Avant/Après : À Bordeaux, le sauvetage inouï d'un loft sinistré
Sauvé par deux archis, cet ancien garage auto mué en loft a connu deux dégâts des eaux avant de gagner une déco indus'
C’est une belle histoire que nous vous proposons aujourd’hui, celle d’un propriétaire qui a su faire confiance à deux jeunes architectes, face à un sinistre de grande ampleur qui a frappé son logement fraîchement acquis. Lorsque ce Bordelais quadragénaire acquiert courant 2020 cet ancien garage automobile, il est attiré par sa belle situation aux Chartrons et sa transformation en loft par le précédent propriétaire. Informé d’un léger dégât des eaux en toiture au moment de l’achat, il se se rapproche l’agence d’architecture Acosa à Hostens, recommandée par des amis, en particulier pour la sensibilité écoresponsable de ses projets. « On nous a appelés pour résoudre un problème de fuite en toiture ainsi que pour la création d’un décor industriel mais rien ne s’est passé comme prévu et nous nous sommes embarqués dans de lourds travaux pour deux ans » partage en effet Laura Sas, l’architecte en charge du projet.
Plan du rez-de-chaussée avant travaux
Dans le quartier central et prisé des Chartrons à Bordeaux, le loft prend place en fond de cour, dans un bâtiment industriel. « À l’origine, ce n’était pas une bâtisse d’habitation mais un garage auto. Mitoyen, il était structuré par des poutres de béton ferraillées et un appareil de construction assez grossier », se remémore Laura Sas l’architecte. Sa façade entièrement vitrée assure sa seule prise de lumière. À l’intérieur, des poteaux métalliques supportent un étage en mezzanine.
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Dans le quartier central et prisé des Chartrons à Bordeaux, le loft prend place en fond de cour, dans un bâtiment industriel. « À l’origine, ce n’était pas une bâtisse d’habitation mais un garage auto. Mitoyen, il était structuré par des poutres de béton ferraillées et un appareil de construction assez grossier », se remémore Laura Sas l’architecte. Sa façade entièrement vitrée assure sa seule prise de lumière. À l’intérieur, des poteaux métalliques supportent un étage en mezzanine.
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Plan du rez-de-chaussée après travaux
Le précédent propriétaire avait déjà transformé le garage en habitation de style loft dont le plan tout ouvert a fait fondre le célibataire qui l’a racheté. Le logement dispose d’une grande pièce de vie avec cuisine et d’une salle de bains au rez-de-chaussée. L’étage est découpé en deux chambres et un salon-bureau-bibliothèque. Un logement avec beaucoup de charme !
Le précédent propriétaire avait déjà transformé le garage en habitation de style loft dont le plan tout ouvert a fait fondre le célibataire qui l’a racheté. Le logement dispose d’une grande pièce de vie avec cuisine et d’une salle de bains au rez-de-chaussée. L’étage est découpé en deux chambres et un salon-bureau-bibliothèque. Un logement avec beaucoup de charme !
Avant. Le plan était idéal pour le nouveau propriétaire qui ne tenait pas à le modifier. Il désirait uniquement réparer le dégât des eaux et mettre le logement à son goût « dans un style industriel ». Il n’a fourni aucune autre indication à ses architectes auxquels il a fait entièrement confiance.
Pour ses travaux, il a prévu une enveloppe de 35 000 euros : « 10 000 euros pour la réparation du dégât des eaux en toiture comme le lui avait indiqué l’agence immobilière et 25 000 euros pour la déco et le mobilier sur mesure qu’il nous a commandés », précise Laura. Malheureusement rien ne s’est passé comme prévu…
Pour ses travaux, il a prévu une enveloppe de 35 000 euros : « 10 000 euros pour la réparation du dégât des eaux en toiture comme le lui avait indiqué l’agence immobilière et 25 000 euros pour la déco et le mobilier sur mesure qu’il nous a commandés », précise Laura. Malheureusement rien ne s’est passé comme prévu…
Après. À leur première visite, les architectes de l’agence Acosa, Jean-Baptiste Couty et Laura Sas, ont des doutes sur la solidité de la structure du bâtiment à la suite du dégât des eaux. « La toiture de la bâtisse servait de terrasse à une autre propriétaire. Elle avait été étanchée par un film dans les années 1950, sans aucune isolation, et depuis, n’avait pas été contrôlée », explique Laura.
