Atelier d'artisan : Miki Kaya, la conception du mobilier au féminin
La passion assumée de Florence pour le bois a fait basculer sa vie vers la création de mobilier sur mesure
Valérie Carreno & Frédéric Sautai
25 janvier 2016
Photographes.
Forts de notre expérience dans le monde de l'édition et du cinéma, nous réalisons des projets sur mesure, reportage et rédactionnel.
Photographes.
Forts de notre expérience dans le monde de l'édition et du cinéma,... Plus
À peine sortie de son camion, les bras remplis de planches de bois intransportables, Florence nous accueille, souriante et dynamique. Florence Bonno est ébéniste designer, mais elle est aussi présidente de l’association Bâtir au féminin, basée à Montpellier. Elle met en relation des professionnelles du bâtiment chefs d’entreprise comme elle, afin de créer un réseau de compétences solide sur lequel s’appuient toutes ces créatrices au caractère bien trempé. Après quelques coups de balai dans son atelier, la voilà repartie au travail, attentive à nos questions auxquelles elle répond tout en manipulant ses outils avec délicatesse.
Avez-vous toujours nourri une telle passion pour le bois ?
Oui, c’est un matériau unique qui m’émeut depuis toujours, même si, au départ, je n’étais pas destinée à travailler dans un atelier, bien au contraire ! En fait, je suis ingénieur en télécommunication et je me suis installée à Montpellier après d’assez longues études.
Suite à un licenciement, je me suis remise en question par rapport à mon parcours professionnel et je me suis aperçue que je n’étais pas à ma place dans mon domaine. À l’époque, je rénovais déjà des meubles, je chinais beaucoup et le bois était ma matière de prédilection. J’ai donc décidé de créer mon entreprise et je me suis lancée dans l’aventure.
Oui, c’est un matériau unique qui m’émeut depuis toujours, même si, au départ, je n’étais pas destinée à travailler dans un atelier, bien au contraire ! En fait, je suis ingénieur en télécommunication et je me suis installée à Montpellier après d’assez longues études.
Suite à un licenciement, je me suis remise en question par rapport à mon parcours professionnel et je me suis aperçue que je n’étais pas à ma place dans mon domaine. À l’époque, je rénovais déjà des meubles, je chinais beaucoup et le bois était ma matière de prédilection. J’ai donc décidé de créer mon entreprise et je me suis lancée dans l’aventure.
Cette ébauche de passion m’a donné l’envie de rénover du mobilier sur mesure tout en continuant à chiner. Je me suis vite aperçue que les gens préféraient restaurer eux-mêmes leurs meubles plutôt que de faire appel à mes services. J’ai donc confirmé ma passion pour le bois en dessinant mes propres créations et je me suis impliquée dans des projets d’agencement.
C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’avais besoin d’une solide formation technique. J’ai alors rencontré le professeur en menuiserie du CFA Languedoc-Roussillon afin d’orienter ma formation autour de mes projets personnels. J’amenais les matériaux et il me guidait dans la réalisation de mes créations. J’ai ensuite passé mon CAP en candidat libre en menuiserie. Formée par un Compagnon ébéniste, j’ai appris les techniques du travail du bois massif.
Vous avez alors créé votre propre marque, mais que signifie Miki Kaya ?
Miki Kaya, c’est du japonais ! Comme mon entreprise précédente faisait partie d’un groupe japonais, j’ai beaucoup travaillé avec eux à cette époque. Les consonances japonaises m’ont paru intéressantes par rapport à mon concept. J’ai tout simplement décidé de choisir l’association de mots Miki, qui signifie « bel arbre », et Kaya, « une essence d’arbre ».
Miki Kaya, c’est du japonais ! Comme mon entreprise précédente faisait partie d’un groupe japonais, j’ai beaucoup travaillé avec eux à cette époque. Les consonances japonaises m’ont paru intéressantes par rapport à mon concept. J’ai tout simplement décidé de choisir l’association de mots Miki, qui signifie « bel arbre », et Kaya, « une essence d’arbre ».
Quels sont vos matériaux de prédilection ?
