Art : Comment accrocher ses tableaux sans les fixer au mur ?
Simplifiez-vous la vie grâce à différents dispositifs comme la cimaise
Un tableau, ce n’est pas si simple que ça à fixer au mur. Il faut qu’il comporte un dispositif adéquat à l’arrière ou le créer à défaut. Si c’est une corde, comment trouver la bonne hauteur sur le mur ? Et comment faire pour qu’ensuite les fixations ne se voient pas ? Il faut ensuite réussir à percer le mur (parfois le béton, ou pire, la brique creuse), cheviller, et au final, ce n’est peut-être pas tout à fait droit ou pas tout à fait solide, ou pas tout à fait ce tableau qu’il aurait fallu mettre à cette place… Bref, la galère.
Mais ça, c’était avant que l’on découvre les cimaises, ou quelques autres dispositifs qui s’en inspirent et qui permettent de faire changer sa décoration aussi souvent que l’envie s’en présente sans refaire des trous à chaque fois.
Mais ça, c’était avant que l’on découvre les cimaises, ou quelques autres dispositifs qui s’en inspirent et qui permettent de faire changer sa décoration aussi souvent que l’envie s’en présente sans refaire des trous à chaque fois.
Comment ça fonctionne ?
La cimaise classique a une forme de J et se fixe au mur, juste sous le plafond. Il existe également des cimaises en forme d’escargot encore plus discrètes qui se fixent directement dans le plafond. Selon le poids du tableau, il faut choisir des tiges d’aluminium, des câbles d’acier, ou des fils nylon qui sont pris dans le profilé et disposent à leur extrémité de crochets pour fixer le tableau en deux points (le mode le plus solide). Le système se règle en écartement et en hauteur. À savoir, dans les musées, le centre de l’œuvre est placé à 1,50 m du sol.
Comme ici, les cimaises permettent aussi de passer les fils électriques discrètement et de fixer un éclairage pour votre tableau.
La cimaise classique a une forme de J et se fixe au mur, juste sous le plafond. Il existe également des cimaises en forme d’escargot encore plus discrètes qui se fixent directement dans le plafond. Selon le poids du tableau, il faut choisir des tiges d’aluminium, des câbles d’acier, ou des fils nylon qui sont pris dans le profilé et disposent à leur extrémité de crochets pour fixer le tableau en deux points (le mode le plus solide). Le système se règle en écartement et en hauteur. À savoir, dans les musées, le centre de l’œuvre est placé à 1,50 m du sol.
Comme ici, les cimaises permettent aussi de passer les fils électriques discrètement et de fixer un éclairage pour votre tableau.
Sur ce pan de mur, le profilé et surtout les tiges n’ont pas été cachés à dessein. Cela donne à ce couloir une petite allure de galerie d’art. Pour plus de discrétion, les tiges auraient pu être peintes de la couleur de votre mur.
L’étagère cimaise
Il existe actuellement un vrai engouement pour l’étagère cimaise, un détournement pratique et esthétique de la cimaise à tableaux. Elle reprend la forme en J de cette dernière mais se fixe au mur et sert à poser directement les tableaux dessus. C’est une idée maligne qui permet de faire les trous une seule fois puis de faire valser ses cadres ou ses babioles au gré de ses envies. Essayez-la, vous verrez comme c’est agréable de changer la déco au fil des saisons. Il y en a pour moins de 20 euros de matériel.
Il existe actuellement un vrai engouement pour l’étagère cimaise, un détournement pratique et esthétique de la cimaise à tableaux. Elle reprend la forme en J de cette dernière mais se fixe au mur et sert à poser directement les tableaux dessus. C’est une idée maligne qui permet de faire les trous une seule fois puis de faire valser ses cadres ou ses babioles au gré de ses envies. Essayez-la, vous verrez comme c’est agréable de changer la déco au fil des saisons. Il y en a pour moins de 20 euros de matériel.
L’étagère cimaise permet aussi de rajouter un intéressant jeu graphique dans la pièce. Dans l’exemple précédent, elle surplombe exactement le radiateur, rendant cet objet presque intéressant. Dans l’exemple ci-contre, elle double exactement l’horizontale de la tête de lit et fait un bel écho à la couleur de poutres.
Dans le même esprit, on voit aussi fleurir de simples étagères sans retour à l’avant et très peu larges que l’on appelle aussi cimaises par abus de langage. Dans ce cas, le tableau est forcément moins en sécurité mais la solution est tout aussi esthétique.