Avant. Ayant mandaté deux bureaux d’études, l’un spécialisé en structure et l’autre pour analyser la qualité du béton de construction, les architectes doivent faire part au propriétaire d’une bien mauvaise nouvelle : « Le chantier s’est compliqué d’un coup car le bâtiment n’avait pas été aménagé dans les règles de l’art et nous avons découvert un grave sinistre. Sous les doublages, tout était pourri. L’eau du toit s’était infiltrée jusqu’aux poutres structurelles en béton dont les fers avaient rouillé, provoquant une décarbonatation du ciment et faisant exploser son appareil de gros granulats. La structure du bâtiment était fendue et il fallait tout refaire ! » expose Laura.
Après. Architectes et propriétaires vivent alors quelques moments noirs, eu égard à la solution avancée par le BET structure Escaich : « Afin de solidifier la bâtisse fragilisée, la solution préconisée était d’enserrer chaque poutre béton du plafond de deux IPN de 7 mètres de portée » expose-t-elle. Une solution impossible à mettre en œuvre tant sur le plan logistique que financier…
À ce stade, beaucoup auraient jeté l’éponge, mais dans ce projet, personne ne s’est découragé. « Notre client était la meilleure personne à laquelle cette tuile pouvait arriver, car il a très bien compris la situation et nous a fait confiance ! », lui reconnaît l’architecte. Et on peut également retourner ce compliment aux professionnels qui ont remué ciel et terre pour sauver cette bâtisse et le projet, en trouvant une solution financièrement viable.
L’entreprise Temsol, spécialisée en fondations et réparations après sinistres, a fourni la clef grâce à la mise en œuvre de renforts structurels inédits : « Ils ont neutralisé la décarbonatation du ciment en posant des “plats carbone”, des sortes de tagliatelles de carbone de 7 mètres de long sous les poutres afin de renforcer la structure », explique Laura.
L’entreprise Temsol, spécialisée en fondations et réparations après sinistres, a fourni la clef grâce à la mise en œuvre de renforts structurels inédits : « Ils ont neutralisé la décarbonatation du ciment en posant des “plats carbone”, des sortes de tagliatelles de carbone de 7 mètres de long sous les poutres afin de renforcer la structure », explique Laura.
Avant. Après avoir sauvé la bâtisse grâce ce travail de gros œuvre, il a fallu traiter l’humidité des murs. « Les porteurs avaient pourri suite aux infiltrations répétées. On les a fait sécher puis les murs ont été “pacifiés” avec des produits chimiques. Nous qui essayons de faire toujours des projets écorespectueux étions catastrophés, mais il en allait ici de la survie du bâtiment », se désole Laura qui, ce faisant, nous prouve une fois de plus que toute rénovation est une succession de compromis…
À ce stade, l’isolation des plafonds et murs a été réalisée avec des panneaux de 10 centimètres de Métisse, un isolant naturel à base d’agglomérat de coton issu de jeans recyclés et les doublages intérieurs ont été posés.
Humidité : Quels recours pour les locataires et propriétaires ?
À ce stade, l’isolation des plafonds et murs a été réalisée avec des panneaux de 10 centimètres de Métisse, un isolant naturel à base d’agglomérat de coton issu de jeans recyclés et les doublages intérieurs ont été posés.
Humidité : Quels recours pour les locataires et propriétaires ?
Après. Après l’intervention du maître d’ouvrage auprès du syndic de copropriété, la voisine a fait refaire l’étanchéité de sa terrasse et son isolation.
Malheureusement, une autre déconvenue a entravé le chantier : « La colonne d’écoulement des eaux pluviales a été démanchée par accident lors de ces travaux sur la terrasse. Or, il a beaucoup plu à ce moment-là et 40 % des doublages nouvellement posés ont été endommagés », explique Laura. Les architectes se sont encore une fois débrouillés pour que le projet suive son cours et que la mésaventure n’engendre pas de problématiques surcoûts.