Personnellement, je préfère le bois massif, mais je trouve que ses contraintes ne sont pas compatibles avec le design actuel. Je suis donc amenée à travailler les mélaminés et stratifiés, surtout pour des raisons de coût et de faisabilité dans l’agencement. Les mélaminés ont toujours eu une mauvaise réputation au niveau de leur rejet de COV. C’est pour cela que je travaille avec Formica, qui est labellisé Greenguard. Les décors ont également évolué et la gamme permet aujourd’hui de proposer des projets très originaux et contemporains.
Personnellement, je préfère le bois massif, mais je trouve que ses contraintes ne sont pas compatibles avec le design actuel. Je suis donc amenée à travailler les mélaminés et stratifiés, surtout pour des raisons de coût et de faisabilité dans l’agencement. Les mélaminés ont toujours eu une mauvaise réputation au niveau de leur rejet de COV. C’est pour cela que je travaille avec Formica, qui est labellisé Greenguard. Les décors ont également évolué et la gamme permet aujourd’hui de proposer des projets très originaux et contemporains.
Quelles essences préférez-vous travailler ?
J’utilise beaucoup le chêne, le frêne, et le châtaignier, le hêtre ou le fraké, un bois exotique. Nous ne sommes pas dans une région productrice de bois, mais je choisis autant que possible des bois européens. J’ai travaillé sur la notion d’enveloppe le temps d’un projet, pour la commode en couverture de ma brochure. J’ai ainsi fait varier le sens de fil du bois, et j’ai employé le frêne à l’horizontal et le chêne à la verticale.
J’utilise beaucoup le chêne, le frêne, et le châtaignier, le hêtre ou le fraké, un bois exotique. Nous ne sommes pas dans une région productrice de bois, mais je choisis autant que possible des bois européens. J’ai travaillé sur la notion d’enveloppe le temps d’un projet, pour la commode en couverture de ma brochure. J’ai ainsi fait varier le sens de fil du bois, et j’ai employé le frêne à l’horizontal et le chêne à la verticale.
Comment naissent vos créations ?
Je gribouille sur des carnets et la 3D me permet de valider les orientations et les volumes des pièces que je dessine. Grâce à ce processus, je proportionne mieux mes créations avant de les réaliser et de passer à la phase de fabrication.
Le bois est un matériau naturel qui continue de m’émouvoir, dans ses variations et ses déclinaisons… C’est une matière vivante, qui bouge et qui n’est pas figée. Et d’ailleurs, je la travaille avec ses défauts. J’aime les irrégularités dans le bois.
Je gribouille sur des carnets et la 3D me permet de valider les orientations et les volumes des pièces que je dessine. Grâce à ce processus, je proportionne mieux mes créations avant de les réaliser et de passer à la phase de fabrication.
Le bois est un matériau naturel qui continue de m’émouvoir, dans ses variations et ses déclinaisons… C’est une matière vivante, qui bouge et qui n’est pas figée. Et d’ailleurs, je la travaille avec ses défauts. J’aime les irrégularités dans le bois.
Parlez-nous de ce buffet juste derrière vous…
La géométrie des motifs m’intéresse beaucoup, mais je ne peux pas penser en termes d’impression. Je préfère réfléchir en termes de dynamique et de volume en jouant avec les lignes. L’idée ici, c’était d’offrir un motif au meuble, mais en relief. J’ai donc opté pour un travail en surépaisseur. C’est lorsque je dessine en 3D que me viennent les détails, la cohérence des formes et des dimensions du meuble.
J’avais repéré un motif sud-américain sur un manteau et de là m’est venue cette envie de poser un relief sur les portes des meubles.
La géométrie des motifs m’intéresse beaucoup, mais je ne peux pas penser en termes d’impression. Je préfère réfléchir en termes de dynamique et de volume en jouant avec les lignes. L’idée ici, c’était d’offrir un motif au meuble, mais en relief. J’ai donc opté pour un travail en surépaisseur. C’est lorsque je dessine en 3D que me viennent les détails, la cohérence des formes et des dimensions du meuble.
J’avais repéré un motif sud-américain sur un manteau et de là m’est venue cette envie de poser un relief sur les portes des meubles.
Quelles sont ces pièces « brutes » ?
