Architecture
Architecture : 4 constructions du bout du monde
Visitez les contrées reculées, là où les demeures chevauchent les falaises rocheuses, les rives arborées des lacs et les criques venteuses
Lorsqu’il est confronté à un brief dans un site vierge de tout bâtiment, l’architecte observe, étudie, l’environnement de ce site en quête d’inspiration et de solutions architecturales. Cet environnement proche, réel ou imaginé, est un terreau excitant pour faire naître le projet. L’environnement donne souvent naissance à la forme du bâtiment, ses matériaux, voire à sa structure même.
Les projets suivants génèrent réflexion, et parfois controverse. Certains diront qu’ils sont dangereux ou présentent des risques inutiles. Mais la nature même de l’architecture est de nous mettre au défi de voir le monde différemment. Ce procédé créatif exige de l’architecte l’intégration de nombreuses idées et contraintes : lois en termes de sécurité, normes professionnelles applicables à la construction, réglementations locales et régulations environnementales. Les architectes doivent aussi satisfaire les désirs de leurs clients, leurs besoins, leurs budgets, et bien sûr, le résultat doit être esthétiquement réussi. Là où les projets suivants excellent, c’est dans la priorité qui est donnée à la sécurité des habitants, tout en menant à bien le pari fou de mettre en valeur la dramaturgie et le danger présents dans ces sites particulièrement exposés.
Voici quatre exemples démontrant comment une demeure peut défier son environnement naturel et se placer à la frontière entre tradition architecturale et beauté naturelle à couper le souffle.
Les projets suivants génèrent réflexion, et parfois controverse. Certains diront qu’ils sont dangereux ou présentent des risques inutiles. Mais la nature même de l’architecture est de nous mettre au défi de voir le monde différemment. Ce procédé créatif exige de l’architecte l’intégration de nombreuses idées et contraintes : lois en termes de sécurité, normes professionnelles applicables à la construction, réglementations locales et régulations environnementales. Les architectes doivent aussi satisfaire les désirs de leurs clients, leurs besoins, leurs budgets, et bien sûr, le résultat doit être esthétiquement réussi. Là où les projets suivants excellent, c’est dans la priorité qui est donnée à la sécurité des habitants, tout en menant à bien le pari fou de mettre en valeur la dramaturgie et le danger présents dans ces sites particulièrement exposés.
Voici quatre exemples démontrant comment une demeure peut défier son environnement naturel et se placer à la frontière entre tradition architecturale et beauté naturelle à couper le souffle.
Ce n’est qu’une fois à l’intérieur que le visiteur réalise à quelle hauteur au-dessus du sol il se trouve, aux abords de l’océan. La moitié de la demeure est positionnée au-dessus d’un vide abrupt qui lui a donné son nom : The Cliff House, la maison sur la falaise. Au rez-de-chaussée, l’entrée et le salon bénéficient d’une vue panoramique sur l’horizon, la falaise et l’océan.
La maison adoucit l’expérience du lieu. Elle devient une frontière entre nature et habitation. Tel un objectif de caméra, cette frontière permet la compréhension du lieu en encadrant la vue, en faisant référence à l’horizon et en défiant les lois de la gravité… le tout, en laissant néanmoins la maison prendre toute sa place. Celle-ci inclut la structure en acier, remarquablement légère, reposant sur des fondations ad hoc en béton et soutenant la maison en cèdre et son salon voûté.
Les ouvertures murales sont faites spécifiquement pour épouser l’expérience intérieure de cette frontière entre nature et habitation. La grande baie vitrée du salon permet une vue à 180 degrés, alors que la mezzanine offre des longues et profondes vues sur la falaise.
Les exigences structurelles sont respectées avec le même parti pris direct présent depuis la conception du projet. La structure en acier semble nécessaire, mais également temporaire, comme un trépied géant ou encore une tour de guet. Sa beauté réside dans son utilité. Un observateur aura l’impression qu’elle peut être pliée, rangée et déplacée à tout moment… mais aussi que cet emplacement a été choisi pour sa place unique dans le paysage.
