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Architecture : Une maman solo opte pour une maison autosuffisante
En Bretagne, elle fait l'achat de sa vie en faisant construire une maison durable et respectueuse de l'environnement
Cela fait longtemps que cette Bretonne approchant de la quarantaine, maman solo avec un enfant, économise afin de quitter la location pour une maison bien à elle. Mais pas n’importe laquelle. Une maison en accord avec ses convictions écologiques profondes. Aussi, quand des amis lui parlent de l’agence Arzel Studio, versé dans des rénovations et constructions à faible impact sur l’environnement et travaillant autant que possible avec des acteurs et matériaux locaux, elle prend immédiatement contact avec cette agence d’architecture et architecture d’intérieur basée à Saint-Malo. Deux ans après, elle se réjouit d’avoir mené le projet à son terme, parfaitement épaulée par le designer en architecture Julien Ansel qui a détaillé pour Houzz les choix qui ont accompagné cette construction.
Avant. Voici le terrain avant travaux, au moment de l’achat. « Elle a eu le bon réflexe. Elle venait de visiter un terrain qui lui plaisait beaucoup et nous a appelés pour que nous validions l’achat avec elle », rapporte le designer en architecture Julien Ansel de Arzel Studio, qui s’est montré très réactif.
Lors de ce premier rendez-vous, la maîtresse d’ouvrage a exposé son projet, celui d’une maison de plain-pied, avec trois chambres, pièce de vie, deux salles de bains et buanderie, pour une superficie d’une centaine de mètres carrés. Une maison la moins énergivore possible, qui la libérerait des augmentations continuelles des prix de l’énergie. « Lorsque l’on veut faire construire une maison autosuffisante, le choix du terrain est primordial ! », insiste Julien Ansel.
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Lors de ce premier rendez-vous, la maîtresse d’ouvrage a exposé son projet, celui d’une maison de plain-pied, avec trois chambres, pièce de vie, deux salles de bains et buanderie, pour une superficie d’une centaine de mètres carrés. Une maison la moins énergivore possible, qui la libérerait des augmentations continuelles des prix de l’énergie. « Lorsque l’on veut faire construire une maison autosuffisante, le choix du terrain est primordial ! », insiste Julien Ansel.
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En cours de travaux. La construction de la structure bois.
Le terrain de 661 m², sis dans le bourg de La-Vicomté-sur-Rance, paisible commune des Côtes-d’Armor, bénéficie d’une situation privilégiée entre la cité médiévale de Dinan et son port pittoresque sur la Rance, et la cité fortifiée de Saint-Malo. D’emblée, le professionnel, armé de sa boussole, a indiqué le positionnement probable de la maison sur le terrain. « On recherche une orientation bioclimatique (sud et ouest dégagés) afin que la maison capte au maximum l’énergie gratuite du soleil », explique-t-il.
À la suite de ce premier contact prometteur – d’autant que le courant est bien passé entre la maîtresse d’ouvrage et l’agence de trois collaborateurs, tous versés dans « la recherche de produits raisonnés et raisonnables » – une relation de confiance de deux ans s’est tissée jusqu’à la livraison du projet.
Découvrez les secrets des maisons bioclimatiques
Le terrain de 661 m², sis dans le bourg de La-Vicomté-sur-Rance, paisible commune des Côtes-d’Armor, bénéficie d’une situation privilégiée entre la cité médiévale de Dinan et son port pittoresque sur la Rance, et la cité fortifiée de Saint-Malo. D’emblée, le professionnel, armé de sa boussole, a indiqué le positionnement probable de la maison sur le terrain. « On recherche une orientation bioclimatique (sud et ouest dégagés) afin que la maison capte au maximum l’énergie gratuite du soleil », explique-t-il.
À la suite de ce premier contact prometteur – d’autant que le courant est bien passé entre la maîtresse d’ouvrage et l’agence de trois collaborateurs, tous versés dans « la recherche de produits raisonnés et raisonnables » – une relation de confiance de deux ans s’est tissée jusqu’à la livraison du projet.
Découvrez les secrets des maisons bioclimatiques
La propriétaire n’était pas décidée sur la technique constructive à privilégier, mais le professionnel a su la convaincre pour une maison bois qui, à ses yeux, offrait les meilleurs atouts pour son projet. « Moins chères, plus rapides à construire et plus écolo : les maisons bois n’ont plus à prouver leurs qualités et performances », résume-t-il.
