Visite Privée : Un superbe appartement avec terrasse dans le XVIᵉ
Réhabilité dans le même esprit qu'une maison avec jardin, cet appartement est comme une bouffée d'oxygène en plein Paris
Carol Gerland et Fred Meylan ont sollicité l’architecte d’intérieur et décoratrice Élodie Sire, pour qu’elle donne un nouveau souffle au bel appartement parisien dans lequel ils vivaient déjà depuis plusieurs années. « C’était un appartement en bon état dont la décoration commençait à dater. Carol Gerland et Fred Meylan l’occupent avec leurs trois enfants. Il a fallu procéder par étapes, morceau par morceau et le plus rapidement possible, pour relooker l’appartement tandis qu’ils continuaient à évoluer à l’intérieur. On a commencé par la chambre des filles, les dressings et le salon. Puis il y a eu une grosse phase de travail au niveau de la cuisine, que l’on a entièrement repensée. »
Coup d’œil
Qui habite ici : Carol Gerland – directrice de la communication chez Zadig & Voltaire –, son mari le photographe Fred Meylan et leurs trois enfants
Emplacement : Dans le XVIᵉ arrondissement de Paris, au troisième étage d’un immeuble des années 30
Date : Livraison en 2011
Surface : 150 m²
Architecte d’intérieur et décoratrice : Élodie Sire
Anecdote : « Il s’agit d’un très bel immeuble dans lequel il y a eu un cinéma, par le passé », confie Élodie Sire
Photos : Stephen Clement
Coup d’œil
Qui habite ici : Carol Gerland – directrice de la communication chez Zadig & Voltaire –, son mari le photographe Fred Meylan et leurs trois enfants
Emplacement : Dans le XVIᵉ arrondissement de Paris, au troisième étage d’un immeuble des années 30
Date : Livraison en 2011
Surface : 150 m²
Architecte d’intérieur et décoratrice : Élodie Sire
Anecdote : « Il s’agit d’un très bel immeuble dans lequel il y a eu un cinéma, par le passé », confie Élodie Sire
Photos : Stephen Clement
« Avec sa grande terrasse très verdoyante, cet appartement a un côté maison assez fort. On a décidé de jouer là-dessus, notamment en lui gardant un caractère familial. » Et authentique.
La terrasse est restée telle quelle. « Ils avaient fait faire ce sol en bois il y a une quinzaine d’années et cela fonctionnait très bien. Puis la végétation avait eu le temps de s’y épanouir donc c’était très bien comme ça », explique Élodie.
En revanche, tout a changé dans la cuisine car « cette pièce n’avait aucun rapport avec le reste de la maison. Ce n’était pas un espace facile à travailler. C’était étroit. Il fallait pourtant une vraie cuisine, dans la mesure où la propriétaire adore cuisiner », précise l’architecte d’intérieur. Cette dernière ayant finalement résolu le problème toute seule et sans l’aide d’un cuisiniste, en redessinant entièrement la cuisine. Et en l’envisageant comme « une pièce à vivre à part entière, à la fois chic et décontractée. »
Au sol, ce sont des carreaux en lave émaillés, au design aussi étonnamment graphique que rétro. « Ils viennent de chez Made a Mano, fournisseur dont j’apprécie beaucoup le travail. »
« J’ai continué à travailler avec de la lave pour le plan de travail et l’évier. » Le choix du sol et des crédences constitue donc, en quelque sorte, le point de départ de cette cuisine.
En plus de l’espace à aménager pour cuisiner, il fallait prévoir un véritable coin repas.
« J’ai seulement repeint la table qui était déjà existante et j’ai conservé les chaises Tolix que les clients avaient également en leur possession. L’ensemble fonctionnait bien. On y a ajouté une banquette », adossée au mur. Banquette que la décoratrice a dessinée et rhabillée avec du cuir qu’elle a chiné. Sous la banquette, des tiroirs ont aussi été réalisés par le menuisier qui a fait la cuisine, afin d’optimiser l’espace au maximum.
« J’ai par ailleurs dessiné la suspension lumineuse qui permet d’éclairer la table à manger. »
Une création massive, avant-gardiste et industrielle à la fois, qui a été réalisée par un métallier.