Les ouvertures murales sont faites spécifiquement pour épouser l’expérience intérieure de cette frontière entre nature et habitation. La grande baie vitrée du salon permet une vue à 180 degrés, alors que la mezzanine offre des longues et profondes vues sur la falaise.
Les exigences structurelles sont respectées avec le même parti pris direct présent depuis la conception du projet. La structure en acier semble nécessaire, mais également temporaire, comme un trépied géant ou encore une tour de guet. Sa beauté réside dans son utilité. Un observateur aura l’impression qu’elle peut être pliée, rangée et déplacée à tout moment… mais aussi que cet emplacement a été choisi pour sa place unique dans le paysage.
La structure intérieure présente le même parti pris, sans fioriture. L’armature structurante en acier est conçue pour résister autant aux charges verticales qu’horizontales et pour façonner la disposition des poutrelles. La carapace non isolée est recouverte d’un damier de planches alignées en diagonale, protégeant les poutres contre les menaces de cisaillement et de soutirage.
Depuis la mezzanine et regardant vers le salon, le visiteur ne ressent que le vide entre la maison et le sol et non pas entre elle et l’océan, contrairement à ce qu’il pourrait imaginer. Ainsi, les 90 mètres carrés de la maison offrent une expérience riche et variée.
Depuis la mezzanine et regardant vers le salon, le visiteur ne ressent que le vide entre la maison et le sol et non pas entre elle et l’océan, contrairement à ce qu’il pourrait imaginer. Ainsi, les 90 mètres carrés de la maison offrent une expérience riche et variée.
Le design pourrait apparaître sommaire, mais il marie admirablement sécurité, expression structurale et expérience. Le résultat est un bâtiment s’inclinant devant la frontière qu’il représente entre nature et habitation. Perchée sur la falaise, la maison réussit à créer une belle sensation de profondeur et une appréciation – de haut vol – pour les éléments de son environnement. Cette réussite malgré les contraintes multiples est d’autant plus admirable.
2. La crique
Ce refuge de week-end est posé à l’intersection entre une prairie et une lisière de forêt, avec une vue très large sur le détroit de Puget dans l’État de Washington. L’architecture repose ici encore sur ce concept de frontière dans le paysage pour en révéler les liens lorsque l’on parcourt la demeure.
L’entrée est informelle et met en avant l’esprit de découverte qui habite ces lieux. La variété des sensations à disposition dans un espace si restreint est très excitante. L’entrée, petite et sombre, rappelle ici l’environnement similaire trouvé en pleine forêt.
Ce refuge de week-end est posé à l’intersection entre une prairie et une lisière de forêt, avec une vue très large sur le détroit de Puget dans l’État de Washington. L’architecture repose ici encore sur ce concept de frontière dans le paysage pour en révéler les liens lorsque l’on parcourt la demeure.
L’entrée est informelle et met en avant l’esprit de découverte qui habite ces lieux. La variété des sensations à disposition dans un espace si restreint est très excitante. L’entrée, petite et sombre, rappelle ici l’environnement similaire trouvé en pleine forêt.
À l’intérieur, la vue s’étale à l’infini et la frontière entre la forêt et l’eau disparaît complètement. Le salon en porte-à-faux accentue encore cette vision spectaculaire en attirant le visiteur vers le vide et vers la vue.
C’est depuis la pièce principale que le visiteur embrasse l’environnement dans sa globalité. Le toit flottant guide le regard vers l’extérieur et la forêt.
Entre les murs pleins et les parois vitrées, les architectes ont imaginé une sensation précaire de refuge. Le visiteur se sent protégé, mais reste exposé aux éléments naturels.
Entre les murs pleins et les parois vitrées, les architectes ont imaginé une sensation précaire de refuge. Le visiteur se sent protégé, mais reste exposé aux éléments naturels.
