Suivez le Guide : 10 ans pour concevoir une oasis à Marrakech
Né d'un coup de foudre pendant un voyage de noces, ce projet de construction ne s'est pas réalisé sans embûches
Claire Tardy
7 novembre 2017
Editor, Houzz France
Myriam a découvert le Maroc, et plus précisément Marrakech, à l’occasion de son voyage de noces. « Je travaillais à Bruxelles et n’avais aucunement envie de changer de vie, mais cette rencontre a bouleversé mes projets. J’ai eu un véritable coup de cœur pour le pays et j’ai tout de suite désiré m’y investir », raconte la propriétaire. Après avoir rénové un riad dans la médina, elle a donc revendu ce premier bien pour se lancer dans un chantier d’une tout autre ampleur : la construction d’une villa sur un terrain de 1,1 hectare.
Coup d’œil
Qui habite ici : Myriam Weldman et ses proches la moitié du temps
Emplacement : Marrakech, Maroc
Superficie : une maison de 450 m² sur un terrain de 1,1 hectare
Nombre de pièces : 4 chambres avec salle de bains, deux salons, une cuisine, une salle à manger et de nombreux espaces extérieurs
Date d’achat du terrain : 2007
Date de fin des travaux : début 2016
Photos : Mustapha El Ayb © Houzz 2017
Le chemin parcouru par Myriam avant de pouvoir profiter de son oasis marrakchie n’a pas été sans embûches. « Mener ce genre de projet au Maroc est très fastidieux. Je me suis beaucoup fait avoir depuis l’achat du terrain, jusqu’à me retrouver dans des situations financières difficiles et devoir suspendre l’avancée des travaux », se souvient la propriétaire. Près de dix ans après l’achat du terrain, en 2007, elle est finalement venue à bout du chantier grâce au soutien de ses proches.
Qui habite ici : Myriam Weldman et ses proches la moitié du temps
Emplacement : Marrakech, Maroc
Superficie : une maison de 450 m² sur un terrain de 1,1 hectare
Nombre de pièces : 4 chambres avec salle de bains, deux salons, une cuisine, une salle à manger et de nombreux espaces extérieurs
Date d’achat du terrain : 2007
Date de fin des travaux : début 2016
Photos : Mustapha El Ayb © Houzz 2017
Le chemin parcouru par Myriam avant de pouvoir profiter de son oasis marrakchie n’a pas été sans embûches. « Mener ce genre de projet au Maroc est très fastidieux. Je me suis beaucoup fait avoir depuis l’achat du terrain, jusqu’à me retrouver dans des situations financières difficiles et devoir suspendre l’avancée des travaux », se souvient la propriétaire. Près de dix ans après l’achat du terrain, en 2007, elle est finalement venue à bout du chantier grâce au soutien de ses proches.
Situé sur la route d’Amizmiz, le lieu n’était à l’origine qu’une étendue de caillasses, dénuée de toute végétation. « La route d’Amizmiz est l’une des deux seules de Marrakech à profiter d’une vue magnifique sur les montagnes de l’Atlas. De plus, elle mène au barrage de Lalla Takerkoust, l’un des premiers endroits que j’ai découvert lors de mon voyage de noces », confie Myriam.
Une fois le terrain trouvé, de lourdes démarches administratives étaient encore à faire avant de pouvoir commencer les travaux de construction. « Ici, on achète le terrain auprès d’un notaire reconnu par la population mais pas par la loi. Il faut ensuite le faire titrer par l’État pour officialiser le fait qu’il nous appartient. Cela m’a donc pris quelques années avant de pourvoir entamer le chantier », explique Myriam. La propriétaire a mis ce temps à profit pour peaufiner les plans de la bâtisse, avec l’aide d’un ami. L’idée était d’avoir une maison à échelle humaine, pensée pour une famille et avec tout le confort européen. Répartie sur 450 m², la villa dispose donc de quatre chambres avec salle de bains, climatisation, chauffage et wi-fi. « Nous avons aussi prévu une station d’épuration sans produits chimiques pour pouvoir réutiliser les eaux usées dans le jardin », précise Myriam.
