Avant/Après : 4 couchages dans 9 m2, record battu !
Sous les toits de Paris, Camille Grenu établit un nouveau record en aménageant 9 m2 pour 4 personnes
Ce couple de Parisiens avec deux grands ados, dont un sur le point de commencer ses études supérieures, a décidé d’offrir à chacun une petite surface, leur premier lieu de vie hors du foyer. À la recherche d’une solution pour rénover de fond en combles le 9 m² qu’ils viennent d’acquérir pour l’aîné près des Arènes de Lutèce, ils ont croisé le chemin de Camille Grenu grâce à un article de Houzz qui relatait sa réussite dans la rénovation d’un autre appartement de 17 m² parisien destiné à accueillir jusqu’à quatre personnes. Impressionnés par sa prouesse, son approche innovante et son sens du détail, ils ont rapidement imaginé qu’elle serait la professionnelle idéale pour relever un défi encore plus incroyable : aménager cette micro-surface en cocon douillet avec la possibilité de coucher quatre personnes. Suivons-la pour découvrir cet exploit !
Plan du projet en 2D – niveau bas
Pour découvrir cette chambre de bonne améliorée, dirigeons-nous vers le 6ᵉ et dernier étage d’un immeuble en pan de bois du vieux Paris. Situé entre les stations de métro Jussieu et Cardinal Lemoine, nous sommes au cœur de la vie estudiantine parisienne. Si, au sol, la studette ne présente que 9 m² Carrez de surface habitable, elle jouit d’une double hauteur de près de 4 mètres sous rampants, fruit d’un rattachement passé des combles à une classique chambre de service que l’on trouve sous les toits parisiens. Fait notable, elle offrait une belle luminosité dispensée par une fenêtre principale ainsi qu’une lucarne et un Velux.
À l’achat, courant 2023, la petite surface était déjà équipée d’une salle de douche/WC séparée, d’un espace cuisine ultra-sommaire et d’un double espace mezzanine en hauteur, accessible par une échelle, dont le plan semble curieusement dépasser les limites du sol. « Les combles rattachées passent en effet par-dessus le couloir des parties communes et au-dessus de l’entrée du voisin», explique Camille Grenu, l’architecte d’intérieur qui a pris en charge sa rénovation.
Pour découvrir cette chambre de bonne améliorée, dirigeons-nous vers le 6ᵉ et dernier étage d’un immeuble en pan de bois du vieux Paris. Situé entre les stations de métro Jussieu et Cardinal Lemoine, nous sommes au cœur de la vie estudiantine parisienne. Si, au sol, la studette ne présente que 9 m² Carrez de surface habitable, elle jouit d’une double hauteur de près de 4 mètres sous rampants, fruit d’un rattachement passé des combles à une classique chambre de service que l’on trouve sous les toits parisiens. Fait notable, elle offrait une belle luminosité dispensée par une fenêtre principale ainsi qu’une lucarne et un Velux.
À l’achat, courant 2023, la petite surface était déjà équipée d’une salle de douche/WC séparée, d’un espace cuisine ultra-sommaire et d’un double espace mezzanine en hauteur, accessible par une échelle, dont le plan semble curieusement dépasser les limites du sol. « Les combles rattachées passent en effet par-dessus le couloir des parties communes et au-dessus de l’entrée du voisin», explique Camille Grenu, l’architecte d’intérieur qui a pris en charge sa rénovation.
Le premier plan du projet en 3D
La première intention des propriétaires était de loger leur fils, c’est pourquoi les premiers plans ont été réalisés par Camille avec un espace nuit et un espace dressing à l’étage. Puis, rapidement, la demande a évolué vers l’intégration de deux espaces de couchage double (sans faire fi des dressings…) dans une intention bien précise : « ils prévoyaient de louer leur vaste appartement parisien durant les jeux Olympiques de 2024 et comptaient se replier ici avec leurs deux fils pendant l’été. Puis, à la rentrée, la petite surface deviendrait l’appartement d’étudiant de leur aîné », explique la professionnelle.
Ainsi, il était d’autant plus crucial que l’espace soit à la fois épuré et ultra fonctionnel pour garantir un séjour agréable et pratique pour toute la famille le temps d’un été.