Au début, je me suis spécialisée dans le mobilier industriel que je chinais et restaurais, comme les chariots que je transformais en consoles avec des caissons en bois.
J’ai créé ces tabourets en deux hauteurs différentes. La structure est en acier, que j’ai fait plier par un métallier.
Au début, je me suis spécialisée dans le mobilier industriel que je chinais et restaurais, comme les chariots que je transformais en consoles avec des caissons en bois.
J’ai créé ces tabourets en deux hauteurs différentes. La structure est en acier, que j’ai fait plier par un métallier.
Comment avez-vous démarré votre activité ?
Dès 2008, j’ai commencé à exposer mon travail sur des salons. J’ai ainsi pu constater la réaction du public et confirmer ma passion pour le bois et mon envie de créer.
En 2009, je me suis équipée en outils électroportatifs. À l’époque, je faisais débiter mes panneaux chez un fournisseur. Le CFA m’a permis d’employer des outils spécifiques avant que je ne m’équipe moi-même.
J’ai commencé par m’acheter un combiné à bois, ce qui m’a permis d’être plus indépendante, et j’allais de temps en temps travailler chez mon voisin menuisier. Dorénavant, je suis complètement autonome, mis à part sur les parties sous-traitées.
Dès 2008, j’ai commencé à exposer mon travail sur des salons. J’ai ainsi pu constater la réaction du public et confirmer ma passion pour le bois et mon envie de créer.
En 2009, je me suis équipée en outils électroportatifs. À l’époque, je faisais débiter mes panneaux chez un fournisseur. Le CFA m’a permis d’employer des outils spécifiques avant que je ne m’équipe moi-même.
J’ai commencé par m’acheter un combiné à bois, ce qui m’a permis d’être plus indépendante, et j’allais de temps en temps travailler chez mon voisin menuisier. Dorénavant, je suis complètement autonome, mis à part sur les parties sous-traitées.
Le mobilier que vous créez est-il réalisé sur mesure ?
Oui, je m’adapte aux besoins des clients qui ont des requêtes souvent très précises. Je suis très influencée par les années 50-60 et par l’esthétique industriel de Jean Prouvé.
J’aime énormément les pieds gainés des années 50. Et comme je n’ai pas de tour, je travaille uniquement dans le linéaire. De toute façon, je préfère les lignes aux courbes.
Le cas de ce meuble est un peu particulier : j’ai d’abord travaillé sur ce projet de bureau pour un client, mais ça n’a finalement pas abouti. J’en ai donc profité pour apporter des modifications au dessin et pour réaliser une pièce qui me correspond complètement.
Oui, je m’adapte aux besoins des clients qui ont des requêtes souvent très précises. Je suis très influencée par les années 50-60 et par l’esthétique industriel de Jean Prouvé.
J’aime énormément les pieds gainés des années 50. Et comme je n’ai pas de tour, je travaille uniquement dans le linéaire. De toute façon, je préfère les lignes aux courbes.
Le cas de ce meuble est un peu particulier : j’ai d’abord travaillé sur ce projet de bureau pour un client, mais ça n’a finalement pas abouti. J’en ai donc profité pour apporter des modifications au dessin et pour réaliser une pièce qui me correspond complètement.
Comment vous considérez-vous ?
Je suis menuisier designer. Je me sens designer dans la conception des meubles, car je travaille essentiellement sur la fonctionnalité, l’utilité et l’esthétique.
Je trouve très frustrant d’acquérir des meubles esthétiques qui ne répondent pas aux fonctions auxquelles ils sont destinés. Je crée donc du mobilier qui satisfait les attentes fonctionnelles de mes clients, tout en enrichissant le vocabulaire du meuble par des influences ou des tendances esthétiques qui correspondent à mes envies.
Je souhaiterais à terme faire évoluer mon atelier de menuiserie vers un atelier de design pur, conception et prototype, ce qui me permettrait d’être éditée.
Je suis menuisier designer. Je me sens designer dans la conception des meubles, car je travaille essentiellement sur la fonctionnalité, l’utilité et l’esthétique.
