Archi d'intérieur : Qu'apportent plans et rendus 3D à un projet ?
Modélisations et renderings 3D photoréalistes : gadgets ou atouts majeurs pour vos travaux ?
Dès le début des années 2000, films d’animation et jeux vidéo concrétisent, pour le grand public, la révolution 3D en train de s’opérer dans le monde de l’image. Cette technologie novatrice impacte peu à peu d’autres secteurs où l’image est primordiale, tels que l’architecture et l’architecture d’intérieur. Aujourd’hui, l’enseignement des logiciels 3D est un incontournable des formations scolaires de ce secteur et nombreux sont les professionnels à s’y intéresser et vous proposer des plans et rendus en 3D. En quoi consistent-ils ? Quels bénéfices pour les pros et les particuliers ? Quels impacts sur votre projet ? Nous avons questionné plusieurs experts de la question.
L’architecte d’intérieur Manon Papin, basée aux Carroz d’Arâches dans les Alpes, a quant à elle entrevu les atouts de la 3D lors de ses études menées à l’ESAIL (l’École supérieure d’architecture intérieure de Lyon) de 2012 à 2017, mais c’est en autodidacte qu’elle a affiné ses talents.
« La 3D permet de regarder une pièce, un bâtiment ou un objet sous toutes ses faces, même celles qui ne seront pas visibles une fois l’aménagement réalisé dans la vraie vie, tandis que jusqu’alors, on se contentait des perspectives pour représenter un lieu en volume. À l’école nous avons d’abord appris à les dessiner à la main et n’avons pas abordé les cours de CAO-DAO avant la seconde année. Et même lorsque nous avons commencé la modélisation 3D, nos professeurs nous apprenaient que la création se faisait d’abord dans la tête et sur papier », affirme-t-elle.
« La 3D permet de regarder une pièce, un bâtiment ou un objet sous toutes ses faces, même celles qui ne seront pas visibles une fois l’aménagement réalisé dans la vraie vie, tandis que jusqu’alors, on se contentait des perspectives pour représenter un lieu en volume. À l’école nous avons d’abord appris à les dessiner à la main et n’avons pas abordé les cours de CAO-DAO avant la seconde année. Et même lorsque nous avons commencé la modélisation 3D, nos professeurs nous apprenaient que la création se faisait d’abord dans la tête et sur papier », affirme-t-elle.
Filtre d'entrée sur mesure
Qu’est ce que l’on entend par « 3D » ?
Dès les années 90, les professionnels se servaient déjà de l’ordinateur pour dessiner les plans 2D et les élévations en 3D. Mais avec le XXIe siècle sont apparus les logiciels de modélisation puis de rendu 3D photoréalistes, enclenchant une véritable révolution créative.
« Le logiciel gratuit SketchUp est le plus connu. C’est un modeleur polyvalent et ludique, accessible à tous. Il permet de dessiner un bâtiment, l’aménagement d’une pièce, des objets comme un meuble, une bibliothèque, un claustra (photo)… et de visionner les volumes en 3D. Cet outil de base peut être enrichi avec des plug-ins, à l’instar de V-Ray pour améliorer le rendu. Les pros aguerris lui préfèrent ses versions payantes qui permettent des réalisations précises, à la hauteur d’Archicad, un logiciel modélisant les bâtiments en 3D dédié aux architectes », nous a expliqué Nicolas Véger qui l’utilise au quotidien et assure également des formations de pros sur cet outil.
Dès les années 90, les professionnels se servaient déjà de l’ordinateur pour dessiner les plans 2D et les élévations en 3D. Mais avec le XXIe siècle sont apparus les logiciels de modélisation puis de rendu 3D photoréalistes, enclenchant une véritable révolution créative.
« Le logiciel gratuit SketchUp est le plus connu. C’est un modeleur polyvalent et ludique, accessible à tous. Il permet de dessiner un bâtiment, l’aménagement d’une pièce, des objets comme un meuble, une bibliothèque, un claustra (photo)… et de visionner les volumes en 3D. Cet outil de base peut être enrichi avec des plug-ins, à l’instar de V-Ray pour améliorer le rendu. Les pros aguerris lui préfèrent ses versions payantes qui permettent des réalisations précises, à la hauteur d’Archicad, un logiciel modélisant les bâtiments en 3D dédié aux architectes », nous a expliqué Nicolas Véger qui l’utilise au quotidien et assure également des formations de pros sur cet outil.
