Terrasse et véranda
10 grandes tendances pour les terrasses et jardins en 2025
Entre écoresponsabilité et invitation au voyage, à quoi ressembleront nos extérieurs cette année ?
Devenus de réelles extensions de nos intérieurs depuis la pandémie, les extérieurs font naturellement l’objet d’une attention tout aussi poussée que nos maisons. Si l’éco-responsabilité reste au cœur des préoccupations, avec la volonté de favoriser la biodiversité et de résister aux changements climatiques, d’autres sujets propres au logement de manière plus générale animent les réflexions. De nouveaux styles s’imposent quand les usages se perfectionnent.
Découvrez lesquels dans ce dossier qui regroupe les 10 grandes tendances que nous observons auprès de notre communauté en 2025. Pour les identifier, nous nous sommes entretenus avec huit professionnels du secteur, paysagistes et architectes paysagistes, avant de coupler leurs réponses avec l’analyse des termes les plus recherchés sur la plateforme Houzz en France et des photos les plus sauvegardées dans des dossiers d’idées par les utilisateurs.
Ce dossier est illustré par certaines des photos les plus sauvegardées dans des dossiers d’idées par les utilisateurs français de Houzz en 2025.
Découvrez lesquels dans ce dossier qui regroupe les 10 grandes tendances que nous observons auprès de notre communauté en 2025. Pour les identifier, nous nous sommes entretenus avec huit professionnels du secteur, paysagistes et architectes paysagistes, avant de coupler leurs réponses avec l’analyse des termes les plus recherchés sur la plateforme Houzz en France et des photos les plus sauvegardées dans des dossiers d’idées par les utilisateurs.
Ce dossier est illustré par certaines des photos les plus sauvegardées dans des dossiers d’idées par les utilisateurs français de Houzz en 2025.
2. Peu d’entretien quotidien
L’un des avantages non négligeables des jardins naturalistes, qui séduit un nombre croissant de propriétaires qui n’ont pas forcément le temps de s’occuper de leurs extérieurs, est le peu d’entretien qu’ils réclament au quotidien. L’équilibre créé par la sélection d’espèces locales, adaptées au climat et qui se complètent, permet de limiter les besoins de taille et d’arrosage. « La tendance aux jardins naturels s’accentue de plus en plus pour limiter les besoins d’entretien et d’arrosage automatique », confirme l’architecte paysagiste Suzanne Meijer de Jardins Intemporels.
Limiter les besoins en arrosage est ainsi une priorité pour Philippe Delage de Luget, de L’esprit au vert : « J’essaie de faire en sorte de moins vendre d’arrosages automatiques et d’avoir des systèmes autosuffisants avec des végétaux moins consommateurs. Je travaille beaucoup les espèces adaptées à la sécheresse, principalement originaires du Sud, tout en veillant au bon drainage des sols pour contrer les périodes de fortes pluies. Le tout est d’aider la plante à créer un système racinaire dense, allant chercher l’eau en profondeur pour l’obtenir le plus rapidement possible. »
Afin de relever ce défi de limiter l’entretien dans les jardins, la paysagiste concepteur Vanessa Cottin aime créer avec une base de plantes locales, faciles à vivre et au développement plus ou moins rapide, au sein de laquelle elle va introduire des espèces plus spécifiques pour donner du relief à ses créations. Celles-ci auront alors le temps de se développer tranquillement pendant que les autres agrémenteront le jardin en attendant la maturité.
L’un des avantages non négligeables des jardins naturalistes, qui séduit un nombre croissant de propriétaires qui n’ont pas forcément le temps de s’occuper de leurs extérieurs, est le peu d’entretien qu’ils réclament au quotidien. L’équilibre créé par la sélection d’espèces locales, adaptées au climat et qui se complètent, permet de limiter les besoins de taille et d’arrosage. « La tendance aux jardins naturels s’accentue de plus en plus pour limiter les besoins d’entretien et d’arrosage automatique », confirme l’architecte paysagiste Suzanne Meijer de Jardins Intemporels.
