Au bord de l'eau
Visites Privées
Suivez le Guide : Un lieu d'exception sur la corniche marseillaise
Des volumes imbriqués couplés à un goût affirmé pour un mobilier trié sur le volet, c'est le mélange détonnant de ce superbe loft en duplex
Au détour de routes sinueuses longeant le bord de la Méditerranée à la sortie de la ville, vous arrivez émerveillés dans le quartier résidentiel de la Corniche du Président John Fitzgerald Kennedy, un boulevard unique à Marseille à deux pas de la plage des Catalans et de celle du Prado. Cédric nous ouvre alors les portes de son appartement :
« Il s’agit d’un grand espace ouvert, sur un principe d’open house, avec beaucoup de fenêtres et de lumière. Après plusieurs déménagements et une famille qui s’agrandit, nous n’habitons plus à plein temps dans cet endroit que l’on réaménage malgré tout assez souvent. Nous passons beaucoup de temps à chiner et à restaurer des pièces uniques. C’est comme ça aujourd’hui, mais dans deux ans, il en sera sans aucun doute autrement ! »
Il est vrai que cet immeuble 1900 a une histoire curieuse, puisque l’ancien propriétaire qui l’a acheté dans son intégralité, pour tout refaire à son goût, a même fait démonter le toit pour réutiliser les combles et ainsi créer les chambres. L’idée était de suspendre tous les volumes sur IPN, d’où les entrelacements de lignes, les points de fuite à l’infini et une lumière transversale qui découpe l’espace de part et d’autre.
Coup d’œil
Qui habite ici : Cédric et sa famille
Emplacement : Marseille, VIIᵉ arrondissement, région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Superficie : 140 m² en duplex
Photos : Jours & Nuits © 2016 Houzz
« Il s’agit d’un grand espace ouvert, sur un principe d’open house, avec beaucoup de fenêtres et de lumière. Après plusieurs déménagements et une famille qui s’agrandit, nous n’habitons plus à plein temps dans cet endroit que l’on réaménage malgré tout assez souvent. Nous passons beaucoup de temps à chiner et à restaurer des pièces uniques. C’est comme ça aujourd’hui, mais dans deux ans, il en sera sans aucun doute autrement ! »
Il est vrai que cet immeuble 1900 a une histoire curieuse, puisque l’ancien propriétaire qui l’a acheté dans son intégralité, pour tout refaire à son goût, a même fait démonter le toit pour réutiliser les combles et ainsi créer les chambres. L’idée était de suspendre tous les volumes sur IPN, d’où les entrelacements de lignes, les points de fuite à l’infini et une lumière transversale qui découpe l’espace de part et d’autre.
Coup d’œil
Qui habite ici : Cédric et sa famille
Emplacement : Marseille, VIIᵉ arrondissement, région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Superficie : 140 m² en duplex
Photos : Jours & Nuits © 2016 Houzz
Cédric nous accueille très chaleureusement en ce jour de pluie qui n’enlève rien à la luminosité exceptionnelle du lieu. « Nous sommes très sensibles à l’aménagement de l’espace et au choix des pièces qui composent notre intérieur. Le plancher en sapin est d’origine, mais nous envisageons de le repeindre en blanc pour gagner encore davantage en pureté et laisser la part belle au mobilier. Nous apprécions les années 50, 60, 70, mais nous sommes très sélectifs et bien conseillés dans nos achats. Nous cherchons surtout des pièces qui s’insèrent naturellement et trouvent leur place parmi les autres », nous précise-t-il.
L’entrée s’effectue par un bout de la pièce qui s’étend sans limite apparente, les espaces étant répartis judicieusement de par leur fonction. De petits balcons longeants permettent de prendre le petit déjeuner dehors. En avançant un peu dans la pièce, on aperçoit déjà l’espace en duplex. Vitré, il semble suspendu dans l’air, éclairé par une dizaine de fenêtres entre ciel et mer.