Si SketchUp permet de modéliser l’espace en 3D, le rendu n’est pas photoréaliste, entre le dessin à la main et celui du jeu Minecraft. Mais aujourd’hui, les rendus 3D (on parle aussi de renderings) vont jusqu’à rivaliser avec une photo. Comme Nicolas Véger, l’architecte d’intérieur Manon Papin en a fait l’un de ses atouts dans ses dossiers clients.
« Une fois que j’ai modélisé mes pièces, j’exporte les rendus 3D dans un logiciel d’habillage. Il me permet de travailler sur les matières, les textures et les lumières, comme si elles étaient réelles. Je peux appliquer le RAL que je veux sur un mur coloré, photographier un matériau chez un fournisseur et venir l’appliquer où je veux. On parvient à obtenir des résultats très fidèles à la réalité même si certains détails comme les draps de lit ou les halos des lumières sont un peu saccadés. Je les arrange ensuite sur Photoshop car je suis très perfectionniste, jusqu’à créer l’illusion de la photo », explique-t-elle.
« Une fois que j’ai modélisé mes pièces, j’exporte les rendus 3D dans un logiciel d’habillage. Il me permet de travailler sur les matières, les textures et les lumières, comme si elles étaient réelles. Je peux appliquer le RAL que je veux sur un mur coloré, photographier un matériau chez un fournisseur et venir l’appliquer où je veux. On parvient à obtenir des résultats très fidèles à la réalité même si certains détails comme les draps de lit ou les halos des lumières sont un peu saccadés. Je les arrange ensuite sur Photoshop car je suis très perfectionniste, jusqu’à créer l’illusion de la photo », explique-t-elle.
Qu’apporte la 3D à la création ?
Avec l’expérience, Manon tend à prendre de la distance avec ce qu’on lui a appris à l’école : « C’est vrai que les anciens savaient se projeter mentalement et dessinaient leurs perspectives à la main, mais aujourd’hui, c’est en travaillant sur ordinateur et en maniant la 3D que les idées viennent », affirme-t-elle.
Olivier Bourdon, autre architecte d’intérieur et décorateur basé à Paris, qui a appris à manier les logiciels de manière autodidacte, en est convaincu. Pour aller plus loin dans sa créativité, il mise également sur les outils 3D : « Pour une cuisine par exemple, je crée sur SketchUp des blocs de la taille standard des éléments et je les retourne dans tous les sens jusqu’à trouver l’équilibre parfait des volumes. »
Avec l’expérience, Manon tend à prendre de la distance avec ce qu’on lui a appris à l’école : « C’est vrai que les anciens savaient se projeter mentalement et dessinaient leurs perspectives à la main, mais aujourd’hui, c’est en travaillant sur ordinateur et en maniant la 3D que les idées viennent », affirme-t-elle.
Olivier Bourdon, autre architecte d’intérieur et décorateur basé à Paris, qui a appris à manier les logiciels de manière autodidacte, en est convaincu. Pour aller plus loin dans sa créativité, il mise également sur les outils 3D : « Pour une cuisine par exemple, je crée sur SketchUp des blocs de la taille standard des éléments et je les retourne dans tous les sens jusqu’à trouver l’équilibre parfait des volumes. »
Pour Nicolas Véger, cet outil représente une aide à la création très riche, en particulier grâce à une bibliothèque d’éléments disponibles en open source. « Après avoir dessiné la pièce avec les travaux à réaliser, le logiciel permet d’intégrer des objets déjà modélisés, disponibles gratuitement dans la “warehouse”. On y trouve les icônes du design fournies par les éditeurs comme Vitra et tout autre objet mis à disposition par la communauté », explique-t-il.