Une fois le terrain trouvé, de lourdes démarches administratives étaient encore à faire avant de pouvoir commencer les travaux de construction. « Ici, on achète le terrain auprès d’un notaire reconnu par la population mais pas par la loi. Il faut ensuite le faire titrer par l’État pour officialiser le fait qu’il nous appartient. Cela m’a donc pris quelques années avant de pourvoir entamer le chantier », explique Myriam. La propriétaire a mis ce temps à profit pour peaufiner les plans de la bâtisse, avec l’aide d’un ami. L’idée était d’avoir une maison à échelle humaine, pensée pour une famille et avec tout le confort européen. Répartie sur 450 m², la villa dispose donc de quatre chambres avec salle de bains, climatisation, chauffage et wi-fi. « Nous avons aussi prévu une station d’épuration sans produits chimiques pour pouvoir réutiliser les eaux usées dans le jardin », précise Myriam.
Contrairement aux maisons traditionnelles marocaines, celle-ci dispose de grandes baies vitrées dans toutes ses pièces pour faire entrer un maximum de lumière. Une attention particulière a aussi été portée à la perspective du lieu, que l’on aperçoit dès l’entrée. « La fenêtre offre une vue globale sur la construction en U, reliée à la piscine par un ruisseau qui part du patio, et de la disposition géométrique des arbres fruitiers du jardin », précise Myriam.
La maîtresse des lieux a souhaité une décoration aux mille et une touches orientales dans un cadre contemporain. Plusieurs objets chinés au Maroc trouvent donc leur place sur de grandes dalles de carrelage anthracite en provenance d’Italie. Le totem en bois sculpté a, par exemple, été déniché chez un antiquaire. « Comme il représente la famille, c’est un peu le porte-bonheur de la maison », confie-t-elle. Plusieurs coussins sont disposés à même le sol pour apporter de la hauteur, donc de la chaleur, à l’espace.
La maîtresse des lieux a souhaité une décoration aux mille et une touches orientales dans un cadre contemporain. Plusieurs objets chinés au Maroc trouvent donc leur place sur de grandes dalles de carrelage anthracite en provenance d’Italie. Le totem en bois sculpté a, par exemple, été déniché chez un antiquaire. « Comme il représente la famille, c’est un peu le porte-bonheur de la maison », confie-t-elle. Plusieurs coussins sont disposés à même le sol pour apporter de la hauteur, donc de la chaleur, à l’espace.
De part et d’autre du patio se trouvent le salon, à gauche, et la salle à manger, à droite. Les deux pièces profitent pleinement de la vue sur la végétation. « Je n’ai planté que des papyrus dans cet espace, pour ne pas couper la vue sur la perspective depuis l’entrée, ni la profondeur qu’il donne aux deux pièces latérales », explique Myriam.
La propriétaire voue une passion aux aubergines, notamment en raison de leur couleur. Elle en a donc fait l’un des fils rouges de la décoration, déclinant la teinte sous toutes ses nuances et donnant le ton dès le salon. « Un jour, un ami peintre m’a confié qu’il adorerait peindre sur les murs d’une maison. J’ai trouvé l’idée géniale et je l’ai invité à venir faire une aubergine chez moi », partage Myriam. Plutôt que de prendre le mur en support, l’artiste a préféré une vieille planche en bois conservée dans son jus. « Il s’agit en fait d’une planche qu’utilisent les familles marocaines pour emmener leur pain cuire dans le four du village. J’ai longtemps négocié avec le responsable de ce dernier pour l’acheter. » Cette aubergine n’est que le point de départ de la collaboration entre la maîtresse des lieux et son ami, qui réserve bien d’autres surprises.
Le salon fait vraiment prendre conscience du fil conducteur de la décoration globale de la maison, l’aubergine. Associée au vert pour rappeler les papyrus du patio, la teinte est présente jusque dans le contenu des vases sur la table basse. Ils ont été réalisés par Myriam et une de ses amies, toutes deux pharmaciennes de formation, avec des cristaux de permanganate de potassium. « C’est ce qui donne cette couleur violette à l’eau », précise-t-elle. Comme la plupart des meubles qui n’ont pas été chinés, la table basse et le canapé ont été réalisés sur mesure par des artisans de la région à la demande de la propriétaire.
La même thématique est déclinée dans la seconde partie du salon, organisée autour d’une vaste cheminée en tadelakt. Caractéristique du Maroc, le matériau à base de chaux se teinte dans la couleur souhaitée à l’aide de pigments, ici mauves.
Le tapis en laine a été fabriqué sur mesure pour s’inscrire dans la palette chromatique de la pièce et les galets sont l’œuvre de l’ami peintre de Myriam. Le mobilier est composé de quatre fauteuils en bois achetés dans un magasin de Marrakech et de deux tables basses traditionnelles confectionnées par un artisan du souk.
