Architecture
Archi Houzz
Architecture : Une extension douillette pour s'ouvrir vers l'extérieur
Matières naturelles, meubles douillets et éléments colorés personnalisent cet espace et lui confèrent un aspect chaleureux et accueillant
Avec deux enfants en bas âge, Claude et Anne se sentaient à l’étroit dans leur appartement parisien. En quête d’une surface plus grande et à la recherche d’un écrin de verdure pour leur progéniture, ils décident d’acquérir cette maison de ville aux proportions généreuses, située en fond de parcelle. Si pendant ces dix dernières années, les propriétaires se sont attelés à la rénovation des deux étages supérieurs, arrivés au rez-de-chaussée, ils se sentent vite déboussolés par cette petite véranda, peu pratique et peu fonctionnelle. La véranda d’origine assombrissait énormément le salon et masquait la vue sur le jardin de 300 m². Un problème de taille pour ces amoureux d’espaces verts. C’est finalement un couple d’amis de Claude et Anne qui trouvera la solution à leur problème en leur faisant découvrir un projet de rénovation pris en charge par Manuel Sequeira. Séduits par son approche, ils décident alors de lui confier leur maison.
Si dans un premier temps le couple pense à rénover l’actuelle véranda d’une superficie de 9 m², le projet prend finalement une nouvelle direction au contact de Manuel, qui leur propose d’agrandir la surface habitable en supprimant la véranda et en greffant à la place une vaste extension de 33 m². Objectifs : apporter un maximum de luminosité au rez-de-chaussée et optimiser la vue sur le jardin. Pari réussi : deux styles, l’un ancien, l’autre plus contemporain, s’allient à merveille !
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple de quinquagénaires, Anne et Claude
Date de construction de la maison : début du XXᵉ siècle
Emplacement : XVIIᵉ arrondissement, Paris
Superficie : 160 m² ; extension : 33 m²
Architecte : Manuel Sequeira Architecte D.P.L.G
Budget : 170 000 euros
Si dans un premier temps le couple pense à rénover l’actuelle véranda d’une superficie de 9 m², le projet prend finalement une nouvelle direction au contact de Manuel, qui leur propose d’agrandir la surface habitable en supprimant la véranda et en greffant à la place une vaste extension de 33 m². Objectifs : apporter un maximum de luminosité au rez-de-chaussée et optimiser la vue sur le jardin. Pari réussi : deux styles, l’un ancien, l’autre plus contemporain, s’allient à merveille !
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple de quinquagénaires, Anne et Claude
Date de construction de la maison : début du XXᵉ siècle
Emplacement : XVIIᵉ arrondissement, Paris
Superficie : 160 m² ; extension : 33 m²
Architecte : Manuel Sequeira Architecte D.P.L.G
Budget : 170 000 euros
Pour gagner un peu d’ampleur et bénéficier de la vue dégagée sur le jardin, Manuel a décidé de réaliser un décaissement de 35 centimètres. Une astuce qui permet aujourd’hui, grâce à l’installation de la toiture en verre et des grandes baies vitrées, d’avoir cette délicieuse sensation de ne faire qu’un avec la nature environnante. « Pour un confort optimal en hiver, nous avons isolé les murs de l’extension et avons opté pour un double vitrage à rupture de pont thermique », précise-t-il.
C’est également dans cet esprit d’osmose que Manuel Sequeira a choisi d’intégrer deux marches en pierre pour un effet minéral.
Et pour donner une unité à l’ensemble de la pièce et renforcer ce petit côté chaleureux, cher au couple, l’architecte a installé au sol des poutres en pin retravaillées de 3 centimètres d’épaisseur.
Et pour donner une unité à l’ensemble de la pièce et renforcer ce petit côté chaleureux, cher au couple, l’architecte a installé au sol des poutres en pin retravaillées de 3 centimètres d’épaisseur.
Anne et Claude souhaitant une ambiance zen, Manuel a décidé, dans la cuisine, de créer un espace immaculé qui se fond dans l’aménagement général du lieu. En optant pour des meubles sobres et minimalistes, il a ainsi réussi le pari de créer un espace aéré et lumineux où il fait bon vivre.
Fixées au mur, des appliques d’inspiration industrielle font écho à la verrière et renforcent, le soir venu, cette impression de fusion avec l’extérieur.
