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Développement durable
Avant/Après : À Paris, 45 m2 en location passent d'un DPE G à C
Ce sombre 2P humide, devenu lumineux et bien ventilé, offre un lieu de vie confortable à l'esthétique minimaliste
Le propriétaire de ce grand deux-pièces parisien l’a récupéré dans un sale état après l’avoir mis en location une dizaine d’années. Il est inquiet des remontées capillaires qui se sont manifestées dans les lieux et de ses pitoyables performances énergétiques qui l’empêchent de le relouer. Ayant la volonté de faire les choses bien et de remettre sur le marché une location digne de ce nom, il convoque plusieurs spécialistes de l’aménagement pour l’épauler dans la rénovation intégrale du bien. L’architecte d’intérieur et décorateur Marco Collet Pili d’Ambo Studio a été contacté via le site Houzz et retenu par le propriétaire : « il a aimé mon approche qui consiste à m’adapter aux désirs du client et à ma manière douce de le pousser vers des améliorations auxquelles il n’aurait pas pensé », partage le professionnel en marge de notre visite des lieux.
Avant. Dans une barre des années 1960 du boulevard de Bercy, l’appartement avait une belle superficie de 45 m² mais sa situation en rez-de-chaussée, entre deux courettes – dont l’une est aveugle et inaccessible – ne le rendait pas des plus lumineux.
Dès sa première visite, l’architecte d’intérieur Marco Collet Pili a été pris à la gorge par l’air alourdi d’humidité qui se dégageait des murs noircis aux angles. Il se souvient également du plan fortement contraint, cloisonné en une petite entrée, une cuisine en longueur, une chambre, un séjour double et un débarras, et de quatre seules fenêtres, dont une dans la salle d’eau et une autre donnant face à un mur.
Dès sa première visite, l’architecte d’intérieur Marco Collet Pili a été pris à la gorge par l’air alourdi d’humidité qui se dégageait des murs noircis aux angles. Il se souvient également du plan fortement contraint, cloisonné en une petite entrée, une cuisine en longueur, une chambre, un séjour double et un débarras, et de quatre seules fenêtres, dont une dans la salle d’eau et une autre donnant face à un mur.
Après. D’emblée, le propriétaire a évoqué la volonté d’une réfection complète propre à redresser le diagnostic énergétique, jusqu’à la décoration et l’ameublement de la surface, afin d’accueillir jusqu’à quatre personnes en location de plus ou moins longue durée.
La rénovation énergétique performantes n’est plus une option
La rénovation énergétique performantes n’est plus une option
Photo Avant
Avant. Cette photo avant travaux a été prise depuis la cuisine, en regardant vers l’entrée. Dès le début, il a été décidé de ne pas toucher au cloisonnement porteur de l’appartement pour ne pas exploser le budget de départ du propriétaire, autour de 30 000 euros.
Photo Avant
En cours de travaux. Mais l’architecte d’intérieur a préconisé un curage complet des lieux afin de régler durablement les soucis d’humidité, véritable fléau pour la santé des occupants et source importante de déperdition énergétique car, on le sait, on a tendance à compenser la sensation de froid qui en résulte en montant le chauffage.
« Suite au curage intégral, nous avons fait passer un bureau spécialisé qui a analysé le taux d’humidité des murs avec un hygromètre et préconisé des solutions pour régler les remontées capillaires qui se produisaient depuis les caves en dessous », explique le professionnel.
Toutefois, les travaux n’ont pu être réalisés que deux mois et demi après le curage, le temps de faire sécher les murs et sols. Ceux-ci ont consisté en « une injection tous les 10 centimètres, au niveau des plinthes, d’une émulsion à base de silane* pour bloquer les remontées d’humidité dans les murs et au sol, une couche de billes d’argiles (et non du sable) a été posée avant de couler la fine chape en ciment fibré au sol ».
*NDLR : Le procédé consiste en l’injection, sous pression, d’une résine aqueuse (micro-émulsion de silane-siloxane) à travers une série de trous percés à la base du mur, espacés de 10 centimètres les uns des autres.
