Salles de bains
Avant/Après : 2 petites salles de bains aveugles optimisées
Ces deux pièces restreintes et privées de lumière naturelle font aujourd'hui le bonheur de leurs propriétaires
Le temps passé dans la salle de bains augmente car le bien-être tient une place de plus en plus importante dans notre quotidien. Ces pièces ont pourtant encore tendance à être confinées dans de petits espaces sombres, par manque de place ou pour multiplier le nombre d’équipements en fonction des besoins des occupants. Découvrez comment ces deux petites surfaces dénuées de lumière naturelle ont été rénovées pour optimiser le confort de leurs propriétaires.
L’état des lieux : Le premier étage de la maison était composé de quatre chambres et une première salle de bains, distribuées par un grand vestibule. « Il n’était pas envisageable d’utiliser ce dernier pour créer la nouvelle salle d’eau car il se situe vraiment au centre de toutes les pièces », explique Marc. Le seul espace qu’il était possible de transformer était un dressing aveugle coincé entre les chambres. Sa surface est très restreinte, avec des dimensions de 1,16 mètre de largeur et 4,50 mètres de longueur, et sa forme longitudinale peu pratique. La zone était surélevée à l’aide de trois marches, impossibles à supprimer totalement en raison de la présence du vide d’escalier en dessous. Comme si ces contraintes ne suffisaient pas, une trappe d’accès au grenier était présente dans le plafond, empêchant certains aménagements. « Il fallait caser trois équipements dans cet espace très petit : des WC, une vasque et une douche. »
Les travaux : La moitié des trois marches a été supprimée pour permettre l’installation d’une colonne technique centrale, qui rassemble le bloc vasque d’un côté et les WC de l’autre. Seul élément de construction ajouté dans cet ancien dressing, il permet de fluidifier la circulation dans la pièce, de délimiter les différents espaces et de gérer la différence de niveau. « Lorsqu’on se trouve côté vasque, la colonne fait à peine 80 centimètres de hauteur, et 1,30 mètre du côté des WC. Elle ne casse donc pas la perspective de la pièce, d’autant plus qu’une ouverture est présente sous le miroir. L’aménagement est situé à 60 centimètres du mur pour permettre le passage d’un coin à l’autre de la pièce. »
Le raccordement des WC n’a pas été une mince affaire pour le plombier car la pièce, située au beau milieu de la maison carrée en ossature bois, est éloignée des gaines techniques. La tâche s’est avérée plus simple pour les lavabos, en cassant le faux plafond de l’étage du dessous.
Le raccordement des WC n’a pas été une mince affaire pour le plombier car la pièce, située au beau milieu de la maison carrée en ossature bois, est éloignée des gaines techniques. La tâche s’est avérée plus simple pour les lavabos, en cassant le faux plafond de l’étage du dessous.
Le résultat : La colonne technique dissimule les WC depuis la salle d’eau et inversement. Elle est recouverte d’une mosaïque brillante, dont les minuscules éclats de miroir reflètent la lumière. « L’aménagement délimite les différents espaces sans les cloisonner, évitant la sensation d’étouffement qu’auraient pu causer la petite taille des lieux et leur caractère aveugle », précise Marc. Disposés à l’entrée, les WC sont juste derrière la porte. « Il n’est donc pas nécessaire de traverser la pièce pour y accéder, ce qui facilite son entretien lorsque les trois grands enfants ne sont pas là. »
Mosaïque : Castorama ; WC : Geberit
Mosaïque : Castorama ; WC : Geberit
Tout le sol de la salle d’eau est en carreaux de grès cérame gris clair, d’une dimension de 60 x 60, et les murs sont recouverts d’un carrelage blanc satiné de 30 x 60. « Ce dernier est doté d’un effet textile qui lui donne du relief et son aspect satiné renvoie la clarté », souligne Marc. En raison du caractère aveugle de la pièce, l’éclairage est travaillé de manière particulière : « Trois spots diffusent des traits de lumière concentrée, qui se réfléchissent sur le revêtement des murs. Ces derniers dessinent et délimitent les différents espaces et fonctions de la pièce. » L’éclairage est renforcé au niveau du miroir pour plus de confort.
Meuble vasque : Ikea
Meuble vasque : Ikea
L’emplacement de la douche a rapidement été défini au fond de la pièce pour isoler cette partie humide. En un seul morceau, d’une dimension de 1,40 mètre sur un mètre, le receveur assure une meilleure étanchéité à l’aménagement et facilite son entretien en raison de l’absence de joint. Aucun pare-douche n’a été installé pour ne pas encombrer visuellement ce petit espace.
Le budget : Les propriétaires avaient prévu entre 10 000 et 15 000 euros de budget pour la création de leur salle d’eau, qui leur a finalement coûté 9 000 euros HT, gros travaux compris.
Plus de photos de ce projet
Le budget : Les propriétaires avaient prévu entre 10 000 et 15 000 euros de budget pour la création de leur salle d’eau, qui leur a finalement coûté 9 000 euros HT, gros travaux compris.
