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Développement durable
Architecture : Une famille choisit le durable dans un village alsacien
Gros plan sur la maison IB, une construction contemporaine et écologique en Alsace
Dans un petit village à l’allure typiquement alsacienne d’à peine 800 habitants, une famille a décidé de construire une maison écologique et énergiquement performante avec l’aide de l’architecte Sébastien Arnold. Le parti pris architectural du projet est simple : réaliser une maison à la fois ergonomique, économique et écologique. Explications.
Coup d’œil
Qui habite ici : une famille
Emplacement : Lupstein, en Alsace
Architecte : Sébastien Arnold
Superficie : 170 m²
Budget : 240 000 euros HT
Type de projet : Construction neuve
Anecdote : La réalisation du clos-couvert a duré trois jours. La réalisation a été si rapide que les voisins ont quasiment découvert la nouvelle construction du jour au lendemain.
Coup d’œil
Qui habite ici : une famille
Emplacement : Lupstein, en Alsace
Architecte : Sébastien Arnold
Superficie : 170 m²
Budget : 240 000 euros HT
Type de projet : Construction neuve
Anecdote : La réalisation du clos-couvert a duré trois jours. La réalisation a été si rapide que les voisins ont quasiment découvert la nouvelle construction du jour au lendemain.
Les volumes extérieurs restent similaires aux bâtisses traditionnelles, tandis qu’à l’intérieur, les espaces de vie sont complètement décloisonnés et ouverts les uns aux autres comme pour mieux s’adapter aux modes de vie d’aujourd’hui.
Cette relecture contemporaine des fermes alsaciennes par l’architecte fait la part belle au patrimoine local.
À l’intérieur, la distribution des espaces résulte simplement d’un calcul énergétique : au sud, les pièces de vie, au nord, les espaces nuit. L’architecte a ainsi imaginé un séjour double hauteur côté sud, complètement ouvert sur les champs de maïs et la campagne environnante.
Cette relecture contemporaine des fermes alsaciennes par l’architecte fait la part belle au patrimoine local.
À l’intérieur, la distribution des espaces résulte simplement d’un calcul énergétique : au sud, les pièces de vie, au nord, les espaces nuit. L’architecte a ainsi imaginé un séjour double hauteur côté sud, complètement ouvert sur les champs de maïs et la campagne environnante.
Vitré sur 60 m², le pignon sud permet d’apporter de la lumière naturelle à l’ensemble des espaces de vie : salon, séjour et cuisine semi-ouverte. La frontière dedans/dehors reste cependant bien marquée grâce aux menuiseries bois relativement imposantes. En jouant avec les formes et en composant ce pignon vitré avec des éléments orthogonaux, l’architecte accentue le style contemporain.
Seul le « bloc entrée » bardé de bois n’est pas vitré. L’opacité de cet espace permet notamment de gérer la transition intérieur/extérieur à la façon d’un vestibule et souligne le point d’entrée de la maison.
Seul le « bloc entrée » bardé de bois n’est pas vitré. L’opacité de cet espace permet notamment de gérer la transition intérieur/extérieur à la façon d’un vestibule et souligne le point d’entrée de la maison.
A contrario, et principalement dans un souci écologique, le pignon nord n’est que partiellement ouvert. Les quelques ouvertures permettent d’irriguer de lumière naturelle les espaces de circulation ainsi que les chambres toutes trois disposées au nord.
En rappel des matériaux traditionnellement utilisés dans les fermes de la région, l’architecte a choisi de travailler principalement avec deux matériaux, le bois et le zinc, notamment pour le bardage de la bâtisse. En effet, outre ses qualités esthétiques, le zinc est un matériau naturel peu sensible aux variations de température et très résistant à la corrosion. Par ailleurs, il offre une protection tant pour le système d’isolation que pour la structure même du bâtiment.
Le choix du bois pour l’ossature de la bâtisse s’est lui aussi imposé de lui-même. En effet, très isolant, il est en moyenne sept fois plus performant que le béton et se combine avec des isolants thermiques efficaces. Il est aussi très durable, en témoignent les maisons à colombages construites il y a plusieurs siècles dans la région et encore debout aujourd’hui.
Dernier avantage non négligeable de ce type de structure : la vitesse de construction. La réalisation du clos-couvert n’a duré que trois jours !
Dernier avantage non négligeable de ce type de structure : la vitesse de construction. La réalisation du clos-couvert n’a duré que trois jours !
L’orientation de la bâtisse ainsi que le choix des matériaux de construction et des menuiseries extérieures ont permis de réduire de manière conséquente la consommation énergétique. Ainsi, la famille allume un simple chauffage électrique d’appoint pour les jours les plus froids, en hiver, ou les moins ensoleillés de l’année.
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La volumétrie de la construction volontairement simple s’amuse de l’archétype de la maison traditionnelle. Si le projet rejette toute sophistication formelle, c’est principalement en réponse aux règles de construction locales.