Visites Privées
Intérieurs colorés
Visite Privée : Un luxueux appartement parisien, atypique et artistique
Après avoir découvert ce projet unique, vous ne verrez plus la décoration et l'architecture d'intérieur du même œil...
« En gastronomie, pour qu’un plat soit savoureux, subtil et original, on dit qu’il faut qu’il y ait un contraste entre des textures douces et croustillantes, des températures chaudes et froides, des saveurs sucrées et amères. Pour ce projet d’architecture, il en est un peu de même : Fabrice Ausset a créé des contrastes entre les zones sombres et claires, les graphismes fondus et les lignes contrastées, les espaces très structurés et les lignes fluides. » C’est ainsi que Céline Cornet, qui travaille avec Fabrice Ausset, nous met l’eau à la bouche.
Situé dans les beaux quartiers de Paris, ce magnifique appartement a été en chantier pendant une année entière.
« Il s’agissait de changer totalement la répartition des espaces pour en faire un lieu délibérément plus ouvert et plus fluide. De plus, il fallait que l’appartement, au départ assez sombre, à l’agencement complexe et aux volumes un peu écrasés par un plafond bas, soit métamorphosé en un écrin coloré et agréable à vivre. » C’était le challenge de Fabrice Ausset. Les travaux ont porté sur la réfection intégrale du lieu, comprenant une nouvelle organisation des pièces, une mise en scène spéciale des plafonds, un éclairage artificiel étudié, des couleurs pensées pour réunir la famille et les amis, une salle de bains innovante et de nombreuses autres surprises. Rien n’a échappé à la patte de l’artiste…
Coup d’œil
Qui habite ici : Fabrice Ausset, sa femme et ses trois enfants de 17, 15 et 11 ans
Emplacement : avenue Victor Hugo à Paris
Superficie : 186 m², 4 chambres, 3 salles de bains, salon, salle à manger, cuisine et buanderie
Photos : Frédéric Ducout
Situé dans les beaux quartiers de Paris, ce magnifique appartement a été en chantier pendant une année entière.
« Il s’agissait de changer totalement la répartition des espaces pour en faire un lieu délibérément plus ouvert et plus fluide. De plus, il fallait que l’appartement, au départ assez sombre, à l’agencement complexe et aux volumes un peu écrasés par un plafond bas, soit métamorphosé en un écrin coloré et agréable à vivre. » C’était le challenge de Fabrice Ausset. Les travaux ont porté sur la réfection intégrale du lieu, comprenant une nouvelle organisation des pièces, une mise en scène spéciale des plafonds, un éclairage artificiel étudié, des couleurs pensées pour réunir la famille et les amis, une salle de bains innovante et de nombreuses autres surprises. Rien n’a échappé à la patte de l’artiste…
Coup d’œil
Qui habite ici : Fabrice Ausset, sa femme et ses trois enfants de 17, 15 et 11 ans
Emplacement : avenue Victor Hugo à Paris
Superficie : 186 m², 4 chambres, 3 salles de bains, salon, salle à manger, cuisine et buanderie
Photos : Frédéric Ducout
Lorsqu’on avance dans l’appartement, une deuxième œuvre d’art accrochée au mur attire notre attention sur un coin bureau. À droite, suspendue au faux plafond en staff peint avec gorge lumineuse, l’applique Pipe en tube d’acier flexible d’Herzog et de Meuron crée la surprise grâce à ses deux trompes et son emplacement insolite. Avec son marble Bardiglio bleu, aux joints anthracite, et son décor en forme de diabolos, le sol brillant nous accueille avec brio.
Le bureau est magnifié par une suspension aux ampoules raffinées.
À droite de l’entrée, le séjour impressionne par sa décoration exubérante et son incroyable plafond qui joue la carte de l’illusion d’optique à l’aide de ses 1 700 pièces de bois peintes en blanc et disposées comme des rayons de soleil.
Le tapis géant Darkbeam, créé par Fabrice Ausset et réalisé sur mesure en laine et soie, tufté main, reprend le graphisme du faisceau blanc dans un jeu de miroir mis en relief par un dégradé de gris et de noir en quatre tonalités.
