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Avant/Après : À Beauvais, la maison de Vincent retrouve du charme
Vincent Perrocheau et sa famille ont rénové en trois ans leur maison en mettant beaucoup d'eux-mêmes. Suivez le guide !
C’est dans le chef-lieu de l’Oise que Vincent Perrocheau et sa famille ont acquis en 2017 une maison en briques rouges, avec jardin et dépendance. Typique de la région, la bâtisse construite dans les années 1900, avait été bien modernisée par les précédents propriétaires qui l’ont occupée une trentaine d’années. Les réseaux électriques, la plomberie et l’isolation avaient été refaits. Malheureusement, ils l’avaient aussi dépouillée de nombre de ses atours d’origine qui faisaient son charme. Pour redonner à la bâtisse toute sa superbe, les nouveaux propriétaires lancent une vaste opération de rénovation et pour les aider dans leurs inspirations, ils font confiance à la plateforme Houzz. Aujourd’hui ils nous ont fait l’honneur de nous montrer le résultat.
Avant. La façade côté jardin au moment de l’achat en 2017.
Après. La façade côté jardin à l’été 2020, une fois les travaux terminés.
Plan du rez-de-chaussée
Avant. Vincent craque devant les maisons de maîtres, les beaux haussmanniens. En achetant cette maison qui a perdu son âme, voici quel était son état d’esprit. « Lors de notre acquisition en 2017, nous avons eu le souhait de redonner à cette maison le charme de l’ancien et de recréer un espace de vie plus contemporain et lumineux. »
Pour cela, le propriétaire a des idées en tête, surtout depuis qu’il a découvert Houzz paraît-il. « Le site de l’architecte d’intérieur Catherine le Gall m’a fait découvrir Houzz. Depuis, je suis devenu un fan inconditionnel de la rubrique magazine et attends chaque semaine avec impatience les nouveaux Avant/Après. Pour cette maison, j’ai été inspiré par le type de rénovation d’Adrien Granchère en Charente et par les pages Photos dans laquelle j’ai notamment pioché des idées pour notre cuisine », nous a-t-il confié.
Avant. Vincent craque devant les maisons de maîtres, les beaux haussmanniens. En achetant cette maison qui a perdu son âme, voici quel était son état d’esprit. « Lors de notre acquisition en 2017, nous avons eu le souhait de redonner à cette maison le charme de l’ancien et de recréer un espace de vie plus contemporain et lumineux. »
Pour cela, le propriétaire a des idées en tête, surtout depuis qu’il a découvert Houzz paraît-il. « Le site de l’architecte d’intérieur Catherine le Gall m’a fait découvrir Houzz. Depuis, je suis devenu un fan inconditionnel de la rubrique magazine et attends chaque semaine avec impatience les nouveaux Avant/Après. Pour cette maison, j’ai été inspiré par le type de rénovation d’Adrien Granchère en Charente et par les pages Photos dans laquelle j’ai notamment pioché des idées pour notre cuisine », nous a-t-il confié.
Plan du rez-de-chaussée
Après. L’achat a été réalisé en avril 2017 et la famille a déménagé en juin 2018, ce qui a laissé du temps à Vincent pour réaliser les gros travaux. « J’ai commencé par le remaniement de l’étage puis le rez-de-chaussée. Après le déménagement, j’ai également aménagé un studio de musique dans la dépendance et réalisé les travaux qui font moins de poussière comme les soubassements et la décoration », nous explique-t-il. Les travaux se sont poursuivis jusqu’à l’été 2020. « Nous avons encore vécu un an avec une échelle de meunier entre les étages ! », se remémore-t-il au moment de commencer la visite.
Après. L’achat a été réalisé en avril 2017 et la famille a déménagé en juin 2018, ce qui a laissé du temps à Vincent pour réaliser les gros travaux. « J’ai commencé par le remaniement de l’étage puis le rez-de-chaussée. Après le déménagement, j’ai également aménagé un studio de musique dans la dépendance et réalisé les travaux qui font moins de poussière comme les soubassements et la décoration », nous explique-t-il. Les travaux se sont poursuivis jusqu’à l’été 2020. « Nous avons encore vécu un an avec une échelle de meunier entre les étages ! », se remémore-t-il au moment de commencer la visite.
