4 pros racontent leur reconversion professionnelle
Ils ont décidé de vivre de leur passion et racontent leur changement de vie
La pandémie et ses restrictions ont ouvert la voie à une nouvelle quête de sens. Alors que beaucoup d’activités professionnelles ont été stoppées net lors du premier confinement, nombreuses sont les personnes qui ont pris le temps de réfléchir à leur profession et à leur rôle dans la société. En parallèle, les métiers de la maison ont pris une nouvelle importance alors qu’il apparaît désormais essentiel de se sentier bien chez-soi, et donc d’aider les autres à se sentir bien chez eux. Deux facteurs qui ont ouvert la voie à de nouvelles vocations et fait germer des besoins de reconversion professionnelle.
La reconversion professionnelle avait déjà le vent en poupe avant la pandémie, alors que 9 Français sur 10 la plébiscitaient selon une étude menée en 2017 par Le Groupe AEF info. La rédaction de Houzz est alors allée à la rencontre de quatre professionnels qui ont fait le choix de quitter leur travail pour embrasser une carrière dans les métiers de la maison, afin de partager leur histoire et d’inspirer ceux qui rêvent d’un nouveau départ. Lisez sans plus attendre leurs témoignages.
La reconversion professionnelle avait déjà le vent en poupe avant la pandémie, alors que 9 Français sur 10 la plébiscitaient selon une étude menée en 2017 par Le Groupe AEF info. La rédaction de Houzz est alors allée à la rencontre de quatre professionnels qui ont fait le choix de quitter leur travail pour embrasser une carrière dans les métiers de la maison, afin de partager leur histoire et d’inspirer ceux qui rêvent d’un nouveau départ. Lisez sans plus attendre leurs témoignages.
Pourquoi avez-vous souhaité vous reconvertir ?
J’ai l’impression qu’il faut laisser tomber l’idée de reconversion. En ce qui me concerne je dirais plutôt que c’est une évolution, un élan naturel pour faire de ce qui a toujours été une passion ma nouvelle profession. J’adore ce que je fais depuis toujours. Petite, je construisais déjà des cabanes et j’avais imaginé les plans de ma maison. J’ai toujours fait ça, mais maintenant je suis payée pour le faire, c’est la seule différence.
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
Une formation « sur le tas », quand je me suis lancée j’avais déjà six grosses rénovations derrière moi… J’ai quand même suivi une formation sur le logiciel Sketchup, mais finalement je m’en sers peu… Mes clients ne me posent jamais la question de ma formation, ils viennent me voir car ils ont vu mes précédentes rénovations et c’est ça qui leur inspire confiance. De plus, le métier d’architecte d’intérieur ne demande pas de diplôme unique obligatoire. J’ai pensé à faire une VAE (Validation des Acquis d’Expérience) mais cela n’était pas possible au début car les rénovations que j’avais faites étaient personnelles, et aujourd’hui je n’en ressens plus le besoin car j’ai déjà ma clientèle.
J’ai l’impression qu’il faut laisser tomber l’idée de reconversion. En ce qui me concerne je dirais plutôt que c’est une évolution, un élan naturel pour faire de ce qui a toujours été une passion ma nouvelle profession. J’adore ce que je fais depuis toujours. Petite, je construisais déjà des cabanes et j’avais imaginé les plans de ma maison. J’ai toujours fait ça, mais maintenant je suis payée pour le faire, c’est la seule différence.
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
Une formation « sur le tas », quand je me suis lancée j’avais déjà six grosses rénovations derrière moi… J’ai quand même suivi une formation sur le logiciel Sketchup, mais finalement je m’en sers peu… Mes clients ne me posent jamais la question de ma formation, ils viennent me voir car ils ont vu mes précédentes rénovations et c’est ça qui leur inspire confiance. De plus, le métier d’architecte d’intérieur ne demande pas de diplôme unique obligatoire. J’ai pensé à faire une VAE (Validation des Acquis d’Expérience) mais cela n’était pas possible au début car les rénovations que j’avais faites étaient personnelles, et aujourd’hui je n’en ressens plus le besoin car j’ai déjà ma clientèle.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réussir votre reconversion ?