Divers matériaux se côtoient, comme cette peau de bête ou ce fauteuil à la structure aérée : « Nous l’avons acquis dans une galerie à Marseille. Nous avons attendu qu’il le brade pour l’acheter, car c’est une pièce unique. Réalisé en corde, il rajoute de la chaleur ainsi qu’une touche organique. »
Divers matériaux se côtoient, comme cette peau de bête ou ce fauteuil à la structure aérée : « Nous l’avons acquis dans une galerie à Marseille. Nous avons attendu qu’il le brade pour l’acheter, car c’est une pièce unique. Réalisé en corde, il rajoute de la chaleur ainsi qu’une touche organique. »
Au-dessus de nos têtes, une passerelle dessinée comme pour un bateau, dégage l’espace en imbriquant deux cubes suspendus au plafond qu’elle relie, le tout avec une vue imprenable sur les couchers de soleil.
La fenêtre à l’entrée commence au bas de l’immeuble et s’étend sur toute sa façade, offrant une surface vitrée de plus de 6 mètres de haut à l’appartement.
Le placard-dressing permet de déposer les vêtements, en plus d’héberger le système de climatisation réversible.
La fenêtre à l’entrée commence au bas de l’immeuble et s’étend sur toute sa façade, offrant une surface vitrée de plus de 6 mètres de haut à l’appartement.
Le placard-dressing permet de déposer les vêtements, en plus d’héberger le système de climatisation réversible.
À gauche de l’entrée, légèrement en renfoncement, l’espace cuisine est totalement aménagé avec un immense plan de travail en béton ciré qui fournit une multitude de tiroirs pour que tout reste dissimulé. L’électroménager est également invisible. Cédric nous invite à nous asseoir autour d’un thé : « C’est souvent un lieu d’apéritif, et nous nous retrouvons assez facilement dans la cuisine entre amis à discuter autour d’un repas sur le pouce. »
Lovée dans une niche, une lampe aux formes géométriques en creux dessine des lignes lumineuses dans l’entrée, tout en sculptant l’espace vers la cuisine.
La pièce principale s’étend sur environ 75 m². Tout s’articule autour d’une décoration qui fait office de chemin. « On passe de la cuisine à la salle à manger, tout en vivant tous ensemble selon nos activités respectives », explique Cédric.
La lampe Arco d’Achille & Pier Giacomo Castiglioni plonge directement sur la table massive entourée de chaises en bois noir dont les dossiers imitent les branches d’un arbre. Cédric évoque l’histoire de cette table réalisée sur mesure : « Nous avons acheté le plateau, qui pèse quand même 200 kilos. Il s’agit d’une pièce brute en chêne. Nous avons ensuite fait fabriquer les pieds par un ferronnier, dans le style Perriand. C’était aussi une manière de répondre au métal noir des canapés. »
La lampe Arco d’Achille & Pier Giacomo Castiglioni plonge directement sur la table massive entourée de chaises en bois noir dont les dossiers imitent les branches d’un arbre. Cédric évoque l’histoire de cette table réalisée sur mesure : « Nous avons acheté le plateau, qui pèse quand même 200 kilos. Il s’agit d’une pièce brute en chêne. Nous avons ensuite fait fabriquer les pieds par un ferronnier, dans le style Perriand. C’était aussi une manière de répondre au métal noir des canapés. »
Le salon profite en effet de canapés en aluminium noir complètement modulables. Issus d’une collection de mobilier d’extérieur, leurs mousses changent de place à volonté pour en faire des lits de repos. Pratiques en toute occasion, ils se déhoussent et se lavent facilement.
Canapés EGO Paris
Canapés EGO Paris
Le principe de déploiement de la table basse en aluminium est d’ailleurs très astucieux puisqu’elle s’ouvre pour des apéros dînatoires conviviaux.
L’espace lecture se loge dans une alcôve légèrement en retrait avec vue sur la corniche. Cédric ajoute : « C’est agréable aussi lorsque l’on reçoit des amis, pour que tout le monde ne soit pas face au mur ou sur le fauteuil en face. L’idée est aussi de créer un chemin vers l’espace intérieur et de ne pas s’orienter vers la télévision. »
D’un côté de l’escalier, un meuble bas style années 50 joue de la pureté de ses lignes sous deux miroirs de grande taille. Ils renvoient ainsi toute la pièce à ses dimensions généreuses et diffusent la lumière naturelle des nombreuses fenêtres de la maison.
De l’autre côté de l’escalier, un coin bureau discret et élégant s’articule autour d’un système de miroirs plus petits, qui composent un tableau graphique très tendance. Le meuble a été conçu à la manière de Paulin, tandis que la chaise a été chinée pour mieux l’accompagner.