Tapis, poufs et fauteuils : Boutique Perry Metrelle, à Marrakech
Le tapis en laine a été fabriqué sur mesure pour s’inscrire dans la palette chromatique de la pièce et les galets sont l’œuvre de l’ami peintre de Myriam. Le mobilier est composé de quatre fauteuils en bois achetés dans un magasin de Marrakech et de deux tables basses traditionnelles confectionnées par un artisan du souk.
Tapis, poufs et fauteuils : Boutique Perry Metrelle, à Marrakech
Située de l’autre côté du patio, la salle à manger est composée d’une grande table de 2 mètres, avec ses chaises assorties faites par le même tapissier que le canapé. Elle a été fabriquée à partir de petits morceaux de noyer de 6 x 6 centimètres, assemblés entre eux en forme de damier.
La pièce s’ouvre sur une grande terrasse, où une autre table est généralement utilisée pour des petits déjeuners en extérieur. Celle-ci est l’œuvre d’un ferronnier d’art et dispose de plateaux de jeux marron intégrés sur un fond blanc cassé.
Derrière la salle à manger, la cuisine adopte une décoration simple et épurée. Par leur aspect vieilli, les façades en bois contrastent avec l’allure contemporaine des plans de travail en marbre noir et des équipements. L’autre touche traditionnelle se trouve au niveau des suspensions que Myriam a achetées dans ce qu’elle qualifie de « vraie caverne d’Ali Baba pour les luminaires ». Le sol est en carrelage gris clair pour aller avec les murs en tadelakt et les teintes foncées des meubles.
Les mêmes codes de décoration sont repris dans toutes les chambres de la maison et dans leur salle de bains attenante. Seules les couleurs et les matières changent d’une pièce à l’autre. Ici, la chaleur du bois se marie avec le côté contemporain du métal. La tête de lit a été fabriquée à partir de branches étroites découpées en rondins et collées sur une planche. Les tables de nuit sont l’œuvre d’un ferronnier local, tout comme l’abat-jour qui mélange les deux matériaux. Le grand miroir ancien en bois sculpté vient du marché aux puces de Marrakech, où Myriam a eu la chance d’en dénicher quatre identiques pour les chambres.
Le mur en face du lit est peint dans un jaune que Myriam trouvait en harmonie avec le bois. « Cette chambre a beaucoup inspiré mon ami peintre, qui m’a proposé d’y faire un trompe-l’œil sur le mur : l’arrosoir posé sur une étagère. » L’ouvrage est un clin d’œil humoristique aux cactus que l’on aperçoit à travers la fenêtre.
Le gris du métal, le jaune du mur et le vert de la végétation, toutes ces teintes sont reprises dans les broderies des coussins qui habillent le lit. La même astuce déco est déclinée dans toutes les chambres avec des coloris et points différents.
Le gris du métal, le jaune du mur et le vert de la végétation, toutes ces teintes sont reprises dans les broderies des coussins qui habillent le lit. La même astuce déco est déclinée dans toutes les chambres avec des coloris et points différents.
Les murs des quatre salles de bains de la maison sont recouverts de tadelakt beige, sauf au niveau de la douche, qui revêt un béton ciré gris au sol et sur ses parois. L’intimité y est préservée grâce à la présence de fenêtres aux vitraux colorés, chinées sur le marché aux puces de Marrakech. La vasque repose sur un coffrage sur mesure qui cache les tuyauteries de l’aménagement. Afin d’accessoiriser ces pièces, Myriam a fabriqué des échelles en bois pour faire office de porte-serviettes.
Vasque et miroir : Roca
Vasque et miroir : Roca
L’harmonie des mauves est très présente dans cette seconde chambre, avec un mur entièrement peint au niveau de la tête de lit. Cette dernière est en tissu, d’une teinte un peu plus foncée et assortie au sommier fabriqué par un tapissier. Au sol, le carrelage marron laisse sa place à du parquet autour du lit pour éviter d’avoir à poser les pieds sur une surface froide au réveil. Le cadre en trompe-l’œil est une autre surprise préparée par l’ami peintre de Myriam. « Dessiné de travers, il crée parfaitement l’illusion. »
Si elle reste identique à celle des autres chambres, la salle de bains de cette suite a la particularité de disposer d’une douche extérieure, dissimulée derrière un rideau. Les broderies de ce dernier, comme celles de coussins, reprennent les teintes exactes de la chambre avec un point particulier.