Finalement, je crois que la principale difficulté a été mon propre sentiment d’illégitimité au démarrage… C’est en faisant mon site avec des photos de mes réalisations et des parutions presse sur mon intérieur et ma précédente activité de graphiste que je me suis rendue compte que j’avais quand même de la bouteille. Mais, il a fallu que des clients viennent me chercher pour que j’ose vraiment me lancer. Pour le reste, je n’ai pas l’impression de rencontrer de difficultés particulières. Je suis même étonnée que la transition soit si naturelle…
Comment êtes-vous parvenue à trouver vos premiers clients ?
Le bouche-à-oreille à partir du moment où je me suis définie comme architecte d’intérieur. Ensuite, Houzz m’a vraiment boosté après la publication d’un article sur la rénovation de mon pied-à-terre à Marseille. Il m’a permis d’élargir ma clientèle, qui a ensuite fait jouer le bouche-à-oreille, et a ainsi accéléré le développement de mon activité. Aussi mon expérience de graphiste et directrice artistique m’a permis de communiquer très facilement sur Internet : j’ai pu faire mon site moi-même, gérer le stylisme de mes prises de vues, j’étais entourée de photographes… J’avais déjà les codes pour mettre en valeur mon travail.
Trouvez un architecte d’intérieur près de chez vous sur Houzz
Finalement, je crois que la principale difficulté a été mon propre sentiment d’illégitimité au démarrage… C’est en faisant mon site avec des photos de mes réalisations et des parutions presse sur mon intérieur et ma précédente activité de graphiste que je me suis rendue compte que j’avais quand même de la bouteille. Mais, il a fallu que des clients viennent me chercher pour que j’ose vraiment me lancer. Pour le reste, je n’ai pas l’impression de rencontrer de difficultés particulières. Je suis même étonnée que la transition soit si naturelle…
Comment êtes-vous parvenue à trouver vos premiers clients ?
Le bouche-à-oreille à partir du moment où je me suis définie comme architecte d’intérieur. Ensuite, Houzz m’a vraiment boosté après la publication d’un article sur la rénovation de mon pied-à-terre à Marseille. Il m’a permis d’élargir ma clientèle, qui a ensuite fait jouer le bouche-à-oreille, et a ainsi accéléré le développement de mon activité. Aussi mon expérience de graphiste et directrice artistique m’a permis de communiquer très facilement sur Internet : j’ai pu faire mon site moi-même, gérer le stylisme de mes prises de vues, j’étais entourée de photographes… J’avais déjà les codes pour mettre en valeur mon travail.
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Photo : Marion Fort
Roland Garcia, styliste d’intérieur et fondateur de l’agence Maison Marga, à Strasbourg
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’étais directeur Marketing et Merchandising dans les grands magasins. Il y a donc toujours eu une dimension aménagement et décoration dans mon activité professionnelle, ne serait-ce que pour l’aménagement de stands.
Quand vous êtes-vous reconverti professionnellement ?
Il y a quatre ans, je me suis rendu compte que je m’ennuyais dans mon travail et que mon métier n’avait plus de sens pour moi. C’est alors que Houzz m’a contacté pour réaliser un reportage sur la maison que je venais de rénover à Strasbourg avec mon partenaire. Le fait que des professionnels s’intéressent à mon travail m’a vraiment encouragé et cet article et ses retours positifs ont vraiment été l’étincelle qui a motivé ma reconversion.
Roland Garcia, styliste d’intérieur et fondateur de l’agence Maison Marga, à Strasbourg
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’étais directeur Marketing et Merchandising dans les grands magasins. Il y a donc toujours eu une dimension aménagement et décoration dans mon activité professionnelle, ne serait-ce que pour l’aménagement de stands.
Quand vous êtes-vous reconverti professionnellement ?
Il y a quatre ans, je me suis rendu compte que je m’ennuyais dans mon travail et que mon métier n’avait plus de sens pour moi. C’est alors que Houzz m’a contacté pour réaliser un reportage sur la maison que je venais de rénover à Strasbourg avec mon partenaire. Le fait que des professionnels s’intéressent à mon travail m’a vraiment encouragé et cet article et ses retours positifs ont vraiment été l’étincelle qui a motivé ma reconversion.
