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Aménagement : Pleins feux sur la tendance « boîte de nuit »
Dormir dans une boîte : un phénomène d'aménagement intérieur pas si loufoque !
Depuis quelque temps, il fleurit dans nos habitations de drôles de boîtes à tout faire. Certaines jouent le rôle de cuisines, d’autres de dressings, de buanderies, de salles de bains et même de toilettes… Mais celles qui nous ont le plus amusés, ce sont les « boîtes de nuit », celles qui ont pour vocation d’accueillir notre lit, tel un cocon. Nous avons enquêté sur cet étrange phénomène d’aménagement intérieur et cherché à découvrir leurs motivations. Quatre architectes qui se sont distingués par la conception de ces boîtes novatrices ont bien voulu partager leur expérience et répondre à toutes nos questions.
La réalisation
Le cube imaginé par Rebecca fait environ 2,50 mètres de large sur 3 mètres de long et 3 de haut. L’espace chambre occupe 1,60 x 2 mètres, flanqué sur le côté droit d’un dressing de 70 centimètres de profondeur et, à l’arrière, par une petite salle de bains de 1 x 3 mètres, dont on distingue la porte ouverte. La plateforme du lit, à 70 centimètres du sol, accueille un confortable matelas de 23 centimètres. Au départ, une retombée plus importante était prévue au plafond afin de dissimuler des placards mais le propriétaire – qui mesure 1,80 mètre – souhaitait se tenir debout et le faux plafond, de 30 centimètres, est devenu uniquement décoratif.
Après trois mois d’études, le chantier s’est déroulé sur trois autres mois (cuisine comprise). C’est une entreprise tout corps d’état qui a réalisé la « boîte » en ossature bois, recouverte de Fenix, un medium stratifié mat haute résistance dont la surface, traitée aux nanotechnologies, évite les traces de doigts.
Le cube imaginé par Rebecca fait environ 2,50 mètres de large sur 3 mètres de long et 3 de haut. L’espace chambre occupe 1,60 x 2 mètres, flanqué sur le côté droit d’un dressing de 70 centimètres de profondeur et, à l’arrière, par une petite salle de bains de 1 x 3 mètres, dont on distingue la porte ouverte. La plateforme du lit, à 70 centimètres du sol, accueille un confortable matelas de 23 centimètres. Au départ, une retombée plus importante était prévue au plafond afin de dissimuler des placards mais le propriétaire – qui mesure 1,80 mètre – souhaitait se tenir debout et le faux plafond, de 30 centimètres, est devenu uniquement décoratif.
Après trois mois d’études, le chantier s’est déroulé sur trois autres mois (cuisine comprise). C’est une entreprise tout corps d’état qui a réalisé la « boîte » en ossature bois, recouverte de Fenix, un medium stratifié mat haute résistance dont la surface, traitée aux nanotechnologies, évite les traces de doigts.
Les fonctionnalités à l’usage
Dans cette structure, le moindre centimètre carré a été étudié afin d’être fonctionnel. L’alcôve a été conçue pour être ouverte ou fermée avec deux portes coulissantes en verre de façon à privatiser le coin lit. La « chambre » profite ainsi de la luminosité de la pièce principale sans aucun cloisonnement. Sous le lit, des placards sont accessibles sous l’escalier (côté pièce de vie) ainsi que derrière (côté salle de bains). Le dressing occupe toute la hauteur de la structure côté droit. La boîte a été équipée électriquement avec un ruban LED.
Dans cette structure, le moindre centimètre carré a été étudié afin d’être fonctionnel. L’alcôve a été conçue pour être ouverte ou fermée avec deux portes coulissantes en verre de façon à privatiser le coin lit. La « chambre » profite ainsi de la luminosité de la pièce principale sans aucun cloisonnement. Sous le lit, des placards sont accessibles sous l’escalier (côté pièce de vie) ainsi que derrière (côté salle de bains). Le dressing occupe toute la hauteur de la structure côté droit. La boîte a été équipée électriquement avec un ruban LED.