Je trouve très frustrant d’acquérir des meubles esthétiques qui ne répondent pas aux fonctions auxquelles ils sont destinés. Je crée donc du mobilier qui satisfait les attentes fonctionnelles de mes clients, tout en enrichissant le vocabulaire du meuble par des influences ou des tendances esthétiques qui correspondent à mes envies.
Je souhaiterais à terme faire évoluer mon atelier de menuiserie vers un atelier de design pur, conception et prototype, ce qui me permettrait d’être éditée.
Vous fabriquez également des pièces plus petites ?
J‘aime l’idée que les clients s’approprient un meuble et lui proposent d’autres fonctions que celles pour lesquelles il a été conçu. Cette petite table d’appoint peut trouver sa place dans une chambre en tant que chevet, et un autre jour dans l’entrée ou dans le salon comme desserte mobile.
J‘aime l’idée que les clients s’approprient un meuble et lui proposent d’autres fonctions que celles pour lesquelles il a été conçu. Cette petite table d’appoint peut trouver sa place dans une chambre en tant que chevet, et un autre jour dans l’entrée ou dans le salon comme desserte mobile.
Jusqu’ici, je ne créais que des meubles dont je maîtrisais complètement la chaîne de fabrication. Je commence maintenant à imaginer des parties qui pourraient être dans d’autres matières ou à faire appel à la découpe numérique pour approfondir mon travail. Ici, par exemple, le plateau est en médium peint car je cherchais à associer couleur et matière. L’idée du double plateau m’a semblé cohérente. Je l’ai finalement décentré pour dynamiser l’objet.
Cette lampe accrochée au-dessus de mon bureau est également à l’origine d’une démarche plus personnelle. Il s’agit en fait d’un prototype réalisé uniquement avec des pièces linéaires. Ce sont des plaques coupées dans différentes hauteurs et largeurs. Elles se détachent à volonté et peuvent s’assembler facilement selon la forme souhaitée.
L’idée serait de la livrer à plat dans une belle boîte et que les gens la construisent eux-mêmes grâce aux attaches et aux lanières fournies.
L’idée serait de la livrer à plat dans une belle boîte et que les gens la construisent eux-mêmes grâce aux attaches et aux lanières fournies.
Vous vous lancez donc dans la conception d’objets ?
Pour changer un peu, oui, c’est tentant, comme ces petits miroirs arrondis ! Il s’agit d’un gabarit travaillé à la défonceuse. J’avais envie de créer un miroir pour ma salle de bains. J’ai d’abord pensé à un miroir de courtoisie qui pourrait s’accrocher partout par une sangle en cuir.
Pour changer un peu, oui, c’est tentant, comme ces petits miroirs arrondis ! Il s’agit d’un gabarit travaillé à la défonceuse. J’avais envie de créer un miroir pour ma salle de bains. J’ai d’abord pensé à un miroir de courtoisie qui pourrait s’accrocher partout par une sangle en cuir.
Et c’est en voyant ma mère faire son brushing que je me suis dit qu’un miroir que l’on pourrait suspendre n’importe où serait vraiment très astucieux. Le cuir, je l’ai récupéré dans l’atelier de mon grand-père sellier.
Finalement, quelle est votre ligne de conduite ?
Mon unique condition reste de concevoir et fabriquer des pièces que je suis capable de réaliser. Je souhaite garder ce côté artisanal. Enfin, jusqu’à maintenant, c’est ce que je voulais, mais je sens aussi que je m’ouvre à d’autres horizons. Et puis, si je suis éditée, ce ne sera plus très compatible.
Je fonctionne plutôt selon mes envies et mes émotions du moment, je pioche des éléments visuels un peu partout et c’est très bien comme ça…
Par exemple, en ce moment, j’ai très envie d’association avec le marbre, qui revient d’ailleurs en force dans la déco, ou de céramique et de bronze. Alors je suis mon instinct.
Mon unique condition reste de concevoir et fabriquer des pièces que je suis capable de réaliser. Je souhaite garder ce côté artisanal. Enfin, jusqu’à maintenant, c’est ce que je voulais, mais je sens aussi que je m’ouvre à d’autres horizons. Et puis, si je suis éditée, ce ne sera plus très compatible.