Pourquoi avez-vous souhaité vous reconvertir ?
Je rénove à titre privé depuis toujours. J’achète des appartements et des maisons en mauvais état, je les rénove pour y habiter, puis je les vends. C’est à tel point que mon partenaire n’en peut plus d’être dans les travaux tout le temps.
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
J’ai choisi de me désigner comme styliste d’intérieur car je n’ai pas refait de formation pour ma reconversion. Je me suis servi de mon expérience professionnelle de treize ans dans le merchandising et la conception de stands, et privée après avoir mené de nombreuses rénovations. Je m’entoure donc de nombreux professionnels locaux, que je trouve sur Houzz ou par le bouche-à-oreille, afin de bénéficier de leur expertise. Mes clients viennent surtout me voir pour donner du style à un lieu.
Je rénove à titre privé depuis toujours. J’achète des appartements et des maisons en mauvais état, je les rénove pour y habiter, puis je les vends. C’est à tel point que mon partenaire n’en peut plus d’être dans les travaux tout le temps.
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
J’ai choisi de me désigner comme styliste d’intérieur car je n’ai pas refait de formation pour ma reconversion. Je me suis servi de mon expérience professionnelle de treize ans dans le merchandising et la conception de stands, et privée après avoir mené de nombreuses rénovations. Je m’entoure donc de nombreux professionnels locaux, que je trouve sur Houzz ou par le bouche-à-oreille, afin de bénéficier de leur expertise. Mes clients viennent surtout me voir pour donner du style à un lieu.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réussir votre reconversion ?
Ma plus grosse difficulté a été de gérer tout le côté administratif et comptabilité de mon activité. Mais, là encore, j’ai choisi de m’entourer de professionnels en faisant appel à un comptable. Pour le reste, j’étais directeur marketing, donc je maîtrise tout ce qui touche à la communication et aux relations presse.
Comment êtes-vous parvenu à trouver vos premiers clients ?
J’ai toujours travaillé mon réseau et c’est vraiment cela qui m’a aidé à me lancer. J’ai beaucoup parlé de mes rénovations et de mon projet avec les professionnels avec lesquels je travaillais dans mon précédent métier. Puis, un jour, quelqu’un m’a fait confiance et en a parlé autour de lui, et mon activité est partie. Le bouche-à-oreille joue un rôle important. J’ai aussi accepté de pratiquer des tarifs intéressants avec mes premiers clients, en échange de visibilité par la suite, sans dénigrer pour autant mon travail.
Ma plus grosse difficulté a été de gérer tout le côté administratif et comptabilité de mon activité. Mais, là encore, j’ai choisi de m’entourer de professionnels en faisant appel à un comptable. Pour le reste, j’étais directeur marketing, donc je maîtrise tout ce qui touche à la communication et aux relations presse.
Comment êtes-vous parvenu à trouver vos premiers clients ?
J’ai toujours travaillé mon réseau et c’est vraiment cela qui m’a aidé à me lancer. J’ai beaucoup parlé de mes rénovations et de mon projet avec les professionnels avec lesquels je travaillais dans mon précédent métier. Puis, un jour, quelqu’un m’a fait confiance et en a parlé autour de lui, et mon activité est partie. Le bouche-à-oreille joue un rôle important. J’ai aussi accepté de pratiquer des tarifs intéressants avec mes premiers clients, en échange de visibilité par la suite, sans dénigrer pour autant mon travail.
Capucine Mougel, architecte d’intérieur, à Paris
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’ai travaillé pendant plus de dix ans dans le marketing et la communication, d’abord dans les parfums chez Clarins Fragrance Group, puis chez Colart, entreprise leader dans le matériel beaux-arts. Il s’agissait de peintures pour artistes, mais cela m’a mis un premier pied dans les couleurs.
Quand vous êtes-vous reconvertie professionnellement ?