Le plus déco
« Cette boîte a été conçue comme le bijou de l’appartement », affirme Rebecca Benichou. En effet, le propriétaire a souhaité renforcer le contraste en laissant les murs bruts, ce qui met en valeur les aménagements. Le Fenix noir, utilisé à l’extérieur de la boîte pour son côté chic, contraste avec l’intérieur en latté chêne, utilisé pour son aspect chaleureux et cosy. L’éclairage LED parfait les finitions et apporte une belle ambiance de nuit.
Le budget
Cuisine comprise, le projet a coûté 30 000 euros. À noter que ce budget prend également en compte la peinture du plafond et la vitrification du parquet.
« Cette boîte a été conçue comme le bijou de l’appartement », affirme Rebecca Benichou. En effet, le propriétaire a souhaité renforcer le contraste en laissant les murs bruts, ce qui met en valeur les aménagements. Le Fenix noir, utilisé à l’extérieur de la boîte pour son côté chic, contraste avec l’intérieur en latté chêne, utilisé pour son aspect chaleureux et cosy. L’éclairage LED parfait les finitions et apporte une belle ambiance de nuit.
Le budget
Cuisine comprise, le projet a coûté 30 000 euros. À noter que ce budget prend également en compte la peinture du plafond et la vitrification du parquet.
PROJET 2 : Une petite chambre avec les prestations d’une grande
Le cahier des charges
Un jeune couple a acquis un studio de 27 m² rue Oberkampf. L’immeuble vient d’être réhabilité et le studio se présente comme un plateau vide. L’idée d’aménagement des jeunes gens était de mettre l’accent sur la pièce de vie et ne pas avoir à cloisonner pour garder la luminosité maximale des trois fenêtres.
Pourquoi une boîte ?
« La boîte multifonction nous est apparue comme la bonne solution pour retrouver les prestations d’une chambre de taille normale dans un mini-appartement », explique Benjamin Delais de BLDB, l’architecte en charge du projet.
Le cahier des charges
Un jeune couple a acquis un studio de 27 m² rue Oberkampf. L’immeuble vient d’être réhabilité et le studio se présente comme un plateau vide. L’idée d’aménagement des jeunes gens était de mettre l’accent sur la pièce de vie et ne pas avoir à cloisonner pour garder la luminosité maximale des trois fenêtres.
Pourquoi une boîte ?
« La boîte multifonction nous est apparue comme la bonne solution pour retrouver les prestations d’une chambre de taille normale dans un mini-appartement », explique Benjamin Delais de BLDB, l’architecte en charge du projet.
La réalisation
La boîte de nuit dessine un bloc de 2,50 mètres de hauteur x 1,60 de profondeur x 2 de large. Réalisée en ossature bois recouverte de medium, elle est flanquée d’un escalier de 50 centimètres. Des longerons fixés dans les deux murs de béton supportent un solivage bois soutenu par des poteaux de rappel de charge. La plateforme du lit a été créée à 1,20 mètre de haut, « la bonne hauteur pour s’asseoir dans le lit », explique Benjamin. Pour gagner de la place en hauteur, le sommier a été intégré dans la plateforme. La boîte est équipée électriquement par des prises commandées de chaque côté du lit.
La boîte de nuit dessine un bloc de 2,50 mètres de hauteur x 1,60 de profondeur x 2 de large. Réalisée en ossature bois recouverte de medium, elle est flanquée d’un escalier de 50 centimètres. Des longerons fixés dans les deux murs de béton supportent un solivage bois soutenu par des poteaux de rappel de charge. La plateforme du lit a été créée à 1,20 mètre de haut, « la bonne hauteur pour s’asseoir dans le lit », explique Benjamin. Pour gagner de la place en hauteur, le sommier a été intégré dans la plateforme. La boîte est équipée électriquement par des prises commandées de chaque côté du lit.
Les fonctionnalités à l’usage
Une petite porte en haut de l’escalier donne accès à ce cocon. En façade, des volets permettent de ne pas se sentir enfermés et servent de table de nuit d’appoint avec ses étagères pour les magazines. En journée, les volets préservent l’intimité du lit, l’appartement paraît toujours rangé. Le dessous du lit cache cinq modules de rangement de 50 centimètres de large et 90 centimètres de profondeur. Trois d’entre eux font penderie et sortent complètement grâce à des rails télescopiques : « Nous avons employé des rails de serveurs informatiques, qui peuvent supporter beaucoup de poids », explique Benjamin. Une porte permet d’accéder sous l’escalier qui est devenu « la cave » de la maison. Le propriétaire range même son vélo dans la partie qui correspond à l’arrière des placards coulissants.