Un îlot central rouge (couleur signature de l’architecte) attire l’œil par son coloris flamboyant et brillant, rappelé ici et là par quelques touches bien pesées : porte en verre du salon, revêtement de la niche du meuble blanc sur mesure. « Surmonté d’un plan de travail en Silestone rouge, celui-ci est équipé de sièges hauts et peut être envisagé pour des repas sur le pouce », s’amuse Manuel.
Si Anne et Claude recherchaient un espace propice au calme et au repos, ils souhaitaient avant tout une pièce pratique et fonctionnelle qui leur permette de recevoir de manière conviviale leurs invités. Pour répondre à cette demande très précise du couple, l’architecte a décidé d’ouvrir la cuisine sur le séjour.
Contre le mur, un vaste meuble en medium laqué blanc sur mesure, conçu comme un meuble de salon, joue le rôle d’entre-deux et assure une transition fluide avec le séjour. Des ouvertures ponctuent la forme sculpturale et permettent de pallier l’effet massif, propre aux meubles toute hauteur, de grandes dimensions.
Celui-ci accueille les appareils électroménagers, réfrigérateur, lave-vaisselle, four et four vapeur, micro-ondes, ainsi que la chaudière et un espace buanderie.
Contre le mur, un vaste meuble en medium laqué blanc sur mesure, conçu comme un meuble de salon, joue le rôle d’entre-deux et assure une transition fluide avec le séjour. Des ouvertures ponctuent la forme sculpturale et permettent de pallier l’effet massif, propre aux meubles toute hauteur, de grandes dimensions.
Celui-ci accueille les appareils électroménagers, réfrigérateur, lave-vaisselle, four et four vapeur, micro-ondes, ainsi que la chaudière et un espace buanderie.
Les propriétaires souhaitaient donner une ambiance à la fois chaleureuse et intemporelle au salon. En mixant styles et couleurs et en optant pour de grands canapés douillets, l’architecte est parvenu à créer cette sensation de maison de ville à la campagne, souhaité par le couple.
Quelques traces du passé survivent ici, habilement intégrées à un nouveau cadre. « Les poutres autrefois en bois foncé ont par exemple été repeintes en blanc. Elles apportent luminosité à la pièce et renforcent cet esprit de maison à la campagne », explique Manuel.
Sur la droite, une niche a été étudiée et laisse apparaître ou disparaître, selon l’usage, un téléviseur. « Les propriétaires ne souhaitaient pas que la télévision prenne une place importante dans la pièce. L’astuce trouvée a été d’installer des portes coulissantes invisibles qui, lorsqu’elles sont fermées, permettent de dissimuler cet élément jugé disgracieux », ajoute l’architecte.
Graphique, la niche colorée estompe l’effet massif du meuble filant de la cuisine au salon.
Sur la droite, une niche a été étudiée et laisse apparaître ou disparaître, selon l’usage, un téléviseur. « Les propriétaires ne souhaitaient pas que la télévision prenne une place importante dans la pièce. L’astuce trouvée a été d’installer des portes coulissantes invisibles qui, lorsqu’elles sont fermées, permettent de dissimuler cet élément jugé disgracieux », ajoute l’architecte.
Graphique, la niche colorée estompe l’effet massif du meuble filant de la cuisine au salon.
La curiosité de la pièce ? Cette vaste cheminée à gaz suspendue. Avec sa forme géométrique et son plateau noir, elle se fond parfaitement dans le décor et offre des assises supplémentaires lorsque le couple reçoit.
En raison du nouveau volume de la pièce, l’architecte a remplacé l’ancien radiateur, au profit d’un modèle toute hauteur de 2000 watts.
À l’extérieur, Manuel Sequeira a volontairement préservé et sublimé le côté brut qui fait l’âme du lieu. Il a ainsi réaménagé l’espace en deux zones distinctes. L’une en teck, dédiée au repos, et la seconde en pavé pour les dîners en extérieur. Un parti pris intéressant qui dynamise l’espace et donne aujourd’hui l’impression aux propriétaires de vivre à la campagne tout en profitant des avantages de la capitale.
« L’un des défis majeurs du projet ? Cet arbre que l’on souhaitait absolument conserver et qui devait être situé à un mètre de la nouvelle construction », conclut Manuel.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette extension ?
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« Impossible pour les propriétaires et moi-même d’apporter une verrue à l’architecture existante en implantant un élément imitant les constructions d’antan mais conçue avec des matériaux d’aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de miser sur un volume sobre et minimaliste, un brin industriel, qui offre un premier plan coloré et apporte aujourd’hui un véritable piédestal à la maison d’origine », explique l’architecte.