Limiter les besoins en arrosage est ainsi une priorité pour Philippe Delage de Luget, de L’esprit au vert : « J’essaie de faire en sorte de moins vendre d’arrosages automatiques et d’avoir des systèmes autosuffisants avec des végétaux moins consommateurs. Je travaille beaucoup les espèces adaptées à la sécheresse, principalement originaires du Sud, tout en veillant au bon drainage des sols pour contrer les périodes de fortes pluies. Le tout est d’aider la plante à créer un système racinaire dense, allant chercher l’eau en profondeur pour l’obtenir le plus rapidement possible. »
Afin de relever ce défi de limiter l’entretien dans les jardins, la paysagiste concepteur Vanessa Cottin aime créer avec une base de plantes locales, faciles à vivre et au développement plus ou moins rapide, au sein de laquelle elle va introduire des espèces plus spécifiques pour donner du relief à ses créations. Celles-ci auront alors le temps de se développer tranquillement pendant que les autres agrémenteront le jardin en attendant la maturité.
3. Toujours plus de fonctionnalités
Au-delà de leur palette végétale et de son entretien, les extérieurs voient leurs usages se multiplier au fil des ans. « Les jardins et terrasses ne sont plus de simples espaces verts, mais s’inscrivent véritablement dans le prolongement de l’habitat. Nous observons une forte demande pour des aménagements qui allient esthétique et praticité : terrasses ombragées, cuisines extérieures, espaces de télétravail en plein air, ou encore lieu de détente intégrant du mobilier sur mesure », confie Joachim Renassia.
Cuisiner dans son jardin est d’ailleurs devenu un vrai sujet sur Houzz ces dernières années, les recherches pour les termes « cuisine extérieure » et « bar extérieur » ayant connu une nouvelle hausse de respectivement 27 % et 35 % en 2024.
Plus que de nouveaux usages, Joachim Renassia parle d’une meilleure mise en valeur de ces fonctionnalités, avec la création de coins plus intimes, l’espaces détente, de zones repas bien définies, à l’abri des intempéries et bien équipées. « La demande est aux espaces bien délimités avec des ambiances variées correspondant à différents usages », renchérit Rozanne Moraux.
Trouvez un paysagiste près de chez vous sur Houzz
Au-delà de leur palette végétale et de son entretien, les extérieurs voient leurs usages se multiplier au fil des ans. « Les jardins et terrasses ne sont plus de simples espaces verts, mais s’inscrivent véritablement dans le prolongement de l’habitat. Nous observons une forte demande pour des aménagements qui allient esthétique et praticité : terrasses ombragées, cuisines extérieures, espaces de télétravail en plein air, ou encore lieu de détente intégrant du mobilier sur mesure », confie Joachim Renassia.
Cuisiner dans son jardin est d’ailleurs devenu un vrai sujet sur Houzz ces dernières années, les recherches pour les termes « cuisine extérieure » et « bar extérieur » ayant connu une nouvelle hausse de respectivement 27 % et 35 % en 2024.
Plus que de nouveaux usages, Joachim Renassia parle d’une meilleure mise en valeur de ces fonctionnalités, avec la création de coins plus intimes, l’espaces détente, de zones repas bien définies, à l’abri des intempéries et bien équipées. « La demande est aux espaces bien délimités avec des ambiances variées correspondant à différents usages », renchérit Rozanne Moraux.
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4. Utiliser les moindres recoins
Si les usages se diversifient, les typologies d’espaces à aménager sont aussi plus variées, comme si les propriétaires souhaitaient tirer parti du moindre mètre carré extérieur. Sur Houzz, nous observons ainsi une augmentation significative des recherches autour des patios, des rooftops et des porches, qui ont fait un bond de respectivement 48 %, 66 % et 92 %. Notons également une augmentation de la demande de solutions pour l’aménagement d’espaces difficiles, comme les jardins en pente, pour lesquels les recherches ont augmenté de 95 %.
Si les usages se diversifient, les typologies d’espaces à aménager sont aussi plus variées, comme si les propriétaires souhaitaient tirer parti du moindre mètre carré extérieur. Sur Houzz, nous observons ainsi une augmentation significative des recherches autour des patios, des rooftops et des porches, qui ont fait un bond de respectivement 48 %, 66 % et 92 %. Notons également une augmentation de la demande de solutions pour l’aménagement d’espaces difficiles, comme les jardins en pente, pour lesquels les recherches ont augmenté de 95 %.
5. À l’abri des vis-à-vis
Mieux identifiés, les espaces gagnent aussi en intimité selon la demande de leurs usagers. « Le traitement des vis-à-vis est un réel sujet. En France, les gens aiment bien être chez eux et s’y sentir bien. Ils demandent donc de plus en plus d’occultations végétales, de panneaux fermés ou ajourés, plus traversants, pour se soustraire au paysage ou faire brise-vue », explique Philippe Delage de Luget.