« Suite au curage intégral, nous avons fait passer un bureau spécialisé qui a analysé le taux d’humidité des murs avec un hygromètre et préconisé des solutions pour régler les remontées capillaires qui se produisaient depuis les caves en dessous », explique le professionnel.
Toutefois, les travaux n’ont pu être réalisés que deux mois et demi après le curage, le temps de faire sécher les murs et sols. Ceux-ci ont consisté en « une injection tous les 10 centimètres, au niveau des plinthes, d’une émulsion à base de silane* pour bloquer les remontées d’humidité dans les murs et au sol, une couche de billes d’argiles (et non du sable) a été posée avant de couler la fine chape en ciment fibré au sol ».
*NDLR : Le procédé consiste en l’injection, sous pression, d’une résine aqueuse (micro-émulsion de silane-siloxane) à travers une série de trous percés à la base du mur, espacés de 10 centimètres les uns des autres.
Après. En ce qui concerne l’aménagement et la décoration, l’idée n’était pas de parvenir à un appartement à la mode, mais de mettre sur le marché un bien qualitatif et pérenne, qui puisse plaire à un grand nombre de locataires. « Nous avons travaillé sur un design sobre, des matériaux solides et, surtout, un confort global qui ne se voit pas », résume Marco.
Ainsi, le sol de l’appartement a été réalisé en carrelage favorisant l’entretien et la durabilité, « une belle imitation à lames larges », précise le décorateur. Tandis que le coin repas s’appuie sur un mur recouvert d’un revêtement en lames de bois ajouré sur une base de feutre : « un revêtement chaleureux qui ressemble à un claustra, intéressant pour mettre en valeur la hauteur sous plafond (2,80 mètres) et particulièrement atténuant phoniquement », indique-t-il.
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Ainsi, le sol de l’appartement a été réalisé en carrelage favorisant l’entretien et la durabilité, « une belle imitation à lames larges », précise le décorateur. Tandis que le coin repas s’appuie sur un mur recouvert d’un revêtement en lames de bois ajouré sur une base de feutre : « un revêtement chaleureux qui ressemble à un claustra, intéressant pour mettre en valeur la hauteur sous plafond (2,80 mètres) et particulièrement atténuant phoniquement », indique-t-il.
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Photo Avant
Avant. La cuisine séparée était très sombre et ancienne. Pas question de garder quoi que ce soit.
Photo Avant
En cours de travaux. On voit sur ce visuel comment la surface a été curée de fond en comble jusqu’à retrouver la structure même des murs afin de repartir d’une enveloppe saine.
Photo Avant
En cours de travaux. On rappelle que le DPE, diagnostic de performance énergétique du logement, était celui d’une passoire avec beaucoup de trous (lettre G, la pire). L’architecte d’intérieur explique : « Le propriétaire souhaitait passer en D. Pour ce faire, nous avons isolé tous les murs donnant sur l’extérieur avec de la laine de verre GR30/32, créé une isolation sous carrelage avec un isolant en polyuréthane de haute densité, et changé toutes les fenêtres. En ce qui concerne le système de chauffage, nous sommes restés sur de l’électrique avec des radiateurs connectés ».
Grâce aux précautions de l’architecte d’intérieur qui a encouragé le propriétaire à perdre quelques centimètres supplémentaires de superficie pour renforcer l’isolation murale, le DPE est même monté en C. « Presque un exploit dans l’ancien ! », s’enthousiasme le pro. Le traitement énergétique a engendré un dépassement budgétaire de 10 000 € mais le propriétaire a jugé l’investissement judicieux. « Les dépenses d’isolation pour les propriétaires bailleurs sont éligibles à un crédit d’impôt, permettant la récupération de cette somme », explique en effet le professionnel.