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La première intention des propriétaires était de loger leur fils, c’est pourquoi les premiers plans ont été réalisés par Camille avec un espace nuit et un espace dressing à l’étage. Puis, rapidement, la demande a évolué vers l’intégration de deux espaces de couchage double (sans faire fi des dressings…) dans une intention bien précise : « ils prévoyaient de louer leur vaste appartement parisien durant les jeux Olympiques de 2024 et comptaient se replier ici avec leurs deux fils pendant l’été. Puis, à la rentrée, la petite surface deviendrait l’appartement d’étudiant de leur aîné », explique la professionnelle.
Ainsi, il était d’autant plus crucial que l’espace soit à la fois épuré et ultra fonctionnel pour garantir un séjour agréable et pratique pour toute la famille le temps d’un été.
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Photo Avant
Avant. Lors de sa première visite des lieux en novembre 2023, Camille a découvert « une surface très vétuste où les derniers travaux remontaient aux années 1970. La kitchenette se résumait à un évier et le frigo était placé au milieu de la pièce barrée par l’échelle de meunier difficilement praticable. Figurait aussi une petite salle de douche aveugle, humide et mal aérée », décrit la professionnelle, qui a fait curer toute la surface afin de repartir d’une page blanche.
Photo Avant
Avant. Le cahier des charges des propriétaires était, comme souvent, très ambitieux. Ils souhaitaient disposer d’un espace séjour/cuisine/bureau, d’une salle de douche séparée tout confort incluant une machine lavante-séchante et des toilettes, et deux espaces de couchage en haut, l’un pour les parents, l’autre pour les grands, sans faire fi de rangements nécessaires à une vie au quotidien dans les lieux. « Et plus encore, car ils désiraient créer un escalier confortable ainsi qu’inclure la clim », ajoute Camille.
Photo Avant
En cours de travaux. Aussi incroyable soit-il, l’aménagement de ce 9 m² a donc été pensé pour accueillir jusqu’à quatre personnes, et équipé de deux lits doubles en hauteur dont nous reparlerons. Seule la clim n’a pas été réalisable. Camille explique : « Malheureusement, en raison de la vétusté de l’immeuble qui avait été consolidé au moyen de filins de métal au-dessus du plafond des combles, il n’a pas été possible de l’intégrer. Il aurait fallu faire appel à une solution rare – une clim eau/eau sans unité extérieure, une solution que l’on pose en applique, par exemple dans les musées – mais la facture aurait été trop lourde, de l’ordre de 12 000 euros supplémentaires », explique-t-elle.
Après. Au niveau bas, l’entrée se fait sur la pièce de vie encadrée par deux zones cuisine, nichées de part et d’autre de la fenêtre principale. Elle est équipée d’une table en chêne dépliante, pouvant atteindre 2,50 mètres de long (soit jusqu’à la fenêtre). Figurent également quatre tabourets en rotin pour compléter l’espace repas. Deux sont stockés en bas, l’un sous la table (qui fait également bureau), l’autre sous le meuble de cuisine, et deux rangés en haut.
Côté déco, les propriétaires ont donné carte blanche à Camille Grenu, ayant apprécié le style marqué qui est le sien : à savoir, son penchant pour des décors contemporains, mâtinés d’une esthétique japonaise Wabi-sabi, revendiquée par le nom de son agence. Dans cet appartement, le traitement en noir et blanc façon color blocks, qui ne lui est pas coutumier, est apparu comme une évidence lors de ses études et notamment la modélisation en 3D : « la seule façon d’aménager ces 9 m² en dégageant une sensation d’espace était de créer un biais dans la cloison de la salle de bains, biais qui se répète dans l’escalier, dans les modules de la cuisine, la bibliothèque, les mezzanines… Les blocs noirs de la cuisine sont venus ajouter une dimension sculpturale à l’espace en les faisant ressortir comme des totems », explique-t-elle.
Comment adopter le wabi-sabi dans un intérieur ?