Anne-Laure Verdier (Alv Interior Design), architecte d’intérieur parisienne formée à l’école Boulle confirme : « Certaines marques ont tout compris. Elles mettent à disposition tout leur catalogue dans la warehouse. On gagne un temps fou dans nos propositions en piochant directement dans ces objets déjà modélisés 3D et lorsque les clients les valident on retrouve directement la bonne référence. »
Anne-Laure Verdier (Alv Interior Design), architecte d’intérieur parisienne formée à l’école Boulle confirme : « Certaines marques ont tout compris. Elles mettent à disposition tout leur catalogue dans la warehouse. On gagne un temps fou dans nos propositions en piochant directement dans ces objets déjà modélisés 3D et lorsque les clients les valident on retrouve directement la bonne référence. »
Quels autres atouts pour les pros ?
Aujourd’hui la maîtrise de la modélisation et du rendu 3D rend les pros maîtres d’un atout indéniable. « Les particuliers viennent me chercher pour mes idées d’aménagement et la façon réaliste dont la 3D permet de les rendre. J’avais une société de maîtrise d’œuvre mais j’ai abandonné le suivi de chantier pour me concentrer sur la modélisation 3D. Je suis devenu designer conseil en aménagement », affirme Nicolas Véger.
Celui-ci estime en effet que le besoin est conséquent, d’autant qu’après la crise de 2008-2009, les architectes se sont souvent délestés de leur bureau d’étude en interne. « Nous sommes aussi contactés régulièrement par les architectes ou particuliers pour réaliser le “volet paysager” lors d’un dépôt de permis de construire. C’est un des documents requis où l’on doit intégrer le bâti dans son contexte extérieur en 3D », partage Nicolas.
Besoin d’un architecte ?
Aujourd’hui la maîtrise de la modélisation et du rendu 3D rend les pros maîtres d’un atout indéniable. « Les particuliers viennent me chercher pour mes idées d’aménagement et la façon réaliste dont la 3D permet de les rendre. J’avais une société de maîtrise d’œuvre mais j’ai abandonné le suivi de chantier pour me concentrer sur la modélisation 3D. Je suis devenu designer conseil en aménagement », affirme Nicolas Véger.
Celui-ci estime en effet que le besoin est conséquent, d’autant qu’après la crise de 2008-2009, les architectes se sont souvent délestés de leur bureau d’étude en interne. « Nous sommes aussi contactés régulièrement par les architectes ou particuliers pour réaliser le “volet paysager” lors d’un dépôt de permis de construire. C’est un des documents requis où l’on doit intégrer le bâti dans son contexte extérieur en 3D », partage Nicolas.
Besoin d’un architecte ?
Manon Papin explique de son côté que La 3D a d’abord été un atout pour sa communication : « Au départ je n’avais pas de projets à montrer à mes clients et je me suis servi des 3D photoréalistes pour présenter ce que je faisais. Depuis que je les ai exposées, de nouveaux clients viennent expressément me chercher pour ces renderings. »
Elle estime par ailleurs que la maîtrise de l’outil 3D est un atout de poids pour les jeunes qui trouvent plus facilement un emploi dans une agence d’architecture ou d’architecture intérieure. « Désormais, l’école où j’ai étudié forme d’ailleurs les jeunes dès la première année à la modélisation et au rendu 3D », ajoute-t-elle.
Elle estime par ailleurs que la maîtrise de l’outil 3D est un atout de poids pour les jeunes qui trouvent plus facilement un emploi dans une agence d’architecture ou d’architecture intérieure. « Désormais, l’école où j’ai étudié forme d’ailleurs les jeunes dès la première année à la modélisation et au rendu 3D », ajoute-t-elle.
Quels atouts pour les particuliers ?
Si les particuliers sont devenus friands des 3D, ce n’est pas un hasard. « On ne compte pas le nombre de personne incapables de se projeter à partir d’un plan en 2D. La 3D permet au client de saisir immédiatement le projet, sous tous ses angles. Il se rend compte des dimensions, des proportions et également des couleurs, des matériaux… », affirme Nicolas Véger.