Grâce aux précautions de l’architecte d’intérieur qui a encouragé le propriétaire à perdre quelques centimètres supplémentaires de superficie pour renforcer l’isolation murale, le DPE est même monté en C. « Presque un exploit dans l’ancien ! », s’enthousiasme le pro. Le traitement énergétique a engendré un dépassement budgétaire de 10 000 € mais le propriétaire a jugé l’investissement judicieux. « Les dépenses d’isolation pour les propriétaires bailleurs sont éligibles à un crédit d’impôt, permettant la récupération de cette somme », explique en effet le professionnel.
Après. La porte de la cuisine a été conservée, car Marco a estimé que multiplier les pièces fermées permet de s’isoler. « Je souhaitais qu’il y ait plusieurs espaces de travail possibles à l’heure où on fait des visios dans tous les sens », avance-t-il notamment.
Pour ramener de la lumière, bienvenue dans ces lieux, il a proposé une cuisine blanc cassé en laque. « Nous l’avons fait réaliser par SoCoo’c à partir de mes dessins car il n’y avait pas tant de place que cela et nous voulions une cuisine complète, bien agencée, avec combiné-réfrigérateur colonne, micro-ondes, four, plaque à induction, évier et rangements ».
Par ailleurs, faire appel à un cuisiniste a paradoxalement permis de limiter les coûts, évitant l’intervention d’un marbrier. « Nous avions décidé de faire poser du quartz en plan de travail et ce spécialiste propose une pierre reconstituée So Quartz, idéale pour la durabilité et l’hygiène. Nous avons choisi par ailleurs de protéger la crédence par une faïence », explique Marco.
Comme déjà aperçu, le coin repas s’est invité dans la petite cuisine, au niveau du biais de la pièce, ce qui le particularise et lui donne un air enveloppant. Il a été aménagé avec un banc-coffre, un atout gain d’espace puisqu’il n’est pas nécessaire de reculer l’assise pour s’asseoir de ce côté-là, tout en augmentant le rangement.
Au fond de la cuisine, dans une partie invisible sur la gauche de notre visuel, un renfoncement a été exploité pour inclure le lave-linge tandis qu’un ancien placard a été converti en « local technique ». Il contient le chauffe-eau ainsi que le matériel nécessaire à l’entretien de l’appartement. « On peut le fermer à clef au besoin en cas de location courte durée », précise l’architecte d’intérieur.
Plus d’idées pour aménager une cuisine fermée sur Houzz
Pour ramener de la lumière, bienvenue dans ces lieux, il a proposé une cuisine blanc cassé en laque. « Nous l’avons fait réaliser par SoCoo’c à partir de mes dessins car il n’y avait pas tant de place que cela et nous voulions une cuisine complète, bien agencée, avec combiné-réfrigérateur colonne, micro-ondes, four, plaque à induction, évier et rangements ».
Par ailleurs, faire appel à un cuisiniste a paradoxalement permis de limiter les coûts, évitant l’intervention d’un marbrier. « Nous avions décidé de faire poser du quartz en plan de travail et ce spécialiste propose une pierre reconstituée So Quartz, idéale pour la durabilité et l’hygiène. Nous avons choisi par ailleurs de protéger la crédence par une faïence », explique Marco.
Comme déjà aperçu, le coin repas s’est invité dans la petite cuisine, au niveau du biais de la pièce, ce qui le particularise et lui donne un air enveloppant. Il a été aménagé avec un banc-coffre, un atout gain d’espace puisqu’il n’est pas nécessaire de reculer l’assise pour s’asseoir de ce côté-là, tout en augmentant le rangement.
Au fond de la cuisine, dans une partie invisible sur la gauche de notre visuel, un renfoncement a été exploité pour inclure le lave-linge tandis qu’un ancien placard a été converti en « local technique ». Il contient le chauffe-eau ainsi que le matériel nécessaire à l’entretien de l’appartement. « On peut le fermer à clef au besoin en cas de location courte durée », précise l’architecte d’intérieur.