Je fonctionne plutôt selon mes envies et mes émotions du moment, je pioche des éléments visuels un peu partout et c’est très bien comme ça…
Par exemple, en ce moment, j’ai très envie d’association avec le marbre, qui revient d’ailleurs en force dans la déco, ou de céramique et de bronze. Alors je suis mon instinct.
En matière de finition, j’emploie des vernis naturels sur le bois massif. Mais il faut savoir que chaque traitement altère légèrement la couleur ou l’esthétique du bois. Les huiles donnent par exemple un côté un peu doré, couleur miel.
Je teste beaucoup de produits pour les associer ensuite à des projets que j’expérimente. Et des projets, j’en ai plein la tête !
ET VOUS ?
Que pensez-vous des créations de Florence ?
Lire aussi :
Atelier d’artiste : Bec Andersen dans son studio d’art textile
Atelier d’artiste : Bienvenue dans la cabane de Tamara Armstrong
Atelier d’artiste : Le béton haut en couleur de Laurene Hombek
Découvrez d’autres portraits
Je teste beaucoup de produits pour les associer ensuite à des projets que j’expérimente. Et des projets, j’en ai plein la tête !
ET VOUS ?
Que pensez-vous des créations de Florence ?
Lire aussi :
Atelier d’artiste : Bec Andersen dans son studio d’art textile
Atelier d’artiste : Bienvenue dans la cabane de Tamara Armstrong
Atelier d’artiste : Le béton haut en couleur de Laurene Hombek
Découvrez d’autres portraits
Dossiers Houzz associés
Rénover
Électricité : les erreurs à éviter dans une salle de bains
Par Tristan JACQUEL
Ce qu'il faut éviter pour une installation électrique en toute sécurité dans la salle de bains
Lire Plus
Décorer
Métier d'art : Plumassier, l'art de la plume
Par Elen Pouhaer
Mêlant design et artisanat d’art, les créations en plumes d’oiseaux dévoilent un univers singulier dans la décoration
Lire Plus
Travailler avec un pro
6 conseils de pro pour bien choisir un électricien
Par Aurélie Roman
On vous détaille les critères à prendre en compte pour mener vos travaux en toute sérénité
Lire Plus
Tendances
La recherche de la pièce unique en déco
Par Claire Tardy
Artisanat et seconde main ont le vent en poupe pour s'éloigner de la standardisation des intérieurs et mieux consommer
Lire Plus
Maison&Objet
Maison&Objet : La pièce unique s'inspire de la nature
Par Claire Tardy
L'artisanat et les métiers d'art sont à l'honneur avec cette sélection d'Elisabeth Leriche autour de la nature
Lire Plus
Portraits
Ces talents prometteurs pour 2020 : William Amor, parurier floral
Par Elen Pouhaer
Réinventant le métier de parurier floral, William Amor transforme les plastiques délaissés en œuvres d'art poétiques
Lire Plus
Portraits
Atelier d'artiste : Chez Émilie, créatrice de papier peint
Superbe rencontre dans l'atelier d'Émilie qui nous confie tous ses secrets de création pour des papiers peints uniques
Lire Plus
Portraits
Portrait d'artisan : Dans l'atelier des anges Wendt & Kühn
Par Nicola Enderle
Découvrez les secrets de fabrication de ces figurines de Noël allemandes vendues dans le monde entier
Lire Plus
Portraits
Portrait d'artisan : Les Q de bouteilles mués en verres design
Par Agnès Carpentier
L'aventure amicale et artisanale de deux jeunes hommes qui aiment le bon vin et les beaux objets made in France
Lire Plus
Lofts
Suivez le Guide : Le loft modulable d'un sculpteur
Par Núria Moreras
Chambre suspendue, tables pliantes et bar de cuisine mobile : cet appartement de 110 m² multiplie les surprises !
Lire Plus
C beau
Très beau travail , j'ai toujours été admirative des artisans qui travaille le bois avec goût , le résultat est toujours très élégant ... Bravo !
Difficile de sortir du lot quand l'on dessine du mobilier, mais là, c'est le cas ;-)
Vos réalisations sont très intéressantes, simples, esthétiques et du coup remplissent parfaitement leur rôle, bravo et bonne continuation.