Si elle reste identique à celle des autres chambres, la salle de bains de cette suite a la particularité de disposer d’une douche extérieure, dissimulée derrière un rideau. Les broderies de ce dernier, comme celles de coussins, reprennent les teintes exactes de la chambre avec un point particulier.
La pièce bénéficie de sa propre terrasse, ombragée par les lianes de Floride rose qui recouvrent la pergola. « Toutes les plantes du jardin ont été choisies pour respecter l’harmonie de la décoration en termes de couleurs », souligne Myriam.
Deux jasmins blancs sont également plantés de part et d’autre de l’espace, diffusant une douche odeur autour d’eux. Les transats sont d’autres pièces anciennes chinées à Marrakech.
Deux jasmins blancs sont également plantés de part et d’autre de l’espace, diffusant une douche odeur autour d’eux. Les transats sont d’autres pièces anciennes chinées à Marrakech.
Dans la suite jumelle à la précédente, Myriam voulait mettre un tableau représentatif de la région en tête de lit. Elle a finalement trouvé plus amusant de le faire avec des vraies babouches, le produit d’artisanat marocain par excellence. « Ne trouvant pas 32 paires de babouches de la même pointure et aux teintes souhaitées dans les souks, j’ai fini par les faire faire sur mesure par un artisan dans cinq tons dérivés de l’aubergine », raconte la propriétaire. Ces teintes sont encore une fois reprises dans les broderies des coussins et dans le tissu du sommier.
Identique à celle de la suite voisine, la salle de bains dispose également de sa propre douche extérieure. La petite chaise est une autre trouvaille que Myriam a fait retapisser avec du velours.
Située à l’avant de la maison, cette terrasse donne sur une roseraie. Sa pergola est recouverte de bougainvilliers blancs et orange, de lianes de Floride roses et de jasmin blanc. Le tout repose sur un sol en carreaux de ciment gris, soit un matériau traditionnel utilisé à des fins contemporaines.
De retour dans la villa, l’escalier qui mène à l’étage est mis en valeur par quatre grandes suspensions accrochées à des hauteurs différentes. En métal, elles sont peintes en blanc pour une meilleure intégration. Les marches sont faites du même carrelage que celui de l’entrée, avec une latte en bois pour terminer les bords et le garde-corps rectiligne est en fer forgé.
L’escalier donne sur un petit salon complètement ouvert sur la vue grâce à trois grandes baies vitrées. Placée devant les deux fauteuils en cuir chocolat, la table basse est en réalité une porte ancienne posée sur quatre pieds et recouverte d’une vitre. La lampe suspendue est une autre antiquité restaurée par la propriétaire. Très ancienne, elle provient d’un palais iranien.
La photo affichée au mur à une valeur particulière aux yeux de Myriam : « Quand j’ai commencé les travaux de la maison, le terrain était recouvert de colza. Un homme du coin est donc venu me demander s’il pouvait en prendre pour nourrir son âne. J’ai dit oui et il est venu pendant trois mois, au bout desquels je lui ai demandé si je pouvais le photographier car je trouvais son visage très expressif. Il s’appelle Mohamed et son portrait fait partie de l’histoire de la maison. »
La photo affichée au mur à une valeur particulière aux yeux de Myriam : « Quand j’ai commencé les travaux de la maison, le terrain était recouvert de colza. Un homme du coin est donc venu me demander s’il pouvait en prendre pour nourrir son âne. J’ai dit oui et il est venu pendant trois mois, au bout desquels je lui ai demandé si je pouvais le photographier car je trouvais son visage très expressif. Il s’appelle Mohamed et son portrait fait partie de l’histoire de la maison. »
Le panorama depuis le salon est extraordinaire. « Le paysage est dégagé avec toute la perspective du jardin au premier plan et les montagnes de l’Atlas en toile de fond. Lorsque celles-ci sont enneigées, soit six mois par an, la vue est merveilleuse », se réjouit Myriam.
La porte du salon donne accès à une première terrasse sur le toit, où tous les occupants de la maison peuvent se rassembler pour admirer le coucher du soleil. Deux grandes banquettes reposent sur des structures en béton recouvertes de coussins, dont les couleurs reprennent encore une fois celles de l’aubergine.
Légèrement en contrebas, une seconde terrasse reprend les mêmes codes que la première, avec un mobilier en rotin acheté à Marrakech. Les transats anciens sont identiques à ceux des deux terrasses du rez-de-chaussée et reposent ici aussi sur un sol en carreaux de ciment gris.