Ce dernier a même des astuces pour aider le client à mieux se projeter : « Je repère les meubles qu’il a chez lui, je les retrouve sur la warehouse et je les intègre dans les plans en 3D. Ça fait toujours son petit effet ! »
Si les particuliers sont devenus friands des 3D, ce n’est pas un hasard. « On ne compte pas le nombre de personne incapables de se projeter à partir d’un plan en 2D. La 3D permet au client de saisir immédiatement le projet, sous tous ses angles. Il se rend compte des dimensions, des proportions et également des couleurs, des matériaux… », affirme Nicolas Véger.
Ce dernier a même des astuces pour aider le client à mieux se projeter : « Je repère les meubles qu’il a chez lui, je les retrouve sur la warehouse et je les intègre dans les plans en 3D. Ça fait toujours son petit effet ! »
Grâce à la 3D, le client prend davantage la mesure de son projet et ne se laisse plus conduire à l’aveugle par le professionnel. Anne Azoulay, une architecte d’intérieur parisienne formée à l’école Boulle, a eu l’occasion de s’en rendre compte : « Lors de la première visite, ma cliente était très tendue et sur la réserve. Elle m’a expliqué sa mauvaise expérience et surtout son sentiment de ne pas avoir été écoutée dans ses choix lors d’une précédente rénovation. Pour l’aider à se représenter concrètement le résultat, je lui ai présenté des 3D du projet, en intégrant les couleurs et matériaux retenus », explique l’architecte d’intérieur qui a rassuré sa cliente par ce biais et a réussi à lui redonner confiance lors de la rénovation de son 50 m² parisien.
Permettant une meilleure visualisation du projet, la 3D améliore donc de fait la compréhension du client. Rassuré, celui-ci a tendance à avaliser plus vite son contrat, en toute confiance.
Permettant une meilleure visualisation du projet, la 3D améliore donc de fait la compréhension du client. Rassuré, celui-ci a tendance à avaliser plus vite son contrat, en toute confiance.
Un outil à double tranchant ?
Si la 3D est indéniablement un fabuleux outil de visualisation, des contraintes demeurent. « Principalement celle du temps. À celui de la modélisation s’ajoute le travail de rendu puis la création des plans avec leurs cotations et leur export en format universel DWG », affirme Nicolas Véger qui passe au bas mot une journée de travail par pièce traitée en détail.
Manon Papin renchérit : « Non seulement je passe 6 à 8 heures de création pour chaque image, mais il ne faut pas oublier le temps nécessaire à l’ordinateur pour calculer les renderings : une heure environ pour chaque image et si on ajoute des matières complexe comme des miroirs, qui provoquent des effets de brillance et de réflexions, il faut compter 4 heures, pendant lesquelles on ne peut plus travailler car ces calculs mangent toutes les ressources de l’ordinateur… »
Et comme le temps, c’est de l’argent, ces rendus 3D occasionnent fatalement un surcoût significatif sur un projet : « Je facture 750 à 1500 euros par pièce traitée et 2000 euros pour les volets paysagers des permis de construire », annonce Nicolas Véger. Manon Papin affirme quant à elle : « Chaque image coûte 450 euros et je fais un forfait quand le client en prend plusieurs ou que le projet est petit. »
Si la 3D est indéniablement un fabuleux outil de visualisation, des contraintes demeurent. « Principalement celle du temps. À celui de la modélisation s’ajoute le travail de rendu puis la création des plans avec leurs cotations et leur export en format universel DWG », affirme Nicolas Véger qui passe au bas mot une journée de travail par pièce traitée en détail.
