Terrasse et véranda
Tout savoir pour faire réaliser une véranda
Réglementation, types, orientation, équipements, aménagement... Houzz a fait le point sur les ingrédients essentiels d'une véranda réussie
En matière d’habitat, la grande tendance est à l’ouverture et à l’agrandissement des volumes. Des pièces de vie mais également de la maison tout entière, que l’on souhaite décloisonnée et davantage tournée vers l’extérieur. Dans ce cadre, la véranda qui conjugue à la perfection gain de place et de lumière est une solution des plus prisées. Ainsi, près de 80 000 vérandas sont construites chaque année en France. Un succès dû notamment aux progrès techniques qui permettent d’en profiter toute l’année. Avec une taille médiane de 20 m² pour un budget moyen de 24 000 euros (1), la véranda reste néanmoins un investissement conséquent, occasionnant des travaux importants. Houzz a pris conseil auprès de spécialistes reconnus afin d’aborder la création de la véranda de ses rêves sereinement.
(1) Source SNFA 2013 : Étude réalisée par BatiÉtude dans toute la France, auprès de 400 particuliers dont la véranda a été installée entre 2008 et 2012.
(1) Source SNFA 2013 : Étude réalisée par BatiÉtude dans toute la France, auprès de 400 particuliers dont la véranda a été installée entre 2008 et 2012.
« Ma véranda fait de la condensation. Elle est glaciale en hiver et c’est un four l’été… » Les forums font couramment état de déceptions suite à la construction d’une véranda. Yves Mahieu, architecte chez Spoutnik architecture confirme : « Les écueils rencontrés peuvent aller du refus d’autorisation à l’inadaptation au besoin des gens, du manque d’esthétisme aux erreurs techniques… » Jean-Luc Marchand, délégué général du SNFA, une organisation qui représente les concepteurs, fabricants et installateurs de vérandas aluminium, affirme de son côté : « Il existe encore beaucoup de professionnels qui n’ont pas la qualification Qualibat 9141 ou 9142, gage que le professionnel respecte à la lettre les règles techniques de la profession. »
Toutefois, quand la véranda est réalisée dans les règles de l’art, bien intégrée au logement et qu’elle correspond tant à vos besoins de confort que d’esthétisme, elle devient alors la pièce à vivre préférée de la maison, celle où vous recevez vos amis. « Quand vous allez dans un restaurant équipé d’une verrière, où avez-vous envie de vous installer spontanément pour déjeuner ? Là où il y a de la lumière et la plus belle vue », résume Camille Ouvrard, PDG de la société Concept Alu. Une étude de satisfaction du SNFA réalisée en 2013 révèle en effet que 94 % des personnes interrogées estiment que la véranda répond complètement à leurs attentes, 90 % se déclarent satisfaites par son installation et 98 % des sondés recommandent l’installation d’une véranda à leurs proches ! Quels sont donc les points essentiels d’un projet réussi ?
La réglementation : un passage obligé
En matière de démarches administratives, vous n’en aurez aucune pour une surface de véranda en dessous de 5 m². Entre 5 et 20 m² une déclaration préalable de travaux est nécessaire. Entre 20 et 40 m², une déclaration préalable de travaux suffit si les travaux ne portent pas la surface de la maison au-delà de 150 m². Si votre maison passe à plus de 150 m² ou que votre véranda a une surface supérieure à 40 m², il vous faudra l’aval d’un architecte et faire un dépôt de permis de construire.
« Certains particuliers veulent limiter la taille de leur véranda par crainte de faire une demande de permis, mais les démarches ne sont pas plus compliquées que pour une simple déclaration de travaux », explique Camille Ouvrard. Que vous fassiez appel à un architecte ou à un vérandaliste pour imaginer la véranda de vos rêves, ces professionnels dominent les règles d’urbanisme et sont là pour vous accompagner dans cette phase administrative souvent redoutée.