Exposé aux éléments ? Le visiteur n’est jamais loin d’une vue spectaculaire sur l’environnement de la maison, y compris dans les espaces les plus privés.
Le mariage réussi entre sécurité et esthétique est intentionnel et conceptualisé. Le garde-corps est minimaliste.
Aménager des garde-corps invisibles, mode d’emploi
Le mariage réussi entre sécurité et esthétique est intentionnel et conceptualisé. Le garde-corps est minimaliste.
Aménager des garde-corps invisibles, mode d’emploi
Ce refuge amplifie le sentiment de frontière entre nature et habitation en profitant d’éléments architecturaux tels que le toit élargi qui recadre la perspective. En s’élevant vers celui-ci et en profitant de ce spectaculaire point d’observation, la ligne d’horizon évolue et on oublie toute sensation d’habitation à l’étage inférieur. Seuls restent la couverture arborée et l’environnement sonore… des caractéristiques bien saisissantes pour une si petite demeure.
3. Le lac
Ce projet est autant une histoire d’expérience ressentie que d’architecture. L’arrivée à la demeure s’étire sur plus d’un kilomètre et constitue un beau prélude à ce voyage qui traverse de nombreuses frontières.
Ce projet est autant une histoire d’expérience ressentie que d’architecture. L’arrivée à la demeure s’étire sur plus d’un kilomètre et constitue un beau prélude à ce voyage qui traverse de nombreuses frontières.
Après la traversée de ce pont suspendu, le chemin descend vers un petit espace de vie composé d’une maison sur pilotis et d’un point d’amarrage pour un bateau au bord du lac.
Le visiteur est accueilli par un petit bâtiment planant juste au-dessus de l’eau. Ses éléments métalliques et détails finement ciselés rappellent l’artisanat naval. Le visiteur est ainsi attiré par l’eau, et non pas par l’architecture. Tout comme pour le projet précédent, le contraste entre ouverture et solidité est saisissant. À noter, la présence d’une petite lucarne à l’arrière de la demeure.
À l’intérieur, cette fenêtre présente une petite lanterne avec une base forgée sur mesure en métal. De tels détails expriment un parti pris résolument artisanal, une volonté affichée de créer un espace privilégié. Il est facile d’imaginer la lumière à la fenêtre, invitant le passant à entrer, une sorte de phare sur le lac, connectant l’intérieur et l’extérieur dans cet espace de frontière entre nature et habitation.
La structure est légère (les architectes en parlent comme d’un surfer), délicatement perchée à la surface de l’eau. Les architectes ont utilisé une structure en acier pour sa rigidité structurale et sa présence délicate, rappelant un embarcadère. Les paravents, situés sur les côtés nord et est de la pièce de vie à l’étage, peuvent pivoter pour créer une plateforme impromptue de plongeon. Panneaux levés, la structure déjà très aérée semble disparaître dans les arbres.
Voici un lieu propice à la relaxation, à la nage et à toute activité en bord de lac ; il permet de faire naviguer la frontière entre nature et habitation, entre formel et informel, entre l’art et l’utile.
4. Le coucher du soleil
Cette maison est perchée sur un terrain hostile et exposée aux fortes conditions météorologiques, sur la côte rocheuse de la Nouvelle-Écosse au Canada. C’est sur ce socle rocheux en granite que les propriétaires avaient pour habitude de profiter de nombreux couchers du soleil.
Cette maison est perchée sur un terrain hostile et exposée aux fortes conditions météorologiques, sur la côte rocheuse de la Nouvelle-Écosse au Canada. C’est sur ce socle rocheux en granite que les propriétaires avaient pour habitude de profiter de nombreux couchers du soleil.