Côté déco, les propriétaires ont donné carte blanche à Camille Grenu, ayant apprécié le style marqué qui est le sien : à savoir, son penchant pour des décors contemporains, mâtinés d’une esthétique japonaise Wabi-sabi, revendiquée par le nom de son agence. Dans cet appartement, le traitement en noir et blanc façon color blocks, qui ne lui est pas coutumier, est apparu comme une évidence lors de ses études et notamment la modélisation en 3D : « la seule façon d’aménager ces 9 m² en dégageant une sensation d’espace était de créer un biais dans la cloison de la salle de bains, biais qui se répète dans l’escalier, dans les modules de la cuisine, la bibliothèque, les mezzanines… Les blocs noirs de la cuisine sont venus ajouter une dimension sculpturale à l’espace en les faisant ressortir comme des totems », explique-t-elle.
Comment adopter le wabi-sabi dans un intérieur ?
Pour maintenir un espace dégagé, aucun meuble n’a été placé de manière à restreindre le passage, c’est pourquoi la cuisine a été scindée en deux morceaux dans deux volumes noirs qui absorbent visuellement tout l’électroménager et rendent l’espace plus épuré. Près du nouvel escalier figure le réfrigérateur de 97 litres, le domino à induction, le micro-ondes dissimulé dans un placard et le rangement pour l’épicerie. Des étagères en biais reprennent le fil rouge design de l’ensemble et ont permis de mettre en valeur de beaux objets comme des verres soufflés, des cocottes et casseroles en fonte et de la vaisselle artisanale.
« Dans une toute petite surface, je conseille de repartir sur des objets neufs. Avoir un bel ensemble apportera toute sa personnalité au lieu. Au final, il y a peu de choses et cela ne représente pas une lourde facture car je fais profiter mes clients de mes prix professionnels », glisse-t-elle.
Plus d’idées de décorations en noir et blanc sur Houzz
« Dans une toute petite surface, je conseille de repartir sur des objets neufs. Avoir un bel ensemble apportera toute sa personnalité au lieu. Au final, il y a peu de choses et cela ne représente pas une lourde facture car je fais profiter mes clients de mes prix professionnels », glisse-t-elle.
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C’est vrai, les propriétaires ont eu une légère appréhension par rapport à son parti pris d’un décor en noir et blanc, eux qui ont récemment fait refaire les peintures de leur intérieur parisien dans les tons de vert et de rose. Mais ils ont été mis en confiance, lorsqu’ils ont découvert les zelliges dans un showroom en sa compagnie. Ces carreaux de céramique artisanale marocains, en plus d’une résistance extrême, ont la qualité de réchauffer n’importe quel intérieur grâce à l’émail brillant de leur surface moletée. « Le jeu de textures entre le mobilier en médium peint en noir mat et la brillance de la crédence et des plans en zelliges évite la fadeur que pourrait avoir un monobloc noir », partage Camille.
De plus, elle a veillé à rendre chaleureux l’aspect graphique du noir et blanc en l’adoucissant avec des matériaux naturels comme le cuir des poignées de meubles, le bois de chêne du bureau, les fibres naturelles de la suspension ou le rotin des tabourets, les touches tabac du linge de lit et encore les notes douces des beaux objets artisanaux qu’elle affectionne.
Photo Avant
Avant. Cette échelle de meunier était certes la solution la plus compacte pour monter sur l’espace mezzanine, mais les propriétaires ont d’emblée souhaité la supprimer au profit d’un escalier, beaucoup plus sécurisant et confortable.
En cours de travaux. L’escalier a été fabriqué sur mesure par Reinel, le chef de chantier d’une entreprise tout corps d’état avec laquelle Camille accomplit tous ses chantiers. « Il a des doigts d’or et il travaille bien et très rapidement. Rien ne pourrait se faire sans lui ! », lui rend-elle hommage. Il faut imaginer en effet le travail des artisans ici, dans une si petite surface, lorsque l’espace est encombré par les fournitures de chantiers et les outils…
Après. L’escalier peint en blanc en continuité du nouveau sol en béton ciré de la teinte Cocomilk de Mercadier apporte de la douceur et de la luminosité. De la même façon que le noir a tendance à fondre l’électroménager, le ton sur ton blanc tend à gommer ce volumineux – mais néanmoins essentiel – escalier.
Photo Avant
Avant. Sous l’échelle de meunier se trouvaient trois compteurs apparents.