Je me suis reconvertie en 2020 après un long cheminement car quitter mon entreprise n’a pas été simple, en particulier dans le contexte actuel. L’idée de devenir architecte d’intérieur m’est venue en 2015 alors que je rénovais mon premier appartement. Mon mari venait de créer son entreprise et nous avions eu notre premier enfant, ce n’était donc pas le moment pour moi de changer de vie professionnelle. J’ai finalement pris ma décision en 2018 et j’ai commencé à en parler avec mon entreprise en 2019 pour une transition en douceur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à suivre des cours du soir, au terme desquels j’ai eu l’occasion de rénover complètement un studio pour mon neveu. Ensuite a commencé la pandémie et tout a été retardé, jusqu’à ce que je décide de profiter du congé maternité de mon troisième enfant pour me reconvertir. J’ai quitté mon entreprise juste avant et je suis actuellement en pleine reconversion.
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’ai travaillé pendant plus de dix ans dans le marketing et la communication, d’abord dans les parfums chez Clarins Fragrance Group, puis chez Colart, entreprise leader dans le matériel beaux-arts. Il s’agissait de peintures pour artistes, mais cela m’a mis un premier pied dans les couleurs.
Quand vous êtes-vous reconvertie professionnellement ?
Je me suis reconvertie en 2020 après un long cheminement car quitter mon entreprise n’a pas été simple, en particulier dans le contexte actuel. L’idée de devenir architecte d’intérieur m’est venue en 2015 alors que je rénovais mon premier appartement. Mon mari venait de créer son entreprise et nous avions eu notre premier enfant, ce n’était donc pas le moment pour moi de changer de vie professionnelle. J’ai finalement pris ma décision en 2018 et j’ai commencé à en parler avec mon entreprise en 2019 pour une transition en douceur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à suivre des cours du soir, au terme desquels j’ai eu l’occasion de rénover complètement un studio pour mon neveu. Ensuite a commencé la pandémie et tout a été retardé, jusqu’à ce que je décide de profiter du congé maternité de mon troisième enfant pour me reconvertir. J’ai quitté mon entreprise juste avant et je suis actuellement en pleine reconversion.
Pourquoi avez-vous souhaité vous reconvertir ?
Je me passionne pour la décoration, l’architecture, les meubles et les belles matières depuis longtemps et, au fil des années, c’est devenu une évidence pour moi de faire ce métier. Lors de ma première rénovation, j’ai trouvé passionnant de participer à un projet de A à Z, de voir les idées se concrétiser, d’apporter des solutions esthétiques à des contraintes techniques, de travailler avec des artisans.
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
Afin d’acquérir les premières bases, j’ai suivi une formation en cours du soir du logiciel de plans 3D Sketchup, début 2019, à l’école Boulle, alors que j’étais encore salariée dans mon entreprise. Cette formation m’a notamment permis de réaliser les plans du studio de mon neveu. J’ai ensuite suivi une formation pour apprendre à utiliser le logiciel de plans 2D Autocad. Ces deux logiciels sont en effet les indispensables pour exercer ce métier.
Je me passionne pour la décoration, l’architecture, les meubles et les belles matières depuis longtemps et, au fil des années, c’est devenu une évidence pour moi de faire ce métier. Lors de ma première rénovation, j’ai trouvé passionnant de participer à un projet de A à Z, de voir les idées se concrétiser, d’apporter des solutions esthétiques à des contraintes techniques, de travailler avec des artisans.
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
Afin d’acquérir les premières bases, j’ai suivi une formation en cours du soir du logiciel de plans 3D Sketchup, début 2019, à l’école Boulle, alors que j’étais encore salariée dans mon entreprise. Cette formation m’a notamment permis de réaliser les plans du studio de mon neveu. J’ai ensuite suivi une formation pour apprendre à utiliser le logiciel de plans 2D Autocad. Ces deux logiciels sont en effet les indispensables pour exercer ce métier.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réussir votre reconversion ?
Quitter mon entreprise a été un procédé très long et la transition n’a pas été évidente car je voulais rester pro dans mon travail, mais j’avais déjà la tête ailleurs. Après les cours du soir, je me rendais sur les chantiers lors de mes pauses déjeuner. Aussi, mes projets personnels, notamment mon congé maternité fin 2020, ne m’ont pas permis de suivre une formation complète dans le domaine, ce qui aurait été plus facile. Par ailleurs, acquérir les connaissances techniques prend du temps et passe par les différentes expériences. Il faut de la persévérance.
Comment êtes-vous parvenue à trouver vos premiers clients ?
