Terrasse de la semaine
Patio de la Semaine : Une cour d'usine complètement réaménagée
Comment passer d'une cour bétonnée et désincarnée à un patio sensible, où la nature reprend ses droits ? Réponse en images
Fonctionnant comme un écrin de calme, petite parenthèse verdoyante au cœur de la ville, ce petit patio séduit avec simplicité. Notamment parce que le paysagiste Nicolas Bertaudière l’a investi subtilement en associant la rudesse d’un style industriel à la délicatesse d’un environnement boisé. Et un brin enchanteur avec un mini-bassin central qui invite les petits oiseaux à remplir l’espace de leur mélodie.
Cet extérieur, Nicolas Bertaudière l’a imaginé pour un couple de quinquagénaires vivant dans un loft en duplex. Lequel donne directement dans cette cour encaissée, bordée de murs très hauts et habitée de structures métalliques, parce qu’elle faisait initialement partie intégrante d’une usine. Les propriétaires ont fait appel au paysagiste pour qu’il essaie, par ses aménagements, de faire disparaître le sentiment d’enfermement qu’ils pouvaient éprouver entre ces murs. Il lui fallait aussi intégrer une mezzanine préexistante, de manière plus esthétique, et créer deux zones distinctes à l’intérieur du patio. L’une pour le repas, l’autre dédiée à la détente. Quid du style recherché ? La demande n’étant pas figée, l’aménagement n’est pas structuré autour d’une ambiance végétale unique. Le couple avait une approche sensible de cet environnement extérieur, portée vers les éléments naturels et fondée sur l’idée de s’imprégner de l’héritage industriel du lieu.
Coup d’œil
Qui en profite : un couple de quinquagénaires aimant les voyages et la musique
Emplacement : à Romainville, en Île-de-France
Superficie : environ 60 m²
Paysagiste : Nicolas Bertaudière, Garden Trotter
Budget : 25 000 euros
Anecdote : Au départ, cette cour était couverte et intégrée à une usine.
Cet extérieur, Nicolas Bertaudière l’a imaginé pour un couple de quinquagénaires vivant dans un loft en duplex. Lequel donne directement dans cette cour encaissée, bordée de murs très hauts et habitée de structures métalliques, parce qu’elle faisait initialement partie intégrante d’une usine. Les propriétaires ont fait appel au paysagiste pour qu’il essaie, par ses aménagements, de faire disparaître le sentiment d’enfermement qu’ils pouvaient éprouver entre ces murs. Il lui fallait aussi intégrer une mezzanine préexistante, de manière plus esthétique, et créer deux zones distinctes à l’intérieur du patio. L’une pour le repas, l’autre dédiée à la détente. Quid du style recherché ? La demande n’étant pas figée, l’aménagement n’est pas structuré autour d’une ambiance végétale unique. Le couple avait une approche sensible de cet environnement extérieur, portée vers les éléments naturels et fondée sur l’idée de s’imprégner de l’héritage industriel du lieu.
Coup d’œil
Qui en profite : un couple de quinquagénaires aimant les voyages et la musique
Emplacement : à Romainville, en Île-de-France
Superficie : environ 60 m²
Paysagiste : Nicolas Bertaudière, Garden Trotter
Budget : 25 000 euros
Anecdote : Au départ, cette cour était couverte et intégrée à une usine.
Pour que la mezzanine qui préexistait soit davantage intégrée au jardin vue d’en bas, Nicolas Bertaudière l’a habillée avec un bardage en bois exotique. Il a ainsi fait d’une pierre deux coups en créant une nouvelle pièce de rangement pour les propriétaires. « Ils y ont mis tout leur bazar et s’en servent aussi comme d’un atelier bricolage. » Au-dessus, ils disposent d’une terrasse où se détendre, pour lire au frais et prendre le soleil auprès d’un bel olivier tige.
Autre demande spécifique du couple ? Celle de pouvoir stocker le bois qui alimente leur poêle quelque part. Plutôt que de cacher les bûches, le paysagiste a pris le parti d’en exploiter l’esthétique en les empilant le long du mur, recouvrant le fond du patio d’un revêtement graphique, boisé et chaleureux. Le bois y est également à l’abri des intempéries.
Le sol était initialement entièrement recouvert de béton. Nicolas a choisi de conserver une zone historique en béton, que le couple a investie depuis lors avec une table à manger en pierre. Puis il a élevé une terrasse en bois sur une partie du patio. Comme pour le bardage de la mezzanine, il s’agit d’une essence exotique appelée iroko. « C’est un peu plus jaune ou caramel que l’ipé. Même si dans le temps, l’iroko grise de la même façon dans la mesure où l’on ne le traite pas à l’huile. Ici, il va rester naturel et se laisser griser ». Un matériau idéal pour se fondre dans un environnement industriel et quasi rustique.
Comme moi, vous avez peut-être cru, à première vue, que ce patio était en U. Mais il n’en est rien. Vous êtes juste tombés dans le panneau, ou plutôt dans le miroir que le paysagiste a fixé au mur pour donner plus de profondeur à l’espace traité. Ce qui fonctionne plutôt très bien et donne aux habitants de ce duplex le sentiment d’avoir une terrasse deux fois plus grande qu’elle ne l’est en réalité. Pour obtenir un tel rendu, il faut que le miroir soit posé à même le sol.