Le gris, prépondérant dans la pièce, habille également les murs à l’aide d’une résine ardoise qui répond à la résine verte de l’entrée. « Cette palette a été choisie pour que les espaces soient appréciés, notamment au crépuscule pour partager du temps en famille ou entre amis ».
Le tapis géant Darkbeam, créé par Fabrice Ausset et réalisé sur mesure en laine et soie, tufté main, reprend le graphisme du faisceau blanc dans un jeu de miroir mis en relief par un dégradé de gris et de noir en quatre tonalités.
Le gris, prépondérant dans la pièce, habille également les murs à l’aide d’une résine ardoise qui répond à la résine verte de l’entrée. « Cette palette a été choisie pour que les espaces soient appréciés, notamment au crépuscule pour partager du temps en famille ou entre amis ».
« Les plafonds ont tous été travaillés de sorte qu’ils apportent un caractère particulier à chaque pièce (graphisme rayonnant dans le salon, laque grise ultra-brillante dans la salle à manger, découpes lumineuses dans l’entrée…). Ainsi, la faible hauteur sous plafond, qui était un handicap majeur de l’appartement à l’origine, devient un vecteur d’expression donnant une ambiance caractéristique à chacun des espaces. »
La cloison qui délimitait initialement le séjour de l’entrée a été abattue. « Ce changement a permis d’abolir la frontière communément admise entre les zones privées et l’extérieur. »
Le séjour profite d’un majestueux poêle des années 1950 acheté rue de Seine à Paris. Cet élément imposant en acier patiné est mis en valeur grâce au gainage de cuir noir tressé, signé Charles Schambourg, qui habille avec rigueur le pan de mur séparant le séjour de l’entrée.
Le séjour profite d’un majestueux poêle des années 1950 acheté rue de Seine à Paris. Cet élément imposant en acier patiné est mis en valeur grâce au gainage de cuir noir tressé, signé Charles Schambourg, qui habille avec rigueur le pan de mur séparant le séjour de l’entrée.
Côté mobilier, Fabrice Ausset a relevé ses manches en créant le banc Silverwing en Inox gonflé à l’air, édité par la galerie Pouenat, et la table basse Webwood en pin d’Oregon brossé, éditée par la maison Philippe Hurel et empalée sur un pied en marbre statuaire décentré. Ces deux pièces maîtresses sont accompagnées d’une paire d’assises basses d’André Dubreuil, située en face à un couple de fauteuils en métal laqué orange, issus de la série Locus Solus de Gae Aulenti (1964).
Vue du salon depuis l’entrée.
« Toutes les pièces ont été disposées différemment pour que la lumière naturelle circule mieux. L’éclairage artificiel a été travaillé de façon à gommer les zones sombres initiales, les couleurs choisies de façon à mettre en valeur les pièces de collection des propriétaires. »
« Toutes les pièces ont été disposées différemment pour que la lumière naturelle circule mieux. L’éclairage artificiel a été travaillé de façon à gommer les zones sombres initiales, les couleurs choisies de façon à mettre en valeur les pièces de collection des propriétaires. »
L’entrée de la salle à manger est
« gardée » par un piano, un vase en verre de Murano créé par Seguso, des photogrammes de Florian Rothmeier, galerie Nicolas Silin, et deux appliques murales 238/2 de Gino Sarfati.
« gardée » par un piano, un vase en verre de Murano créé par Seguso, des photogrammes de Florian Rothmeier, galerie Nicolas Silin, et deux appliques murales 238/2 de Gino Sarfati.
Derrière l’espace salon, Fabrice Ausset a créé une magnifique bibliothèque en tôle laquée et grillage métallique chromé afin d’offrir un écrin de livres à une pièce unique du Groupe de Memphis, un collectif innovant de designers italiens né à Milan en 1980. Dessinée par Alessandro Mendini et Alessandro Guerriero pour le Studio Alchimia, cette table de jeu de la collection Ollo est parée de motifs noirs et blancs et composée de quatre chaises assorties. Ce meuble très arty est sublimé par la sculpture en bronze Torse concave de Robert Couturier et accompagné d’une branche de pommier.
Séparée du salon par des portes coulissantes à galandage, pratiques et discrètes, la salle à manger étonne par son style arty et design sur une toile de fond en pin chaleureux mariée à un parquet en épicéa à lames larges.
