Architecture
Architecture régionale : La maison longue appelée longère
Entre Bretagne et Normandie, voici les points-clés pour reconnaître cette bâtisse à l'identité affirmée
Cette architecturale rurale, construite majoritairement au XIXe siècle, était destinée aux paysans et artisans très modestes. Elle s’est développée dans toutes les régions de France, mais surtout dans l’Ouest, et plus précisément en Bretagne et en Normandie. Sa fonction première est similaire à celle d’une ferme traditionnelle, elle sert de lieu d’habitation et de travail pour l’exploitant. La longère est qualifiée d’architecture vernaculaire, c’est un véritable symbole local et régional qui fait l’objet depuis plusieurs décennies de nombreuses réhabilitations, et ce, dans le respect de la tradition.
Une succession de pièces
À l’époque où la longère était purement paysanne, elle pouvait être composée d’une seule pièce commune, où hommes et animaux cohabitaient. Autre organisation : une unité d’habitation et une étable accolée ou indépendante. L’espace intérieur s’organisait selon une succession de pièces en enfilade. Les équipements étaient très sommaires : une cheminée servant de four adossé au mur pignon, un évier à côté de l’entrée et quelques éléments de mobilier en bois pour manger et dormir. La hauteur sous plafond assez basse donne aujourd’hui une ambiance cosy et chaleureuse aux espaces.
À l’époque où la longère était purement paysanne, elle pouvait être composée d’une seule pièce commune, où hommes et animaux cohabitaient. Autre organisation : une unité d’habitation et une étable accolée ou indépendante. L’espace intérieur s’organisait selon une succession de pièces en enfilade. Les équipements étaient très sommaires : une cheminée servant de four adossé au mur pignon, un évier à côté de l’entrée et quelques éléments de mobilier en bois pour manger et dormir. La hauteur sous plafond assez basse donne aujourd’hui une ambiance cosy et chaleureuse aux espaces.
Une structure rustique et solide
Les murs en pierre du pourtour de la construction sont porteurs et complétés par des poutres en bois dans le sens de la largeur. Quant au plancher, il est en bois et composé de solives apparentes en sous-face (plafond). Les longères ont une hauteur sous plafond assez basse au rez-de-chaussée, dans l’intention de préserver la chaleur intérieure et d’éviter les déperditions.
Les murs en pierre du pourtour de la construction sont porteurs et complétés par des poutres en bois dans le sens de la largeur. Quant au plancher, il est en bois et composé de solives apparentes en sous-face (plafond). Les longères ont une hauteur sous plafond assez basse au rez-de-chaussée, dans l’intention de préserver la chaleur intérieure et d’éviter les déperditions.
Des matériaux locaux
Les matériaux utilisés pour construire et aménager une longère sont le plus souvent locaux. À l’exemple de celles construites en Bretagne, elles étaient édifiées en granit gris ou en colombage pour la Normandie.
Le sol est réalisé à l’aide de pavés de pierre provenant de carrières à proximité.
Quant à la toiture des longères, elle varie également en fonction de son lieu de construction. On trouvera des toits en chaume en Normandie, et en ardoises en Bretagne.
Les matériaux utilisés pour construire et aménager une longère sont le plus souvent locaux. À l’exemple de celles construites en Bretagne, elles étaient édifiées en granit gris ou en colombage pour la Normandie.
Le sol est réalisé à l’aide de pavés de pierre provenant de carrières à proximité.
Quant à la toiture des longères, elle varie également en fonction de son lieu de construction. On trouvera des toits en chaume en Normandie, et en ardoises en Bretagne.
Les ouvertures
La hauteur sous plafond du rez-de-chaussée des longères étant peu élevée, les ouvertures sont également de faible hauteur toujours dans cette idée de préserver du froid extérieur. De plus, à l’époque, les ouvertures se faisaient majoritairement au sud et très peu au nord. Actuellement, elles sont retravaillées de sorte à faire rentrer un maximum de lumière naturelle.