Manon Papin renchérit : « Non seulement je passe 6 à 8 heures de création pour chaque image, mais il ne faut pas oublier le temps nécessaire à l’ordinateur pour calculer les renderings : une heure environ pour chaque image et si on ajoute des matières complexe comme des miroirs, qui provoquent des effets de brillance et de réflexions, il faut compter 4 heures, pendant lesquelles on ne peut plus travailler car ces calculs mangent toutes les ressources de l’ordinateur… »
Et comme le temps, c’est de l’argent, ces rendus 3D occasionnent fatalement un surcoût significatif sur un projet : « Je facture 750 à 1500 euros par pièce traitée et 2000 euros pour les volets paysagers des permis de construire », annonce Nicolas Véger. Manon Papin affirme quant à elle : « Chaque image coûte 450 euros et je fais un forfait quand le client en prend plusieurs ou que le projet est petit. »
Autres revers de la médaille auxquels on ne penserait pas forcément spontanément : « Je n’expose jamais mon travail en 3D d’emblée car dès que mes clients visualisent les 3D ils ne m’écoutent plus, se focalisent sur un vase ou une couleur en me disant que ça ne leur plaît pas. Je prends toujours le temps de décrypter préalablement mon travail sur l’espace 2D à l’appui », explique Manon Papin.
Nicolas Véger ajoute : « Une fois que les travaux sont modélisés, c’est une simplicité enfantine de modifier textures, couleurs et matériaux. Certains clients l’ont bien compris et donnent plus facilement leur avis sur les plans, sollicitant tout un tas de changements. C’est très productif sur les matériaux et couleurs afin de se donner une idée fiable du rendu mais si le client fait les mêmes demandes sur les espaces, les changements prennent un temps fou ! »
Manon Papin conclut : « Les rendus photoréalistes me permettent clairement de me démarquer de la concurrence et mes clients discutent moins les prix de mes projets. Mais cela hausse aussi le niveau de leurs exigences. Si le projet final ne correspond pas à la lettre à l’image 3D, gare aux critiques… »
Vous l’aurez compris, rien ne vaut la 3D pour donner vie à un projet architectural avant que les travaux ne commencent. Un fabuleux outil pour les pros comme les particuliers, à utiliser sans modération, mais en toute connaissance de ses avantages et inconvénients.
ET VOUS ?
Que pensez-vous des plans et rendus en 3D ? Partagez votre expérience dans la partie commentaires.
Lire aussi
Du rêve à la réalité : découvrez comment 6 croquis ont pris vis
Trouvez des professionnels près de chez vous sur Houzz
Plus de photos déco
Nicolas Véger ajoute : « Une fois que les travaux sont modélisés, c’est une simplicité enfantine de modifier textures, couleurs et matériaux. Certains clients l’ont bien compris et donnent plus facilement leur avis sur les plans, sollicitant tout un tas de changements. C’est très productif sur les matériaux et couleurs afin de se donner une idée fiable du rendu mais si le client fait les mêmes demandes sur les espaces, les changements prennent un temps fou ! »
Manon Papin conclut : « Les rendus photoréalistes me permettent clairement de me démarquer de la concurrence et mes clients discutent moins les prix de mes projets. Mais cela hausse aussi le niveau de leurs exigences. Si le projet final ne correspond pas à la lettre à l’image 3D, gare aux critiques… »
Vous l’aurez compris, rien ne vaut la 3D pour donner vie à un projet architectural avant que les travaux ne commencent. Un fabuleux outil pour les pros comme les particuliers, à utiliser sans modération, mais en toute connaissance de ses avantages et inconvénients.
ET VOUS ?
Que pensez-vous des plans et rendus en 3D ? Partagez votre expérience dans la partie commentaires.
Lire aussi
Du rêve à la réalité : découvrez comment 6 croquis ont pris vis
Trouvez des professionnels près de chez vous sur Houzz
Plus de photos déco
« Avant la 3D, quand les particuliers faisaient visiter les lieux à rénover à un professionnel, il n’était pas rare que ce dernier crayonne tout de suite ses idées et solutions d’aménagement sur papier. C’est souvent sur ce coup de crayon qu’il emportait le marché. Les particuliers lui faisaient confiance sans savoir exactement sur quoi ils s’engageaient », affirme Nicolas Véger. Ce modeleur et formateur 3D a eu rapidement conscience qu’elle allait changer la donne, révolutionnant la possibilité de création pour les pros et la lisibilité des plans pour les particuliers. Après une reconversion professionnelle en tant que « dessinateur projeteur », il fonde en 2011 Very Good Plan, sa société de dessins 3D à destination des architectes et particuliers.
Vous cherchez un modeleur 3D ?