Malheureusement, une autre déconvenue a entravé le chantier : « La colonne d’écoulement des eaux pluviales a été démanchée par accident lors de ces travaux sur la terrasse. Or, il a beaucoup plu à ce moment-là et 40 % des doublages nouvellement posés ont été endommagés », explique Laura. Les architectes se sont encore une fois débrouillés pour que le projet suive son cours et que la mésaventure n’engendre pas de problématiques surcoûts.
C’est donc après une bonne année de tourments que le propriétaire et les architectes ont pu sortir la tête de l’eau, si l’on peut dire, et s’adonner enfin à la partie la plus agréable de l’histoire en inventant un décor pour ce loft. « Je crois que le propriétaire ne s’attendait pas forcément à ce que nous lui avons concocté, mais il a adoré notre proposition fondée sur des matériaux bruts et naturels et s’est beaucoup impliqué dans l’achat de mobilier comme les assises ou les tables », partage Laura.
Pour ne pas grever davantage le budget, la cuisine aux façades de métal a été conservée, de même que son îlot en bois. Le sol d’origine, en béton quartzé à l’aspect brillant, a lui aussi été conservé, « moyennant un nettoyage à l’hélicoptère » précise Laura.
Pour ne pas grever davantage le budget, la cuisine aux façades de métal a été conservée, de même que son îlot en bois. Le sol d’origine, en béton quartzé à l’aspect brillant, a lui aussi été conservé, « moyennant un nettoyage à l’hélicoptère » précise Laura.
Les murs, précédemment parés d’une peinture rouge, ont quant à eux été repeints avec un badigeon de chaux, une peinture naturelle appliquée avec un gros pinceau, ce qui engendre un rendu brut.
Calepinage du treillis métallique au plafond
Et pour profiter de la hauteur de plafond à 4,20 mètres et lever les yeux vers ces plaisants volumes, Laura a eu une idée de génie : « Nous avons d’abord pensé à coffrer les poutres béton avec du bois brut pour cacher les plats carbone. Puis, pour contourner le problème de l’éclairage et ajouter une note industrielle, nous avons imaginé ce treillis rustique en métal soudé qui nous a permis d’accrocher l’électricité où nous le souhaitions. C’est également une solution évolutive qui permettra de palisser des plantes. » (voir le plan du calepinage du plafond ci-dessus).
Et pour profiter de la hauteur de plafond à 4,20 mètres et lever les yeux vers ces plaisants volumes, Laura a eu une idée de génie : « Nous avons d’abord pensé à coffrer les poutres béton avec du bois brut pour cacher les plats carbone. Puis, pour contourner le problème de l’éclairage et ajouter une note industrielle, nous avons imaginé ce treillis rustique en métal soudé qui nous a permis d’accrocher l’électricité où nous le souhaitions. C’est également une solution évolutive qui permettra de palisser des plantes. » (voir le plan du calepinage du plafond ci-dessus).
Au rez-de-chaussée, la réfection de la salle de bains du loft a présenté elle aussi son lot de tourments. « À l’origine, cette salle de bains avec douche et baignoire était sombre, moisie, pas finie et compartimentée avec plusieurs cloisons », se remémore Laura.
plan de la salle de bains après travaux
Pour ce propriétaire qui souhaitait donner à sa salle de bains « un esprit balinais », les mots d’ordre du réaménagement ont été « ouverture » et « lumière ». Une verrière de type Mondrian a été créée pour éclairer la pièce en second jour et le meuble vasque a été conçu sur mesure par l’agence. « Ce meuble en contreplaqué de peuplier a une façade qui s’ouvre totalement pour dévoiler du rangement », explique la pro.
Pour ce propriétaire qui souhaitait donner à sa salle de bains « un esprit balinais », les mots d’ordre du réaménagement ont été « ouverture » et « lumière ». Une verrière de type Mondrian a été créée pour éclairer la pièce en second jour et le meuble vasque a été conçu sur mesure par l’agence. « Ce meuble en contreplaqué de peuplier a une façade qui s’ouvre totalement pour dévoiler du rangement », explique la pro.
Notons que ce meuble a été conçu par Jean-Batiste Couty, l’associé de Laura Sas, menuisier et designer de formation en plus d’être architecte. En ce qui concerne les autres meubles sur mesure, - le meuble TV/porte-bûches et la bibliothèque de l’étage - ils ont été réalisés par le duo Tom Garin Labrousse ( ABT Menuiserie) et Luc Martin, ferronnier d’art.