Située à l’étage, la suite parentale est la plus grande chambre de la maison. Elle s’étend sur toute la largeur de cette dernière. Pour mettre en valeur l’espace situé derrière le lit, Myriam a demandé à son ami photographe de peindre une bibliothèque en trompe-l’œil. L’artiste s’est prêté au jeu non sans ajouter une touche humoristique à sa réalisation : « Il a inséré une brique au milieu des livres, faisant allusion à une expression belge assimilant un livre à une brique comme on le fait avec un pavé en France. »
Les couleurs bleu, brun et orange des broderies des coussins reprennent celles des murs, du sol, du sommier et des meubles. Le grand miroir est aussi une belle pièce, réalisée par un artiste de Marrakech.
Les couleurs bleu, brun et orange des broderies des coussins reprennent celles des murs, du sol, du sommier et des meubles. Le grand miroir est aussi une belle pièce, réalisée par un artiste de Marrakech.
De couleur chocolat, le mur met en valeur la vue que l’on aperçoit à travers la fenêtre. Un autre trompe-l’œil représentant une djellaba l’habille. Contrairement aux apparences, le bureau n’est par un meuble ancien mais une pièce conçue sur mesure par un menuisier. Sa patine bleue donne simplement l’impression qu’il a du vécu.
La salle de bains de cette chambre était assez grande pour accueillir une baignoire. Elle est encastrée dans une construction en ciment complètement recouverte de carreaux de zellige orange, dont la teinte est rappelée dans les vitraux de la fenêtre ancienne.
La suite parentale profite de deux terrasses sur les toits, une exposée nord et l’autre plein sud. Pas une minute de la journée ne se passe alors sans un rayon de soleil sur les transats en rotin.
Inexistant au moment de l’achat du terrain, le jardin a été créé de toutes pièces. Au total, 45 oliviers, orangers et citronniers ont été plantés pour apporter de la végétation tout autour de la maison.
Depuis l’entrée de la maison, un ruisseau mène à la piscine, d’une dimension de 13 x 4 mètres. Recouvert de carrelage gris anthracite, le bassin a la particularité d’être très peu profond sur toute une partie : « De cette manière, on peut s’allonger dans l’eau pour lire un livre et se rafraîchir sans nager », relève Myriam. La terrasse est en pierre de Taza, un matériau marocain un peu rosé.
Depuis l’entrée de la maison, un ruisseau mène à la piscine, d’une dimension de 13 x 4 mètres. Recouvert de carrelage gris anthracite, le bassin a la particularité d’être très peu profond sur toute une partie : « De cette manière, on peut s’allonger dans l’eau pour lire un livre et se rafraîchir sans nager », relève Myriam. La terrasse est en pierre de Taza, un matériau marocain un peu rosé.
L’espace le long de la piscine, situé sous la pergola en bambou, est le principal lieu de vie de la villa. « On peut s’y installer pour se relaxer, travailler, faire une sieste, lire un livre ou manger. Tout est prévu pour pouvoir y passer un maximum de temps », explique la propriétaire.
Réalisée par un ferronnier, la table à manger peu accueillir jusqu’à huit personnes et plusieurs autres espaces sont aménagés pour vaquer à diverses occupations. Chaque pilier est recouvert de lianes de Floride pour apporter de la fraîcheur à l’espace.
Réalisée par un ferronnier, la table à manger peu accueillir jusqu’à huit personnes et plusieurs autres espaces sont aménagés pour vaquer à diverses occupations. Chaque pilier est recouvert de lianes de Floride pour apporter de la fraîcheur à l’espace.
Plus loin dans le jardin, un brasero est aménagé sur une dalle de béton ciré gris clair. Entouré de graminées et accessible via quelques marches, l’endroit est particulièrement recommandé à l’heure de l’apéritif ou pour se réchauffer autour du feu lors des soirées fraîches.
Aujourd’hui, Myriam profite de sa villa pour partager des moments avec ses proches. « Après avoir dépensé autant d’énergie dans ce projet, il m’était inconcevable de vendre la maison ou de la louer sur de longues durées », confie la propriétaire.
Aujourd’hui, Myriam profite de sa villa pour partager des moments avec ses proches. « Après avoir dépensé autant d’énergie dans ce projet, il m’était inconcevable de vendre la maison ou de la louer sur de longues durées », confie la propriétaire.
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