Quelle pose pour mon parquet ?
Cloué, collé, flottant... Voici quelques conseils pour mieux choisir votre type de pose
Lors de votre achat de parquet, vous serez soucieux de son aspect, de sa résistance, du lieu où vous pouvez l’installer et bien évidemment du type de pose. Hormis le fait de le poser à l’anglaise, en point de Hongrie ou à bâtons rompus, vous devrez prendre en compte quelque chose d’essentiel : la pose clouée, collée ou flottante.
Parfois vous serez contraint de choisir l’une ou l’autre, selon que vous souhaitez favoriser le vieillissement ou non, ou bien si vous avez un plancher chauffant ou encore en fonction du temps et de la difficulté de la pose. En outre, l’aspect économique n’est pas à négliger dans le choix du type de pose de votre parquet.
Voici un aperçu de leurs avantages et inconvénients.
Parfois vous serez contraint de choisir l’une ou l’autre, selon que vous souhaitez favoriser le vieillissement ou non, ou bien si vous avez un plancher chauffant ou encore en fonction du temps et de la difficulté de la pose. En outre, l’aspect économique n’est pas à négliger dans le choix du type de pose de votre parquet.
Voici un aperçu de leurs avantages et inconvénients.
- La pose clouée dite traditionnelle
D’autres profiteront de cet espace pour y constituer l’isolation phonique et thermique du sol qui, bien que moindre, est aussi une des causes dans les déperditions d’énergie de votre habitation. Elle est encore plus en cause si le sol est en contact direct avec une pièce non chauffée (cave, sous-sol, garage). En isolant votre sol, vous gagnerez entre 7 et 10 % dans vos futures factures d’électricité.
Pour revenir à la pose en elle-même, elle se caractérise par le clouage en surface. Le clou à tête plate traverse la surface de la lame de bois devenant presque imperceptible. Il aura quand même tendance à se voir sur un vieux parquet qui a probablement été reponcé plusieurs fois pour son entretien.
La solution à cet inconvénient est d’utiliser un chasse-clou et d’enfoncer le clou un peu plus dans la masse.
- La pose clouée invisible
- La pose vissée ou vissée-clouée
2. La pose collée
Ce type de pose peut s’appliquer à certains parquets massifs, le chêne par exemple, qui est plus dur que le châtaigner. Il permet de réaliser des décors en marqueterie ou des poses plus classiques.
Une chape parfaitement lisse et propre sera de rigueur pour que la colle agisse parfaitement.
Comme le parquet adhère au sol et reste plan, le ponçage peut être répété plus souvent que pour un parquet cloué.
Autre avantage, le chauffage au sol. Interdit pour une pose clouée car le bois subirait des transformations importantes, il est conseillé avec un parquet collé qui assure un meilleur rendement du chauffage et résiste mieux aux variations hygrométriques générées par celui-ci.
De plus, l’évolution des colles ces dernières années permet de coller son parquet sur tous types de supports (carrelage, ancien parquet, marbre, pierre) à condition qu’ils soient plats, propres et secs. Un ragréage pourrait être utile afin de combler des anciens joints ou autres imperfections.
Ce type de pose peut s’appliquer à certains parquets massifs, le chêne par exemple, qui est plus dur que le châtaigner. Il permet de réaliser des décors en marqueterie ou des poses plus classiques.
Une chape parfaitement lisse et propre sera de rigueur pour que la colle agisse parfaitement.
Comme le parquet adhère au sol et reste plan, le ponçage peut être répété plus souvent que pour un parquet cloué.
Autre avantage, le chauffage au sol. Interdit pour une pose clouée car le bois subirait des transformations importantes, il est conseillé avec un parquet collé qui assure un meilleur rendement du chauffage et résiste mieux aux variations hygrométriques générées par celui-ci.
De plus, l’évolution des colles ces dernières années permet de coller son parquet sur tous types de supports (carrelage, ancien parquet, marbre, pierre) à condition qu’ils soient plats, propres et secs. Un ragréage pourrait être utile afin de combler des anciens joints ou autres imperfections.
- La pose collée en plein (sur chape)
Attention si elle s’effectue sur d’anciens parquets. Ils peuvent grincer et, de ce fait, compromettre la solidité de la nouvelle pose. Si vous ne souhaitez pas enlever l’ancienne surface parquet, il faudra tout d’abord s’occuper de sa stabilité. Le mieux reste de l’enlever et faire une chape ou, à défaut, un ragréage.
Les différentes colles ont toutes leurs particularités :
- Colle polyuréthane : pour tous types de parquets
- Colle à solvant : préconisée pour les parquets bruts et épais ayant plus de 10 mm d’épaisseur
- Colle vinylique : recommandée pour les parquets minces (moins de 10 mm d’épaisseur) de type mosaïque
- La pose collée avec isolant
Techniquement, la matière isolante sera, dans un premier temps, collée au support (chape ou ragréage) puis, après un temps de séchage, le parquet sera collé à son tour sur l’isolant.