Grâce au bouche-à-oreille, et via quelques parutions dans des magazines spécialisés, comme ce reportage sur Houzz, après lesquelles plusieurs clients m’ont contactée. Je n’ai pas encore eu besoin de faire de recherches actives. Il est important de se positionner comme professionnel dès le départ, avec un site Internet, une présence sur les réseaux sociaux et des photos prises par des professionnels.
Houzz lance Houzz Pro, un logiciel de gestion pour les professionnels
Quitter mon entreprise a été un procédé très long et la transition n’a pas été évidente car je voulais rester pro dans mon travail, mais j’avais déjà la tête ailleurs. Après les cours du soir, je me rendais sur les chantiers lors de mes pauses déjeuner. Aussi, mes projets personnels, notamment mon congé maternité fin 2020, ne m’ont pas permis de suivre une formation complète dans le domaine, ce qui aurait été plus facile. Par ailleurs, acquérir les connaissances techniques prend du temps et passe par les différentes expériences. Il faut de la persévérance.
Comment êtes-vous parvenue à trouver vos premiers clients ?
Grâce au bouche-à-oreille, et via quelques parutions dans des magazines spécialisés, comme ce reportage sur Houzz, après lesquelles plusieurs clients m’ont contactée. Je n’ai pas encore eu besoin de faire de recherches actives. Il est important de se positionner comme professionnel dès le départ, avec un site Internet, une présence sur les réseaux sociaux et des photos prises par des professionnels.
Houzz lance Houzz Pro, un logiciel de gestion pour les professionnels
Sophie Deffis, décoratrice d’intérieur et fondatrice de Trencadis Design, en Haute-Savoie
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’étais chargée de communication interne avant d’arrêter de travailler pour m’occuper de mes trois enfants.
Quand vous êtes-vous reconvertie professionnellement ?
Je me suis reconvertie en 2015, alors que j’avais 37 ans et que cela faisait plus de douze ans que je n’exerçais plus d’activité professionnelle. Après une formation, j’ai créé ma société. Aujourd’hui, j’ai un poste à plein temps en tant que gérante d’une boutique danoise à Genève, où je m’occupe de pas mal de beaux projets. En parallèle, mais sans faire le suivi de chantier, je m’occupe de la rénovation complète d’une belle maison de village.
Pourquoi avez-vous souhaité vous reconvertir ?
Je souhaitais reprendre une activité professionnelle, mais le métier de chargé de communication avait tellement changé, surtout sur le plan technologique, que je faisais figure de dinosaure. J’ai donc pris le temps de me poser et de réfléchir. Quitte à reprendre des études, autant changer de voie. J’ai pensé qu’architecte d’intérieur me plairait, après tout c’est un métier dans lequel, comme pour la communication interne, il faut être à l’écoute, discerner les problématiques, trouver des solutions et être créatif !
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’étais chargée de communication interne avant d’arrêter de travailler pour m’occuper de mes trois enfants.
Quand vous êtes-vous reconvertie professionnellement ?
Je me suis reconvertie en 2015, alors que j’avais 37 ans et que cela faisait plus de douze ans que je n’exerçais plus d’activité professionnelle. Après une formation, j’ai créé ma société. Aujourd’hui, j’ai un poste à plein temps en tant que gérante d’une boutique danoise à Genève, où je m’occupe de pas mal de beaux projets. En parallèle, mais sans faire le suivi de chantier, je m’occupe de la rénovation complète d’une belle maison de village.
Pourquoi avez-vous souhaité vous reconvertir ?
Je souhaitais reprendre une activité professionnelle, mais le métier de chargé de communication avait tellement changé, surtout sur le plan technologique, que je faisais figure de dinosaure. J’ai donc pris le temps de me poser et de réfléchir. Quitte à reprendre des études, autant changer de voie. J’ai pensé qu’architecte d’intérieur me plairait, après tout c’est un métier dans lequel, comme pour la communication interne, il faut être à l’écoute, discerner les problématiques, trouver des solutions et être créatif !
Avez-vous suivi une formation pour réussir votre reconversion ?