En effet, pour éviter les fondations enterrées des maisons maçonnées qui requièrent un lourd décaissement et du béton à haute dose, Julien Ansel préfère un procédé canadien qu’il a ramené d’une expérience dans les Caraïbes. « On évite les fondations grâce aux Techno Pieux, des poteaux que l’on enterre à 4 ou 5 mètres de profondeur pour supporter la maison ». L’avantage ? « un coût de 12 000 euros contre 30 000 pour des fondations classiques, et le fait que le terrain ne soit pas retourné, ce qui conserve sa biodiversité ».
En effet, pour éviter les fondations enterrées des maisons maçonnées qui requièrent un lourd décaissement et du béton à haute dose, Julien Ansel préfère un procédé canadien qu’il a ramené d’une expérience dans les Caraïbes. « On évite les fondations grâce aux Techno Pieux, des poteaux que l’on enterre à 4 ou 5 mètres de profondeur pour supporter la maison ». L’avantage ? « un coût de 12 000 euros contre 30 000 pour des fondations classiques, et le fait que le terrain ne soit pas retourné, ce qui conserve sa biodiversité ».
En cours de travaux. La pose du bardage.
Julien vante également la surélévation de 30 centimètres de la maison au-dessus du sol, ce qui la ventile naturellement, la garde au sec et à l’abri du froid de la terre, sur laquelle on pose simplement un feutre géotextile et des graviers de drainage. Pour rassurer la propriétaire, Julien a également chiffré une alternative en container. « La coque est certes moins onéreuse, mais sa préparation, son isolation et sa régulation (si elle est bien faite), revient beaucoup plus cher au final », confie-t-il.
Julien vante également la surélévation de 30 centimètres de la maison au-dessus du sol, ce qui la ventile naturellement, la garde au sec et à l’abri du froid de la terre, sur laquelle on pose simplement un feutre géotextile et des graviers de drainage. Pour rassurer la propriétaire, Julien a également chiffré une alternative en container. « La coque est certes moins onéreuse, mais sa préparation, son isolation et sa régulation (si elle est bien faite), revient beaucoup plus cher au final », confie-t-il.
Une fois la technique constructive déterminée, le professionnel s’est occupé des démarches de permis de construire, qui ont pris un an. La maison étant dans un périmètre soumis au contrôle des architectes des bâtiments de France (zone ABF), elle devait donc respecter de nombreuses règles édictées par le PLU de la commune comme de l’ardoise sur le toit, des fenêtres anthracite et un bardage qui grise naturellement.
Les études de sol, imposées par la mairie du bourg, ont encore ralenti l’obtention du permis. « Nous avons eu la visite d’un expert en biodiversité qui a notamment vérifié l’état des arbres du terrain et qui nous a même obligés à en abattre un », se remémore le pro, qui se serait bien vu intégrer l’arbre au projet s’il ne s’était pas révélé malade.
Les études de sol, imposées par la mairie du bourg, ont encore ralenti l’obtention du permis. « Nous avons eu la visite d’un expert en biodiversité qui a notamment vérifié l’état des arbres du terrain et qui nous a même obligés à en abattre un », se remémore le pro, qui se serait bien vu intégrer l’arbre au projet s’il ne s’était pas révélé malade.
Après. Une première demande a été retoquée car la première intention du professionnel était de construire une maison parallélépipédique, à toit plat. « Il est plus simple de réguler une maison sans étage et dont les formes sont compactes pour tendre vers le standard passif », avance-t-il en effet. En dépit de ses bonnes intentions, il a dû revoir son plan pour qu’il colle aux contraintes des ABF, redessinant la maison en deux parties conjointes, une première avec son toit à deux pentes tourné côté rue (est) et un second volume à toit plat sur l’arrière du terrain, tourné vers le jardin (ouest).
Dans un souci écologique, tous les matériaux ont été choisis en fonction de leur provenance, souhaitée la plus locale possible. La structure bois a été réalisée en sapin, provenant des Alpes, et le bardage extérieur en douglas français. « C’est un bois du nord du continent américain, mais on en trouve en France désormais, certifié FSC », confirme le designer en architecture.