Une petite porte en haut de l’escalier donne accès à ce cocon. En façade, des volets permettent de ne pas se sentir enfermés et servent de table de nuit d’appoint avec ses étagères pour les magazines. En journée, les volets préservent l’intimité du lit, l’appartement paraît toujours rangé. Le dessous du lit cache cinq modules de rangement de 50 centimètres de large et 90 centimètres de profondeur. Trois d’entre eux font penderie et sortent complètement grâce à des rails télescopiques : « Nous avons employé des rails de serveurs informatiques, qui peuvent supporter beaucoup de poids », explique Benjamin. Une porte permet d’accéder sous l’escalier qui est devenu « la cave » de la maison. Le propriétaire range même son vélo dans la partie qui correspond à l’arrière des placards coulissants.
Les plus déco
Pour impacter visuellement le moins possible la petite surface, les propriétaires ont choisi de peindre la boîte en blanc, comme les murs. « Les charnières sont invisibles et il n’y a pas de poignées. Des encoches ont été réalisées pour tirer les tiroirs », ajoute Benjamin.
Le budget
« Il faut compter 10 000 euros pour faire réaliser une telle boîte sur mesure par un menuisier », affirme benjamin. Sachez qu’en cas de revente, une telle structure est considérée comme un équipement démontable et n’affecte donc pas à la baisse la superficie de l’appartement. Au contraire : « Cet appartement s’est vendu en une semaine », affirme Benjamin. « Les acquéreurs ont craqué sur la structure. » En plus d’être maligne, cette boîte de nuit a donc été perçue comme un atout charme évident.
Pour impacter visuellement le moins possible la petite surface, les propriétaires ont choisi de peindre la boîte en blanc, comme les murs. « Les charnières sont invisibles et il n’y a pas de poignées. Des encoches ont été réalisées pour tirer les tiroirs », ajoute Benjamin.
Le budget
« Il faut compter 10 000 euros pour faire réaliser une telle boîte sur mesure par un menuisier », affirme benjamin. Sachez qu’en cas de revente, une telle structure est considérée comme un équipement démontable et n’affecte donc pas à la baisse la superficie de l’appartement. Au contraire : « Cet appartement s’est vendu en une semaine », affirme Benjamin. « Les acquéreurs ont craqué sur la structure. » En plus d’être maligne, cette boîte de nuit a donc été perçue comme un atout charme évident.
PROJET 3 : Dormir dans un nid
Le cahier des charges
Ce petit studio de 28 m² a été conçu par l’architecte Cyril Rheims pour une jeune étudiante : « Sa volonté était claire : dormir perché, dans un nid, tout en restant connectée au reste de l’appartement. »
Pourquoi une boîte ?
« Dans une petite surface, créer une chambre traditionnelle revient à subdiviser l’espace donc à le faire paraître encore plus petit. La boîte ouverte permettait quant à elle de créer un cocon sans arrêter le regard qui va d’un bout à l’autre de l’appartement », explique l’architecte.
Le cahier des charges
Ce petit studio de 28 m² a été conçu par l’architecte Cyril Rheims pour une jeune étudiante : « Sa volonté était claire : dormir perché, dans un nid, tout en restant connectée au reste de l’appartement. »
Pourquoi une boîte ?
« Dans une petite surface, créer une chambre traditionnelle revient à subdiviser l’espace donc à le faire paraître encore plus petit. La boîte ouverte permettait quant à elle de créer un cocon sans arrêter le regard qui va d’un bout à l’autre de l’appartement », explique l’architecte.
La réalisation
La boîte (profondeur 2,30 mètres x largeur 1,50 mètre x hauteur 1,60 mètre) a été réalisée comme un porte-à-faux pour renforcer son caractère de nid perché. Son plancher, arrimé au mur du fond par un longeron en métal a été réalisé par un solivage métallique. Le reste de l’ossature est en bois et l’ensemble recouvert en medium peint. « Nous avons essayé au départ un sol bois, mais le matériau est un peu souple et aurait à la longue créé des fissures là où se rejoignent le sol et les murs de la boîte. Il faut bien comprendre que dans un tel projet nous sommes dans l’expérimentation et que cela passe parfois par plusieurs essais avant de trouver la bonne formule », explique Cyril.