Exploitez les corniches
Au départ, la cimaise était la moulure qui termine une corniche, aussi bien en architecture qu’en ébénisterie. La pièce supérieure d’un lambris placé en soubassement de pièce se nomme toujours ainsi. Ce mini-rebord est bien pratique pour y placer de petits tableaux ou de la déco.
Au départ, la cimaise était la moulure qui termine une corniche, aussi bien en architecture qu’en ébénisterie. La pièce supérieure d’un lambris placé en soubassement de pièce se nomme toujours ainsi. Ce mini-rebord est bien pratique pour y placer de petits tableaux ou de la déco.
Cimaise de cuisine
Le bord haut de cette crédence de cuisine a été travaillé en cimaise. C’est une excellente idée pour introduire de la décoration en cuisine et la faire varier pour une occasion spéciale, un dîner d’anniversaire, etc. On aurait bien vu de grandes lettres posées formant un message et des bougies les éclairant. Et vous, qu’y auriez-vous vu ?
Le bord haut de cette crédence de cuisine a été travaillé en cimaise. C’est une excellente idée pour introduire de la décoration en cuisine et la faire varier pour une occasion spéciale, un dîner d’anniversaire, etc. On aurait bien vu de grandes lettres posées formant un message et des bougies les éclairant. Et vous, qu’y auriez-vous vu ?
Cimaise de lit
Autre idée à retenir : celle de ce coffrage en partie basse du mur qui joue à la fois le rôle de tête de lit et d’étagère cimaise. Des tableaux, le livre de chevet ou encore un réveil pourront y être déposés.
Autre idée à retenir : celle de ce coffrage en partie basse du mur qui joue à la fois le rôle de tête de lit et d’étagère cimaise. Des tableaux, le livre de chevet ou encore un réveil pourront y être déposés.
Mise en abyme
Coup de cœur pour l’habillage de ce mur au-dessus du canapé. Pour créer une sorte de cimaise, un grand cadre à tableau vide et de la couleur du mur a été placé bien au centre de celui-ci. À l’intérieur, et de façon non symétrique, un encadrement juste posé a été mis en abyme et n’en ressort que mieux.
C’est une disposition très raffinée et qui dénote le sens du détail, tout comme le camaïeu des blancs, noirs et gris qui domine ici.
Coup de cœur pour l’habillage de ce mur au-dessus du canapé. Pour créer une sorte de cimaise, un grand cadre à tableau vide et de la couleur du mur a été placé bien au centre de celui-ci. À l’intérieur, et de façon non symétrique, un encadrement juste posé a été mis en abyme et n’en ressort que mieux.
C’est une disposition très raffinée et qui dénote le sens du détail, tout comme le camaïeu des blancs, noirs et gris qui domine ici.
Bibliothèque cimaise
Mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Cette bibliothèque d’une dizaine de centimètres d’épaisseur se loge partout, notamment dans un couloir ou une entrée, et permet d’exposer vos tableaux préférés du moment. L’objet est sensationnel, le tout est de le trouver dans le commerce. N’hésitez pas à nous faire part de vos bonnes adresses.
Mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Cette bibliothèque d’une dizaine de centimètres d’épaisseur se loge partout, notamment dans un couloir ou une entrée, et permet d’exposer vos tableaux préférés du moment. L’objet est sensationnel, le tout est de le trouver dans le commerce. N’hésitez pas à nous faire part de vos bonnes adresses.
Autre vue de la « bibliothèque cimaise ». Assurément un excellent moyen de mettre en valeur ses vinyles.
ET VOUS ?
Quelles sont vos astuces pour mettre en valeur vos tableaux sans les fixer au mur ?
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La cimaise est un terme bien connu dans les musées de peinture. Elle désigne un dispositif permettant d’accrocher les tableaux, une sorte de tringle (un profilé métallique pour être exact) qui se fixe au plafond et accueille des crochets munis de filins qui supportent les tableaux. Le profilé est fixe mais les crochets mobiles, si bien que l’on peut faire varier sa décoration à l’envi sans se livrer ensuite au moindre perçage. Le système est discret également : seuls deux filins descendent du mur sur lesquels se prennent les tableaux. Le profilé est lui-même peu visible et peut être laissé en place en cas de déménagement.