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Les anciennes cloisons intérieures de la salle de bains sont tombées et pour plus de légèreté, une baignoire îlot et une douche walk in avec robinetterie encastrée ont été sélectionnées. Le sol et les murs ont été recouverts de béton ciré de teinte corde et ardoise et deux niches rétroéclairées miment des fenêtres supplémentaires.
Plus de photos de salles de bains avec baignoire îlot sur Houzz
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Plan de l’étage après travaux
L’étage était un espace tout ouvert dont le plan plaisait particulièrement au propriétaire. Deux chambres en alcôve se trouvaient dans la partie la moins éclairée de part et d’autre de l’escalier. Le retour de la mezzanine sur le côté gauche était aménagé en bureau/bibliothèque.
L’étage était un espace tout ouvert dont le plan plaisait particulièrement au propriétaire. Deux chambres en alcôve se trouvaient dans la partie la moins éclairée de part et d’autre de l’escalier. Le retour de la mezzanine sur le côté gauche était aménagé en bureau/bibliothèque.
Après. Les poutres coffrées ont abaissé certaines zones du plafond à 1,60 mètre mais elles sont, selon l’architecte, « d’une importance majeure dans la lecture du logement ». Elles servent aussi à dessiner une compartimentation intime pour marquer les chambres de part et d’autre de l’escalier. Ci-dessus, la chambre du propriétaire, placée dans la continuité du salon/bureau/bibliothèque et, sur la droite, la chambre d’ami.
Comme le plafond de l’étage était bas (environ deux mètres), il ne fallait pas mettre en œuvre de solutions qui puissent l’abaisser encore davantage. « Nous n’avons mis que 10 centimètres de Métisse au plafond des chambres, sans treillis métal pour disposer de plus de hauteur », explique Laura.
Au sol, des lames de liège clipsables en finition blanchie ont été posées sur une membrane d’isolation acoustique. « Cette finition de 1,5 centimètre d’épaisseur nous a permis de rattraper la planéité imparfaite du sol en ajoutant des cales », poursuit-elle.
Au sol, des lames de liège clipsables en finition blanchie ont été posées sur une membrane d’isolation acoustique. « Cette finition de 1,5 centimètre d’épaisseur nous a permis de rattraper la planéité imparfaite du sol en ajoutant des cales », poursuit-elle.
Après. Nous sommes ici dans la première chambre à droite de l’escalier. « Notre client souhaitait un esprit industriel où le bois brut et le métal soient omniprésents,
pour conférer au loft un caractère singulier en lien avec l’occupation initiale de ce lieu » explique l’architecte.
pour conférer au loft un caractère singulier en lien avec l’occupation initiale de ce lieu » explique l’architecte.
Après. Cette photo a été prise depuis le pied du lit du propriétaire et vers le salon/bureau/bibliothèque. Ce dernier souhaitait pouvoir travailler à domicile et avoir un coin où installer toutes ses BD.
« Nous avons imaginé une bibliothèque en bois et tubes de cuivre et fait installer des points d’ancrage solides pour son hamac au moyen de tiges filetées maçonnées dans la structure » détaille Laura.
Ajoutons enfin que si dans le loft la plomberie était à peu près aux normes, en revanche, l’électricité a dû faire l’objet d’une refonte complète. « Le logement n’était pas officiellement relié à l’électricité de la ville, et nous avons dû faire passer le Consuel, l’organisme de mise en conformité électrique », nous apprend Laura.
Détail des goulottes électriques aspect cuivre
L’électricité a ensuite été installée en applique, dans des goulottes apparentes façon tubes de cuivre et les prises et interrupteurs d’aspect vintage en céramique pour un rendu industriel. « Pour avoir cette impression de tube de cuivre, mais rester raisonnable en terme de budget, l’astuce trouvée a été de poncer des tubes IRO (en PVC) et de les bomber avec une teinte cuivrée », dévoile Laura.
L’électricité a ensuite été installée en applique, dans des goulottes apparentes façon tubes de cuivre et les prises et interrupteurs d’aspect vintage en céramique pour un rendu industriel. « Pour avoir cette impression de tube de cuivre, mais rester raisonnable en terme de budget, l’astuce trouvée a été de poncer des tubes IRO (en PVC) et de les bomber avec une teinte cuivrée », dévoile Laura.
