de confinement pendant lesquels elle interroge les entreprises et peaufine les choix de finitions avec ses clients.
Reconfinement : Comment poursuivre son projet sereinement ?
Avant. Cela faisait longtemps que les propriétaires étaient lassés de leur couloir d’entrée où s’entassaient chaussures, sacs, manteaux et ils avaient déjà fait le point sur la cloison séparative entre salon et couloir. « Un IPN entre entre deux poteaux porteurs servait de linteau à cette cloison en Placo rajoutée par de précédents propriétaires. Elle pouvait être abattue et faire gagner un peu plus de 5 m² (1,25 x 4,20 m) à la pièce de vie, ce qu’ils m’indiquent d’emblée », explique Aude Groshaeny.
La famille a sélectionné l’entreprise tout corps d’état dans son carnet d’adresse. Les travaux ont eu lieu au mois d’août car ces derniers avaient la possibilité de partir en vacances laissant le champ libre aux artisans électriciens, peintres et maçons.
La cloison est détruite, le plafond abaissé de 10 cm pour intégrer l’électricité et des spots. L’ancien plancher sur lambourdes est déposé puis remplacé par une chape allégée recouverte de parquet. « Nous avons choisi un parquet de qualité – lames en chêne massif huilé de 15 mm d’épaisseur – dont la référence était suivie. Les propriétaires m’ont mandatée pour de de futurs travaux dans les chambres et voulaient pouvoir retrouver le modèle », indique la pro.
Parquet : Décoplus, 50 euros TTC le mètre carré
La cloison est détruite, le plafond abaissé de 10 cm pour intégrer l’électricité et des spots. L’ancien plancher sur lambourdes est déposé puis remplacé par une chape allégée recouverte de parquet. « Nous avons choisi un parquet de qualité – lames en chêne massif huilé de 15 mm d’épaisseur – dont la référence était suivie. Les propriétaires m’ont mandatée pour de de futurs travaux dans les chambres et voulaient pouvoir retrouver le modèle », indique la pro.
Parquet : Décoplus, 50 euros TTC le mètre carré
Après. Même si les travaux de réfection du sol ont été un poste de dépense important, ils étaient nécessaires pour ne pas créer de démarcation dans la pièce et augmenter la sensation d’espace, comme nous le voyons sur ce cliché où l’ancien couloir semble avoir toujours appartenu à la pièce de vie.
Une fois les murs littéralement poussés, Aude Groshaeny, l’architecte d’intérieur, use d’une seconde astuce pour mettre en œuvre le gain d’espace : « Seul le mobilier sur mesure est capable d’optimiser le moindre centimètre. On peut jouer sur les hauteurs et les profondeurs pour l’adapter idéalement aux lieux et aux besoins des clients”, explique-t’elle.
En l’occurrence dans la zone d’entrée, en fond de pièce, elle imagine entre les portes de la cuisine et de la salle de bains, un meuble dressing toute hauteur (2,62 m) et de faible profondeur (38 cm) pour stocker les affaires que l’on place généralement à l’entrée : manteaux, chaussures, sacs, parapluies… « La partie haute permet de stocker les manteaux de face et un caisson du bas accueille les jeux des enfants car désormais, ils ont de la place pour jouer dans cette zone », détaille-t-elle.
Une fois les murs littéralement poussés, Aude Groshaeny, l’architecte d’intérieur, use d’une seconde astuce pour mettre en œuvre le gain d’espace : « Seul le mobilier sur mesure est capable d’optimiser le moindre centimètre. On peut jouer sur les hauteurs et les profondeurs pour l’adapter idéalement aux lieux et aux besoins des clients”, explique-t’elle.
En l’occurrence dans la zone d’entrée, en fond de pièce, elle imagine entre les portes de la cuisine et de la salle de bains, un meuble dressing toute hauteur (2,62 m) et de faible profondeur (38 cm) pour stocker les affaires que l’on place généralement à l’entrée : manteaux, chaussures, sacs, parapluies… « La partie haute permet de stocker les manteaux de face et un caisson du bas accueille les jeux des enfants car désormais, ils ont de la place pour jouer dans cette zone », détaille-t-elle.
Le sur-mesure permet également d’adapter le design au plus près du désir des clients. « Niveau déco, multiplier les fonctions demande une astuce pour ne pas surcharger visuellement. Les coloris doux et neutres ont été privilégiés : blanc pour les murs, sable pour les portes en Fenix – un matériau nanotechnologique antitraces, antitaches, antirayures – et une finition bois merisier pour réchauffer l’ensemble », indique Aude.