Avant. Voici le couloir d’entrée et l’accès jardin de la maison au moment de l’achat. À l’époque de la construction, on gagnait l’étage via un escalier qui naissait dans ce couloir. Ayant créé un vide sur séjour, les anciens propriétaires avaient préféré le déplacer dans le salon pour gagner l’étage via une mezzanine.
Après. Heureusement, ces derniers n’avaient pas attenté au sol 1900. « C’est l’élément qui nous a fait craquer à l’achat. Ma femme et moi adorons les carreaux de ciment anciens », confesse le propriétaire.
Préfigurant le style souhaité dans le séjour, l’ancienne porte en bois a été remplacée par une porte vitrée en aluminium de style industriel qui ramène de la lumière dans ce couloir autrefois très sombre.
Préfigurant le style souhaité dans le séjour, l’ancienne porte en bois a été remplacée par une porte vitrée en aluminium de style industriel qui ramène de la lumière dans ce couloir autrefois très sombre.
Un nouvel escalier en chêne sur mesure, travaillé à l’ancienne, a repris place dans le couloir, presque comme à l’origine de la maison. Vincent comptait trouver son bonheur dans la grande distribution, avec un modèle semi-sur-mesure à adapter. C’est finalement un menuisier qui l’a réalisé. Grand avantage de l’opération, l’artisan a placé à son pied un poteau d’escalier ancien en fonte, chiné dans la région parisienne.
Le tableau électrique a été déplacé dans un nouveau placard avec une porte chinée à force de patience. Il a fallu en effet trouver un modèle avec ces dimensions exotiques !
Avant. La pièce de vie était cloisonnée sur le couloir.
Après. La cloison en briques séparant le salon de l’entrée a été supprimée pour agrandir l’espace avec l’aide d’un ami artisan. En effet, Vincent a beau être un bricoleur très aguerri, il fait appel à des professionnels lorsqu’il s’agit de toucher à la structure de la maison. Il fallait ici étayer et placer un IPN pour remplacer cette cloison porteuse.
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Avant. Les anciens propriétaires ont laissé ces deux photos sur l’état de la pièce de vie avant leur intervention. À l’origine il y avait un mur entre la salle à manger et le salon mais ces deux pièces ont été réunies. Les prédécesseurs avaient également décaissé les plafonds dans toutes les pièces, laissant apparentes les solives de l’étage. Enfin, ils avaient supprimé la cheminée en marbre au profit d’une imposante cheminée en briques.
Après. Voici la pièce de vie aujourd’hui. Au mur trône un tableau réalisé par Vincent grâce à des pièces de Lego. Il représente son grand-père Léon qui serait sûrement fier du travail accompli par son petit-fils ! « Je suis parti d’une photo que j’ai divisée en pixels. Puis j’ai calepiné l’ensemble selon les formes de Lego qui se vendent dans le commerce », explique-t-il.
Avant. Voici à quoi ressemblait la pièce de vie côté jardin à l’achat. Une partie du plafond avait été supprimée dans le double séjour et l’escalier d’origine avait été déplacé ici afin d’accéder à une mezzanine.
Après. Une des principales étapes de la modernisation de la maison a consisté à créer, sur toute la largeur du mur du salon, une large ouverture, afin d’y inclure une baie coulissante façon atelier. Ainsi les propriétaires peuvent profiter du grand jardin arboré et d’une terrasse de plain-pied qui a été réalisée par la suite en bois exotique. « Nous avions envie de créer comme un tableau sur le jardin, c’est pourquoi nous avons employé une verrière de très grande taille : 3,30 m de large sur 2,60 m de haut », explique Vincent.
Avant. La baie vitrée en cours de travaux (voir photo ci-dessus).
Du salon, on pouvait voir jusqu’au sommet du plafond rampant (voir photo ci-contre). Vincent a couvert le vide sur séjour afin de récupérer de la surface de plancher pour l’étage.
Du salon, on pouvait voir jusqu’au sommet du plafond rampant (voir photo ci-contre). Vincent a couvert le vide sur séjour afin de récupérer de la surface de plancher pour l’étage.
Après. Au plafond, complètement refait, des corniches sont venues habiller le pourtour de la pièce, comme si elles avaient toujours été là. « Elles sont comme celles que l’on peut trouver dans les maisons voisines mais je les ai réalisées à base de modules en polyuréthane du commerce que l’on colle puis que l’on peint », explique-t-il.