Après. Le dessous de l’escalier a été optimisé avec une bibliothèque sur mesure positionnée au-dessus de la table dépliante : une solution créative pour cacher les compteurs électriques encombrants ! Concevant un coffrage en triangle, l’architecte d’intérieur a intégré le besoin de rangement dans un design géométrique qui reprend le fil rouge esthétique. « Une petite porte sur le côté du coffrage cache un escabeau à trois marches rangé discrètement. Il permet d’accéder au placard de la cuisine situé en hauteur et cela optimise bien ce coin perdu », dévoile-t-elle.
Théière patinée, tasse aux formes imparfaites…. Dans les niches ouvertes encadrant le coffrage des compteurs, Camille a intégré quelques beaux objets artisanaux, transformant radicalement ce qui était un vilain coin en une belle étagère sur mesure parsemée des touches wabi-sabi qu’elle affectionne. « Cette philosophie d’origine japonaise invite à apprécier la beauté des choses simples et leur capacité à évoquer l’histoire, le temps qui passe, et notre lien avec la nature et l’artisanat », rappelle-t-elle.
Plan du projet en 2D – niveau haut
Photo Avant
Avant. Au moment de l’achat, un vaste espace mezzanine double existait déjà dans cet appartement. Celui que l’on distingue au premier plan passait au-dessus de la salle de bains et se prolongeait au-dessus du couloir des parties communes. Le second, celui que l’on voit au fond de ce visuel, positionné un peu plus haut, mordait au-dessus de l’entrée de l’appartement voisin.
Après. L’aménagement de la mezzanine a représenté un défi, surtout en raison de la faible hauteur sous plafond. Ainsi qu’attendu par les propriétaires pour couvrir la période transitoire des JO, l’architecte d’intérieur a donc pensé cet espace comme deux chambres. Mais, au-delà, elle n’a pas perdu de vue les besoins du futur occupant des lieux : « j’ai créé un premier couchage qui puisse évoluer en partie salon et l’autre, celui qui est le plus bas de plafond, dans l’idée qu’il devienne sa chambre », explique-t-elle.
Photo Avant
Avant. Les combles avant travaux (partie au-dessus de l’ancienne cuisine).
Après. Pour optimiser la première zone de couchage, un « dressing » a été créé sur le côté avec de grands tiroirs, « semblables à ceux d’une pharmacie », qui offrent un beau volume de rangement sans compromettre la circulation. Le dessous du lit est également accessible, pratique pour loger les valises ou l’aspirateur.
Afin de sécuriser cette partie de l’étage au-dessus de la salle de bains, Camille a eu une idée maligne : se servir d’un « buffet » de 30 centimètres de profondeur pour faire garde-corps. « Il complète bien le dressing et peut aussi accueillir le linge de lit », partage-t-elle.
Afin de sécuriser cette partie de l’étage au-dessus de la salle de bains, Camille a eu une idée maligne : se servir d’un « buffet » de 30 centimètres de profondeur pour faire garde-corps. « Il complète bien le dressing et peut aussi accueillir le linge de lit », partage-t-elle.
En cours de travaux. La mezzanine en cours de travaux avec la pose du ballon d’eau chaude extraplat.
Après. Dans la pente du toit, où l’espace est très restreint, un ballon d’eau chaude extra-plat a été caché. Sur le côté du dressing figure également un petit radiateur.
Derrière les coulissants, sur le côté du lit, des étagères ont été ajoutées pour former une bibliothèque-niche qui remplace une tête de lit. C’est un endroit pratique pour poser un livre, également équipé de prises pour recharger le téléphone.
Photo Avant
Avant. L’autre partie des combles avant travaux. En ce qui concerne la fenêtre de toit, elle a été remplacée, ce qui n’était pas prévu au départ. « Nous avions uniquement organisé le changement de la fenêtre de cuisine mais, lors des travaux de peinture, nous avons découvert en haut des problèmes d’humidité dus à des infiltrations, ce qui a nécessité l’intervention de la copropriété pour résoudre des fuites sur le toit. Nous avons profité de la venue du couvreur pour remplacer le Velux. Les propriétaires l’ont fait équiper de stores, ce qui a amélioré l’isolation thermique de l’appartement », explique Camille.