- La pose semi-collée
- La pose collée sur chape sèche Voilà une solution qui pourrait vous être utile si le temps de séchage de la chape freine un peu vos projets. La chape sèche se fait, par exemple, sur un ancien parquet. Dans un premier temps, dans le cas d’un vieux parquet, on vérifie qu’il ne bouge pas, sinon il faudra revisser les lattes instables. Puis, on place un film plastique sur toute la surface afin d’éviter que les granules passent sur l’ancien sol. Ensuite, on installe les digues qui vont aider à étaler les granules qui seront égalisées afin de recevoir les plaques et niveler le sol (la plupart sont fournies avec des propriétés isolantes). Ces plaques sont, elles, collées et vissées. Comme pour un BA13, les jointures seront comblées et, dès le lendemain, votre parquet pourra être installé. Avec cette méthode, on bénéficie d’une rapidité de pose qu’on ne peut pas obtenir avec la mise en place d’une chape. Cette dernière demande 28 jours de repos pour que l’humidité soit complètement évaporée avant de refermer le support.
3. Le parquet flottant
Que ce soit sur une chape ou sur un sol déjà existant, il est fortement conseillé, voire obligatoire, de faire précéder la pose d’une couche d’isolant thermique et phonique.
Ce système de pose est plus rapide et de ce fait plus économique.
- Avec isolant
Que ce soit sur une chape ou sur un sol déjà existant, il est fortement conseillé, voire obligatoire, de faire précéder la pose d’une couche d’isolant thermique et phonique.
Ce système de pose est plus rapide et de ce fait plus économique.
- Le parquet flottant collé
Les lames de parquet sont maintenues entre elles par un collage des rainures et des languettes. Ce type de pose est conseillé aux parquets contrecollés.
Quelques recommandations générales
- Une fois sur place, déposez-les à plat sur la ou les pièces qui recevront le parquet.
- N’ouvrez les paquets qu’au moment de la pose.
- Puisque le bois est un matériau vivant, chaque lame est unique. Faites en sorte de bien équilibrer les différences de tons et les nœuds afin d’avoir un beau rendu.
- Malgré les précautions et contrôles des usines, des lattes de parquet abîmées peuvent être découvertes au moment de la pose. Dans ce cas, faites des photos et envoyez-les immédiatement à votre vendeur pour qu’il puisse le signaler et faire le nécessaire en cas de manque important.
- Maintenez une température constante.
- Pensez aux déshumidificateurs d’air si vous n’ouvrez pas souvent vos fenêtres en hiver ou en cas d’absence prolongée.
ET VOUS ?
Pour quelle pose avez-vous opté ? Partagez photos et conseils dans la partie commentaires ci-dessous.
Lire aussi :
Sol : Quels motifs pour votre parquet ?
Sol : Quelle finition pour mon parquet ?
Sol : Quelle essence pour mon parquet ?
Entretien : Conseils de pro pour nettoyer et entretenir son parquet
Retrouvez d’autres conseils pour rénover l’intérieur de votre maison
Découvrez d’autres façons d’habiller vos sols
- Avant la pose :
- Une fois sur place, déposez-les à plat sur la ou les pièces qui recevront le parquet.
- N’ouvrez les paquets qu’au moment de la pose.
- Puisque le bois est un matériau vivant, chaque lame est unique. Faites en sorte de bien équilibrer les différences de tons et les nœuds afin d’avoir un beau rendu.
- Malgré les précautions et contrôles des usines, des lattes de parquet abîmées peuvent être découvertes au moment de la pose. Dans ce cas, faites des photos et envoyez-les immédiatement à votre vendeur pour qu’il puisse le signaler et faire le nécessaire en cas de manque important.
- Après la pose :
- Maintenez une température constante.
- Pensez aux déshumidificateurs d’air si vous n’ouvrez pas souvent vos fenêtres en hiver ou en cas d’absence prolongée.
ET VOUS ?
Pour quelle pose avez-vous opté ? Partagez photos et conseils dans la partie commentaires ci-dessous.
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Découvrez d’autres façons d’habiller vos sols
Utilisée depuis des siècles, c’est la pose de parquet par excellence. Cette technique traditionnelle requiert un parquet massif et beaucoup de méthode.
Anciennement, il s’agissait d’une simple juxtaposition des planches. Depuis environ un siècle, ce type de pose est standardisée par des caractéristiques mécaniques et la qualité du bois.
L’épaisseur de votre lame devra être de 22 ou 23 mm pour pouvoir conserver la pose dans le temps. La largeur peut être variable selon le décor que vous souhaitez donner à votre sol.
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