Cultiver un olivier, mode d'emploi
Zoom sur un arbre exceptionnel qui a du caractère
Plus qu’un simple arbre, l’olivier, ou Olea europaea, symbolise les paysages provençaux et par la même occasion les jardins du sud de la France. Il est originaire d’Asie, d’Afrique, d’Australie et de Nouvelle-Zélande, et compte près d’une vingtaine d’espèces à l’espérance de vie très longue. Depuis l’Antiquité, sur tout le pourtour méditerranéen, il est cultivé pour ses fruits juteux et gras, remplis d’huile, et pour son allure authentique. À travers ces quelques images, apprenez-en un peu plus sur ce bel arbre majestueux !
Astuce : Si votre sol est argilo-calcaire, c’est-à-dire si l’eau ne s’évacue pas correctement et que la terre colle, installez au fond de la fosse de plantation une bonne épaisseur de pierres afin de créer un lit drainant. Recouvrez-le d’environ 30 centimètres de terre végétale et installez votre plant. Une méthode qui évitera le pourrissement des racines.
Culture
Ce bel arbre est reconnaissable à son feuillage gris à vert argenté, son tronc noueux et son écorce grise. Attention, il craint le gel et ne convient pas à toutes les régions françaises. Malgré tout, le froid est le bienvenu en hiver, pour activer la floraison. Même chose pour la chaleur pendant les longs mois d’été, afin de garantir l’accroissement des fruits.
L’olivier est très résistant. Même s’il est laissé à l’abandon plusieurs années, une bonne taille suffira à le rendre beau et productif à nouveau.
Ce bel arbre est reconnaissable à son feuillage gris à vert argenté, son tronc noueux et son écorce grise. Attention, il craint le gel et ne convient pas à toutes les régions françaises. Malgré tout, le froid est le bienvenu en hiver, pour activer la floraison. Même chose pour la chaleur pendant les longs mois d’été, afin de garantir l’accroissement des fruits.
L’olivier est très résistant. Même s’il est laissé à l’abandon plusieurs années, une bonne taille suffira à le rendre beau et productif à nouveau.
La taille
La taille est une opération incontournable dans la culture de l’olivier. Pourquoi tailler ?
Cela permet de :
Jardin : Les bons gestes à adopter pour tailler les arbres
La taille est une opération incontournable dans la culture de l’olivier. Pourquoi tailler ?
Cela permet de :
- structurer la charpente de l’arbre afin de lui donner une forme esthétique ;
- enlever le bois mort pour qu’il développe de nouvelles branches ;
- éclaircir l’intérieur afin de le nettoyer des jeunes branches verticales qui ne donneront pas de fruits.
Jardin : Les bons gestes à adopter pour tailler les arbres
Les époques de taille
Il n’y a pas de période de taille en particulier, on peut la faire toute l’année. Toutefois, il vaut mieux débuter après les époques de gel, car si vous taillez avant, l’arbre fera une montée de sève prématurée qui le rendra sensible aux gelées. Autre problème, l’olivier défait de ses rameaux se défendra et transformera ses bourgeons en fleurs en bourgeons à bois pour pallier le manque.
Les meilleurs mois pour la taille sont mars, avril et mai. À l’automne, une taille légère d’éclaircissement est possible afin de ramasser aisément les fruits.
Il n’y a pas de période de taille en particulier, on peut la faire toute l’année. Toutefois, il vaut mieux débuter après les époques de gel, car si vous taillez avant, l’arbre fera une montée de sève prématurée qui le rendra sensible aux gelées. Autre problème, l’olivier défait de ses rameaux se défendra et transformera ses bourgeons en fleurs en bourgeons à bois pour pallier le manque.
Les meilleurs mois pour la taille sont mars, avril et mai. À l’automne, une taille légère d’éclaircissement est possible afin de ramasser aisément les fruits.
La récolte
Les olives vont mûrir doucement et c’est à l’automne que nous les ramassons en Provence pour en presser un jus subtil, l’huile d’olive. Pour les récupérer facilement, des filets à maille serrés sont disposés sous les pieds des oliviers. Cette technique traditionnelle et peu onéreuse permet de faire tomber les fruits sans avoir à les ramasser un à un au sol. Vous pourrez vous procurer des râteaux, petits ou grands selon la taille de l’arbre, ou électriques, pour faire tomber les olives. Il y a aussi l’utilisation d’une machine mécanique munie d’une pince, qui va secouer l’ensemble de l’olivier, branches et tronc compris. Cette technique pose néanmoins quelques problèmes : déracinement des arbres, coût important et inaccessibilité sur des étroites restanques (terrasses).
Les olives vont mûrir doucement et c’est à l’automne que nous les ramassons en Provence pour en presser un jus subtil, l’huile d’olive. Pour les récupérer facilement, des filets à maille serrés sont disposés sous les pieds des oliviers. Cette technique traditionnelle et peu onéreuse permet de faire tomber les fruits sans avoir à les ramasser un à un au sol. Vous pourrez vous procurer des râteaux, petits ou grands selon la taille de l’arbre, ou électriques, pour faire tomber les olives. Il y a aussi l’utilisation d’une machine mécanique munie d’une pince, qui va secouer l’ensemble de l’olivier, branches et tronc compris. Cette technique pose néanmoins quelques problèmes : déracinement des arbres, coût important et inaccessibilité sur des étroites restanques (terrasses).