Pour une bonne inertie de l’enveloppe, la structure a été isolée par l’extérieur avec de la fibre de bois – un isolant aussi efficace contre le froid que les surchauffes estivales –, pour une épaisseur de mur totale de 36 centimètres. Les murs ont également été isolés par l’intérieur avec de la laine de verre recyclée à 90 %, tandis que les cloisons intérieures ont été réalisées en Fermacell, « un matériau épais et lourd en aggloméré de carton qui offre de très bonnes performances acoustiques », explique Julien.
Quels matériaux pour une maison écologique ?
Pour une bonne inertie de l’enveloppe, la structure a été isolée par l’extérieur avec de la fibre de bois – un isolant aussi efficace contre le froid que les surchauffes estivales –, pour une épaisseur de mur totale de 36 centimètres. Les murs ont également été isolés par l’intérieur avec de la laine de verre recyclée à 90 %, tandis que les cloisons intérieures ont été réalisées en Fermacell, « un matériau épais et lourd en aggloméré de carton qui offre de très bonnes performances acoustiques », explique Julien.
Quels matériaux pour une maison écologique ?
Au niveau des chambres, la toiture plate a été végétalisée pour offrir une isolation supplémentaire. « On intègre sur la toiture un complexe de 12 à 15 centimètres formé par un substrat en laine de roche recyclée Knauf sur lesquels sont plantés des sedums. Quand il pleut, la laine se gorge d’eau et elle est bue par les plantes en période sèche. Elles peuvent ainsi résister jusqu’à un mois sans eau », explique-t-il. Par rapport à un substrat classique, la laine de roche permet d’alléger la structure tout en maintenant les qualités isolantes. « Son poids gorgé d’eau avoisine les 80kg/m², c’est le double avec un substrat en terre », poursuit-il.
5 bonnes raisons de végétaliser sa toiture
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Le plan intérieur de la maison a été conçu en fonction d’études climatiques approfondies de l’agence. Un logiciel a permis de simuler la course du soleil et d’identifier les zones les plus chaudes, guidant ainsi la conception pour optimiser le confort thermique. « La maison est construite en limite de parcelle au nord, aveugle de ce côté, et s’ouvre principalement au sud et à l’ouest. Elle capte le premier rayon de soleil le matin dans la cuisine, puis est illuminée au niveau de la pièce de vie. Les chambres sont bien éclairées dès 16 h pour être chaudes pour la nuit », détaille-t-il.

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La pièce principale de 40 m² regroupe le salon, la salle à manger et la cuisine. Elle est ouverte au sud-ouest sur le jardin par deux grandes baies vitrées coulissantes de chez KLine de 3 mètres de large × 2,05 mètres de haut. « Nous avons fait des études avec des triples vitrages, mais ils n’apportaient pas de plus-value. Nous sommes donc restés sur des doubles vitrages », précise Julien.
Ce qu’il faut savoir avant de changer vos fenêtres en 2025
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Toutefois, à l’intérieur de la grande pièce, afin de ne pas être importuné en été par la lumière directe du soleil, ni le canapé ni la cuisine n’ont été installés près des baies vitrées. « Nous avons plutôt aménagé le fond de la pièce, d’autant qu’avec le plafond haut à deux pentes, la lumière rentre plus profondément dedans, spécialement en hiver », poursuit-il.
À l’intérieur, la propriétaire a souhaité que toute la surface soit recouverte d’un plancher en chêne massif, y compris dans les deux salles de bains. « Elle a insisté, malgré mes craintes, et nous avons posé un plancher huilé de qualité sans aucune barre de seuil, que nous avons sourcé dans une scierie de Brocéliande. Elle a eu raison d’insister car elle est très soigneuse et le plancher n’a pas bougé au bout de quelques années », estime le designer en architecture.
La propriétaire s’est ensuite débrouillée pour l’aménagement de la plupart des pièces, en s’appuyant notamment sur l’aide de sa famille. Elle a toutefois requis l’intervention de l’agence Arzel Studio pour concevoir la cuisine.
La propriétaire s’est ensuite débrouillée pour l’aménagement de la plupart des pièces, en s’appuyant notamment sur l’aide de sa famille. Elle a toutefois requis l’intervention de l’agence Arzel Studio pour concevoir la cuisine.