En matière de démarches administratives, vous n’en aurez aucune pour une surface de véranda en dessous de 5 m². Entre 5 et 20 m² une déclaration préalable de travaux est nécessaire. Entre 20 et 40 m², une déclaration préalable de travaux suffit si les travaux ne portent pas la surface de la maison au-delà de 150 m². Si votre maison passe à plus de 150 m² ou que votre véranda a une surface supérieure à 40 m², il vous faudra l’aval d’un architecte et faire un dépôt de permis de construire.
« Certains particuliers veulent limiter la taille de leur véranda par crainte de faire une demande de permis, mais les démarches ne sont pas plus compliquées que pour une simple déclaration de travaux », explique Camille Ouvrard. Que vous fassiez appel à un architecte ou à un vérandaliste pour imaginer la véranda de vos rêves, ces professionnels dominent les règles d’urbanisme et sont là pour vous accompagner dans cette phase administrative souvent redoutée.
Définissez votre projet
Pour gagner du temps, vous pouvez néanmoins vous rendre préalablement au service urbanisme de votre mairie afin de consulter le PLU (ou, à défaut, le POS ou le RNU). Variable d’une commune à l’autre, ce document définit les règles d’implantation des nouvelles constructions, leur hauteur, leur taille et aspect extérieur. Il vous donnera une idée de la véranda qu’il est possible de réaliser chez vous.
N’hésitez pas à consulter également les « Règles professionnelles Vérandas ». Ce document, réalisé à la demande du SNFA, comprend deux parties pour vous aider à définir votre projet. Les « Règles de définition du projet » ont pour but d’aider les particuliers à réfléchir sur leur projet véranda et à rédiger le cahier des charges de la réalisation envisagée. Les « Règles de réalisation du projet » fixent les normes à respecter par les professionnels lors de la réalisation de la véranda à partir du cahier des charges préétabli.
Pour gagner du temps, vous pouvez néanmoins vous rendre préalablement au service urbanisme de votre mairie afin de consulter le PLU (ou, à défaut, le POS ou le RNU). Variable d’une commune à l’autre, ce document définit les règles d’implantation des nouvelles constructions, leur hauteur, leur taille et aspect extérieur. Il vous donnera une idée de la véranda qu’il est possible de réaliser chez vous.
N’hésitez pas à consulter également les « Règles professionnelles Vérandas ». Ce document, réalisé à la demande du SNFA, comprend deux parties pour vous aider à définir votre projet. Les « Règles de définition du projet » ont pour but d’aider les particuliers à réfléchir sur leur projet véranda et à rédiger le cahier des charges de la réalisation envisagée. Les « Règles de réalisation du projet » fixent les normes à respecter par les professionnels lors de la réalisation de la véranda à partir du cahier des charges préétabli.
Faut-il avoir recours à un architecte ?
En pratique, vous n’avez pas besoin de faire appel à un architecte car les vérandalistes se chargent, si besoin, d’y recourir pour les démarches administratives. Néanmoins, vous adresser à un architecte pour concevoir votre véranda et suivre le chantier peut être un atout décisif pour le bon déroulement des travaux et l’intégration dans l’existant.
« Construire une véranda demande de faire appel à plusieurs corps de métiers et d’en maîtriser les contraintes techniques et réglementaires. Ainsi, outre le vérandaliste à proprement parler, le projet nécessitera l’intervention d’un maçon, d’un électricien, probablement d’un peintre mais également peut-être d’un plombier d’un menuisier ou d’un cuisiniste… L’architecte est capable d’intégrer l’ensemble des contraintes d’un projet qui ne se limitent d’ailleurs pas à la maîtrise technique et réglementaire. Il optimisera la fonctionnalité et pourra vous proposer des variantes esthétiques dans le contexte d’un bâtiment existant mais également peut-être des bâtiments voisins, dont il convient de gérer la géométrie mais aussi les propriétaires. L’architecte est le chef d’orchestre qui sait mettre tous les aspects de la partition en musique », affirme l’architecte Yves Mahieu qui a pris en charge la réalisation d’un projet de véranda-cuisine dans une maison à Charenton (photo ci-dessus).