Ici, la notion de frontière entre nature et habitation a façonné la maison, autant que la glace a façonné jadis la côte Arctique. Le toit, malmené par le temps, s’élève dans l’horizon, attaqué par les eaux. La forme découpée du bâtiment est le résultat des cycles continus de gel, propres au climat local, et le long élancement invite à l’accumulation de la neige. Et bien sûr, l’océan Atlantique tout à côté a inspiré la fondation de ce bâtiment qui se place perpendiculairement à la côte.
La résilience est un élément clé ici, dans cet environnement marin où il est plus facile d’inviter les vagues à venir déferler sous la structure que d’ériger un mur pour leur résister. Visuellement, les ailerons me rappellent la rampe d’accès d’un bateau, et la maison ce même bateau en cale sèche cette fois.
La résilience est un élément clé ici, dans cet environnement marin où il est plus facile d’inviter les vagues à venir déferler sous la structure que d’ériger un mur pour leur résister. Visuellement, les ailerons me rappellent la rampe d’accès d’un bateau, et la maison ce même bateau en cale sèche cette fois.
Dans la maison, le visiteur fait face à une vue merveilleuse sur l’océan, qui met en scène superbement la notion de frontière entre nature et habitation. Il y trouve un contraste peu discret entre l’échelle de la maison et celle de la mer devant elle.
Ici, le visiteur commence à prendre conscience de la palette de matériaux inspirée par les nuances de bleu-gris du site lui-même. Les bords en métal ondulés du bâtiment apportent durabilité et humilité, mais évoquent surtout le fuselage d’un bateau. Le cèdre, un matériel de construction très utilisé dans la région, est naturellement imputrescible. Exposé au soleil et à l’air salé, il tourne rapidement à la couleur argentée. Le béton ancre solidement la construction et rappelle le granite environnant.
Ici, le visiteur commence à prendre conscience de la palette de matériaux inspirée par les nuances de bleu-gris du site lui-même. Les bords en métal ondulés du bâtiment apportent durabilité et humilité, mais évoquent surtout le fuselage d’un bateau. Le cèdre, un matériel de construction très utilisé dans la région, est naturellement imputrescible. Exposé au soleil et à l’air salé, il tourne rapidement à la couleur argentée. Le béton ancre solidement la construction et rappelle le granite environnant.
À l’intérieur de l’espace de vie principal et linéaire, les façades nord et ouest sont complètement exposées à l’Atlantique, alors que le flanc, solidement ancré, offre un sentiment de protection et de refuge. Le mur central, massif, marque la frontière interne entre l’espace fonctionnel (rangements, salles de bains…) et l’espace de réception. Le choix d’une organisation stricte à l’intérieur permet à cette surface minimale d’offrir le plein d’efficience et de fonctionnalité.
La palette des matériaux utilisés à l’intérieur permet également d’atténuer la frontière entre terre et mer ; les sols en béton ciré semblent bien enracinés dans la terre, d’autant qu’ils rappellent la surface de l’océan. Les couleurs neutres des murs font écho à l’environnement du bâtiment : les couleurs changeantes du coucher de soleil ou le gris sombre d’une tempête approchante, par exemple.
La palette des matériaux utilisés à l’intérieur permet également d’atténuer la frontière entre terre et mer ; les sols en béton ciré semblent bien enracinés dans la terre, d’autant qu’ils rappellent la surface de l’océan. Les couleurs neutres des murs font écho à l’environnement du bâtiment : les couleurs changeantes du coucher de soleil ou le gris sombre d’une tempête approchante, par exemple.
Tout l’angle nord-ouest a été découpé de façon spectaculaire, formant un porche extérieur positionné pour profiter du soleil couchant. De tels espaces, ni dedans ni totalement dehors, permettent une grande variété d’expériences. Le plafond très bas de ce porche (dû à la pièce à l’étage supérieur) pousse le contraste avec la hauteur de plafond du salon attenant. Cette faible hauteur exhorte le regard à s’évader vers l’extérieur, renforçant la touche spectaculaire de la vue.
