Art : Transposez l'univers d'Odilon Redon dans votre intérieur
« La logique du visible au service de l'invisible »
Odilon Redon (1840-1916) est un peintre considéré comme symboliste, mais avant tout indépendant et affranchi de toute mode. Enfant de santé fragile, il est isolé à la campagne. Il s’y promène beaucoup, apprécie les variations du temps et des paysages, s’évade en pensée dans des rêves sans limites et commence ainsi très jeune à créer. Graveur, illustrateur, lithographe, il passe de longues années à ne s’exprimer qu’à travers le noir. Ses dessins flirtent entre l’inquiétante étrangeté et l’onirisme le plus effrayant. Cyclopes, araignées, têtes détachées de leurs corps flottent dans des airs d’une tristesse infinie. Autour de 1890, la naissance de son enfant lui apporte une félicité nouvelle. Le noir laisse place à la couleur. En pastels ou à l’huile, son imagination se consacre désormais à (dé)peindre la beauté du monde. Des fleurs aux papillons, des scènes mythologiques aux visages apaisés, les tableaux de Redon éclosent d’une vitalité irradiant de bonheur.
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Fais-moi peur
La première période de Redon, celle qu’il est facile d’appeler la « période noire », a vu proliférer diverses petites bêtes inquiétantes, plus ou moins réelles. Parmi elles l’araignée, comme dans le fameux fusain de 1881, L’Araignée qui pleure. Motif hautement symbolique également, cette petite bête, intégrée judicieusement à votre décoration, saura vous étonner et pimenter un intérieur un peu sage. Ici, dorée et exposée sur fond noir, elle éblouit sans effrayer !
La première période de Redon, celle qu’il est facile d’appeler la « période noire », a vu proliférer diverses petites bêtes inquiétantes, plus ou moins réelles. Parmi elles l’araignée, comme dans le fameux fusain de 1881, L’Araignée qui pleure. Motif hautement symbolique également, cette petite bête, intégrée judicieusement à votre décoration, saura vous étonner et pimenter un intérieur un peu sage. Ici, dorée et exposée sur fond noir, elle éblouit sans effrayer !
Astuce : Plutôt que d’opter pour une araignée figurative, vous pouvez ne conserver que sa forme, sa silhouette, et choisir un objet arachnéen tout en suggestions ! Ce lustre blanc, relativement discret, apporte ainsi un caractère et un relief bienvenus à la pièce.
Tu t’envoles, tu t’envoles !
Grâce au motif de la montgolfière, récurrent dans les gravures de Redon, vous pouvez évoquer l’artiste et sa période dark jusque dans l’univers de votre petit bout… Propice à l’élaboration d’un mobile aérien et rêveur, la montgolfière (sans œil ni pics, mais dans de jolis tons pastel) l’entraînera dans de doux rêves.
Grâce au motif de la montgolfière, récurrent dans les gravures de Redon, vous pouvez évoquer l’artiste et sa période dark jusque dans l’univers de votre petit bout… Propice à l’élaboration d’un mobile aérien et rêveur, la montgolfière (sans œil ni pics, mais dans de jolis tons pastel) l’entraînera dans de doux rêves.
Noir c’est noir
Bien sûr, l’évidence pour honorer sa première période serait d’opter pour un total look noir ! Pour cela, il vaut mieux choisir une petite pièce, comme ce bureau-bibliothèque profitant d’une belle ouverture sur l’extérieur. Comment les amoureux de l’art ne pourraient pas voir ici un clin d’œil à Redon ou Soulages, à tous ces radicaux qui un jour ou l’autre se sont plongés tout entiers dans le noir ?
Couleur : Osez le noir !
Bien sûr, l’évidence pour honorer sa première période serait d’opter pour un total look noir ! Pour cela, il vaut mieux choisir une petite pièce, comme ce bureau-bibliothèque profitant d’une belle ouverture sur l’extérieur. Comment les amoureux de l’art ne pourraient pas voir ici un clin d’œil à Redon ou Soulages, à tous ces radicaux qui un jour ou l’autre se sont plongés tout entiers dans le noir ?
Couleur : Osez le noir !
Sacré Odilon Redon !
Le tableau Les Yeux clos marque son passage à la couleur en 1890. D’autres visages ressemblant à celui-ci suivront, sereins, endormis ou pensifs. Les Yeux fermés de 1894 s’offre par exemple tout en bleu roi souligné d’or. Un duo de couleurs qu’il utilise souvent (Le Portrait bleu, ou La Cellule d’or, 1892-93…) et qui lui permet de jouer avec l’iconographie religieuse en évoquant les portraits religieux du Moyen Âge. Un duo qui peut sublimer une pièce s’il est dosé avec goût !
