Visites Privées
Maisons contemporaines
Visite Privée : Deux maisons en une pour quatre générations !
Cet habitat contemporain ultra-innovant cache un agencement deux en un astucieux, pensé pour que tous puissent cohabiter
Quatre générations au même endroit ? Ce serait donc possible ! Les plus réfractaires à l’idée seront obligés de l’admettre en s’arrêtant sur cette maison contemporaine, signée par le duo d’architectes que forment Marie Périn et Grégoire Barraud. Une habitation sur deux niveaux, qui abrite deux unités distinctes (l’une pour les enfants et petits-enfants, l’autre pour les parents et grands-parents), liées entre elle par des espaces communs.
À l’origine, sur cette parcelle étroite, située à une centaine de mètres de la mer, se tenait une maison de constructeur, très mal agencée et qui tournait le dos à la mer. « On nous avait initialement demandé de surélever cette bâtisse en partant de l’existant. On a donc étudié le scénario de rénovation en marge duquel nous avons soumis une autre proposition, qui consistait à raser la maison pour en bâtir une nouvelle, permettant d’optimiser la parcelle, de réorienter la villa vers la mer et de travailler à l’intégration de cette dernière dans son site », raconte Marie. La deuxième solution, moins onéreuse en plus d’être plus cohérente, a finalement été retenue par la famille.
Coup d’œil :
Qui habite ici : Cette maison est la résidence principale des parents qui voulaient pouvoir accueillir régulièrement, et en même temps, leurs propres parents, ainsi que leurs enfants et petits-enfants.
Emplacement : à Vaux-sur-Mer, dans le Poitou-Charentes
Superficie : 260 m²
Architectes : Marie Périn et Grégoire Barraud, architectes associés
Budget : 435 000 euros (coût total)
À l’origine, sur cette parcelle étroite, située à une centaine de mètres de la mer, se tenait une maison de constructeur, très mal agencée et qui tournait le dos à la mer. « On nous avait initialement demandé de surélever cette bâtisse en partant de l’existant. On a donc étudié le scénario de rénovation en marge duquel nous avons soumis une autre proposition, qui consistait à raser la maison pour en bâtir une nouvelle, permettant d’optimiser la parcelle, de réorienter la villa vers la mer et de travailler à l’intégration de cette dernière dans son site », raconte Marie. La deuxième solution, moins onéreuse en plus d’être plus cohérente, a finalement été retenue par la famille.
Coup d’œil :
Qui habite ici : Cette maison est la résidence principale des parents qui voulaient pouvoir accueillir régulièrement, et en même temps, leurs propres parents, ainsi que leurs enfants et petits-enfants.
Emplacement : à Vaux-sur-Mer, dans le Poitou-Charentes
Superficie : 260 m²
Architectes : Marie Périn et Grégoire Barraud, architectes associés
Budget : 435 000 euros (coût total)
La terrasse de la seconde est parfaitement isolée de la première. « L’idée était qu’à l’extérieur aussi les jeunes et les moins jeunes puissent avoir leur indépendance. » En tout, la maison comprend donc trois terrasses aménagées, dont deux au sol et une au premier étage, cette dernière sert également de zone tampon ou de trait d’union entre les deux logements. « Pour les terrasses et bardages extérieurs, on a utilisé de l’essence de mélèze, car c’est un bois qui n’a pas besoin de traitement et vieillit bien, en grisant uniformément », précise l’architecte.
Les façades extérieures de la villa associent deux types de revêtement : des panneaux blancs préfabriqués en ciment et fibres ainsi que des lés en zinc. « Le zinc est un matériau pérenne et facile d’entretien, qui se patine dans le temps. Il faut en revanche un très bon poseur pour pallier le risque d’ondulation. Ici, on a procédé à une composition de lés de longueurs et de largeurs différentes, tout ayant été calculé pour n’avoir aucun déchet », précise Marie. Le résultat, contemporain et discret, se fond parfaitement dans le paysage.
Au rez-de-chaussée, les deux logements communiquent par un atelier, que l’on peut complètement ouvrir sur l’extérieur grâce à un système de portes coulissantes. Il fait aussi office de cellier et de buanderie. « Tous les huisseries sont en bois à l’intérieur, pour avoir la meilleure isolation thermique possible. Et en aluminium à l’extérieur, pour des questions de durabilité », ajoute Marie. Comme le sol du rez-de-chaussée de la deuxième unité, celui de l’atelier est recouvert d’une chape teintée dans la masse.
De l’autre côté, la pièce principale de l’unité 2 est ouverte sur la cuisine. Destinées aux jeunes générations, cette partie est plus simple dans son aménagement, pensée pour faciliter le quotidien. Ici, on profite au maximum des vacances, pas de temps à perdre dans l’entretien de la maison.