Je vis en province, dans un petit village, et mes trois enfants sont scolarisés. J’ai donc pensé que des cours par correspondance, en étudiant la journée, me conviendraient. Je me suis inscrite à une école pour adultes. J’avais trois ans pour valider un certain nombre de modules et rendre des devoirs. J’ai obtenu mon certificat en trois ans.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réussir votre reconversion ?
Avant de commencer mes études, je voulais mener une enquête pour savoir si j’avais des chances de percer dans le métier de décorateur d’intérieur. Une recherche Google m’a signalé une trentaine de décorateurs d’intérieur dans un rayon de quinze kilomètres. J’ai contacté des cabinets d’architectes d’intérieur pour savoir s’ils embaucheraient potentiellement. Tous m’ont répondu par la négative.
Je me suis malgré tout inscrite à la formation… Trouver un stage d’un mois (vivement recommandé par la formation) n’a pas non plus été simple.
Je vis en province, dans un petit village, et mes trois enfants sont scolarisés. J’ai donc pensé que des cours par correspondance, en étudiant la journée, me conviendraient. Je me suis inscrite à une école pour adultes. J’avais trois ans pour valider un certain nombre de modules et rendre des devoirs. J’ai obtenu mon certificat en trois ans.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réussir votre reconversion ?
Avant de commencer mes études, je voulais mener une enquête pour savoir si j’avais des chances de percer dans le métier de décorateur d’intérieur. Une recherche Google m’a signalé une trentaine de décorateurs d’intérieur dans un rayon de quinze kilomètres. J’ai contacté des cabinets d’architectes d’intérieur pour savoir s’ils embaucheraient potentiellement. Tous m’ont répondu par la négative.
Je me suis malgré tout inscrite à la formation… Trouver un stage d’un mois (vivement recommandé par la formation) n’a pas non plus été simple.
Comment êtes-vous parvenue à lancer votre activité et trouver vos premiers clients ?
À peine ma formation terminée, j’ai acheté un nom, j’ai créé un site Internet avec quelques projets réalisés durant ces trois ans, ouvert un compte Instagram et me suis inscrite sur Houzz en tant que professionnelle ! C’est grâce à Houzz que j’ai été contactée par mes premiers clients. Le bouche-à-oreille de proximité est également essentiel dans mon cas.
ET VOUS ?
Avez-vous opéré ou envisagez-vous une reconversion vers les métiers liés à la maison ? Racontez-nous votre histoire en commentaire.
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Pourquoi travailler avec un Pro Houzz ?
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À peine ma formation terminée, j’ai acheté un nom, j’ai créé un site Internet avec quelques projets réalisés durant ces trois ans, ouvert un compte Instagram et me suis inscrite sur Houzz en tant que professionnelle ! C’est grâce à Houzz que j’ai été contactée par mes premiers clients. Le bouche-à-oreille de proximité est également essentiel dans mon cas.
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Stéphanie Le Rouzic, architecte d’intérieur et fondatrice de l’agence Mars Avril, à Marseille
Quel métier exerciez-vous avant votre reconversion ?
J’étais directrice artistique et graphiste à mon compte. La reconversion vers le métier d’architecte d’intérieur était donc assez naturelle, d’autant que durant mes deux premières années d’études je suivais un tronc commun Art graphique et Architecture intérieure.
Quand vous êtes-vous reconvertie professionnellement ?
J’ai réalisé plusieurs chantiers soit pour moi, soit pour des proches, mais c’est en 2016 que le déclic a vraiment eu lieu, lorsque j’ai eu ma première demande de la part de personnes qui ne faisaient pas partie de mes connaissances. Je venais de rénover mon pied-à-terre à Marseille et je le louais sur Airbnb quand je n’y séjournais pas. Sur un malentendu, deux jours après avoir séjourné chez moi, un couple de locataires a cru que j’étais déjà architecte d’intérieur et m’a demandé de refaire intégralement le logement qu’il venait d’acquérir. J’ai saisi cette chance en acceptant ce défi, marquant le début de ma nouvelle activité. J’étais déjà ma propre cheffe d’entreprise, donc cela n’a pas été difficile. En plus j’étais en plein changement dans ma vie personnelle, alors que je quittais la région parisienne pour Marseille, cela m’a donc semblé être le bon moment pour transformer aussi ma vie professionnelle.