En pratique, vous n’avez pas besoin de faire appel à un architecte car les vérandalistes se chargent, si besoin, d’y recourir pour les démarches administratives. Néanmoins, vous adresser à un architecte pour concevoir votre véranda et suivre le chantier peut être un atout décisif pour le bon déroulement des travaux et l’intégration dans l’existant.
« Construire une véranda demande de faire appel à plusieurs corps de métiers et d’en maîtriser les contraintes techniques et réglementaires. Ainsi, outre le vérandaliste à proprement parler, le projet nécessitera l’intervention d’un maçon, d’un électricien, probablement d’un peintre mais également peut-être d’un plombier d’un menuisier ou d’un cuisiniste… L’architecte est capable d’intégrer l’ensemble des contraintes d’un projet qui ne se limitent d’ailleurs pas à la maîtrise technique et réglementaire. Il optimisera la fonctionnalité et pourra vous proposer des variantes esthétiques dans le contexte d’un bâtiment existant mais également peut-être des bâtiments voisins, dont il convient de gérer la géométrie mais aussi les propriétaires. L’architecte est le chef d’orchestre qui sait mettre tous les aspects de la partition en musique », affirme l’architecte Yves Mahieu qui a pris en charge la réalisation d’un projet de véranda-cuisine dans une maison à Charenton (photo ci-dessus).
Si votre habitation est située en secteur protégé, votre demande passera forcément entre les mains d’un architecte des bâtiments de France. Un architecte peut alors faciliter votre dossier.
Le vérandaliste Camille Ouvrard rejoint Yves Mahieu sur le fait que ce métier implique de nombreuses facettes techniques : « Le gros du marché de la véranda est réalisé par de tout petits acteurs qui fabriquent deux ou trois modèles par an. Mieux vaut s’adresser à un spécialiste, disposant de la qualification Qualibat 9141 ou 9142, car il est rompu à toutes les problématiques. »
Le vérandaliste Camille Ouvrard rejoint Yves Mahieu sur le fait que ce métier implique de nombreuses facettes techniques : « Le gros du marché de la véranda est réalisé par de tout petits acteurs qui fabriquent deux ou trois modèles par an. Mieux vaut s’adresser à un spécialiste, disposant de la qualification Qualibat 9141 ou 9142, car il est rompu à toutes les problématiques. »
Quelles règles d’implantation pour une véranda bien pensée ?
Pour imaginer au mieux votre véranda, il est important de savoir que ce terme recouvre deux réalités assez dissemblables. D’un côté la véranda accolée à la maison sert de « pièce en plus », de jardin d’hiver, d’abri de terrasse ou d’entrée, parfois de bureau… De l’autre, la véranda ouverte sur la maison, est une variété d’extension largement vitrée, complètement intégrée dans l’habitat. Dans l’un ou l’autre des cas, les contraintes sont très différentes. La première, la « véranda-structure » (photo) comme on l’appelle techniquement, isolée de l’habitation par une porte-fenêtre ou une porte (70 à 80 % des vérandas, donnée SNFA), sert à prolonger l’été. On y passe beaucoup de temps en intersaison et on la ferme l’hiver pour des raisons thermiques.
Pour imaginer au mieux votre véranda, il est important de savoir que ce terme recouvre deux réalités assez dissemblables. D’un côté la véranda accolée à la maison sert de « pièce en plus », de jardin d’hiver, d’abri de terrasse ou d’entrée, parfois de bureau… De l’autre, la véranda ouverte sur la maison, est une variété d’extension largement vitrée, complètement intégrée dans l’habitat. Dans l’un ou l’autre des cas, les contraintes sont très différentes. La première, la « véranda-structure » (photo) comme on l’appelle techniquement, isolée de l’habitation par une porte-fenêtre ou une porte (70 à 80 % des vérandas, donnée SNFA), sert à prolonger l’été. On y passe beaucoup de temps en intersaison et on la ferme l’hiver pour des raisons thermiques.