La boîte (profondeur 2,30 mètres x largeur 1,50 mètre x hauteur 1,60 mètre) a été réalisée comme un porte-à-faux pour renforcer son caractère de nid perché. Son plancher, arrimé au mur du fond par un longeron en métal a été réalisé par un solivage métallique. Le reste de l’ossature est en bois et l’ensemble recouvert en medium peint. « Nous avons essayé au départ un sol bois, mais le matériau est un peu souple et aurait à la longue créé des fissures là où se rejoignent le sol et les murs de la boîte. Il faut bien comprendre que dans un tel projet nous sommes dans l’expérimentation et que cela passe parfois par plusieurs essais avant de trouver la bonne formule », explique Cyril.
Les fonctionnalités à l’usage
La boîte de Cyril permet également à l’étudiante de gagner beaucoup de place car elle est multifonction. Perchée à 72 centimètres, la plateforme du matelas a été créée volontairement un peu plus longue en pied de lit pour servir de bureau. Le caisson orange, qui fait coffre, sert d’assise. Sous la boîte, la base du porte-à-faux a été intégralement équipée de placards.
Les plus déco
Le nid a été réalisé dans les mêmes teintes que le reste de l’appartement, un duo de taupe et de blanc. Sur le côté, des « ouïes » dessinent des lignes qui dialoguent graphiquement avec celles des étagères du salon, de la cuisine et du fond de la boîte. « C’est peut-être plus esthétique que pratique, mais elles donnent aussi la sensation que la boîte est aérée », décrypte l’architecte.
Le budget
La rénovation complète de l’appartement s’est élevée à 56 000 euros.
La boîte de Cyril permet également à l’étudiante de gagner beaucoup de place car elle est multifonction. Perchée à 72 centimètres, la plateforme du matelas a été créée volontairement un peu plus longue en pied de lit pour servir de bureau. Le caisson orange, qui fait coffre, sert d’assise. Sous la boîte, la base du porte-à-faux a été intégralement équipée de placards.
Les plus déco
Le nid a été réalisé dans les mêmes teintes que le reste de l’appartement, un duo de taupe et de blanc. Sur le côté, des « ouïes » dessinent des lignes qui dialoguent graphiquement avec celles des étagères du salon, de la cuisine et du fond de la boîte. « C’est peut-être plus esthétique que pratique, mais elles donnent aussi la sensation que la boîte est aérée », décrypte l’architecte.
Le budget
La rénovation complète de l’appartement s’est élevée à 56 000 euros.
PROJET 4 : Deux boîtes pour quatre
Le cahier des charges
Ce projet prend corps dans un appartement de 120 m² à Puteaux à réagencer complètement. La famille qui l’habite a cinq enfants dont un ado et quatre plus jeunes, de 4 à 10 ans. Le logement a été acheté en plusieurs années, passant d’un appartement initial de 40 m² à plusieurs lots agrégés en 120 m². Il n’y a néanmoins pas assez de place pour créer une chambre séparée par enfant… Par ailleurs les parents souhaiteraient que les quatre petits grandissent ensemble, dans le partage. Les architectes de Graal, en charge du projet, ont répondu à leur problématique avec une solution maligne et sur mesure qui prend la forme de deux boîtes.
Le cahier des charges
Ce projet prend corps dans un appartement de 120 m² à Puteaux à réagencer complètement. La famille qui l’habite a cinq enfants dont un ado et quatre plus jeunes, de 4 à 10 ans. Le logement a été acheté en plusieurs années, passant d’un appartement initial de 40 m² à plusieurs lots agrégés en 120 m². Il n’y a néanmoins pas assez de place pour créer une chambre séparée par enfant… Par ailleurs les parents souhaiteraient que les quatre petits grandissent ensemble, dans le partage. Les architectes de Graal, en charge du projet, ont répondu à leur problématique avec une solution maligne et sur mesure qui prend la forme de deux boîtes.