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Plusieurs espaces rassemblés pour une salle de bains fonctionnelle
Le projet : Après avoir acheté leur appartement de 55 m² en région parisienne, les propriétaires se sont laissé du temps pour se lancer dans des travaux et rénover les lieux selon leurs goûts. Trois ans se sont écoulés avant qu’ils se tournent vers Laurence Garrisson pour rafraîchir leur intérieur. « L’endroit était tout à fait habitable, mais la décoration était restée figée dans les années 80 », raconte la décoratrice. L’un des éléments importants concernait le coin salle de bains et WC.
Le projet : Après avoir acheté leur appartement de 55 m² en région parisienne, les propriétaires se sont laissé du temps pour se lancer dans des travaux et rénover les lieux selon leurs goûts. Trois ans se sont écoulés avant qu’ils se tournent vers Laurence Garrisson pour rafraîchir leur intérieur. « L’endroit était tout à fait habitable, mais la décoration était restée figée dans les années 80 », raconte la décoratrice. L’un des éléments importants concernait le coin salle de bains et WC.
L’état des lieux : D’une superficie totale d’environ 6 m², la zone était séparée en trois espaces distincts : une salle de bains de 3,30 m², des WC de 1,17 m² et un couloir de près de 2 m². « Les toilettes étaient immenses par rapport à la taille de l’appartement et beaucoup de place était perdue à cause de toutes ces cloisons », se souvient Laurence. Si les équipements étaient en bon état, la décoration des lieux était passée et trop année 80 au goût des propriétaires. Les murs étaient recouverts d’un jaune trop marqué et le carrelage avait besoin d’une nouvelle jeunesse. Enfin, la pièce était dotée d’une baignoire dont le couple qui vit ici ne se servait jamais.
Les travaux : Toutes les portes ont dans un premier temps été retirées pour gagner en mètres carrés et en fluidité de circulation. Une porte coulissante, placée à l’entrée de l’ancien couloir, cloisonne désormais l’espace, permettant un gain de place considérable. Pour le reste, seules les installations électriques récentes n’ont pas été refaites. « Nous avons tout cassé pour tout refaire du sol au plafond. Les propriétaires ont même joué le jeu du avant/après en me laissant les clés de l’appartement et en quittant les lieux pendant toute la durée du chantier », raconte Laurence. Le seul élément qui n’a pas pu être modifié est la colonne centrale contenant les évacuations de l’immeuble, située entre les anciennes toilettes et salle de bains.
Le résultat : Au final, 2 m² ont été récupérés grâce à l’ouverture des lieux. Cela a notamment permis la création d’une vraie buanderie de 2,40 m² à l’emplacement des anciennes toilettes. « Les WC ont été déplacés derrière la colonne technique, côté salle de bains, où nous avons fait de la place en remplaçant la baignoire par une douche », explique Laurence. La nouvelle buanderie est assez grande pour accueillir un lave-linge et un sèche-linge sous un plan de travail en stratifié, fait à l’origine pour aller dans une cuisine.
La pièce est éclairée simplement, à l’aide de deux plafonniers dans la partie buanderie et dans la salle de bains. « Ils ont été fixés sur les sorties existantes et sont renforcés par une lumière plus importante au niveau du miroir. »
La pièce est éclairée simplement, à l’aide de deux plafonniers dans la partie buanderie et dans la salle de bains. « Ils ont été fixés sur les sorties existantes et sont renforcés par une lumière plus importante au niveau du miroir. »
Les propriétaires voulaient une salle de bains contemporaine, mais surtout facile à entretenir. Le sol et les murs de la pièce sont donc recouverts d’un carrelage en grès cérame teinté pleine masse, avec un effet de béton un peu oxydé. Sous forme de grandes dalles de 50 x 90 avec peu de joints, il est facile à nettoyer. « Cela donne également de l’ampleur à la pièce et permet un rendu épuré », précise la décoratrice. Posée sur un meuble en stratifié blanc, la vasque est en céramique, toujours pour simplifier le ménage. Enfin, dans un souci d’optimisation des rangements, le miroir cache un placard.
Les dimensions de la nouvelle douche sont généreuses, d’un mètre sur 80 centimètres. Elle est fermée par un muret à mi-hauteur surplombé d’une paroi vitrée, pour éviter les projections d’eau sans cloisonner complètement la zone. « Les propriétaires ne voulaient pas avoir à laver le pare-douche après chaque utilisation. L’option du muret carrelé est alors apparue idéale, avec une partie vitrée en hauteur qui ne prend pas les gouttelettes. » Une bande de mosaïque anime l’ensemble, avec un rappel sur le bord des petites étagères situées dans le coin de la douche.
Le budget : Entre 10 000 et 15 000 euros au total, comprenant la dépose de l’ancienne salle de bains, les travaux de plomberie et les matériaux.
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ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces salles de bains ? Avez-vous rénové la vôtre récemment ? Partagez vos photos et vos expériences dans la partie commentaires ci-dessous.
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Le projet : Les propriétaires sont parents de quatre enfants, dont trois grands ont quitté le nid. Ils voulaient une seconde salle d’eau à l’étage de leur maison pour réduire le temps d’attente avant la toilette du matin lorsque toute la famille est réunie sous le même toit. Ils souhaitaient aussi l’installation d’un WC supplémentaire, disponible lorsque la première salle de bains est occupée. « Il fallait en réalité doubler les équipements de l’étage avec une seconde douche et des deuxièmes toilettes », se souvient Marc Loustalot, l’architecte d’intérieur en charge du projet.