Visites Privées
Maisons de campagne
Visite Privée : Métamorphose d'un immense domaine à Villennes-sur-Seine
Entre sobriété, charme et modernité, ce grand domaine abritant deux maisons et une piscine a été intégralement refondu avec audace. Et brio
À la fois architecte d’extérieur et d’intérieur, décorateur et designer, Olivier Chabaud était la personne-ressource pour imaginer et réaliser un projet d’une telle ampleur. Situé à Villennes-sur-Seine, le domaine à transfigurer n’avait quasiment pas été retouché depuis les années soixante-dix. « Les clients habitaient là depuis huit ans mais n’avaient pas eu le temps de faire de travaux. Ce n’était donc pas terrible, puisque les dernières modifications dataient des années soixante-dix. Mais il y avait un fort potentiel. » Le projet incluait la restructuration des espaces extérieurs, la réhabilitation intégrale d’une maison ancienne avec extension (350 mètres carrés) et la construction d’une maison neuve donnant sur une piscine.
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple avec deux adolescents et un couple de gardiens, dorénavant logés dans la maison neuve.
Emplacement : Villennes-sur-Seine, à 20 km de Paris.
Surface : 500 mètres carrés en tout.
Anecdote : « La maison d’origine datait de 1904 et l’extension, des années 1970, n’était pas de très bonne qualité. »
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple avec deux adolescents et un couple de gardiens, dorénavant logés dans la maison neuve.
Emplacement : Villennes-sur-Seine, à 20 km de Paris.
Surface : 500 mètres carrés en tout.
Anecdote : « La maison d’origine datait de 1904 et l’extension, des années 1970, n’était pas de très bonne qualité. »
Vue sur la maison principale. À gauche s’élève la maison édifiée en 1904 tandis qu’à droite et au milieu, la construction date des années 70. « La façade a été reprise et les terrasses recréées. » Il a donc fallu réaliser un énorme travail de réunification de l’ensemble.
L’entrée est restée classique, voire traditionnelle. « On a conservé le plafond avec voûtains en briques d’origine ainsi que le revêtement au sol, en pierres de Bourgogne. ». L’idée était de ménager une progression vers la modernité.
Au rez-de-chaussée, l’entrée communique directement avec la cuisine, plus moderne avec son revêtement de sol en pierres noires indiennes. « On a voulu créer un effet de contraste entre le sol de l’entrée et celui de la cuisine. »
L’ouverture reliant l’entrée à la cuisine a été élargie et une porte coulissante a été installée.
« On a entièrement redessiné la cuisine. Il fallait ouvrir et alléger l’atmosphère des deux pièces. »
Notamment en faisant place à la lumière naturelle, dans une cuisine qui présente l’avantage d’être traversante. « On a créé un puits de lumière au-dessus de l’îlot de cuisine. On voulait que la pièce vive les variations lumineuses de la journée. »
« On a entièrement redessiné la cuisine. Il fallait ouvrir et alléger l’atmosphère des deux pièces. »
Notamment en faisant place à la lumière naturelle, dans une cuisine qui présente l’avantage d’être traversante. « On a créé un puits de lumière au-dessus de l’îlot de cuisine. On voulait que la pièce vive les variations lumineuses de la journée. »
Pour le plan de travail de la cuisine, l’architecte a misé sur du bois et du granit noir du Zimbabwe.
Vue du salon, la pièce à vivre de la maison principale. « On n’a pas touché à la cheminée. Mais quand on rentrait dans ce salon, c’était pesant, voire étouffant. On a donc repeint en blanc et rajouté deux fenêtres hautes dans le mur de la cheminée. Puis on a redessiné le garde-corps pour qu’il soit plus léger. Il est en acier verni pour faire écho au noir de la pierre indienne au sol. » Car il fallait faire entrer la lumière et alléger l’atmosphère générale de la pièce.
La table basse a été réalisée par un menuisier. « On est parti sur des matériaux naturels et sur une déco en noir, blanc et bois. »
À l’étage et sur la passerelle, Olivier Chabaud a réalisé une bibliothèque sur mesure, en MDF laqué blanc et poteaux en chêne.
Zoom sur la bibliothèque.
En médium laqué blanc, ce billard sur mesure porte également le sceau d’Olivier Chabaud.
Le billard est installé au premier étage, juste au-dessus du salon.
« On a créé un mur en briques au rez-de-chaussée comme au premier, pour faire contrepoids par rapport à la quantité de lumière et de blanc glanés par ailleurs. »
« On a créé un mur en briques au rez-de-chaussée comme au premier, pour faire contrepoids par rapport à la quantité de lumière et de blanc glanés par ailleurs. »
Au premier étage, une salle de bains attenante à la chambre d’amis a remplacé un vieux grenier. Lequel servait jusqu’ici de fourre-tout.
« La fenêtre de toit était existante mais une porte en verre coulissante a été rajoutée, pour faciliter la communication entre les occupants de la baignoire et de la chambre. »
« La fenêtre de toit était existante mais une porte en verre coulissante a été rajoutée, pour faciliter la communication entre les occupants de la baignoire et de la chambre. »
Toujours au premier étage de la maison principale, la chambre des enfants se démarque par son ambivalence. Entre un mobilier et une robinetterie rétro à l’anglaise, et un vert acidulé moderne qui met de la couleur tout en faisant écho au vert de la forêt que l’on voit depuis la fenêtre.
La chambre parentale est située au deuxième étage, au-dessus de la chambre des enfants. « On a tout refait et comme elle était très grande, on a créé des sous-espaces. » Une vitre sépare notamment le côté dressing du côté chambre à coucher. Le lit est de surcroît surélevé, le sommier étant encastré dans une estrade habillée d’une moquette beige très épaisse, privilégiée pour son caractère douillet. « On a encore refait une tête de lit en plâtre. »
Olivier Chabaud a dessiné ce dressing seul. « Le design est mon péché mignon. Donc dès que je peux dessiner un meuble, j’y vais. »
« Dans l’aile gauche de la maison principale, on a aménagé un atelier de peinture/bureau. Et on l’a fait dans le même état d’esprit, avec les mêmes revêtements au sol que dans la salle de sport située dans la maison neuve. »
Côté jardin, l’architecte s’est appuyé sur le concours du paysagiste qu’il a sollicité, puis s’est occupé des aspects techniques. « On a par exemple dessiné l’arrosage automatique. »
« On a par ailleurs réalisé la maison neuve, avec piscine en béton projeté, terrasse et salle de sport en rez-de-chaussée. La verrière est rétractable et peut recouvrir la piscine en hiver, qui devient ainsi la principale composante de la salle de sport. »
Vue sur la salle de sport, qui bénéficie à son tour d’une très belle vue sur le jardin.
La salle de douche et la salle de sport sont recouvertes du même enduit béton. « Cette couleur de béton nous plaisait. »
Du côté des toilettes, une ancienne fenêtre qui donnait sur le garage a été condamnée. Et utilisée pour créer un rangement malin et esthétique, destiné à accueillir les rouleaux de papier WC.
À l’extérieur, « on a créé une petite terrasse donnant sur un bras de Seine. »
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