« La maison est réalisée avec des panneaux massifs de bois, que l’on a proposé aux clients de mettre à l’intérieur. À l’extérieur, on voulait privilégier des matériaux qui se tiennent beaucoup plus. »
Arrivés prédécoupés, ces panneaux d’une épaisseur de 8 à 10 cm ont été assemblés sur place. De manière plus ou moins classique, avec des niches de rangement ou des lattes servant de patères.
Arrivés prédécoupés, ces panneaux d’une épaisseur de 8 à 10 cm ont été assemblés sur place. De manière plus ou moins classique, avec des niches de rangement ou des lattes servant de patères.
« Pour les bris de soleil, nous avons misé sur des panneaux d’épicéa découpés au laser », dont on aperçoit le graphisme dynamique et contemporain.
Le sol du rez-de-chaussée de l’unité 1 est habillé d’un beau béton ciré, dont la froideur esthétique est compensé par l’apport du bois. Le confort a été plus soigné dans cet espace, ici on a plus besoin de calme et de repos. Chaque partie de la maison a été pensée est réalisée en fonction des besoins de ses habitants. C’est sans doute le secret d’une cohabitation réussie.
Le sol du rez-de-chaussée de l’unité 1 est habillé d’un beau béton ciré, dont la froideur esthétique est compensé par l’apport du bois. Le confort a été plus soigné dans cet espace, ici on a plus besoin de calme et de repos. Chaque partie de la maison a été pensée est réalisée en fonction des besoins de ses habitants. C’est sans doute le secret d’une cohabitation réussie.
Marie Périn et Grégoire Barraud ont aussi signé le mobilier intégré de la maison, qu’ils ont fait réaliser sur mesure. C’est notamment le cas du grand meuble en bois séparant la cuisine du salon de l’unité 1. Une porte coulissante permet de fermer complètement la cuisine. « Nous ne sommes pas décorateurs mais en tant qu’architectes, nous avons suggéré aux propriétaires de s’orienter vers des meubles assez sobres et naturels», ajoute Marie.
Deux escaliers mènent du premier au second niveau, un dans chaque unité. Tous les garde-corps intérieurs et extérieurs, pour les escaliers, les balcons et la terrasse du premier, ont été travaillés de la même façon. « Ils se composent d’un cadre en métal laqué blanc, rempli avec du cordage de voile tressé », détaille l’architecte.
Les deux unités communiquent donc en bas via l’atelier que l’on vient d’évoquer, et en haut, par une terrasse aménagée de laquelle on voit la mer.
À l’étage, les architectes ont opté pour un parquet massif, en chêne grisé, afin de trancher avec la teinte boisée des murs. « La famille ne voulait pas que ça fasse chalet. Cela explique aussi la présence d’inserts blancs en Placo pour les cloisons. Sinon, on a principalement sélectionné l’essence d’épicéa, dont les forêts sont gérées durablement. »
À l’étage, les architectes ont opté pour un parquet massif, en chêne grisé, afin de trancher avec la teinte boisée des murs. « La famille ne voulait pas que ça fasse chalet. Cela explique aussi la présence d’inserts blancs en Placo pour les cloisons. Sinon, on a principalement sélectionné l’essence d’épicéa, dont les forêts sont gérées durablement. »
Vue de la suite parentale, située à l’étage de la première unité. Elle dispose d’une salle de bains attenante et d’un balcon-terrasse privé, pour que le couple de propriétaires puisse profiter d’une intimité souvent bousculée par la présence des nombreux vacanciers. Sans oublier la vue privilégiée sur la mer qui fait de cet espace un refuge idéal pour se ressourcer après les longues journées d’été.
« L’avantage, en choisissant deux logements en un, c’est aussi de permettre aux clients de ne chauffer que leur résidence principale, lorsqu’ils ne reçoivent pas toute leur famille », explique Marie.
L’organisation spatiale a été pensée différemment pour les deux unités. La première étant plus morcelée, avec de grandes chambres et une cuisine séparée, tandis que la seconde est davantage conçue comme une maison de vacances d’aujourd’hui, avec de grands espaces de vie, très ouverts, et des chambres plus petites. « Un peu comme des cabines de bateau », s’amuse l’architecte.
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L’organisation spatiale a été pensée différemment pour les deux unités. La première étant plus morcelée, avec de grandes chambres et une cuisine séparée, tandis que la seconde est davantage conçue comme une maison de vacances d’aujourd’hui, avec de grands espaces de vie, très ouverts, et des chambres plus petites. « Un peu comme des cabines de bateau », s’amuse l’architecte.
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La première unité comprend une grande pièce de vie, une cuisine séparée et deux chambres – dont une accessible PMR (Personnes à Mobilité Réduite) au rez-de-chaussée. Elle est destinée à accueillir les seniors de la famille qui peuvent y évoluer confortablement.