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Architecture
Architecture : L'essentiel pour « Un Dernier voyage »
Cette maison, brute de décoffrage, réussit a s'insérer harmonieusement dans un cadre artistique et naturel
Cette maison individuelle se situe dans la campagne meusienne, dans un village dont les bois alentour accueillent de nombreuses œuvres d’artistes et designers internationaux faisant partie du parcours d’art contemporain et de land art nommé Le vent des forêts.
C’est dans ce contexte atypique que le choix de cet ancien pâturage à flanc de colline a été choisi pour édifier cette maison, dont l’accès se fait uniquement par un chemin forestier.
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple de commanditaires d’œuvres d’art et de design, Macha et Aimeric
Emplacement : dans la campagne meusienne, entre Bar-le-Duc et Verdun
Superficie : 110 m² + atelier
Architectes : Chloé Kessler et Gabrielle Vella-Boucaud de l’agence Spray Architecture
Date de livraison : août 2014
Budget : 180 000 euros HT
Photos : Jelena Stajic
C’est dans ce contexte atypique que le choix de cet ancien pâturage à flanc de colline a été choisi pour édifier cette maison, dont l’accès se fait uniquement par un chemin forestier.
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple de commanditaires d’œuvres d’art et de design, Macha et Aimeric
Emplacement : dans la campagne meusienne, entre Bar-le-Duc et Verdun
Superficie : 110 m² + atelier
Architectes : Chloé Kessler et Gabrielle Vella-Boucaud de l’agence Spray Architecture
Date de livraison : août 2014
Budget : 180 000 euros HT
Photos : Jelena Stajic
Ce projet, poétiquement baptisé Un Dernier voyage, est celui d’un couple de commanditaires, Macha et Aimeric, ayant décidé d’y construire leur havre de paix après de nombreuses années passées en territoires d’outre-mer.
Tous deux créatifs, elle écrit et lui sculpte le bois et le métal, ils souhaitaient une maison reflétant leur art et favorisant l’inspiration tout en garantissant la protection de cette nature et de ce contexte si particulier.
C’est grâce à l’intérêt qu’elles portent à l’art et au design que les architectes Chloé Kessler et Gabrielle Vella-Boucaud de l’agence Spray Architecture, basée à Strasbourg, croisent le chemin de Macha et Aimeric. C’est tout naturellement que ces deux architectes s’associent à ce beau projet de maison individuelle.
Elles vont rapidement opter pour une maison de plain-pied, décollée du sol afin de préserver et de respecter la pente du terrain. Rectangle de 20 mètres par 6 mètres de large, cette maison de 110 m² en ossature métallique est complétée par un container jouant le rôle d’atelier pour monsieur. La construction, qui a duré un peu plus d’une année, a été livrée en août 2014 pour un coût global de 180 000 euros HT.
Elles vont rapidement opter pour une maison de plain-pied, décollée du sol afin de préserver et de respecter la pente du terrain. Rectangle de 20 mètres par 6 mètres de large, cette maison de 110 m² en ossature métallique est complétée par un container jouant le rôle d’atelier pour monsieur. La construction, qui a duré un peu plus d’une année, a été livrée en août 2014 pour un coût global de 180 000 euros HT.
En termes de style architectural, le brutalisme est mis à l’honneur par les deux architectes de Spray Architecture. Il a pour but de montrer le concret, le vrai.
On expose la matérialité dans ce qu’elle est, à savoir structure, dans ce qu’elle a d’utile, permettant le passage des gaines de ventilation et autres soffites, mais aussi dans ce qu’elle a de beau. En effet, les architectes ont choisi de ne pas cacher l’ossature métallique ni les bacs acier en plafond.
Ce concept vaut autant à l’intérieur du volume que pour son aspect extérieur. L’effet container est très largement repris et étendu au niveau de la maison par ce choix d’utiliser un bardage métallique noir comme enveloppe. Évocation du voyage et reflet de la vie des propriétaires, ce matériau renforce l’idée du monolithe noir en apesanteur au milieu d’une verdure maîtresse des lieux, allégorie du container transitant par les mers et les océans.
Pour ce qui y est du traitement des espaces, l’objectif se porte sur la mise en place du plan libre permettant de grandes possibilités en termes de circulation et d’aménagement. Ainsi, guidé par sa forme longitudinale, le volume intérieur se développe autour d’un noyau central regroupant une chambre et les pièces d’eau, autour duquel s’articulent le séjour-cuisine ainsi qu’un bureau, reliés par un couloir.
Ce principe favorisant le passage de manière fluide d’une pièce à une autre offre, au travers de ces larges circulations, des lieux propices à l’exposition des sculptures.
Ces volumes sont prolongés à l’extérieur par des grandes terrasses en bois, permettant d’asseoir la maison dans cet écrin de verdure et servant de socle aux sculptures qui dialoguent avec celles exposées dans cette forêt artistique avoisinante.
Les façades largement percées par des ouvertures, tour à tour verticales ou bandeaux fixes, offrent un cadrage parfait sur la nature environnante et guident notre regard.
Ainsi, ne peut-on pas voir cette maison telle une œuvre supplémentaire complétant cette collection toute particulière que représente ce parcours artistique ? C’est du moins, à coup sûr, l’œuvre la plus personnelle de toutes pour ce couple de passionnés.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce projet architectural ? Partagez vos impressions dans la partie commentaires ci-dessous.
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