Pour Julie Harrissart-Rovetto, la solution la plus prisée reste les claustras : « après avoir envahi les intérieurs, les claustras sont également très plébiscités en extérieur. En terre cuite, métal ou bois, ils sont une réponse esthétique à plusieurs contraintes : ils font office de brise-vue efficace sans cloisonner les espaces, ils protègent du vent et filtrent le soleil pour apporter de l’ombre. Ils peuvent aussi servir de support aux plantes grimpantes et apporter du cachet et du relief aux extérieurs. »
Se protéger des vis-à-vis ne se fait toutefois pas sans contrainte, notamment réglementaires, comme le rappelle Vanessa Cottin : « le grillage est souvent recommandé, notamment dans les copropriétés, et les plantations en limite de propriété doivent respecter plusieurs règles, comme le décalage de deux mètres des troncs des haies par rapport à la limite de propriété. »
Mieux identifiés, les espaces gagnent aussi en intimité selon la demande de leurs usagers. « Le traitement des vis-à-vis est un réel sujet. En France, les gens aiment bien être chez eux et s’y sentir bien. Ils demandent donc de plus en plus d’occultations végétales, de panneaux fermés ou ajourés, plus traversants, pour se soustraire au paysage ou faire brise-vue », explique Philippe Delage de Luget.
Pour Julie Harrissart-Rovetto, la solution la plus prisée reste les claustras : « après avoir envahi les intérieurs, les claustras sont également très plébiscités en extérieur. En terre cuite, métal ou bois, ils sont une réponse esthétique à plusieurs contraintes : ils font office de brise-vue efficace sans cloisonner les espaces, ils protègent du vent et filtrent le soleil pour apporter de l’ombre. Ils peuvent aussi servir de support aux plantes grimpantes et apporter du cachet et du relief aux extérieurs. »
Se protéger des vis-à-vis ne se fait toutefois pas sans contrainte, notamment réglementaires, comme le rappelle Vanessa Cottin : « le grillage est souvent recommandé, notamment dans les copropriétés, et les plantations en limite de propriété doivent respecter plusieurs règles, comme le décalage de deux mètres des troncs des haies par rapport à la limite de propriété. »
6. Le style Bali en terrasse
En termes de style sur la terrasse, la tendance se tourne vers l’Indonésie avec la multiplication des décorations de style Bali. Mais alors, comment l’identifier ? « Le style Bali revient depuis quelques temps, c’est une vraie tendance. Il se reconnaît facilement par la nature des matériaux et accessoires utilisés : des voiles en fibre naturelle, du mobilier bas en bois, des tapis pour s’installer par terre, des plantes exotiques, des rideaux et voilages suspendus aux pergolas et des accessoires qui nous font voyager », décrypte Vanessa Cottin. Entre esprit zen et invitation au voyage, il séduit de plus en plus.
En termes de style sur la terrasse, la tendance se tourne vers l’Indonésie avec la multiplication des décorations de style Bali. Mais alors, comment l’identifier ? « Le style Bali revient depuis quelques temps, c’est une vraie tendance. Il se reconnaît facilement par la nature des matériaux et accessoires utilisés : des voiles en fibre naturelle, du mobilier bas en bois, des tapis pour s’installer par terre, des plantes exotiques, des rideaux et voilages suspendus aux pergolas et des accessoires qui nous font voyager », décrypte Vanessa Cottin. Entre esprit zen et invitation au voyage, il séduit de plus en plus.
Un accessoire de cette décoration se démarque particulièrement. Il s’agit des voiles d’ombrage en fibre de coco, un excellent remplacement des textiles qui inspire tout de suite une ambiance plage, créant de l’ombrage tout en laissant passer la lumière. Vanessa Cottin conseille néanmoins de bien choisir leur provenance afin d’avoir une meilleure résistance de la structure sur du long terme.
Plus d’idées pour décorer une terrasse sur Houzz
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7. Des matériaux bruts et authentiques
Vous l’aurez compris, les fibres naturelles ont toujours la cote dans les extérieurs, mais elles ne sont pas les seules. Les matériaux naturels de manière générale sont largement plébiscités dans ces espaces, comme l’observe Joachim Renassia : « Nous observons un retour aux matériaux bruts et authentiques. Nos clients privilégient les matériaux naturels et locaux : bois non traité, pierre brute, terre cuite ou encore graviers drainants. Il y a un réel engouement pour les jardins au style plus organique et intemporel. » Le bois reste ainsi un incontournable et certaines essences se font particulièrement remarquer, comme le bambou. Sur Houzz, nous observons d’ailleurs une augmentation spectaculaire des recherches pour cette essence, de l’ordre de 302 %.