L’éclairage chaleureux, tel une lanterne, décrit l’organisation interne des espaces intérieurs. Les zones de réception sont vitrées, tandis que les chambres possèdent des ouvertures plus subtiles donnant sur les beautés du paysage côtier. L’extérieur relève de la même expertise que l’intérieur en obéissant à l’ordre syncopé de la structure du bâtiment. Tout est en place.
Les architectes ont pensé à tout. Ils ont même équipé les grandes baies vitrées de panneaux coulissants pour les protéger en cas de tempête. La conception tout en résilience permet au bâtiment de s’adapter aux changements climatiques.
Les architectes ont pensé à tout. Ils ont même équipé les grandes baies vitrées de panneaux coulissants pour les protéger en cas de tempête. La conception tout en résilience permet au bâtiment de s’adapter aux changements climatiques.
Les côtés exposés du bâtiment ont également engendré une structure capable de résister aux vents violents venant heurter la maison. La sécurisation est simple et directe. Une accroche d’angle empêche la structure en acier de frémir sous la force du vent, alors qu’un support de coin transfère le poids vers les colonnes et finalement vers les fondations, bien ancrées dans le granite.
La maison elle-même représente une version miniature du concept de frontière entre ouverture et protection, où la terre est assimilée à la sécurité, un refuge par rapport à la mer. Le bâtiment montre une certaine compréhension des forces de la nature qui ont sculpté cet environnement et les intègre dans sa conception.
Un rappel audacieux
Cela reste malgré tout une relation précaire entre l’homme et les éléments. Je pense que c’est pour cela que j’aime tant ça, pour sa hardiesse. Auriez-vous le courage de tenter l’aventure ici ? Peut-être, peut-être pas.
Est-ce que je me pose la question de la sécurité ? Absolument pas. Le simple fait que le bâtiment ait été construit est preuve suffisante à mes yeux. Les architectes ont réussi à relever des défis complexes pour y parvenir. Satisfaire les besoins et les désirs des clients, les préoccupations esthétiques et les contraintes budgétaires, le tout en respectant les standards professionnels et les régulations en matière de sécurité, le tout n’était pas si simple.
À mes yeux, cette maison est un exemple clair des possibilités offertes par l’architecture pour dompter les conditions particulières de cette zone frontière entre nature et habitation… et aussi, un exemple clair de pourquoi je suis devenu architecte.
ET VOUS ?
Pourriez-vous vivre dans l’une de ces bâtisses du bout du monde ?
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Cela reste malgré tout une relation précaire entre l’homme et les éléments. Je pense que c’est pour cela que j’aime tant ça, pour sa hardiesse. Auriez-vous le courage de tenter l’aventure ici ? Peut-être, peut-être pas.
Est-ce que je me pose la question de la sécurité ? Absolument pas. Le simple fait que le bâtiment ait été construit est preuve suffisante à mes yeux. Les architectes ont réussi à relever des défis complexes pour y parvenir. Satisfaire les besoins et les désirs des clients, les préoccupations esthétiques et les contraintes budgétaires, le tout en respectant les standards professionnels et les régulations en matière de sécurité, le tout n’était pas si simple.
À mes yeux, cette maison est un exemple clair des possibilités offertes par l’architecture pour dompter les conditions particulières de cette zone frontière entre nature et habitation… et aussi, un exemple clair de pourquoi je suis devenu architecte.
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Pourriez-vous vivre dans l’une de ces bâtisses du bout du monde ?
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À l’approche de ce petit cottage saisonnier sur la côte de la Nouvelle-Écosse au Canada, le mystère reste entier. L’extérieur en cèdre gris argenté se marie parfaitement avec le relief en granite, l’eau grise et le ciel. Le cube simpliste et le point d’observation s’inclinent devant la vue et devant le site grandiose, sans ornement. Cette bâtisse s’intègre parfaitement dans l’environnement austère des cabanes de pêcheurs en cèdre, usées par le temps et la météo.