Avant. Le parquet, composé pour une partie de chêne et pour l’autre de pin, était très abîmé par endroits. Après sa dépose, Vincent a nivelé et isolé le sol puis son ami artisan a coulé la chape. Un parquet chêne à grandes lames a été collé sur la dalle afin d’uniformiser la surface de la pièce principale. Une vitrification mate incolore lui a donné une teinte plus actuelle.
Après. Vincent n’a pas trouvé dans le commerce le meuble TV de ses rêves. Il l’a donc dessiné et fabriqué sur mesure à partir de caissons Ikea et de planches de finitions en chêne. « Je voulais faire disparaître la hi-fi, en particulier mon caisson de basses et permettre la projection de films au-dessus de la télévision au moyen du vidéoprojecteur accroché en face », explique-t-il.
« Pour avoir un coin bureau, bien utile en ces temps de télétravail ou pour profiter d’un endroit plus confortable que sur un smartphone, tout en restant un peu présent pour ce qui se passe en famille », il a eu l’idée de le prolonger en bureau. Une équerre en bois placée discrètement au fond du plateau a permis un bel effet suspendu. Pour la petite histoire, cette structure est l’endroit préféré de la chatte Cannelle qui s’en sert d’arbre à chat.
« Pour avoir un coin bureau, bien utile en ces temps de télétravail ou pour profiter d’un endroit plus confortable que sur un smartphone, tout en restant un peu présent pour ce qui se passe en famille », il a eu l’idée de le prolonger en bureau. Une équerre en bois placée discrètement au fond du plateau a permis un bel effet suspendu. Pour la petite histoire, cette structure est l’endroit préféré de la chatte Cannelle qui s’en sert d’arbre à chat.
Vincent a remplacé les radiateurs en fonte d’origine par des modèles de style 1900, en fonte fleurie, dont il adore le rendu. « Ils sont mieux proportionnés ils ont la particularité d’exister en plusieurs hauteurs et de pouvoir être assemblés au nombre d’éléments voulus, pouvant ainsi s’adapter au mieux à la configuration des dessous de fenêtre, comme par exemple de chaque côté de la baie vitrée », explique-t-il.
Avant. Toujours dans le séjour mais côté rue, l’ancienne cheminée en marbre avait laissé place à une cheminée imposante avec briques apparentes et le mur séparant le salon du couloir avait été déplâtré pour laisser apparaître les briques d’origine.
Après. Vincent a replaqué les murs car il n’aimait pas le style briques apparentes. Pour amoindrir sa tâche, il a sous traité les bandes à joints du Placo qu’honnissent tous ceux dont ce n’est pas le métier. Ils demandent en effet un coup de main très particulier ou, à défaut, un nombre d’heures colossal pour être parfaits. Celui que sa femme appelle affectueusement « Monsieur Tâtillon », « comme dans la série de livres pour enfants », a néanmoins réalisé les ponçages de tous les murs, une autre opération qui demande patience et minutie.
La cheminée en briques a été détruite et remplacée par une ancienne cheminée en marbre blanc chinée sur le net devant laquelle nous apercevons Vincent. Ce dernier n’est pas peu fier d’avoir fini par dégoter son modèle préféré, seulement à quelques kilomètres de chez lui. Un achat qui lui a valu une belle rencontre avec l’artisan du bâtiment qui l’a aidé dans quelques tâches ardues.
La cheminée en briques a été détruite et remplacée par une ancienne cheminée en marbre blanc chinée sur le net devant laquelle nous apercevons Vincent. Ce dernier n’est pas peu fier d’avoir fini par dégoter son modèle préféré, seulement à quelques kilomètres de chez lui. Un achat qui lui a valu une belle rencontre avec l’artisan du bâtiment qui l’a aidé dans quelques tâches ardues.
Autre chance du chantier, la découverte des anciennes portes de placards qui avaient été conservées dans la cave. Elles ont pu être replacées de chaque côté de la nouvelle cheminée.
Toujours pour redonner à la bâtisse son style perdu, Vincent a recréé des moulures sur les murs à l’aide de baguettes en bois coupées à 45°, collées et peintes. « Les anciens propriétaires nous ont montré des photos datant de leur achat. Il y avait ce type de moulures sur tous les murs de la maison même si ce n’était pas exactement les mêmes. Cela nécessite pas mal de réflexion pour diviser le mur en parties égales et créer les encadrements à espaces réguliers », explique-t-il.