La maîtresse d’ouvrage souhaitait un grand linéaire pour cuisiner avec des tiroirs à l’anglaise à proximité contenant les ustensiles nécessaires pour la cuisson. Au-dessus de la plaque à induction, un groupe d’aspiration Novy a été discrètement intégré. En face, elle avait envie d’un large îlot pour les préparations, sous lequel ont été logés les fours en toute discrétion.
Plus d’idées pour aménager une cuisine sur Houzz
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« En principe, nous fabriquons sur mesure le mobilier de nos projets », affirme Julien. Mais ici, pour une question de budget restant (moins de 3 000 euros), du mobilier Ikea a été agencé selon les besoins de la propriétaire, selon un design simple et efficace.
Néanmoins, pour rester raccord avec les convictions de l’agence et de la cliente, le professionnel a employé la gamme de façades Kungsbacka d’Ikea en bouteilles plastique recyclées et les plans de travail en bambou FSC d’origine France de la même enseigne.
Néanmoins, pour rester raccord avec les convictions de l’agence et de la cliente, le professionnel a employé la gamme de façades Kungsbacka d’Ikea en bouteilles plastique recyclées et les plans de travail en bambou FSC d’origine France de la même enseigne.
Évoquons enfin ce qui rend si intéressante cette maison, à savoir son « autosuffisance », au point qu’elle a été sélectionnée par le concours FiBois Régional Bretagne, un événement annuel qui met en lumière les projets de construction exemplaires utilisant le bois en région Bretagne.
En effet, la maison est totalement autonome en électricité, grâce aux préconisations de Julien Ansel. Ce dernier a proposé à sa cliente de faire d’abord une installation électrique classique, afin de lui laisser l’opportunité de monitorer la maison pendant deux ans. La première année, la propriétaire a payé mensuellement une cinquantaine d’euros d’abonnement et autant de consommation. La seconde année, après avoir fait installer par une entreprise locale quatre panneaux solaires plein ouest, la maison est devenue autossuffisante en électricité et, en prime, a généré un surplus d’énergie, revendu à EDF. « C’est entre 150 et 300 euros par an qui ont été reversés par EDF à ma cliente sur les trois dernières années », témoigne-t-il. L’installation a coûté environ 10 000 euros à la propriétaire, partiellement remboursés par différentes aides locales et un crédit d’impôts.
En effet, la maison est totalement autonome en électricité, grâce aux préconisations de Julien Ansel. Ce dernier a proposé à sa cliente de faire d’abord une installation électrique classique, afin de lui laisser l’opportunité de monitorer la maison pendant deux ans. La première année, la propriétaire a payé mensuellement une cinquantaine d’euros d’abonnement et autant de consommation. La seconde année, après avoir fait installer par une entreprise locale quatre panneaux solaires plein ouest, la maison est devenue autossuffisante en électricité et, en prime, a généré un surplus d’énergie, revendu à EDF. « C’est entre 150 et 300 euros par an qui ont été reversés par EDF à ma cliente sur les trois dernières années », témoigne-t-il. L’installation a coûté environ 10 000 euros à la propriétaire, partiellement remboursés par différentes aides locales et un crédit d’impôts.
Cet approvisionnement électrique gratuit permet de faire fonctionner, entre autres, le chauffe-eau thermodynamique, solution retenue pour chauffer l’eau. Selon Julien, « un système extrêmement efficace et peu coûteux à l’achat (2 500 euros) qui fonctionne en captant en toiture les calories de l’air extérieur pour chauffer l’eau économiquement ». Et également les commandes des ouvertures des volets (système Delta Dore) et le contrôle sécurité des ouvertures en cas d’effraction.
En ce qui concerne le chauffage de la maison, Arzel Studio en revanche n’a pas conseillé de pompe à chaleur, bien que ce système soit hautement recommandé par la RE2020 (la réglementation énergétique française qui régit les constructions neuves en visant à réduire leur impact environnemental). « C’est très cher – il aurait fallu compter 17 500 euros ici – et ce système requiert une grosse maintenance. De plus, dans une maison pas très grande comme ici, on ne génère pas tant d’économies que ça », partage-t-il.
Il a préféré conseiller un poêle à granulés régulé par deux sondes, l’une à l’intérieur et l’autre à l’extérieur, et pilotable via une application sur téléphone portable. « Il s’agit du poêle Rika Livo à commande mobile avec répartition de l’air chaud par conduit soufflant en faux plafond. On reçoit une alerte lorsqu’il faut recharger et on le remplit comme une chaudière à bois. Il y a aussi une commande vocale mais la cliente n’a pas pris cette option », précise-t-il.
