Avant/Après
Avant/Après : Un 75 m² joliment révélé à la lumière
Afin d’agrandir ce duplex sombre, de le transformer en triplex et de lui conférer de la clarté, une importante rénovation a été pensée
Lorsqu’ils acquièrent ce bien de 75 m² dans le XVIIIᵉ arrondissement de Paris, les nouveaux propriétaires souhaitent lui offrir une seconde vie. En effet, le lieu n’est pas au goût du jour, mais surtout, ses pièces de vie demeurent sombres et tristes… Les espaces ne sont guère fluides et manquent d’ampleur.
« Le cahier des charges était assez complexe », témoigne l’architecte d’intérieur Élodie Cottin, auteure de cette rénovation totale, où même électricité et plomberie ont été refaites. En effet, pour gagner quelques mètres carrés, elle a effectué toutes les démarches administratives permettant aux propriétaires d’acheter la cave sous le rez-de-chaussée, ainsi que les toilettes de l’étage placées dans un couloir appartenant aux parties communes. Pour agrandir et illuminer la pièce de vie, une partie de la cour a été acquise pour la création d’une verrière, devenue véritable puits de lumière !
Élodie Cottin a également intégré des rangements supplémentaires. Côté décoration, elle a métamorphosé ce duplex en un triplex contemporain aux circulations fluides, véritable havre de quiétude ! Le mobilier actuel a été sélectionné avec les propriétaires. Visite.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple
Emplacement : rue de Clignancourt, Paris XVIIIᵉ
Superficie : 75 m²
Année de réalisation : 2015
Durée des travaux : huit mois
Architecture intérieure et décoration : Élodie Cottin
Photos : Meero
« Le cahier des charges était assez complexe », témoigne l’architecte d’intérieur Élodie Cottin, auteure de cette rénovation totale, où même électricité et plomberie ont été refaites. En effet, pour gagner quelques mètres carrés, elle a effectué toutes les démarches administratives permettant aux propriétaires d’acheter la cave sous le rez-de-chaussée, ainsi que les toilettes de l’étage placées dans un couloir appartenant aux parties communes. Pour agrandir et illuminer la pièce de vie, une partie de la cour a été acquise pour la création d’une verrière, devenue véritable puits de lumière !
Élodie Cottin a également intégré des rangements supplémentaires. Côté décoration, elle a métamorphosé ce duplex en un triplex contemporain aux circulations fluides, véritable havre de quiétude ! Le mobilier actuel a été sélectionné avec les propriétaires. Visite.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple
Emplacement : rue de Clignancourt, Paris XVIIIᵉ
Superficie : 75 m²
Année de réalisation : 2015
Durée des travaux : huit mois
Architecture intérieure et décoration : Élodie Cottin
Photos : Meero
Les cloisons de l’ancien appartement s’arrêtaient au niveau de cette « arche » bleu marine. Si les volumes montrent un joli contraste de noir et de blanc, Élodie Cottin a préféré ce bleu pour souligner la salle à manger. De même, le radiateur en fonte (seule pièce rescapée mais qui a été déplacée) arbore cette tonalité pour mieux se fondre dans le décor. « Un parquet chêne clair blanchi recouvre également le sol afin d’apporter de la chaleur à l’espace et de garder une certaine clarté. Il se prolonge dans la véranda pour apporter plus de perspective et de volume à la pièce », raconte l’architecte d’intérieur.
La cuisine se fait discrète grâce à des façades blanches en stratifié. Quant au quartz noir du plan de travail et de la crédence, il participe à cette mise en scène du noir et du blanc, tout en rappelant le noir des chaises voisines… L’absence de meubles hauts permet de ne pas alourdir l’espace.
Cette vue d’ensemble illustre parfaitement le parti pris d’Élodie : « Unir la salle à manger et la cuisine. » Aussi, l’ouverture entre les deux, en lieu et place d’une ancienne fenêtre, a permis de faire communiquer les pièces sans toucher à la structure de l’immeuble. Et ce, tout en autorisant la mise en œuvre d’étagères très pratiques, visuellement allégées par le bleu nuit des planches, clin d’œil au cadre de la salle à manger, et le blanc recouvrant le chant.
Dans le prolongement de la table de salle à manger, ce petit coin lumineux sous la verrière, dédié au repos et à la lecture, a été imaginé dès le début du projet. « Et nous avons trouvé un canapé aux dimensions parfaites », se souvient Élodie.
Les niches sur le côté ont été peintes couleur or afin de se distinguer. Quant aux miroirs ronds de tailles différentes mêlant le doré, le bois et le noir, ils dynamisent cet endroit tout en lui donnant un peu de profondeur.
Canapé Poppi : Caravane
Les niches sur le côté ont été peintes couleur or afin de se distinguer. Quant aux miroirs ronds de tailles différentes mêlant le doré, le bois et le noir, ils dynamisent cet endroit tout en lui donnant un peu de profondeur.
Canapé Poppi : Caravane
Pour réinterpréter l’escalier, tout a été cassé puis reconstruit. Élodie a dessiné ce modèle aérien noir en métal et chêne massif, aux lignes assez pures, qui occupe également moins de place que le précédent. Une trémie a été percée au niveau du sol afin de rejoindre l’étage inférieur aveugle, désormais muni d’une buanderie, de toilettes, d’une douche et d’une chambre d’amis.
L’applique en papier, elle, reprend le code black & white de l’appartement.
Applique : Caravane
L’applique en papier, elle, reprend le code black & white de l’appartement.
Applique : Caravane
Le salon, où le canapé occupe l’espace de l’ancienne cuisine, épouse lui aussi les mêmes couleurs. Ainsi, la suspension sur mesure, la tringle à rideaux, la table en verre et la bibliothèque éclairée par des spots lumineux contribuent à l’harmonie du décor. Cette dernière, peinte avec le même bleu marine et ponctuée de tranches blanches, suggère l’esprit des niches de la cuisine. Ici, l’architecte d’intérieur a dessiné un meuble pratique qui intègre la télévision et des rangements cachés.
Suspension réalisée sur mesure : maison d’Aristide Boucicaut, du Bon Marché ; Canapé : Poltronesofà ; Table basse : AM.PM
Suspension réalisée sur mesure : maison d’Aristide Boucicaut, du Bon Marché ; Canapé : Poltronesofà ; Table basse : AM.PM
La chambre de l’étage a elle aussi subi une profonde mutation. Dans le renfoncement, des placards et une penderie ont été aménagés, les menuiseries et le sol ont été changés.
Et pour accentuer l’esprit graphique présent dans tout l’appartement, la tête de lit a été revêtue du tissu utilisé pour les rideaux tandis que les bandes noires du linge de lit ont été assorties avec celles des appliques, de chaque côté du lit.
Appliques Swing : Caravane
Appliques Swing : Caravane
« Auparavant, la salle de bains se trouvait dans la chambre », poursuit Élodie. « Nous avons modifié l’espace de circulation en optant pour une porte à galandage séparant les deux pièces. »
Pour optimiser l’espace, la disposition de la salle de bains a été bouleversée. Désormais, les tonalités et les matériaux de la pièce forment une belle unité, jusqu’à la robinetterie en croisillons de la vasque, identique à celle de la colonne de douche. « Les matériaux utilisés conservent tous un ton naturel. Les carreaux de zellige de la douche permettent à la lumière de se refléter », conclut Élodie.
Et l’architecte d’intérieur d’avouer que les propriétaires ont été agréablement surpris par leur nouvelle habitation et ont plaisir à y vivre !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la transformation de cet appartement ?
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Table : Kavehome ; Chaises Masters de Philippe Starck : Kartell