De l’autre côté de l’escalier, un coin bureau discret et élégant s’articule autour d’un système de miroirs plus petits, qui composent un tableau graphique très tendance. Le meuble a été conçu à la manière de Paulin, tandis que la chaise a été chinée pour mieux l’accompagner.
L’escalier hélicoïdal en bois et métal peint en blanc induit une note industrielle tout en finesse et en légèreté.
Sur le palier à l’étage, un chemin lumineux planté de spots à même la passerelle oblige un arrêt sur la balustrade orientée vers la grande fenêtre en contrebas. La première impression se teinte de subtile légèreté par des traversées visuelles impressionnantes. Aucun mur ne retient le regard, qui s’enfuit de bout en bout de l’espace. Quel que soit le point de vue, le ciel et la mer ne sont jamais très loin.
Au bout du couloir à droite s’ouvre la chambre de la jeune fille qui a quitté les lieux depuis peu. Quand elle revient, elle retrouve toute la sérénité d’un espace inondé de lumière zénithale, tout en profitant de la transparence des parois vitrées. Des rideaux épais occultent la lumière lorsqu’ils sont fermés, mais les habitants des lieux préfèrent l’effet lanterne toutes lumières allumées, pour une très jolie vision nocturne.
Plus souvent occupée en tant que chambre d’amis, elle réserve un séjour privilégié aux invités de passage. L’été, la chaleur sous les toits est parfois pesante, mais la climatisation offre un confort efficace à tout l’étage.
Plus souvent occupée en tant que chambre d’amis, elle réserve un séjour privilégié aux invités de passage. L’été, la chaleur sous les toits est parfois pesante, mais la climatisation offre un confort efficace à tout l’étage.
Un petit salon de lecture ou de repos est prévu sous la pente la plus basse, ainsi qu’un lit banquette qui servait beaucoup à la fille de Cédric quand elle invitait une amie.
Une salle d’eau équipée d’une douche et d’une vasque profite de la lumière du Velux qui diffuse une lumière naturelle douce. Un grand miroir horizontal agrandit encore l’espace par la réflexion des poutres structurelles peintes
en blanc.
en blanc.
Tout l’appartement a été pensé avec des placards encastrés, comme ici ce bloc technique contenant la machine à laver,
le sèche-linge et tout le matériel de nettoyage.
le sèche-linge et tout le matériel de nettoyage.
Chaque point de vue invite à l’extase. Tandis que les câbles du garde-corps tracent des lignes dans l’espace ouvert, une superbe continuité dans les visions est privilégiée pour un point de fuite étendu jusqu’à l’horizon. Sur la passerelle, les deux niveaux connexes par le plancher proposent une communication fluide, tant visuelle que sonore.
À l’autre bout de la passerelle, la chambre parentale est protégée par une subtile structure en métal sous pente qui dessine une trame de triangles blancs des plus graphiques. Une tonalité de vert vif sur quelques coussins, le plaid et le tapis rythme l’espace et anime les teintes naturelles dominantes.
Derrière un muret de béton ciré, une salle de bains prolonge la chambre en suite. La couleur sable casse le blanc de la baignoire et de la vasque directement éclairées par l’ouverture à même le toit.
Un banc en béton ciré est doté de tiroirs destinés au rangement des serviettes.
Un banc en béton ciré est doté de tiroirs destinés au rangement des serviettes.
Sous le canapé qui invite à la rêverie, une immense œuvre de l’artiste plasticien ROD, dont le travail s’axe autour des héros des studios Marvel et de la défragmentation, provoque un choc visuel des plus plaisants.
Après quelques tours et détours pour profiter et comprendre la raison d’autant de plaisir à traverser ces espaces, nous finissons d’explorer ce duplex atypique pour retourner nez au vent, sous les embruns salés de la mer, juste en contrebas.
ET VOUS ?
Quelle impression vous laisse l’appartement de Cédric ?
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photos organisés par Houzz dans les intérieurs de houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fiers de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
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Après quelques tours et détours pour profiter et comprendre la raison d’autant de plaisir à traverser ces espaces, nous finissons d’explorer ce duplex atypique pour retourner nez au vent, sous les embruns salés de la mer, juste en contrebas.
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