L’architecte d’intérieur indique également que la chape de l’étage inférieur a été refaite à la suite de la découverte d’un sol en très mauvais état au moment de la dépose. Ces deux imprévus ont entraîné un surcoût de 10 000 euros par rapport au devis de départ. « Des aléas réguliers, qu’il ne fallait pas manquer de prendre en compte dans toute rénovation… », conseille Camille qui invite les porteurs de projets à toujours prévoir un volant de liquidité au moment de se lancer dans une grosse rénovation.
L’architecte d’intérieur indique également que la chape de l’étage inférieur a été refaite à la suite de la découverte d’un sol en très mauvais état au moment de la dépose. Ces deux imprévus ont entraîné un surcoût de 10 000 euros par rapport au devis de départ. « Des aléas réguliers, qu’il ne fallait pas manquer de prendre en compte dans toute rénovation… », conseille Camille qui invite les porteurs de projets à toujours prévoir un volant de liquidité au moment de se lancer dans une grosse rénovation.
Après. À l’autre extrémité de la mezzanine se trouve l’estrade avec le second lit double qui se coule tout juste sous la pente du toit. Notons que, s’il n’est pas visible sur les photos, un petit écran Samsung The Frame, semblable à un tableau, a été intégré entre les deux lits sur un bras articulé. Cette installation permet de regarder la télévision aussi bien depuis un lit que l’autre.
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Crédit photo : Camille Grenu
Au pied du deuxième couchage, sur l’estrade la plus haute, Camille a même réussi à nicher un placard en soupente pour ne perdre absolument aucun centimètre cube.
Au pied du deuxième couchage, sur l’estrade la plus haute, Camille a même réussi à nicher un placard en soupente pour ne perdre absolument aucun centimètre cube.
À ce niveau, les propriétaires ont également souhaité que leur architecte d’intérieur choisisse l’ensemble du linge de lit et du mobilier. « J’ai privilégié la durabilité et l’harmonie dans le choix des matériaux.J’ai proposé un linge de lit en gaze de coton et des serviettes de toilette en coton nid d’abeille. Ces beaux matériaux sont conçus pour durer et apporter un vrai confort, d’autant plus apprécié quand l’espace est restreint », conseille-t-elle.
Photo Avant
Avant. Jetons un coup d’oeil sur le second côté de la pièce de vie et la salle d’eau. Nous distinguons sur ce visuel la minuscule cuisine d’origine et la porte de la salle d’eau.
En cours de travaux. La conception du plan de l’appartement a représenté un véritable défi, non tant par la demande de deux lits doubles, compte tenu du plan initial de l’étage, que par celle de l’intégration d’une lavante-séchante dans l’espace douche. « Cela a été un vrai casse-tête en raison de l’emplacement des évacuations, situées au coin de la cuisine », se remémore Camille.
Afin d’agrandir la salle de bains initiale, l’architecte d’intérieur a opté pour un mur en biais, partant de la porte d’entrée jusqu’à la fenêtre. « Si l’optimisation est maximale avec cette cloison en biais, en revanche, sa réalisation n’a pas été sans difficultés. L’équipe de Reinel a dû adapter les plaques de plâtre à chaque poutre droite, ce qui a nécessité un travail minutieux », confie-t-elle.
Afin d’agrandir la salle de bains initiale, l’architecte d’intérieur a opté pour un mur en biais, partant de la porte d’entrée jusqu’à la fenêtre. « Si l’optimisation est maximale avec cette cloison en biais, en revanche, sa réalisation n’a pas été sans difficultés. L’équipe de Reinel a dû adapter les plaques de plâtre à chaque poutre droite, ce qui a nécessité un travail minutieux », confie-t-elle.
Après. Voici la vue que nous avons sur la pièce de vie en entrant dans l’appartement. La solution du mur en biais s’est révélée la bonne, permettant d’augmenter la surface de la salle de bains, tout en faisant paraître l’espace de vie plus grand. « Ce dessin en biais conduit vers la lumière et cet oblique donne une vraie sensation d’ouverture », apprécie Camille.