La seconde, la « véranda-pièce », complètement ouverte sur l’habitation, constitue l’une des pièces à vivre principales de la maison, été comme hiver. Elle doit donc être traitée sur un niveau de confort thermique équivalent. Si une véranda-structure se place plutôt au sud, pour récupérer les apports solaires et les transmettre à l’habitation aux saisons fraîches, une véranda-pièce peut être étudiée pour offrir la meilleure configuration thermique, quelle que soit son orientation. « La solution se situe dans le bon ratio entre surfaces pleines et surfaces vitrées pour chaque configuration particulière », explique Camille Ouvrard.
Une véranda en quelle matière ?
Si le bois est le meilleur isolant et offre un rendu chaleureux, il est aujourd’hui quasiment délaissé en raison de ses contraintes d’entretien. Ce matériau a pourtant l’avantage de s’ancrer facilement à la façade de la maison.
Autre solution, l’acier : « C’est le matériau qui permet de faire les profilés les plus fins. Il existe même des profilés acier à rupture de pont thermique. Traité par thermolaquage, l’acier a une très bonne longévité », explique Yves Mahieu.
Il faut savoir néanmoins que plus de 95 % des vérandas construites aujourd’hui ont une structure en aluminium. « C’est un matériau léger, imputrescible, résistant, facile à travailler et non corrosif. Les premières vérandas alu dans les années 70 souffraient de la conductivité du matériau et donc de son manque d’isolation, mais à présent, tous les profilés sont à rupture de pont thermique », explique Camille Ouvrard.
Notez qu’il est également possible de mixer les matériaux, bois et alu par exemple.
Si le bois est le meilleur isolant et offre un rendu chaleureux, il est aujourd’hui quasiment délaissé en raison de ses contraintes d’entretien. Ce matériau a pourtant l’avantage de s’ancrer facilement à la façade de la maison.
Autre solution, l’acier : « C’est le matériau qui permet de faire les profilés les plus fins. Il existe même des profilés acier à rupture de pont thermique. Traité par thermolaquage, l’acier a une très bonne longévité », explique Yves Mahieu.
Il faut savoir néanmoins que plus de 95 % des vérandas construites aujourd’hui ont une structure en aluminium. « C’est un matériau léger, imputrescible, résistant, facile à travailler et non corrosif. Les premières vérandas alu dans les années 70 souffraient de la conductivité du matériau et donc de son manque d’isolation, mais à présent, tous les profilés sont à rupture de pont thermique », explique Camille Ouvrard.
Notez qu’il est également possible de mixer les matériaux, bois et alu par exemple.
Les clefs du confort thermique de la véranda
Ce sont les avancées en matière thermique qui ont permis à la véranda de devenir une vraie pièce à vivre. En quoi consistent ces progrès ?
Ce sont les avancées en matière thermique qui ont permis à la véranda de devenir une vraie pièce à vivre. En quoi consistent ces progrès ?
- Les profilés à rupture de pont thermique se sont généralisés il y a une quinzaine d’années. « Les profilés alu sont constitués de deux couches enfermant une barrette de polyamide. Cela permet de bloquer la température extérieure et ainsi d’éviter la condensation sur l’intérieur du profilé. C’est ce que l’on appelle la rupture de pont thermique », explique Camille Ouvrard.
- Les toitures des vérandas, qui répercutaient à l’intérieur la moindre variation de température, ont connu de grosses améliorations depuis une quinzaine d’années. « Une toiture totalement vitrée est belle mais chère, difficile à nettoyer et à isoler. À l’inverse, une toiture totalement pleine, comme dans une extension, est pénalisante pour l’habitat existant, faisant perdre les apports de lumière et de chaleur », précise Camille Ouvrard. La véranda à toiture plate, qui mixe les parties vitrées avec des parties pleines isolées avec de la mousse, constitue ainsi une solution intéressante : « À Marseille une véranda monte à 35° l’été et descend à 5° en hiver. Avec ce type de véranda isolée, on peut y habiter toute l’année. Éviter le survitrage d’une véranda est aujourd’hui le critère essentiel pour disposer de l’apport lumineux au meilleur coût », explique-t-il.