La hauteur sous plafond du rez-de-chaussée des longères étant peu élevée, les ouvertures sont également de faible hauteur toujours dans cette idée de préserver du froid extérieur. De plus, à l’époque, les ouvertures se faisaient majoritairement au sud et très peu au nord. Actuellement, elles sont retravaillées de sorte à faire rentrer un maximum de lumière naturelle.
Des murs pignons façonnés
Ils façonnent l’image de la longère et permettent de la reconnaître facilement de l’extérieur avec la forme rectangulaire qui se trouve en son sommet. C’est la silhouette du conduit de la cheminée de l’époque. Les murs pignons avaient rarement des ouvertures à l’époque, les accès se faisaient en façade, on parle alors d’accès en gouttereau. En effet, le mur pignon de la longère est majoritairement orienté nord et par conséquent soumis au vent et au froid.
Voici un exemple de réhabilitation d’un mur pignon d’une longère qui a conservé sa forme d’origine et préservé le conduit de cheminée. De larges baies vitrées ont été également créées dans le but d’apporter de la lumière naturelle et des vues sur l’extérieur environnant. La réhabilitation est pensée de manière à allier le contemporain et le traditionnel.
Ils façonnent l’image de la longère et permettent de la reconnaître facilement de l’extérieur avec la forme rectangulaire qui se trouve en son sommet. C’est la silhouette du conduit de la cheminée de l’époque. Les murs pignons avaient rarement des ouvertures à l’époque, les accès se faisaient en façade, on parle alors d’accès en gouttereau. En effet, le mur pignon de la longère est majoritairement orienté nord et par conséquent soumis au vent et au froid.
Voici un exemple de réhabilitation d’un mur pignon d’une longère qui a conservé sa forme d’origine et préservé le conduit de cheminée. De larges baies vitrées ont été également créées dans le but d’apporter de la lumière naturelle et des vues sur l’extérieur environnant. La réhabilitation est pensée de manière à allier le contemporain et le traditionnel.
Les combles, un véritable atout
Autrefois, les longères s’organisaient en n’utilisant que le rez-de-chaussée. L’étage était inutilisé ou servait de lieu de stockage pour le grain par exemple. Les ouvertures étaient moindres, ainsi, de simples lucarnes étaient percées pour apporter un peu de lumière naturelle.
Autrefois, les longères s’organisaient en n’utilisant que le rez-de-chaussée. L’étage était inutilisé ou servait de lieu de stockage pour le grain par exemple. Les ouvertures étaient moindres, ainsi, de simples lucarnes étaient percées pour apporter un peu de lumière naturelle.
À présent, la réhabilitation de longère se fait en tenant compte de ces espaces. Ainsi, les ouvertures sont retravaillées ou créées de manière très moderne : fenêtres de toit type Velux ou en bandeaux. L’apport de lumière naturelle est recherché pour mettre en valeur et illuminer les combles, et ainsi bénéficier de l’orientation sud à l’intérieur. De plus, la charpente d’époque est révélée et rehaussée. Véritable atout charme, les fermes (pièces de charpente) en bois apportent une note rustique et authentique à l’espace. L’isolation de la toiture se fait donc par l’extérieur, cela permet de laisser les boiseries apparentes.
ET VOUS ?
Habitez-vous dans une longère ? Partagez quelques photos avec nous dans la partie commentaires ci-dessous !
Inspirez-vous de milliers de photos de longères
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La caractéristique principale de cette construction est sa morphologie. En effet, elle se développe au sol selon l’axe de la panne faîtière. Cette pièce, qui fait partie de la charpente, a pour fonction le maintien de la toiture. Une caractéristique essentielle qui influence l’aménagement intérieur du bâti. Celui-ci s’organise par conséquent de façon étroite avec une succession de corps de bâti, parfois en « L », créant ainsi un début de cour ouverte. Les longères étaient majoritairement de plain-pied, mais les combles sont devenues un véritable atout et ont été mis en valeur en leur attribuant une fonction.