Plus d’idées pour aménager une cuisine fermée sur Houzz
Photo Avant
Avant. Le séjour d’antan faisait pas loin de 20 m², soit une pièce de belle taille. Toutefois, aménagé à l’époque en salon et en salle à manger, l’espace semblait étouffant.
Après. Puisque le coin repas a regagné la cuisine, le professionnel a pu envisager d’étendre le coin salon et d’intégrer, sur le côté, un coin bureau avec des rangements dans l’ancienne partie salle à manger. « Nous avions à cœur de créer un flux de circulation agréable, même pour quatre », souligne-t-il.
Ce qui frappe dans le séjour est à la fois son minimalisme et son rendu design, travaillé dans les moindres détails pour convoquer la sensation d’apaisement et de calme qui se dégage. Couleurs, lignes, matières, taille des éléments et disposition ont été millimétrés. « Pour résoudre le challenge de la lumière, j’ai misé sur la couleur », fait savoir Marco, concédant que l’astuce n’est pas évidente pour un néophyte qui aurait tendance à vouloir tout badigeonner en blanc.
Le choix des meubles, notamment la table basse Tikamoon, a été pensé pour enrichir la palette de couleurs et optimiser la luminosité. Son plateau en marbre vert et bois exotique ajoute texture et brillance. Le canapé, dont la taille parfaite a été étudiée en 3D par le professionnel, provient de chez Emma, spécialiste de la literie de grand confort : « nous souhaitions que cette pièce puisse faire chambre à part entière et avons choisi un convertible taillé pour le quotidien », rappelle le décorateur.
Ce qui frappe dans le séjour est à la fois son minimalisme et son rendu design, travaillé dans les moindres détails pour convoquer la sensation d’apaisement et de calme qui se dégage. Couleurs, lignes, matières, taille des éléments et disposition ont été millimétrés. « Pour résoudre le challenge de la lumière, j’ai misé sur la couleur », fait savoir Marco, concédant que l’astuce n’est pas évidente pour un néophyte qui aurait tendance à vouloir tout badigeonner en blanc.
Le choix des meubles, notamment la table basse Tikamoon, a été pensé pour enrichir la palette de couleurs et optimiser la luminosité. Son plateau en marbre vert et bois exotique ajoute texture et brillance. Le canapé, dont la taille parfaite a été étudiée en 3D par le professionnel, provient de chez Emma, spécialiste de la literie de grand confort : « nous souhaitions que cette pièce puisse faire chambre à part entière et avons choisi un convertible taillé pour le quotidien », rappelle le décorateur.
La palette de teintes a été choisie dans l’air du temps, mais elle est également voulue intemporelle, consensuelle et reposante. Il détaille : « On a employé les teintes de la nature, un gris chaud dans la chambre dans laquelle il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de lumière et un sauge qui se mélange avec tout dans le séjour ».
« Ramener de la couleur est évident pour moi, ça doit tenir à mes origines sardes », glisse-t-il avant d’en développer les avantages plus sérieusement. « La couleur attire la lumière car celle-ci crée du contraste avec le blanc et le noir que nous distillons en soutien. Nous la soulignons de noir dans nos projets, car marquer les lignes agrandit les espaces et tout est décoré par le noir, il met en valeur les couleurs et textures et ourle les volumes ».
« Ramener de la couleur est évident pour moi, ça doit tenir à mes origines sardes », glisse-t-il avant d’en développer les avantages plus sérieusement. « La couleur attire la lumière car celle-ci crée du contraste avec le blanc et le noir que nous distillons en soutien. Nous la soulignons de noir dans nos projets, car marquer les lignes agrandit les espaces et tout est décoré par le noir, il met en valeur les couleurs et textures et ourle les volumes ».
Photo Avant
Avant. La seconde partie du séjour, un peu plus étroite et donnant sur le mur d’un puits de lumière, était occupée auparavant par la salle à manger.