De part et d’autre, des colonnes allégées par des portes blanches sur le haut, la professionnelle ajoute deux meubles en stratifié merisier Egger pour servir de vide-poches et adoucir les angles pour les enfants.
De part et d’autre, des colonnes allégées par des portes blanches sur le haut, la professionnelle ajoute deux meubles en stratifié merisier Egger pour servir de vide-poches et adoucir les angles pour les enfants.
Avant. Une fois la cloison du couloir disparue, il fallait trouver une autre place pour la table à manger, qui s’y appuyait dans l’ancienne configuration de la pièce de vie.
Après. La famille avait réfléchi de son côté et la mère de famille expose à Aude son envie d’une table escamotable. « Cette famille aurait pu se passer de cette fonction car la table est ouverte au quotidien pour les repas et les devoirs. Mais cela apportait beaucoup de souplesse pour reconfigurer les lieux au cas où les parents recevraient, ce qui n’était guère possible auparavant », partage Aude.
C’est dans le meuble dédié au coin salon/télé que la table pliante a été intégrée sous la forme d’un plateau en latté merisier, recouvert d’un placage en Fenix.
C’est dans le meuble dédié au coin salon/télé que la table pliante a été intégrée sous la forme d’un plateau en latté merisier, recouvert d’un placage en Fenix.
Avant. Au niveau du coin télé, comme dans l’entrée, le mobilier n’était pas adapté. En outre, les meubles noirs avaient tendance à assombrir encore l’appartement située au premier étage.
Après. Pour réaliser l’ensemble du mobilier, à l’instar de cette autre composition côté salon qui intègre désormais le téléviseur, l’architecte d’intérieur Aude Groshaeny a fait confiance au réseau d’artisans référencés par Hopfab. Par cet intermédiaire, elle fait la connaissance de Julian de la société ACME, un jeune ébéniste avec lequel elle compose à quatre mains le mobilier sur mesure.
« Forte de ma formation de designer de mobilier au Beaux-arts, j’ai réalisé les “élévations de principe” à partir desquelles Julian a dessiné ses “plans de fabrication” sous Autocad ce qui nous a fait gagner du temps », explique Aude.
« Forte de ma formation de designer de mobilier au Beaux-arts, j’ai réalisé les “élévations de principe” à partir desquelles Julian a dessiné ses “plans de fabrication” sous Autocad ce qui nous a fait gagner du temps », explique Aude.
La famille désirait notamment une table escamotable avec rallonge pour accueillir jusqu’à sept personnes. Ayant réfléchi à la sollicitation de la table dans le temps, aux enfants qui l’utiliseraient, le menuisier a préféré partir sur des pieds Tiptoe à venir visser lors de l’utilisation de la table plutôt que créer un pied escamotable qui risquerait faiblir. « Il a même fait des encoches pour que les pieds affleurent sur le plateau et ne se posent pas par-dessus », nous fait remarquer la pro.
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Pour associer la rallonge à la table, il a préféré des tourillons en laiton afin que le système d’accroche soit à la fois costaud et joli. « C’était une autre des volontés de la famille d’investir dans quelque chose de pérenne, de bonne qualité, fabriqué avec soin et conscience. Quand nous avons été déconfinés, la propriétaire a d’ailleurs voulu rendre visite à Julian pour voir comment il travaille dans son atelier. Elle a assisté à la découpe du tronc de merisier qu’il avait commandé pour créer les placages et les montants des portes vitrées », dévoile la pro.
En raison du confinement, Aude Groshaeny n’a d’autre choix que de lancer la fabrication du mobilier alors qu’elle n’a pas pu se rendre sur place pour valider les cotes à 100 %. Pour pallier toute petite incertitude dans la dimension des meubles, le menuisier a conçu chaque caissons indépendamment, de sorte à garder une petite marge de manœuvre au moment de l’assemblage. Tous les caissons ont ensuite été associés avec des vis de serrage en laiton.
Avant. Face au coin télé, les propriétaires avaient installés leurs deux bureaux, dont ils se servaient déjà beaucoup avant le confinement pour jouer en réseau.
Après. Avec le confinement et le télétravail, les propriétaires ont plus que jamais besoin d’un espace de travail. Aude leur concocte un espace bureau grande largeur, sans pouvoir supprimer le radiateur sous la fenêtre néanmoins. « Cela se fait en AG (assemblée générale de copropriété) et nous n’avions pas le temps. Il nous a quand même fallu demander l’autorisation au syndic pour couper l’eau de l’immeuble quand on a changé le sol », raconte-t-elle.