Nous redescendons pour visiter le patio qui prolonge agréablement ce loft en façade. L’occasion pour Laura de nous expliquer que l’agence a dû reprendre la baie vitrée dont une des parcloses fuyait. Elle évoque également le chauffage de cette bâtisse, via une clim réversible et un poêle à bois existants. « Seule la VMC a été ajoutée. Nous l’avons passée jusqu’à la salle de bains par la gaine métal existante que nous avons tenu à conserver pour son aspect industriel », explique Laura.
Pour accompagner ce loft désormais assaini et décoré avec beaucoup de goût, le propriétaire a fait appel à un paysagiste qui a inventé un décor d’extérieur en harmonie, mettant à l’honneur le bois et le métal. Les architectes ont apprécié son idée de réemployer du treillis soudé pour palisser les plantes grimpantes.
Travailler avec un paysagiste concepteur, mode d’emploi
Travailler avec un paysagiste concepteur, mode d’emploi
Deux ans et un budget trois fois supérieur aux prévisions d’origine ont été nécessaires pour mener à bien ce projet qui est malgré tout resté dans une enveloppe exceptionnellement compétitive grâce à l’implication indéfectible des architectes d’Acosa.
Comme ils en ont l’habitude, ils ont baptisé ce projet du nom d’une plante. « Nous avons choisi de le nommer “pissenlit’” pour la résilience car il arrive toujours à ses fins et pousse partout, même dans l’adversité », explique Laura. Un bon résumé de ce projet qui a hautement mis à l’épreuve les résistances des architectes et du propriétaire des lieux.
Comme ils en ont l’habitude, ils ont baptisé ce projet du nom d’une plante. « Nous avons choisi de le nommer “pissenlit’” pour la résilience car il arrive toujours à ses fins et pousse partout, même dans l’adversité », explique Laura. Un bon résumé de ce projet qui a hautement mis à l’épreuve les résistances des architectes et du propriétaire des lieux.
Détail des interrupteurs de style vintage (Fontini)
Budget détaillé :
Plaquiste : 15 000 euros
Électricité : 18 000 euros
Plomberie : 5 000 euros
Peinture murale béton : 17 000 euros
Serrurier (cuivre, acier, verrière) : 5 000 euros
Maçon : 500 euros
Menuiserie : 3 000 euros
Fers plats Socotec : 3 000 euros
Nettoyage sol hélicoptère : 1 200 euros
Études des bureaux d’étude : 13 000 euros
Honoraires architectes : 13 % du montant HT des travaux
Liste des entreprises :
GROS ŒUVRE REPRISE > Temsol
PLATRERIE> Novebuild
PLOMBERIE > DSPC - Armand De Sousa
ELECTRICITE > Damien Oliva
SERRURERIE > Luc martin
AGENCEMENT > @abtmenuiserie
PEINTURE/BETON CIRE > @rd_finition
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Budget détaillé :
Plaquiste : 15 000 euros
Électricité : 18 000 euros
Plomberie : 5 000 euros
Peinture murale béton : 17 000 euros
Serrurier (cuivre, acier, verrière) : 5 000 euros
Maçon : 500 euros
Menuiserie : 3 000 euros
Fers plats Socotec : 3 000 euros
Nettoyage sol hélicoptère : 1 200 euros
Études des bureaux d’étude : 13 000 euros
Honoraires architectes : 13 % du montant HT des travaux
Liste des entreprises :
GROS ŒUVRE REPRISE > Temsol
PLATRERIE> Novebuild
PLOMBERIE > DSPC - Armand De Sousa
ELECTRICITE > Damien Oliva
SERRURERIE > Luc martin
AGENCEMENT > @abtmenuiserie
PEINTURE/BETON CIRE > @rd_finition
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Qui vit ici : un quadragénaire
Emplacement : Bordeaux Chartrons
Superficie : 100 m² (surface de plancher)
Durée des travaux : 2 ans
Date de livraison : octobre 2021
Architectes : Acosa Architectes (Jean-Baptiste Couty et Laura Sas)
Budget : 100 000 euros
Voir budget détaillé et entreprises en fin d’article
Crédit photos : Antoine Sorel