« J’ai seulement repeint la table qui était déjà existante et j’ai conservé les chaises Tolix que les clients avaient également en leur possession. L’ensemble fonctionnait bien. On y a ajouté une banquette », adossée au mur. Banquette que la décoratrice a dessinée et rhabillée avec du cuir qu’elle a chiné. Sous la banquette, des tiroirs ont aussi été réalisés par le menuisier qui a fait la cuisine, afin d’optimiser l’espace au maximum.
« J’ai par ailleurs dessiné la suspension lumineuse qui permet d’éclairer la table à manger. »
Une création massive, avant-gardiste et industrielle à la fois, qui a été réalisée par un métallier.
Les façades des meubles de cuisine associent des plaques en métal patinées – également réalisées par un métallier – à du chêne grisé de chez Atmosphère & Bois.
Le même métallier a encore conçu ce meuble bien particulier, fait pour pouvoir stocker ses bouteilles de vin.
Des spots en métal rouillés provenant de chez Inédit ont de surcroît été fixés au plafond de la cuisine. Comme pour le mettre sous le signe d’une élégance décalée et résolument industrielle.
« J’aime les rangements ouverts pour donner vie aux espaces concernés », glisse Élodie pour expliquer les nombreuses étagères permettant de découvrir assiettes, bols, verres et plats, immédiatement en pénétrant dans cette cuisine.
« Ce bureau était déjà là avant mon intervention et on l’a conservé. La lampe de table vient en revanche de ma boutique d.mesure. »
Le coin bureau est intégré au salon et situé sous l’escalier.
Le coin bureau est intégré au salon et situé sous l’escalier.
« Dans le salon, on a vraiment travaillé sur l’harmonie des couleurs et on a décapé le parquet. On a notamment refait la peinture des murs en piochant chez Emery & Cie. »
Un fournisseur qui signe des tonalités mates et assez singulières. Les murs de cette grande pièce à vivre se sont donc parés d’un vert de gris clair, lumineux et sourd à la fois.
Un fournisseur qui signe des tonalités mates et assez singulières. Les murs de cette grande pièce à vivre se sont donc parés d’un vert de gris clair, lumineux et sourd à la fois.
Un dessin de Robert Combas domine au mur de ce salon, cohabitant avec une toile de Pasqua. Sur le mur d’en face, cette dernière représente des papillons voltigeant autour d’une vanité.
Confortables et familiaux, les canapés gris de chez Noblesse oblige étaient déjà aux propriétaires.
Confortables et familiaux, les canapés gris de chez Noblesse oblige étaient déjà aux propriétaires.
Les œuvres d’art, signées et plutôt nombreuses dans cet appartement, semblent dialoguer les unes avec les autres en même temps qu’elle dynamisent murs et volumes.
Vue d’un coin fauteuil, aménagé juste devant la porte d’entrée de la chambre principale. Une peau de léopard et des cactus dotent cet espace d’un caractère exotique.
Dans la chambre parentale, la décoratrice a posé une moquette Limited Edition, pour une ambiance très cocooning. Pour la peinture, elle est partie sur des couleurs soutenues voire profondes – du violet et du gris bleuté –, encore rehaussées par de somptueux rideaux pourpres aux fenêtres.
On retrouve de la moquette de chez Limited Edition dans le dressing des parents, ainsi qu’un fauteuil en cuir semblable à ceux qui sont au salon. Pour le sol de la partie surélevée – où sont rangées les chaussures –, Élodie Sire a misé sur du béton ciré.
Vue de la salle de bains des parents, avec lavabo en céramique blanc. La peinture a été refaite dans une tonalité pastel d’une grande douceur. Au sol, un tapis aux motifs graphiques tranche et relève l’atmosphère de toute la pièce.
Dans la chambre des filles, une moquette chinée en prune et gris clair, adoucit l’ambiance d’une pièce aux tonalités par ailleurs sourdes mais soutenues. Et plutôt féminines.
Toujours dans cette chambre, le linge de lit, très délicat, féminin et assorti à la couleur des murs comme du sol, provient de chez Le Monde Sauvage. Le lit s’encastre parfaitement entre deux murs, pour former un petit cocon confortable et intimiste.
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