Toujours pour redonner à la bâtisse son style perdu, Vincent a recréé des moulures sur les murs à l’aide de baguettes en bois coupées à 45°, collées et peintes. « Les anciens propriétaires nous ont montré des photos datant de leur achat. Il y avait ce type de moulures sur tous les murs de la maison même si ce n’était pas exactement les mêmes. Cela nécessite pas mal de réflexion pour diviser le mur en parties égales et créer les encadrements à espaces réguliers », explique-t-il.
Avant. Dans la cuisine, les anciens propriétaires étaient partis sur un style rustique et avaient conservé un placard toute hauteur en pin qui datait de l’époque de la construction.
Après. L’ancienne cuisine de style cottage a laissé place à une cuisine plus contemporaine dans le style qu’affectionnent Vincent et son épouse : « Un mix entre carreaux de ciment anciens et cuisine moderne ! »
Avant. Entre la cuisine et l’entrée, la porte a été agrandie pour créer un espace de vie contemporain et élargir les perspectives.
Les carreaux de ciment ont bien sûr été conservés et certains déplacés depuis l’entrée afin de rallonger le seuil de l’ouverture élargie. À force de patience, la femme de Vincent a chiné les quelques carreaux de ciment qui manquaient dans la cuisine car certains étaient trop abîmés. Les modèles identiques vintage !
Les carreaux de ciment ont bien sûr été conservés et certains déplacés depuis l’entrée afin de rallonger le seuil de l’ouverture élargie. À force de patience, la femme de Vincent a chiné les quelques carreaux de ciment qui manquaient dans la cuisine car certains étaient trop abîmés. Les modèles identiques vintage !
Après. Le placard d’origine a été conservé, mais peint en blanc pour éclaircir la pièce.
Avant. La cuisine posée dans les années 2000 avait vieilli.
Après. Un temps, les propriétaires se sont interrogés sur une cuisine noire avant d’opter pour un ensemble blanc et bois, chaleureux et lumineux.
Afin de s’inspirer et affiner leurs choix, ils se sont servis de Houzz : « J’ai créé un dossier d’idées sur le site où j’ai collecté des photos que nous aimions bien puis je suis allé chez le cuisiniste Ixina pour la réalisation », explique en effet Vincent.
Avant. Voici la dernière pièce du rez-de-chaussée, une chambre à l’origine.
Après. Pour les 40 ans de son épouse, Vincent lui a fait un beau cadeau. Il a aménagé cette pièce en atelier de couture et elle peut également servir de chambre d’amis. « J’ai chiné une vieille machine à coudre Singer et me suis servi de sa table ancienne pour en faire le piétement du plan de travail. J’ai également créé des casiers de rangement sur la droite. Les façades sont peintes à la peinture ardoise pour noter ce qui s’y trouve », explique Vincent.
Plan de l’étage
Avant. À l’étage, l’espace qui ne comprenait que deux chambres, une salle de bains et la mezzanine a été complètement remanié.
Avant. À l’étage, l’espace qui ne comprenait que deux chambres, une salle de bains et la mezzanine a été complètement remanié.
Plan de l’étage
Après. Vincent n’a pas hésité à bousculer le plan, trémie de l’escalier comprise, afin de créer trois chambres confortables et indépendantes et une belle salle de bains. Les toilettes ont même été séparées.
Après. Vincent n’a pas hésité à bousculer le plan, trémie de l’escalier comprise, afin de créer trois chambres confortables et indépendantes et une belle salle de bains. Les toilettes ont même été séparées.
Avant. « On arrivait initialement sur un palier mezzanine qui desservait les pièces posées comme des cubes sous le plafond toute hauteur », explique le propriétaire.
Refermer le vide sur séjour a permis d’augmenter la surface de l’étage. « On en a profité pour faire passer les gaines électriques, les tuyaux d’évacuation et de créer une bonne isolation phonique de l’étage », explique-t-il.
Refermer le vide sur séjour a permis d’augmenter la surface de l’étage. « On en a profité pour faire passer les gaines électriques, les tuyaux d’évacuation et de créer une bonne isolation phonique de l’étage », explique-t-il.
Les deux chambres existantes et la salle de bain possédaient un plafond avec des poutres assez basses, qui donnaient une sensation de manque d’espace. Vincent s’est lancé dans le remaniement du plafond pour cloisonner plus facilement les pièces et créer également un grenier que l’on atteint via une trappe.