Les maladies et le traitement
Si vous souhaitez prémunir votre olivier des maladies, administrez-lui un traitement à base de cuivre, entre mars et mai. Il protégera l’arbre du cycloconium, ou maladie de l’œil de paon.
Au mois de juillet, la mouche de l’olivier arrive et agresse les fruits. S’ils sont piqués, ils ne pourront pas être mangés. Traitez à ce moment-là et plusieurs fois jusqu’à la fin de l’été. À la même période, il faudra aussi protéger l’olivier de la cochenille et de la fumagine.
Stoppez les traitements au moins environ 48 jours avant la récolte si vous souhaitez déguster vos olives.
Si vous souhaitez prémunir votre olivier des maladies, administrez-lui un traitement à base de cuivre, entre mars et mai. Il protégera l’arbre du cycloconium, ou maladie de l’œil de paon.
Au mois de juillet, la mouche de l’olivier arrive et agresse les fruits. S’ils sont piqués, ils ne pourront pas être mangés. Traitez à ce moment-là et plusieurs fois jusqu’à la fin de l’été. À la même période, il faudra aussi protéger l’olivier de la cochenille et de la fumagine.
Stoppez les traitements au moins environ 48 jours avant la récolte si vous souhaitez déguster vos olives.
Quelques variétés de délicieuses olives françaises
- La bouteillan est originaire du Var. Son huile est relevée, avec des notes de fruits (pomme, poire) et d’herbes.
- La grossane vient des Bouches-du-Rhône et est protégée par une AOC Olive noire. Son huile est doucereuse, avec des notes d’agrumes, de noisettes, de beurre…
- La picholine est très connue pour ses olives vertes de table. C’est une AOC Olive verte cassée de la vallée des Baux-de-Provence. On la cultive dans le Gard, les Bouches-du-Rhône, l’Ardèche, l’Hérault…
La consommation des olives noires
Les olives noires qui sont mûres ne peuvent pas être consommées telles quelles, car elles sont trop amères. Il faudra traiter les drupes (fruits) dans de la saumure (sel) pour les conserver. Vous pourrez aussi les plonger dans de l’huile après les avoir rincées dans de l’eau, afin d’enlever le sel. Pensez à rajouter quelques herbes aromatiques comme du thym, du romarin, ou de la sarriette pour donner un bon petit goût de garrigue. De nombreuses recettes existent, testez-les !
Les olives noires qui sont mûres ne peuvent pas être consommées telles quelles, car elles sont trop amères. Il faudra traiter les drupes (fruits) dans de la saumure (sel) pour les conserver. Vous pourrez aussi les plonger dans de l’huile après les avoir rincées dans de l’eau, afin d’enlever le sel. Pensez à rajouter quelques herbes aromatiques comme du thym, du romarin, ou de la sarriette pour donner un bon petit goût de garrigue. De nombreuses recettes existent, testez-les !
À ne pas confondre avec l’Elaeagnus angustifolia
Connu sous le nom d’olivier de Bohême, il est robuste, solide, et possède des feuilles oblongues argentées et des rameaux piquants et retombants.
Une différence sépare ces deux arbres, même si leur feuillage est presque identique. L’olivier de Bohême est caduc, il perdra donc ses feuilles en hiver, tandis que notre olivier, persistant, gardera son feuillage toute l’année. Restez vigilants : les fruits de l’Elaeagnus ressemblent à ceux de l’Olea europaea, mais ne sont pas comestibles !
ET VOUS ?
Avez-vous un ou plusieurs oliviers ?
Lire aussi :
12 éléments qui font le charme des jardins de Provence
Retrouvez tous nos conseils pour cultiver les plantes et fleurs de votre jardin
Connu sous le nom d’olivier de Bohême, il est robuste, solide, et possède des feuilles oblongues argentées et des rameaux piquants et retombants.
Une différence sépare ces deux arbres, même si leur feuillage est presque identique. L’olivier de Bohême est caduc, il perdra donc ses feuilles en hiver, tandis que notre olivier, persistant, gardera son feuillage toute l’année. Restez vigilants : les fruits de l’Elaeagnus ressemblent à ceux de l’Olea europaea, mais ne sont pas comestibles !
ET VOUS ?
Avez-vous un ou plusieurs oliviers ?
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Cet arbre robuste et solide a été planté dans tous types de sols, et régulièrement dans des terres pauvres où peu d’autres cultures auraient pu survivre. En revanche, il ne supporte pas les terrains trop humides, alors évitez de l’arroser trop fréquemment. Il appréciera des sols drainés, riches et arrosés pendant l’élaboration des fruits : ces facteurs garantiront une meilleure récolte. N’oubliez pas de nourrir votre arbre avec des engrais naturels (fumier, etc.).