Au-dessus de la fenêtre changée, un store enrouleur blanc garantit l’obscurité complète (en particulier à l’étage) : une vraie préoccupation pour la professionnelle, qui déplore le nombre de locations dépourvues d’une occultation efficace.
Au-dessus de la fenêtre changée, un store enrouleur blanc garantit l’obscurité complète (en particulier à l’étage) : une vraie préoccupation pour la professionnelle, qui déplore le nombre de locations dépourvues d’une occultation efficace.
Photo Avant
Avant. La cuisine avant travaux.
Après. De ce côté de la pièce de vie a été placé le deuxième linéaire de la cuisine. Il est composé d’un évier façon vasque à poser sur un rangement en triangle pour s’adapter à la cloison. La partie la plus large abrite les poubelles, tandis que des étagères sont disposées à gauche, accueillant le panier à couverts, les ustensiles de cuisine et les torchons.
Photo Avant
Avant. L’entrée de la salle de bains avant travaux.
Après. La porte coulissante de la salle de bains a été réalisée sur mesure en chêne avec une pleine hauteur et une largeur de 90 centimètres. « Lorsque la porte est ouverte, l’impression d’un espace plus grand et continu change la perception de la pièce et on n’a pas du tout l’impression d’un espace confiné », affirme Camille
Cet effet visuel est amplifié par le noir des surfaces intérieures de la salle d’eau qui, au lieu d’assombrir l’espace, reflète la lumière et apporte une certaine profondeur.
Cet effet visuel est amplifié par le noir des surfaces intérieures de la salle d’eau qui, au lieu d’assombrir l’espace, reflète la lumière et apporte une certaine profondeur.
Photo Avant
Avant. La salle de bains avant travaux.
Après. La salle de bains a été muée en un espace fonctionnel, avec une douche à l’italienne, un placard de rangement, un plan de travail avec vasque, un sèche-serviette et la fameuse lavante-séchante.
Au-dessus du plan vasque, la lucarne d’origine a été repeinte en noir afin de garantir une continuité esthétique.
Dans un si petit appartement, la douche, entièrement réalisée sur mesure, a permis de dégager un confortable espace de 90×110 centimètres. Elle a été minutieusement habillée de zelliges noires par Reinel. Les toilettes, déjà présentes à l’origine dans cette chambrette, ont changé d’orientation et s’appuient à la paroi de douche pour optimiser l’espace.
Notons pour finir que le budget de 55 000 euros, hors honoraires, peut sembler considérable eu égard à la superficie, mais reste raisonnable face au travail accompli, d’autant que 10 000 euros se sont rajoutés en raison de mauvaises surprises (chape et Velux à changer). À ce propos, cet article de Houzz, Pourquoi rénover une petite surface ne coûte pas moins cher ?, est fort instructif.
Les clients de Camille Grenu ont été ravis du résultat et lui ont fait savoir qu’ils avaient effectivement vécu l’été 2024 à quatre dans ce petit espace sans encombre. Dans un avis qu’ils lui ont laissé sur son profil Houzz, ils ont également mis en exergue « ses solutions astucieuses et sa réactivité », les « finitions magnifiques », son « équipe impliquée » et apprécié « la rapidité d’exécution » de trois mois. Une vraie réussite pour ce challenge hors du commun !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la transformation de ce micro logement pour quatre ?
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Les clients de Camille Grenu ont été ravis du résultat et lui ont fait savoir qu’ils avaient effectivement vécu l’été 2024 à quatre dans ce petit espace sans encombre. Dans un avis qu’ils lui ont laissé sur son profil Houzz, ils ont également mis en exergue « ses solutions astucieuses et sa réactivité », les « finitions magnifiques », son « équipe impliquée » et apprécié « la rapidité d’exécution » de trois mois. Une vraie réussite pour ce challenge hors du commun !
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Qui vit ici ? Le fils aîné d’une famille parisienne avec deux grands adolescents
Emplacement : Quartier Jussieu (Paris 5ᵉ)
Superficie : 9 m²
Date des travaux : fin janvier à fin avril 2024
Architecte d’intérieur : Camille Grenu de Projet Wabi-sabi
Budget (hors honoraires) : 55 000 euros (dont 10 000 euros pour la réfection de la chape et le changement de fenêtres)
Photos : Juan Jerez