Pourquoi deux boîtes ?
« Nous avons créé deux doubles lits en quinconce dans une grande chambre de 39 m² [à droite sur la photo] parce que cela nous permettait d’une part de gérer le manque d’espace, que c’était une solution moins onéreuse que de multiplier les chambres et surtout qu’ils offraient une relation entre frères et sœurs différente. Nous avons beaucoup cherché et cette idée nous est venue en étudiant le couchage au Moyen Âge. On habitait l’espace commun, mais on dormait dans des alcôves protégées par des vénitiennes pour s’isoler. Nous avons eu envie d’en proposer une interprétation contemporaine », explique Carlo Grispello, architecte chez Graal.
« Nous avons créé deux doubles lits en quinconce dans une grande chambre de 39 m² [à droite sur la photo] parce que cela nous permettait d’une part de gérer le manque d’espace, que c’était une solution moins onéreuse que de multiplier les chambres et surtout qu’ils offraient une relation entre frères et sœurs différente. Nous avons beaucoup cherché et cette idée nous est venue en étudiant le couchage au Moyen Âge. On habitait l’espace commun, mais on dormait dans des alcôves protégées par des vénitiennes pour s’isoler. Nous avons eu envie d’en proposer une interprétation contemporaine », explique Carlo Grispello, architecte chez Graal.
La réalisation
Les boîtes ont été réalisées en medium avec une ossature bois et un plancher en contreplaqué de pin. Chacune d’elle occupe 4,5 m² au sol (1,45 mètre de large x 3 mètres de long x 2,85 mètres de haut). Ces boîtes ont également permis de dissimuler une modification lourde de l’appartement en constituant des rappels de charge. Pour créer la grande pièce de 39 m², il a fallu abattre un porteur, ce qui a requis l’accord de la copropriété. Entre la bibliothèque et le lit (photo), des porteurs ont été recréés au moyen d’un voile en béton et d’un poteau métallique HEA, le tout disparaissant derrière les finitions de la boîte.
Les boîtes ont été réalisées en medium avec une ossature bois et un plancher en contreplaqué de pin. Chacune d’elle occupe 4,5 m² au sol (1,45 mètre de large x 3 mètres de long x 2,85 mètres de haut). Ces boîtes ont également permis de dissimuler une modification lourde de l’appartement en constituant des rappels de charge. Pour créer la grande pièce de 39 m², il a fallu abattre un porteur, ce qui a requis l’accord de la copropriété. Entre la bibliothèque et le lit (photo), des porteurs ont été recréés au moyen d’un voile en béton et d’un poteau métallique HEA, le tout disparaissant derrière les finitions de la boîte.
Les fonctionnalités à l’usage
Comme dans les autres projets, ces grosses boîtes de nuit sont multifonctions. Chacune cache deux lits, bien sûr, mais également un dressing, un banc, une bibliothèque et un bureau. Mais le projet va plus loin encore car ces boîtes ont été équipées de parois coulissantes qui permettent une flexibilité de l’espace. La grande chambre peut se cloisonner en trois parties comme on le voit sur ce schéma. La grande sœur et le petit frère ont alors un espace privatif. Les deux autres sœurs partagent la chambre centrale.
Comme dans les autres projets, ces grosses boîtes de nuit sont multifonctions. Chacune cache deux lits, bien sûr, mais également un dressing, un banc, une bibliothèque et un bureau. Mais le projet va plus loin encore car ces boîtes ont été équipées de parois coulissantes qui permettent une flexibilité de l’espace. La grande chambre peut se cloisonner en trois parties comme on le voit sur ce schéma. La grande sœur et le petit frère ont alors un espace privatif. Les deux autres sœurs partagent la chambre centrale.
« Quand les parois coulissantes sont escamotées dans les boîtes, celles-ci sont comme deux piliers autour desquels les enfants peuvent jouer et courir tous ensemble », explique Carlo Grispello.
Le plus déco
« Je ne suis pas très bien placé pour en parler, ce n’est pas ma spécialité », avoue avec modestie l’architecte, « mais nous avons eu l’idée de faire des boîtes rouges par référence au couteau suisse. » Un parti pris plein d’humour qui a beaucoup plu aux enfants !