- Le type de vitrage des toitures et parois des vérandas est également un critère thermique important. Un double vitrage à isolation renforcée (soit un double vitrage avec une couche basse émissivité et un remplissage gaz argon), voire un triple vitrage ou encore du verre à contrôle solaire sont des options à méditer pour le confort annuel de la véranda. « Le verre chauffant qui combat efficacement l’effet de paroi froide pourrait être également une solution idéale s’il n’était pas si cher », ajoute Camille Ouvrard. Il estime néanmoins que ce dernier constitue une solution d’avenir.
- Corrélativement au choix du verre et de la toiture s’ajoute celui des protections solaires. Impensable de concevoir une extension vitrée sans ce type de confort ou il vous en cuira ! Systèmes classiques, les brise-soleil, stores à lame (photo) et autres volets roulants, installés à l’extérieur de la véranda permettent de contrôler les apports solaires et de la tempérer. Sans oublier leur aspect sécuritaire.
Parmi les innovations, la toile Screen se dispose en extérieur et permet une vision traversante tout en assurant une protection solaire et thermique. Le système Lumisol (photo), ce système de volets breveté par Concept Alu, s’installe en intérieur, créant une lame d’air isolante entre la paroi vitrée et l’intérieur. Modulables et télécommandés, ces volets permettent de gérer à l’envi l’ouverture et la fermeture de la toiture de la véranda.
Chauffage et économies d’énergie
Pour l’heure, 60 % des vérandas construites sont chauffées (données SNFA) pour renforcer leur confort thermique. Les usagers rapportent qu’un chauffage réversible sur pompe à chaleur ou un plancher chauffant seraient des solutions de confort réel pour un coût maîtrisé.
Jean-Luc Marchand, délégué général du SNFA, nous révèle même qu’une véranda pensée selon les règles bioclimatiques est une source certaine d’économies d’énergie, qu’elle soit chauffée ou non.
Pour l’heure, 60 % des vérandas construites sont chauffées (données SNFA) pour renforcer leur confort thermique. Les usagers rapportent qu’un chauffage réversible sur pompe à chaleur ou un plancher chauffant seraient des solutions de confort réel pour un coût maîtrisé.
Jean-Luc Marchand, délégué général du SNFA, nous révèle même qu’une véranda pensée selon les règles bioclimatiques est une source certaine d’économies d’énergie, qu’elle soit chauffée ou non.
« La véranda doit être idéalement au sud, ouverte sur la maison avec une possibilité de fermeture. Plus la fenêtre de séparation est vaste, plus les économies seront importantes », résume-t-il, suite aux conclusions de l’étude « Simulations thermiques dynamiques de vérandas » réalisée pour le SNFA par le Bureau d’Études Thermiques Cardonnel Ingénierie en 2014. Dans le cas d’une véranda non chauffée, cette étude révèle que l’on peut réaliser jusqu’à 18 % d’économies : « Il faut choisir une grande fenêtre de séparation et ne l’ouvrir que lorsqu’il fait plus chaud dans la véranda que dans la maison », conseille Jean‐Luc Marchand. « La véranda joue ainsi le rôle de tampon thermique en redistribuant à l’intérieur de l’habitation la chaleur solaire captée grâce à ses larges baies vitrées. »
Dans le cas d’une véranda chauffée, les chiffres sont plus impressionnants encore avec jusqu’à 28 % de gains dans la zone climatique la plus chaude (sud‐est de la France). Comme l’indique Jean‐Luc Marchand, « l’important est d’adapter le chauffage de la véranda à son occupation : ne chauffer qu’en journée et fermer la fenêtre de séparation la nuit ».
Dans le cas d’une véranda chauffée, les chiffres sont plus impressionnants encore avec jusqu’à 28 % de gains dans la zone climatique la plus chaude (sud‐est de la France). Comme l’indique Jean‐Luc Marchand, « l’important est d’adapter le chauffage de la véranda à son occupation : ne chauffer qu’en journée et fermer la fenêtre de séparation la nuit ».
Aménager sa véranda
Si votre véranda est un simple abri de terrasse non isolé, ne comptez pas l’aménager coûte que coûte en pièce à vivre. Vos aménagements seront protégés de la pluie et du vent mais non des variations de température. Notez encore que la condensation favorise la moisissure.