Le sol était initialement entièrement recouvert de béton. Nicolas a choisi de conserver une zone historique en béton, que le couple a investie depuis lors avec une table à manger en pierre. Puis il a élevé une terrasse en bois sur une partie du patio. Comme pour le bardage de la mezzanine, il s’agit d’une essence exotique appelée iroko. « C’est un peu plus jaune ou caramel que l’ipé. Même si dans le temps, l’iroko grise de la même façon dans la mesure où l’on ne le traite pas à l’huile. Ici, il va rester naturel et se laisser griser ». Un matériau idéal pour se fondre dans un environnement industriel et quasi rustique.
Comme moi, vous avez peut-être cru, à première vue, que ce patio était en U. Mais il n’en est rien. Vous êtes juste tombés dans le panneau, ou plutôt dans le miroir que le paysagiste a fixé au mur pour donner plus de profondeur à l’espace traité. Ce qui fonctionne plutôt très bien et donne aux habitants de ce duplex le sentiment d’avoir une terrasse deux fois plus grande qu’elle ne l’est en réalité. Pour obtenir un tel rendu, il faut que le miroir soit posé à même le sol.
Cette cabine en bois bleu gris était déjà dans la cour avant les travaux. Initialement très en vue, elle a simplement été déplacée dans le fond, où elle mange moins d’espace. « Cela reste une cabane de rangement fonctionnelle dont le couple avait besoin et qu’il souhaitait conserver », nous raconte-t-on. Les propriétaires y stockent notamment leur terreau et une partie de leurs ustensiles de jardin.
Le couple qui habite ici souhaitait exprimer sa passion du voyage à travers l’aménagement du patio. Ce qui explique la présence d’une vasque en cuivre, presque au cœur du patio, comme un trait d’union entre ses parties bois et béton. Ou comme un trait d’union entre les mondes de l’industrie et de la nature. « Ils l’ont ramenée de l’un de leurs voyages en Asie centrale et on a décidé de l’utiliser pour créer un bassin. » C’est un tout petit point d’eau, presque symbolique. Mais cela suffit à ajouter le bruit apaisant de l’eau dans cette cour où tout résonne. Le maître des lieux étant compositeur, il était essentiel qu’il parvienne à y retrouver une certaine musicalité. « Ce sont des gens sensibles qui ont pensé que les petits oiseaux viendraient prendre leur bain dans ce bassin. Ils voulaient qu’une musicalité naturelle s’exprime entre le bruit de l’eau et le chant des oiseaux. »
Le couple qui habite ici souhaitait exprimer sa passion du voyage à travers l’aménagement du patio. Ce qui explique la présence d’une vasque en cuivre, presque au cœur du patio, comme un trait d’union entre ses parties bois et béton. Ou comme un trait d’union entre les mondes de l’industrie et de la nature. « Ils l’ont ramenée de l’un de leurs voyages en Asie centrale et on a décidé de l’utiliser pour créer un bassin. » C’est un tout petit point d’eau, presque symbolique. Mais cela suffit à ajouter le bruit apaisant de l’eau dans cette cour où tout résonne. Le maître des lieux étant compositeur, il était essentiel qu’il parvienne à y retrouver une certaine musicalité. « Ce sont des gens sensibles qui ont pensé que les petits oiseaux viendraient prendre leur bain dans ce bassin. Ils voulaient qu’une musicalité naturelle s’exprime entre le bruit de l’eau et le chant des oiseaux. »
Juste à côté des transats sur lesquels les propriétaires aiment se reposer, Nicolas a installé une structure métallique plate qui accompagne le développement d’une clématite Armandii tout en renforçant le caractère indus’ du lieu. Un magnifique érable du Japon au feuillage à la fois volumineux, léger et pourpre a été planté juste à côté.
Les deux beaux bouleaux qui trônent devant la cabane bleu-gris étaient déjà là. « J’ai souhaité les garder mais j’ai coupé les branchettes qui étaient le long des troncs, histoire d’en révéler la blancheur, de dégager l’espace et d’avoir des silhouettes plus graphiques », raconte Nicolas.
Chacune des deux bandes de terre de la terrasse est ponctuée de petites touffes d’un beau vert clair. C’est de l’helxine, ou Soleirolii, une petite plante qui aime l’ombre fraîche et a vocation à recouvrir toute la terre des bandes habitées. Au final, la terre laissera donc la place à un tapis verdoyant, qui amènera de la lumière çà et là sur cette terrasse.
Cet aménagement n’est pas ponctué de meubles et éléments design, car le couple voulaient un lieu de vie authentique. On relève cependant la présente de deux grandes suspensions Foscarini blanches, qui modernisent ce jardin par le haut tout en permettant un bel éclairage d’ambiance, pour les longues soirées estivales du couple. « Elles m’ont permis de recréer une sorte de plafond dans ce patio », termine l’architecte paysagiste.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce patio ?
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Chacune des deux bandes de terre de la terrasse est ponctuée de petites touffes d’un beau vert clair. C’est de l’helxine, ou Soleirolii, une petite plante qui aime l’ombre fraîche et a vocation à recouvrir toute la terre des bandes habitées. Au final, la terre laissera donc la place à un tapis verdoyant, qui amènera de la lumière çà et là sur cette terrasse.
Cet aménagement n’est pas ponctué de meubles et éléments design, car le couple voulaient un lieu de vie authentique. On relève cependant la présente de deux grandes suspensions Foscarini blanches, qui modernisent ce jardin par le haut tout en permettant un bel éclairage d’ambiance, pour les longues soirées estivales du couple. « Elles m’ont permis de recréer une sorte de plafond dans ce patio », termine l’architecte paysagiste.
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