Après. Cette zone a été convertie en bureau sur un conseil du professionnel au propriétaire afin de mieux louer la surface. « Bercy est un lieu où travaille beaucoup de monde et nous avons potentiellement visé une location longue durée pour des actifs », explique-t-il.
Le bureau en métal noir contraste avec chic sur la teinte sauge des murs. Minimaliste, il comprend toutefois l’essentiel : une grande case et des étagères pour ranger et laisser l’endroit épuré, une lampe de bureau en marbre et chrome, essentielle pour l’éclairer, et un fauteuil design qui rassemble toutes les qualités ergonomiques : des bras pour appuyer les coudes, une assise rembourrée qui évite de couper la circulation du sang et pivotante pour un maximum de liberté de mouvement. « Et la petite touche dans le vent avec le revêtement bouclette », plaisante le professionnel.
Ne manquons pas d’évoquer le confort de nuit de l’appartement avec l’intégration d’un éclairage, non visible dans ce shooting, mais qui a longuement retenu le pro dans ses études. « L’éclairage est l’une des composantes essentielles d’un confort feutré. Nous avons posé un faux plafond sur toute la surface afin d’intégrer des éclairages directs sur chaque zone et que nous avons couplés avec des éclairages périmétraux dotés d’une température plus chaude pour une belle ambiance », détaille-t-il.
Le bureau en métal noir contraste avec chic sur la teinte sauge des murs. Minimaliste, il comprend toutefois l’essentiel : une grande case et des étagères pour ranger et laisser l’endroit épuré, une lampe de bureau en marbre et chrome, essentielle pour l’éclairer, et un fauteuil design qui rassemble toutes les qualités ergonomiques : des bras pour appuyer les coudes, une assise rembourrée qui évite de couper la circulation du sang et pivotante pour un maximum de liberté de mouvement. « Et la petite touche dans le vent avec le revêtement bouclette », plaisante le professionnel.
Ne manquons pas d’évoquer le confort de nuit de l’appartement avec l’intégration d’un éclairage, non visible dans ce shooting, mais qui a longuement retenu le pro dans ses études. « L’éclairage est l’une des composantes essentielles d’un confort feutré. Nous avons posé un faux plafond sur toute la surface afin d’intégrer des éclairages directs sur chaque zone et que nous avons couplés avec des éclairages périmétraux dotés d’une température plus chaude pour une belle ambiance », détaille-t-il.
Derrière le bureau, des rangements sur mesure mettent à profit la pleine hauteur de 2,80 mètres et offrent du rangement, tant pour le bureau que la fonction chambre. Peint en sauge, comme le reste de la pièce, ce rangement ton sur ton est d’autant plus léger visuellement.
Photo Avant
Avant. La chambre de l’appartement avant travaux.
Après. La chambre est restée simple mais dispose de l’essentiel pour pouvoir s’y reposer avec confort : un lit 140×200 centimètres de qualité hôtelière, des liseuses chromées, des tables de nuit suspendues, plus facile pour faire le ménage.
Marco considère que « le luxe, ce n’est pas de mettre du marbre et du laiton partout ». En revanche, ayant remarqué que l’on entendait le voisinage depuis la chambre, il a insisté pour rajouter sur la paroi mitoyenne (à droite du lit) une bonne couche d’isolant phonique couplé à de la laine de roche. « Mon client m’en a remercié car ses locataires n’entendent rien », précise-t-il.
Marco considère que « le luxe, ce n’est pas de mettre du marbre et du laiton partout ». En revanche, ayant remarqué que l’on entendait le voisinage depuis la chambre, il a insisté pour rajouter sur la paroi mitoyenne (à droite du lit) une bonne couche d’isolant phonique couplé à de la laine de roche. « Mon client m’en a remercié car ses locataires n’entendent rien », précise-t-il.
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Sur le côté du lit, un dressing a été composé en modules sur mesure pour utiliser toute la dimension en hauteur, jusqu’au plafond. « Nous voulions avoir de la place pour ranger les couettes, les oreillers et les vêtements des locataires », explique l’architecte d’intérieur.