Le tableau Les Yeux clos marque son passage à la couleur en 1890. D’autres visages ressemblant à celui-ci suivront, sereins, endormis ou pensifs. Les Yeux fermés de 1894 s’offre par exemple tout en bleu roi souligné d’or. Un duo de couleurs qu’il utilise souvent (Le Portrait bleu, ou La Cellule d’or, 1892-93…) et qui lui permet de jouer avec l’iconographie religieuse en évoquant les portraits religieux du Moyen Âge. Un duo qui peut sublimer une pièce s’il est dosé avec goût !
Vague d’Orient
Manifestement sensible à la vague orientaliste déferlant sur l’Europe, Redon peint de très belles toiles représentant Bouddha dans des décors japonisants : Bouddha dans sa jeunesse, 1904, ou encore Le Bouddha, 1905. Empreintes de mystère, délicatement colorées, ces dernières donnent envie d’apporter une harmonie japonaise à son jardin…
Le Bouddha dans la déco : symbolique et déclinaisons
Manifestement sensible à la vague orientaliste déferlant sur l’Europe, Redon peint de très belles toiles représentant Bouddha dans des décors japonisants : Bouddha dans sa jeunesse, 1904, ou encore Le Bouddha, 1905. Empreintes de mystère, délicatement colorées, ces dernières donnent envie d’apporter une harmonie japonaise à son jardin…
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Place aux bouquets
À l’huile ou au pastel, Odilon Redon est un immense peintre de fleurs. Son Vase de fleurs de 1905 en est un étincelant témoin, ses nombreux et somptueux bouquets faits au pastel en sont un autre. Et quand elles ne sont pas le sujet principal du tableau, les fleurs sont souvent présentes par petits bouquets informels et sauvages. C’est en tout cas sous la forme d’un bouquet chamarré et éclectique que Redon semble le plus aimer les fleurs. À vous donc d’avoir l’œil pour élaborer de grandioses compositions – avec les fleurs du jardin ou chez le fleuriste !
10 astuces de pro pour conserver vos bouquets plus longtemps
À l’huile ou au pastel, Odilon Redon est un immense peintre de fleurs. Son Vase de fleurs de 1905 en est un étincelant témoin, ses nombreux et somptueux bouquets faits au pastel en sont un autre. Et quand elles ne sont pas le sujet principal du tableau, les fleurs sont souvent présentes par petits bouquets informels et sauvages. C’est en tout cas sous la forme d’un bouquet chamarré et éclectique que Redon semble le plus aimer les fleurs. À vous donc d’avoir l’œil pour élaborer de grandioses compositions – avec les fleurs du jardin ou chez le fleuriste !
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Papillonner
Après les araignées et leur cortège d’angoisse, Redon multiplie les représentations de papillons. Légers, primesautiers et de toutes les couleurs, ils viennent habiller ses toiles de gaieté. Comme dans la bien nommée Papillons de 1910, où ces majestueux insectes volettent joyeusement entre mer et ciel. Sous cloche, en papier peint ou en dessin d’enfant, le papillon sera toujours un détail bienvenu dans un foyer !
L’effet papillon métamorphose la déco
Après les araignées et leur cortège d’angoisse, Redon multiplie les représentations de papillons. Légers, primesautiers et de toutes les couleurs, ils viennent habiller ses toiles de gaieté. Comme dans la bien nommée Papillons de 1910, où ces majestueux insectes volettent joyeusement entre mer et ciel. Sous cloche, en papier peint ou en dessin d’enfant, le papillon sera toujours un détail bienvenu dans un foyer !
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Coquillages et crustacés
Dans Le coquillage (1912) comme dans La Naissance de Vénus (1912), Redon s’extasie un temps devant le rose tendre des gros coquillages. Il en chérit la forme, la douceur et la symbolique. Libre à nous d’accorder une belle place à une coquille de nacre… Ici, le charme de cette corbeille de fruits très spéciale opère naturellement !
Coraux et coquillages s’invitent dans la déco !
ET VOUS ?
Aimez-vous l’univers d’Odilon Redon ? Comment l’avez-vous transposé dans votre intérieur ?
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Peint, gravé ou esquissé au crayon, œuf, soleil ou fleur, l’œil occupe une place de choix dans l’œuvre de Redon. Porte sur l’âme, organe de la curiosité par excellence, il est apprécié du symbolisme pour l’entre-deux qu’il figure : entre le monde physique qu’il nous donne à voir et le monde intérieur, l’inconscient, l’âme qu’il protège. En 1882, L’Œil, comme un ballon bizarre se dirige vers l’infini montre une montgolfière dont le ballon est un œil unique et vient faire écho à la psychanalyse naissante, au pouvoir des rêves et de l’imagination. Un regard déposé ainsi sur un mur fera réfléchir et sourire les connaisseurs, son mystère emplissant la pièce avec à la fois beaucoup de simplicité et d’originalité.