En termes de consommation, la propriétaire s’y retrouve : « La première année, elle a acheté une grosse palette de granulés à 300 euros et n’en a dépensé qu’un tiers », confie Julien avant de raconter que « le jour du shooting, il gelait dehors mais le poêle ne s’était toujours pas déclenché, car il faisait 20 degrés en intérieur ».
9 systèmes de chauffage moins nocifs pour l’environnement
En ce qui concerne le chauffage de la maison, Arzel Studio en revanche n’a pas conseillé de pompe à chaleur, bien que ce système soit hautement recommandé par la RE2020 (la réglementation énergétique française qui régit les constructions neuves en visant à réduire leur impact environnemental). « C’est très cher – il aurait fallu compter 17 500 euros ici – et ce système requiert une grosse maintenance. De plus, dans une maison pas très grande comme ici, on ne génère pas tant d’économies que ça », partage-t-il.
Il a préféré conseiller un poêle à granulés régulé par deux sondes, l’une à l’intérieur et l’autre à l’extérieur, et pilotable via une application sur téléphone portable. « Il s’agit du poêle Rika Livo à commande mobile avec répartition de l’air chaud par conduit soufflant en faux plafond. On reçoit une alerte lorsqu’il faut recharger et on le remplit comme une chaudière à bois. Il y a aussi une commande vocale mais la cliente n’a pas pris cette option », précise-t-il.
En termes de consommation, la propriétaire s’y retrouve : « La première année, elle a acheté une grosse palette de granulés à 300 euros et n’en a dépensé qu’un tiers », confie Julien avant de raconter que « le jour du shooting, il gelait dehors mais le poêle ne s’était toujours pas déclenché, car il faisait 20 degrés en intérieur ».
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La seule petite déconvenue de la cliente fut liée à la gestion de l’eau. L’autosuffisance dans ce domaine n’a en effet pas été atteinte en raison d’un manque de budget. Une phytoépuration, un temps évoquée, n’a pas pu être mise en œuvre et la maison a été reliée au tout-à-l’égout. « Néanmoins, afin que la propriétaire puisse arroser gratuitement son potager, nous avons aménagé sur le terrain une mini-bassine reliée au collecteur d’eau du toit », évoque le professionnel.
Après 9 mois de construction, soit beaucoup pour une maison bois (mais chacun sait que l’année du Covid, les retards d’approvisionnement se sont multipliés, en particulier sur les fenêtres), la propriétaire a pris possession des lieux. « Notre cliente est ravie. C’est une maison où elle se sent bien et qui ne lui coûte rien, hormis le foncier » confie Julien Ansel, heureux de son côté d’avoir partagé son expertise pour mener à son terme – sans heurts ni surcoûts – cette mission comme il les aime. Pour assurer un bon déroulement de ses chantiers et fluidifier les échanges avec ses clients, Julien Ansel a adopté les outils Houzz Pro de facturation, CRM et planing : « Le suivi de facturation sur Houzz pro facilite notamment tous les paiements. »
Après 9 mois de construction, soit beaucoup pour une maison bois (mais chacun sait que l’année du Covid, les retards d’approvisionnement se sont multipliés, en particulier sur les fenêtres), la propriétaire a pris possession des lieux. « Notre cliente est ravie. C’est une maison où elle se sent bien et qui ne lui coûte rien, hormis le foncier » confie Julien Ansel, heureux de son côté d’avoir partagé son expertise pour mener à son terme – sans heurts ni surcoûts – cette mission comme il les aime. Pour assurer un bon déroulement de ses chantiers et fluidifier les échanges avec ses clients, Julien Ansel a adopté les outils Houzz Pro de facturation, CRM et planing : « Le suivi de facturation sur Houzz pro facilite notamment tous les paiements. »
Qui habite ici ? une maman solo avec son enfant
Emplacement : La-Vicomté-sur-Rance
Date des travaux : 2018 à 2020 - livraison octobre 2020
Superficie : maison de 110 m² sur terrain de 661 m²
Designer en architecture : Julien Ansel de Arzel Studio
Budget : 220 000 euros + 25 000 euros honoraires (hors terrain)
Photos : Melinda Gray