Et l’architecte d’ajouter : « Ces boîtes n’étaient pas tant une question d’esthétique que d’éthique. Nous avons réinterprété la façon de vivre dans cet appartement. Les enfants peuvent s’isoler et se concentrer sur eux-mêmes tout en étant dans un volume de vie commun, ce qui est apaisant pour les petits et, par ailleurs, ils peuvent facilement tous jouer ensemble. »
Le budget
Comptez 4 000 euros par boîte, en ne prenant en compte que la menuiserie seule.
« Je ne suis pas très bien placé pour en parler, ce n’est pas ma spécialité », avoue avec modestie l’architecte, « mais nous avons eu l’idée de faire des boîtes rouges par référence au couteau suisse. » Un parti pris plein d’humour qui a beaucoup plu aux enfants !
Et l’architecte d’ajouter : « Ces boîtes n’étaient pas tant une question d’esthétique que d’éthique. Nous avons réinterprété la façon de vivre dans cet appartement. Les enfants peuvent s’isoler et se concentrer sur eux-mêmes tout en étant dans un volume de vie commun, ce qui est apaisant pour les petits et, par ailleurs, ils peuvent facilement tous jouer ensemble. »
Le budget
Comptez 4 000 euros par boîte, en ne prenant en compte que la menuiserie seule.
Conclusion
Nous l’avons vu au fil de ces quatre projets, la problématique récurrente incitant à envisager une « boîte de nuit » est le manque d’espace. Ces boîtes permettent de concentrer toutes les fonctions d’une chambre de grande taille (lit, rangements, parfois salle de bains et même bureau ou bibliothèque) dans un espace très limité. Cette structure répond à la fois à la volonté de ne pas cloisonner et au besoin de lumière dont elle profite en second jour. Il est également important d’insister sur le caractère novateur de l’aménagement de l’espace en volume et non plus en plan. La structure 3D crée également un volume esthétique propre à valoriser le logement.
Enfin, comme nous l’avions pressenti, ces boîtes de nuit ne sont pas dénuées d’humour et ne manqueront pas d’étonner tous ceux qui passeront par ces pièces.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces boîtes de nuit ?
Lire aussi :
Studio d’étudiant : 4 solutions d’aménagement dans moins de 12 m²
Optimisez votre espace grâce aux cloisons mobiles
10 astuces pour aménager une chambre basse de plafond
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Nous l’avons vu au fil de ces quatre projets, la problématique récurrente incitant à envisager une « boîte de nuit » est le manque d’espace. Ces boîtes permettent de concentrer toutes les fonctions d’une chambre de grande taille (lit, rangements, parfois salle de bains et même bureau ou bibliothèque) dans un espace très limité. Cette structure répond à la fois à la volonté de ne pas cloisonner et au besoin de lumière dont elle profite en second jour. Il est également important d’insister sur le caractère novateur de l’aménagement de l’espace en volume et non plus en plan. La structure 3D crée également un volume esthétique propre à valoriser le logement.
Enfin, comme nous l’avions pressenti, ces boîtes de nuit ne sont pas dénuées d’humour et ne manqueront pas d’étonner tous ceux qui passeront par ces pièces.
ET VOUS ?
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Le cahier des charges
Ce studio parisien de 32 m², situé dans un bel hôtel particulier rue du Faubourg Saint-Denis, appartient à un homme. Il l’a habité un an, le temps d’imaginer la meilleure optimisation puis de contacter l’architecte Rebecca Benichou, de Batiik Studio. « Il m’a littéralement demandé une boîte en forme de cube », se souvient-elle. Une boîte qui contiendrait sa chambre, sa salle de bains et son dressing, bref une suite complète, mais sur une surface de 7,5 m² ou plutôt dans un volume d’environ 22,5 m².
Pourquoi une boîte ?
« Cet homme est féru d’aménagement intérieur et en venant me voir, il avait déjà cerné le cube multifonctionnel comme la meilleure solution pour son projet. Tout faire entrer dans une boîte est en effet une bonne solution pour regrouper les fonctions à un endroit et libérer l’espace par ailleurs. Ce type de structure permet d’agrandir l’espace car il évite le cloisonnement », décrypte la professionnelle.