L’artiste cubain Ernesto Leal a réalisé le triptyque Strange pour offrir une nouvelle dimension à cette pièce excentrique. Les couleurs flashy viennent dynamiser l’ambiance rigide générée par la corrélation entre les tuyaux des tableaux et le mobilier graphique en noir et blanc. Les chaises One4Star de Konstantin Gcric entourent la table Blackstorm dessinée par Fabrice Ausset et réalisée en Inox fumé, laqué noir, orné de tubes de Plexiglas rétroéclairés.
Le décor est complété à l’aide d’une console de Mark Brazier Jones qui, couronnée de l’applique murale en bois Little ship d’Eske Rex, couve la lampe Mirror Ball Floor de Tom Dixon.
L’artiste cubain Ernesto Leal a réalisé le triptyque Strange pour offrir une nouvelle dimension à cette pièce excentrique. Les couleurs flashy viennent dynamiser l’ambiance rigide générée par la corrélation entre les tuyaux des tableaux et le mobilier graphique en noir et blanc. Les chaises One4Star de Konstantin Gcric entourent la table Blackstorm dessinée par Fabrice Ausset et réalisée en Inox fumé, laqué noir, orné de tubes de Plexiglas rétroéclairés.
Le décor est complété à l’aide d’une console de Mark Brazier Jones qui, couronnée de l’applique murale en bois Little ship d’Eske Rex, couve la lampe Mirror Ball Floor de Tom Dixon.
Vue du salon depuis la salle à manger.
Assortis au triptyque par leurs jolies couleurs, ces deux totems Odalisca et Burma ont été réalisés par Ettore Sottsass.
« L’appartement était très différent quand il a été acquis. Aujourd’hui, il est métamorphosé par les choix osés, les talents de coloriste et la grande sensibilité aux graphisme et aux matériaux inhabituels qui font la signature de Fabrice Ausset sur le marché. ».
« L’appartement était très différent quand il a été acquis. Aujourd’hui, il est métamorphosé par les choix osés, les talents de coloriste et la grande sensibilité aux graphisme et aux matériaux inhabituels qui font la signature de Fabrice Ausset sur le marché. ».
La Mirror Ball de Tom Dixon se retrouve suspendue dans la cuisine avec sa jumelle. Son design rond est rappelé à l’aide des tabourets rouges Tam Tam d’Henri Massonet. Afin d’apporter de la luminosité à cet espace couvert de gris et de bleu, le sol est paré d’une résine blanche.
Plongée dans un duo poétique de bleu électrique et de rose sourd, la chambre nous souhaite la bienvenue à l’aide d’une photo voluptueuse de David Lachapelle issue de la série Nature’s Naked Loveliness.
Deux dessins de l’artiste danois Eske Rex créent une tête-de-lit à l’aide de formes étranges qui s’allient au vase Spaghetti de Gaetano Pesce et à la sculpture en fer soudé Roberty 2 de Michel Anasse, Galerie Thomas Fritsch, qui trône sur le bureau plat d’André Dubreuil. Avec la résine translucide jaune à l’effet dégoulinant et le piétement étrange du bureau, cette créature aux pattes inquiétantes représente le point d’orgue de cette décoration qui ne laisse pas de marbre…
La salle de bains ornée d’onyx pommelé miel fait partie intégrante de la chambre grâce à sa paroi de verre.
« Depuis la douche, on peut voir à la fois la chambre et les arbres un peu plus loin, ce qui est assez inhabituel dans les appartements parisiens ».
Le coin WC bénéficie d’une vasque en marbre bleu turquin taillé dans la masse. Les murs sont peints en gris sur fond noir. Au-dessus du WC, une photo réalisée par Fabrice, retravaillée sous forme de lanières par Pierre-Alexandre Poulain, anime l’ambiance ultra-chic.
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Pour éclairer cette mise en scène dans l’entrée, la lampe de table/porte-fleurs Giova de Gae Aulenti (1964) a été placée au bout de la console. Son design original et sixties présente une base en métal chromé, une sphère centrale en verre transparent soufflé, une sphère interne en verre blanc opalin poli ainsi qu’une demi-sphère supérieure en verre soufflé rose constitué de mini bulles décoratives.