Après. Grâce à cette opération, les plafonds ont pu être rehaussés d’une dizaine de centimètres, sans poutres apparentes. Les sols ont été homogénéisés avec un parquet stratifié chêne. Quant à l’épouse de Vincent, elle se souvient particulièrement de la phase de cloisonnement : « Elle m’a aidé à monter toutes les grandes plaques de Placo de 250 x 120 cm qui avoisinent les 30 kg ! », se remémore-t-il en effet.
Au niveau de la trémie de l’escalier, une partie du plafond a été retirée pour permettre le passage du quart tournant, ce qui a permis de récupérer de la lumière d’une fenêtre de toit.
Avant. La salle de bains était mal agencée, avec une baignoire sous la pente, un bac à douche perché à 30 cm de haut et des WC tout proches, empêchant toute possibilité de porte de douche. Quant à la simple vasque, elle était également située en partie sous la pente.
Là encore, le propriétaire s’est lancé dans les grands travaux.
Après. En aménageant les toilettes sur le palier, de l’espace a été gagné pour positionner un meuble double vasque. Déplacée sous la fenêtre de toit, la baignoire a cédé sa place à une grande douche, quasi de plain-pied cette fois-ci.
Avant. Voici la chambre parentale avant travaux. Comme au rez-de-chaussée, les propriétaires avaient laissé les poutres apparentes.
Après. Vincent a rénové en privilégiant la lumière et l’isolation. Les plafonds ont été plaqués et un petit dressing a été créé.
La fille du propriétaire a choisi cette chambre qui était la seule de l’étage sans fenêtre de toit car elle ne les aime pas. Elle a choisi son papier peint et sa décoration. « C’est une créative. Elle dessine beaucoup et veut devenir potière », nous glisse Vincent.
Le fils de Vincent tient aussi de la nature manuelle de ses parents et s’adonne parfois à la peinture. « Pour le moment ce sont les Pokémons qui l’inspirent », nous révèle-t-il en référence aux tableaux accrochés au mur.
Une fois l’intérieur terminé, le propriétaire a enchaîné avec l’extérieur en créant une belle terrasse en bois exotique dans le prolongement du salon. En revanche, il a fait appel à un professionnel pour refaire tous les joints des briques de la façade, « un travail extrêmement fastidieux » selon lui.
Difficile aujourd’hui pour Vincent de se dire qu’il a terminé les travaux. « Il nous reste à peaufiner la déco du salon, changer la porte d’entrée, terminer la rénovation des toilettes et de la buanderie du rez-de-chaussée, aménager le dessous de l’escalier et terminer la décoration de la chambre parentale… », nous rassure-t-il. Et ensuite, plutôt que de chômer il préférerait peut-être recommencer à rénover une autre maison… Mais seulement s’il arrive à convaincre son épouse qui rêve désormais de soirs et week-ends tranquilles, sans bruits de perceuse, de scie ni de marteau.
ET VOUS ?
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Difficile aujourd’hui pour Vincent de se dire qu’il a terminé les travaux. « Il nous reste à peaufiner la déco du salon, changer la porte d’entrée, terminer la rénovation des toilettes et de la buanderie du rez-de-chaussée, aménager le dessous de l’escalier et terminer la décoration de la chambre parentale… », nous rassure-t-il. Et ensuite, plutôt que de chômer il préférerait peut-être recommencer à rénover une autre maison… Mais seulement s’il arrive à convaincre son épouse qui rêve désormais de soirs et week-ends tranquilles, sans bruits de perceuse, de scie ni de marteau.
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Qui vit ici : Vincent Perrocheau et sa famille
Emplacement : Beauvais, dans l’Oise
Superficie : 120 m² + dépendance dans le jardin
Date des travaux : travaux entre avril 2017 (date d’achat) et été 2020.
Budget : 300 000 euros, achat et rénovation compris (dont 20 000 euros pour les fenêtres)
Crédit photos : Vincent Perrocheau
À 47 ans, Vincent n’en est pas à sa première rénovation. Il a déjà acheté, retapé et revendu deux autres maisons dans la région. Passer d’une maison de ville à une maison individuelle avec moins d’étages et pouvoir jouer de la musique sans déranger les voisins sont les moteurs de ce nouveau déménagement. Le principal est bien entendu de remettre les mains dans le cambouis. Car, tous ceux qui se sont confrontés à une rénovation par eux-mêmes vous le diront : lorsque l’on y a goûté, difficile de s’arrêter ! C’est l’occasion à chaque fois de se pousser dans ses retranchements, de faire mieux que la fois d’avant.