Outre le bois, Rozanne Moraux remarque quant à elle plus de brique, de pierre et d’écorce de pin dans les jardins, quand Vanessa Cottin observe un réel engouement pour le travertin. « C’est un matériau passe-partout, disponible dans une large gamme de prix et pour de nombreux usages et styles, de la maison de campagne à la piscine contemporaine », explique-t-elle.
Vous l’aurez compris, les fibres naturelles ont toujours la cote dans les extérieurs, mais elles ne sont pas les seules. Les matériaux naturels de manière générale sont largement plébiscités dans ces espaces, comme l’observe Joachim Renassia : « Nous observons un retour aux matériaux bruts et authentiques. Nos clients privilégient les matériaux naturels et locaux : bois non traité, pierre brute, terre cuite ou encore graviers drainants. Il y a un réel engouement pour les jardins au style plus organique et intemporel. » Le bois reste ainsi un incontournable et certaines essences se font particulièrement remarquer, comme le bambou. Sur Houzz, nous observons d’ailleurs une augmentation spectaculaire des recherches pour cette essence, de l’ordre de 302 %.
Outre le bois, Rozanne Moraux remarque quant à elle plus de brique, de pierre et d’écorce de pin dans les jardins, quand Vanessa Cottin observe un réel engouement pour le travertin. « C’est un matériau passe-partout, disponible dans une large gamme de prix et pour de nombreux usages et styles, de la maison de campagne à la piscine contemporaine », explique-t-elle.
8. De la couleur
En dehors des palettes végétales travaillées pour fleurir tout au long de l’année, la couleur est de plus en plus présente dans les extérieurs. Le mobilier est choisi dans des teintes solaires, les textiles se démarquent par leurs motifs et les accessoires ajoutent de la gaieté aux décorations. Une tendance joyeuse que confirme Julie Harrissart-Rovetto : « Fini les extérieurs ternes et tristes ! Aujourd’hui, on réveille les jardins avec des couleurs inspirées de la nature : la terre, le végétal et les minéraux. Les tonalités provençales ont particulièrement la cote, avec des teintes ocre – jaune et terracotta – pour la chaleur, du vert sauge pour la touche végétale et du bleu Méditerranée pour la profondeur. »
En dehors des palettes végétales travaillées pour fleurir tout au long de l’année, la couleur est de plus en plus présente dans les extérieurs. Le mobilier est choisi dans des teintes solaires, les textiles se démarquent par leurs motifs et les accessoires ajoutent de la gaieté aux décorations. Une tendance joyeuse que confirme Julie Harrissart-Rovetto : « Fini les extérieurs ternes et tristes ! Aujourd’hui, on réveille les jardins avec des couleurs inspirées de la nature : la terre, le végétal et les minéraux. Les tonalités provençales ont particulièrement la cote, avec des teintes ocre – jaune et terracotta – pour la chaleur, du vert sauge pour la touche végétale et du bleu Méditerranée pour la profondeur. »
9. Réutiliser l’existant
Toujours dans un souci de faire des choix plus durables, les jardins sont aussi le terrain de jeu des paysagistes pour la réutilisation de matériaux et autres éléments. « Nos clients recherchent des solutions respectueuses de l’environnement avec des matériaux recyclés, des plantations locales et des systèmes d’irrigation économes en eau », rappelle Lio Blanchedan, de Terrasse et Jardin de Paris.
Pour Philippe Delage de Luget, ces choix relèvent aussi d’une volonté de minimiser les frais d’aménagement des jardins, dans un contexte où les propriétaires ont plus tendance à segmenter les travaux par phases pour étaler les frais sur plusieurs années. « Les aménagements sur mesure sont très chers et difficiles à revendre. Réutiliser au maximum les éléments existants permet donc de réduire les budgets. C’est notamment vrai pour les contenants, qui prennent généralement beaucoup de place dans un budget et qui peuvent être transformés d’un simple coup de pinceau », détaille Philippe Delage de Luget.