Pour habiter une véranda à l’année et disposer du confort d’une extension en dur, lumière en plus, Camille Ouvrard insiste sur la nécessité d’isoler également le sol, d’intégrer un chauffage et une ventilation et sur l’importance de prévoir en amont un éclairage agréable et efficace. « Aujourd’hui, quasiment toutes les vérandas que nous construisons partent de l’atelier câblées : lumière, sono, alarme… Nous posons même de plus en plus de systèmes d’éclairage domotisés que l’on pilote de son smartphone », explique-t-il.
Si votre véranda est un simple abri de terrasse non isolé, ne comptez pas l’aménager coûte que coûte en pièce à vivre. Vos aménagements seront protégés de la pluie et du vent mais non des variations de température. Notez encore que la condensation favorise la moisissure.
Pour habiter une véranda à l’année et disposer du confort d’une extension en dur, lumière en plus, Camille Ouvrard insiste sur la nécessité d’isoler également le sol, d’intégrer un chauffage et une ventilation et sur l’importance de prévoir en amont un éclairage agréable et efficace. « Aujourd’hui, quasiment toutes les vérandas que nous construisons partent de l’atelier câblées : lumière, sono, alarme… Nous posons même de plus en plus de systèmes d’éclairage domotisés que l’on pilote de son smartphone », explique-t-il.
Budget et chantier
En ce qui concerne la durée des travaux, une véranda nécessite environ trois à six mois de chantier car il faut en général recourir à différents corps de métiers. Dans ce cas, il est fortement recommandé de faire appel à un architecte pour coordonner les travaux. Le montage de la véranda à proprement parler n’excède pas une semaine et demie lorsque celle-ci est préfabriquée en atelier de manière optimale.
En ce qui concerne la durée des travaux, une véranda nécessite environ trois à six mois de chantier car il faut en général recourir à différents corps de métiers. Dans ce cas, il est fortement recommandé de faire appel à un architecte pour coordonner les travaux. Le montage de la véranda à proprement parler n’excède pas une semaine et demie lorsque celle-ci est préfabriquée en atelier de manière optimale.
Si une « véranda structure » a un coût de 12 à 13 000 euros environ, une « véranda pièce » requiert un budget moyen de 40 à 50 000 euros. Avec 25 ans d’expérience sur ce secteur Camille Ouvrard affirme : « Vous passerez au mieux six mois de l’année dans la véranda-structure tandis qu’une véranda-pièce sera une extension lumineuse, utilisable à l’année et qui rehaussera la valeur de votre habitation. Nombre de particuliers ne sachant pas comment ils vont vraiment utiliser leur véranda se brident. Ils préfèrent parfois partir sur une pergola et au bout de trois ans me demandent de la couvrir. N’hésitez pas à voir d’emblée la véranda comme une confortable extension et à rallonger votre budget. »
L’architecte Yves Mahieu rappelle de son côté qu’« un architecte n’est pas attaché à la vente d’un produit spécifique et pourra vous proposer, si vous y êtes ouverts, des solutions qu’un vérandaliste ne vous proposera pas ».
Et que penser de la véranda en kit à monter soi-même ? « Impensable ! Vous aurez toutes les chances de rencontrer des problèmes d’étanchéité », ont assuré nos experts.
ET VOUS ?
Avez-vous fait réaliser une véranda ? Partagez votre expérience et vos conseils dans la partie commentaires.
Lire aussi :
Trois vérandas ont changé la vie de leurs propriétaires
10 choses à savoir pour aménager une véranda
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Trouvez l’inspiration pour votre véranda ou votre terrasse
L’architecte Yves Mahieu rappelle de son côté qu’« un architecte n’est pas attaché à la vente d’un produit spécifique et pourra vous proposer, si vous y êtes ouverts, des solutions qu’un vérandaliste ne vous proposera pas ».
Et que penser de la véranda en kit à monter soi-même ? « Impensable ! Vous aurez toutes les chances de rencontrer des problèmes d’étanchéité », ont assuré nos experts.
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