Les bureaux ont été réalisés en merisier avec au centre un caisson à tiroir. Au-dessus, de nombreux rangements ont été prévus afin de dissimuler les albums de philatélie de la propriétaire.
Les bureaux ont été réalisés en merisier avec au centre un caisson à tiroir. Au-dessus, de nombreux rangements ont été prévus afin de dissimuler les albums de philatélie de la propriétaire.
Contrainte particulière, avec leurs puissants PC gamers et la nécessité d’une bande passante maximale, les propriétaires réclament à Aude un câblage en RJ45. « Ils m’ont également demandé que tous les périphériques puissent être branchés sans multiprise. Le plan électrique était un gros sujet », glisse-t-elle.
Sur ce mur qui n’a pas été doublé, il a fallu employer de la plinthe électrique de grande dimension pour installer des prises pour le poste de travail, le clavier, le moniteur et les enceintes. Sur le mur, une saignée a été réalisée pour les prises dédiées à la charge des téléphones.
Sur ce mur qui n’a pas été doublé, il a fallu employer de la plinthe électrique de grande dimension pour installer des prises pour le poste de travail, le clavier, le moniteur et les enceintes. Sur le mur, une saignée a été réalisée pour les prises dédiées à la charge des téléphones.
Afin d’éviter de surcharger l’espace, toutes les façades de mobilier sont restées lisses et pures par le truchement d’un système push/pull qui permet de se passer de poignées. Aude a néanmoins prévu des cases ouvertes contrastantes pour apporter rythme, chaleur et personnalisation à l’ensemble.
Le petit retour de mur à gauche du bureau est lui aussi mis à profit pour installer du mobilier de rangement. « Le caisson bas sous l’imprimante a été pensé pour accueillir les pieds et la rallonge de la table ainsi que les chaises pliantes », nous souffle la pro.
Quand les propriétaires rentrent de congés début septembre et testent l’aménagement de leur nouveau séjour, leur vie se met à changer du tout au tout. « Ils ne recevaient plus par manque d’espace et ils ont pu tout à coup recevoir tous leurs copains à dîner en déployant complètement leur table ! »
Quand les propriétaires rentrent de congés début septembre et testent l’aménagement de leur nouveau séjour, leur vie se met à changer du tout au tout. « Ils ne recevaient plus par manque d’espace et ils ont pu tout à coup recevoir tous leurs copains à dîner en déployant complètement leur table ! »
Malheureusement, le confinement est redevenu une réalité. Ce qui ne les effraie plus tant que ça car ils sont très bien installés pour travailler, jouer en réseau et savent que leurs enfants peuvent le cas échéant accéder à une grande zone de jeux en repliant la table, si le confinement devait redevenir plus strict.
Quant à Aude, l’architecte d’intérieur, elle affirme : « Les projets d’optimisation d’espace où il faut dessiner du mobilier sur mesure sont clairement mes préférés. Ils correspondent à mes aspirations et ma formation d’origine et je me sens utile pour aider les gens à se sentir mieux chez eux. » Dernier conseil pour la route : « Les projets de cet ordre se gèrent parfaitement à distance, moyennent une bonne motivation des maîtres d’ouvrages. »
ET VOUS ?
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Quant à Aude, l’architecte d’intérieur, elle affirme : « Les projets d’optimisation d’espace où il faut dessiner du mobilier sur mesure sont clairement mes préférés. Ils correspondent à mes aspirations et ma formation d’origine et je me sens utile pour aider les gens à se sentir mieux chez eux. » Dernier conseil pour la route : « Les projets de cet ordre se gèrent parfaitement à distance, moyennent une bonne motivation des maîtres d’ouvrages. »
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Qui vit ici : une famille avec deux jeunes enfants
Superficie : pièce de vie concernée 22 m² dans un trois pièces de 54 m²
Emplacement : rue du Faubourg du Temple (Paris Xe)
Livraison du projet : août 2020
Durée des travaux : 1 mois
Architecte d’intérieur : Aude Groshaeny de Décodage Création
Menuiserie : Julian d’ACME SAS vie le réseau d’artisans Hopfab
Entreprise tout corps d’état : SARL BRP à Ermont (95)
Budget : 49 000 euros TTC, honoraires inclus
Détail budget : travaux tout corps d’état : 16 500 euros ; menuiserie sur mesure : 27 000 euros
Photos : © Thibault Pousset