Toujours dans un souci de faire des choix plus durables, les jardins sont aussi le terrain de jeu des paysagistes pour la réutilisation de matériaux et autres éléments. « Nos clients recherchent des solutions respectueuses de l’environnement avec des matériaux recyclés, des plantations locales et des systèmes d’irrigation économes en eau », rappelle Lio Blanchedan, de Terrasse et Jardin de Paris.
Pour Philippe Delage de Luget, ces choix relèvent aussi d’une volonté de minimiser les frais d’aménagement des jardins, dans un contexte où les propriétaires ont plus tendance à segmenter les travaux par phases pour étaler les frais sur plusieurs années. « Les aménagements sur mesure sont très chers et difficiles à revendre. Réutiliser au maximum les éléments existants permet donc de réduire les budgets. C’est notamment vrai pour les contenants, qui prennent généralement beaucoup de place dans un budget et qui peuvent être transformés d’un simple coup de pinceau », détaille Philippe Delage de Luget.
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10. La piscine, un atout indiscutable
Si vous vous inquiétiez du sort des piscines en raison des récentes sécheresses et des restrictions qui en découlent, sachez qu’elles ont encore de belles années devant elles. Sur Houzz, les recherches à ce surjet continuent d’ailleurs de progresser avec une augmentation de 14 % sur les neuf premiers mois de l’année 2024. « La piscine reste une demande importante. Il s’agit rarement d’un projet de piscines seules, mais plutôt de l’intégration d’un bassin dans l’ensemble du jardin », relate Joachim Renassia. Suzanne Meijer fait la même observation et remarque en plus que les demandes de ses clients concernent plutôt des bassins de grande taille.
« Les clients veulent que leur espace extérieur soit le plus agréable possible, comme un véritable espace de vie et la piscine en fait toujours partie, même dans les petits espaces urbains », conclut Vanessa Cottin.
Si vous vous inquiétiez du sort des piscines en raison des récentes sécheresses et des restrictions qui en découlent, sachez qu’elles ont encore de belles années devant elles. Sur Houzz, les recherches à ce surjet continuent d’ailleurs de progresser avec une augmentation de 14 % sur les neuf premiers mois de l’année 2024. « La piscine reste une demande importante. Il s’agit rarement d’un projet de piscines seules, mais plutôt de l’intégration d’un bassin dans l’ensemble du jardin », relate Joachim Renassia. Suzanne Meijer fait la même observation et remarque en plus que les demandes de ses clients concernent plutôt des bassins de grande taille.
« Les clients veulent que leur espace extérieur soit le plus agréable possible, comme un véritable espace de vie et la piscine en fait toujours partie, même dans les petits espaces urbains », conclut Vanessa Cottin.
ET VOUS ?
Quelles tendances observez-vous dans les jardins cette année ?
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En 2025, la simplicité s’empare des jardins, qui assument de plus en plus leur aspect naturel. « Nos clients recherchent des solutions durables, avec des palettes végétales adaptées aux changements climatiques, des sols vivants qui favorisent la biodiversité et des dispositifs de gestion des eaux pluviales intégrés aux jardins », analyse Joachim Renassia de l’agence de paysagisme Apis Florae. En d’autres mots, les jardins naturalistes prennent les devants pour répondre au besoin de plus d’écoresponsabilité dans les extérieurs.
Pour la designer d’intérieur Julie Harrissart-Rovetto, de Terrasse Paradis, cela passe par une végétalisation intelligente des espaces : « Avec des plantes très peu gourmandes en eau, en arrosant via la récupération de l’eau de pluie quand cela est possible, en privilégiant les espèces locales et adaptées au climat, en attirant les plantes mellifères pour faire venir les pollinisateurs et favoriser la biodiversité, en créant des îlots de fraîcheur via les végétaux. » Pour Joachim Renassia, les palettes végétales doivent aussi être constituées d’espèces qui s’entraident pour créer des écosystèmes où chaque plante fait partie d’un ensemble.
Notons que la création de jardins naturalistes est aussi un excellent moyen de lutter contre les changements climatiques. Le paysagiste Kevin Clare note par exemple une demande plus marquée pour la mise en place de méthodes et principes afin de rafraîchir les espaces et de se préparer aux effets du réchauffement climatique.
« Nos clients apprécient de plus en plus de profiter d’espaces naturels, simples, à la limite du sauvage, avec des végétaux locaux, bien adaptés à leur climat et leur sol », résume la paysagiste Rozanne Moraux, de Jardins essentiels.