Photo Avant
Avant. Auparavant, le plan de la salle de bains vintage de moins de 4 m² était en enfilade : vasque, toilettes puis baignoire.
Après. L’idée était de créer une salle de bains à la fois ressourçante et hygiénique et, aussi, de la faire paraître plus grande. Marco a donc délaissé le plan en enfilade qui réduisait visuellement les lieux. En revanche, il n’a pas cédé sur la taille de la douche (110×90 centimètres) qui occupe toute la largeur de la salle de bains. « Sur des photos de location, une grande douche attire toujours l’œil et cela donne une idée de confort accueillant », justifie-t-il.
La bonne idée est d’avoir déplacé les toilettes à 90°, de sorte à user du bâti-support comme d’une base pour la paroi de douche. Une idée fort maligne et originale que l’on ne voit pas souvent. « Je me suis dit que le dessus du bâti pouvait servir d’étagère pour les produits de douche et que cette configuration laissait davantage d’espace pour les jambes au niveau des toilettes », explique l’architecte d’intérieur.
Toujours dans un souci de circulation de lumière, une verrière sur mesure est venue occuper le haut de la paroi de douche tandis que le décor a été pensé majoritairement en couleurs claires. « Le blanc est la couleur de la propreté par excellence », rappelle le décorateur, qui a toutefois choisi un carrelage terrazzo très doux afin de ramener texture et motif subtil, notamment dans la douche recouverte en all over pour maintenir une excellente durabilité.
Le meuble vasque noir véhicule quant à lui une note chic tant par sa forme minimaliste que sa couleur contrastante. Pour libérer l’espace et le faire paraître plus grand, la robinetterie a été encastrée, les toilettes suspendues, ainsi que, même, le distributeur de savon, afin d’éviter de faire traîner des choses sur le petit plan vasque.
Au moment de conclure, précisons que le propriétaire a finalement loué le bien à un couple d’étudiants provinciaux désireux d’avoir de la place pour recevoir leur famille régulièrement. « Le propriétaire est ravi, il a loué immédiatement et à un prix plus élevé qu’avant les travaux et se sent serein pour un bon moment », partage Marco Collet Pili. Un témoignage corroboré par l’avis laissé par le propriétaire sur le profil Houzz de son architecte d’intérieur : « Le projet de remise en état d’un logement locatif en très mauvais état vers un produit de standing est une vraie réussite et au delà des retours incroyables de mes proches, les premiers locataires sont eux aussi comblés ! »
Le meuble vasque noir véhicule quant à lui une note chic tant par sa forme minimaliste que sa couleur contrastante. Pour libérer l’espace et le faire paraître plus grand, la robinetterie a été encastrée, les toilettes suspendues, ainsi que, même, le distributeur de savon, afin d’éviter de faire traîner des choses sur le petit plan vasque.
Au moment de conclure, précisons que le propriétaire a finalement loué le bien à un couple d’étudiants provinciaux désireux d’avoir de la place pour recevoir leur famille régulièrement. « Le propriétaire est ravi, il a loué immédiatement et à un prix plus élevé qu’avant les travaux et se sent serein pour un bon moment », partage Marco Collet Pili. Un témoignage corroboré par l’avis laissé par le propriétaire sur le profil Houzz de son architecte d’intérieur : « Le projet de remise en état d’un logement locatif en très mauvais état vers un produit de standing est une vraie réussite et au delà des retours incroyables de mes proches, les premiers locataires sont eux aussi comblés ! »
Annexe / Plan après travaux : principaux aménagements
Annexe / Plan après travaux : zoom sur les zones isolées
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Qui habite ici ? Un couple d’étudiants en location
Emplacement : Paris, quartier Bercy
Livraison : mai 2024 après 5 mois de travaux
Superficie : 45 m²
Décorateur et Architecte d’intérieur : Marco Collet Pili d’Ambo Studio
Budget : 40 000 euros (travaux + mobilier)
Photos : Cassandre Favaro