Avant/Après : Ce studio de 10 m2 tout en rondeur boucle la boucle
Peut-on surprendre dans 10 m² ? La réponse est un oui radical lorsque l'on fait confiance aux architectes de Miogui
C’est au cœur du Marais qu’une trentenaire a acquis, juste avant la pandémie, cette studette de 10,7 m². Destinée à servir de pied-à-terre occasionnel, elle est restée quelques années en l’état, jusqu’à ce qu’un article sur Houzz déclenche l’envie de rénovation. « Ce projet n’aurait jamais vu le jour sans Houzz et sans votre article sur notre projet Gambetta », confie l’architecte Sabine Fremiot. Séduite par la philosophie du cabinet d’architectes havrais Miogui, la propriétaire leur a accordé sa confiance. « Notre cliente ne nous a pas demandé de refaire la même chose. L’article l’a sensibilisée à notre philosophie d’optimisation de l’espace et elle nous a laissé carte blanche pour travailler dans cet esprit », précise Léo Berastegui, associé de Sabine. Une liberté créative qui a donné naissance à un aménagement aussi inattendu qu’ingénieux.
Avant. Située à l’angle de deux rues paisibles du Marais, la studette occupe le second étage d’un immeuble en pan de bois. Si sa surface n’excède pas 10,7 m², elle bénéficie d’atouts majeurs : un plafond à belles poutres culminant à presque 3 mètres et deux grandes fenêtres, chacune donnant sur une rue différente, qui lui confèrent une belle luminosité.
Le coup de cœur de la propriétaire pour cette localisation centrale et son prix avantageux masquait toutefois la nécessité d’une rénovation complète. « Au-delà d’un problème phonique lié à une importante fissure murale, les espaces servants – entrée et salle de bains/cuisine – occupaient une surface disproportionnée. L’entrée seule consommait 10 % de la superficie », constatent les architectes lors de leur première visite. C’est ce diagnostic qui les pousse à « tourner autour du plan », multipliant les esquisses pour maximiser l’espace de vie, dans la lignée de leur précédente réalisation d’une studette de 13 m² à Gambetta.
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Le coup de cœur de la propriétaire pour cette localisation centrale et son prix avantageux masquait toutefois la nécessité d’une rénovation complète. « Au-delà d’un problème phonique lié à une importante fissure murale, les espaces servants – entrée et salle de bains/cuisine – occupaient une surface disproportionnée. L’entrée seule consommait 10 % de la superficie », constatent les architectes lors de leur première visite. C’est ce diagnostic qui les pousse à « tourner autour du plan », multipliant les esquisses pour maximiser l’espace de vie, dans la lignée de leur précédente réalisation d’une studette de 13 m² à Gambetta.
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Après. Les architectes, mis en confiance par la maîtresse d’ouvrage et invités à libérer totalement leur créativité, ont envisagé l’optimisation de l’espace par le prisme d’un geste fort, comme ils aiment le faire. Inspirés par la géométrie du plan, ils ont tracé une zone de vie en courbe, repoussant les espaces servants hors du cercle et les compactant au maximum.
Après. Nous rentrons aujourd’hui directement dans le volume en demi-ovale par la porte d’entrée cachée derrière le rideau en lin bleu vert. Sur sa droite, les anciens sanitaires ont laissé place à une salle de bains compactée au maximum, sur laquelle s’appuie la cuisine dans une courbe concave.
Avez-vous noté que le studio est désormais placé sur une estrade ? Cette dernière a engendré un décaissement à l’entrée de l’appartement pour ouvrir la porte. Cette idée a beaucoup plu aux architectes : « il dessinait la forme d’un demi-cercle, ce qui restait parfaitement dans le thème, et il nous a parlé tout de suite car il imite un genkan japonais, cet endroit décaissé de l’entrée où on laisse les chaussures », explique Leo Berastegui.
Pour l’anecdote, Sabine et Leo restent marqués dans leur pratique par une année de travail dans une agence d’architecture japonaise et par l’architecture épurée propre à ce pays. Ce qu’ils ont voulu traduire dans la consonance japonaise de leur agence Miogui qui compacte leurs deux noms de famille Frémiot et Berastegui.
Avez-vous noté que le studio est désormais placé sur une estrade ? Cette dernière a engendré un décaissement à l’entrée de l’appartement pour ouvrir la porte. Cette idée a beaucoup plu aux architectes : « il dessinait la forme d’un demi-cercle, ce qui restait parfaitement dans le thème, et il nous a parlé tout de suite car il imite un genkan japonais, cet endroit décaissé de l’entrée où on laisse les chaussures », explique Leo Berastegui.
Pour l’anecdote, Sabine et Leo restent marqués dans leur pratique par une année de travail dans une agence d’architecture japonaise et par l’architecture épurée propre à ce pays. Ce qu’ils ont voulu traduire dans la consonance japonaise de leur agence Miogui qui compacte leurs deux noms de famille Frémiot et Berastegui.
Après. Pour maximiser la luminosité et faire disparaître visuellement la cuisine, les architectes ont opté pour un total look blanc. La forme concave de cet aménagement a nécessité une fabrication entièrement sur mesure, réalisée par la société FC rénovation. « Concevoir une cuisine immaculée représente un véritable défi, car il faut harmoniser les différentes nuances de blanc des divers éléments, de l’évier aux plaques de cuisson », précise Sabine Fremiot.
L’agencement a été pensé avec minutie : le réfrigérateur se loge sous le domino de cuisson, tandis que le ballon d’eau chaude extra-plat trouve sa place dans l’angle aigu. « Le positionnement du ballon répond à une demande spécifique de notre cliente qui, à la suite d’un précédent dégât des eaux, souhaitait pouvoir y accéder facilement. Cette accessibilité permet également d’ajuster la température selon les besoins », explique Sabine.
Entre ces deux équipements, des étagères accueillent la vaisselle, tandis qu’un espace dédié au-dessus de l’évier peut recevoir micro-ondes ou cafetière. « Des prises ont été intégrées à la crédence carrelée à cet effet », ajoute Léo.
11 astuces pour installer et optimiser une cuisine dans un studio
L’agencement a été pensé avec minutie : le réfrigérateur se loge sous le domino de cuisson, tandis que le ballon d’eau chaude extra-plat trouve sa place dans l’angle aigu. « Le positionnement du ballon répond à une demande spécifique de notre cliente qui, à la suite d’un précédent dégât des eaux, souhaitait pouvoir y accéder facilement. Cette accessibilité permet également d’ajuster la température selon les besoins », explique Sabine.
Entre ces deux équipements, des étagères accueillent la vaisselle, tandis qu’un espace dédié au-dessus de l’évier peut recevoir micro-ondes ou cafetière. « Des prises ont été intégrées à la crédence carrelée à cet effet », ajoute Léo.
11 astuces pour installer et optimiser une cuisine dans un studio
À gauche de la cuisine s’ouvre la porte de la nouvelle salle de bains, une prouesse technique avec son design concave parfaitement cintré par l’entreprise FC.
Après. Le tracé en demi-cercle de l’espace de vie a imposé de repenser entièrement la pièce d’eau dans un volume minimaliste de 0,93 m². Les architectes ont relevé ce défi en sélectionnant méticuleusement chaque équipement : des toilettes avec réservoir déporté - « probablement le modèle le plus compact du marché », selon Sabine -, un lave-mains aux dimensions réduites et une robinetterie de douche encastrée.
Le carrelage Cesi d’un bleu-vert profond habille l’espace, dont le calepinage a représenté un véritable défi technique, en particulier dans l’angle. « La mise au point de la paroi de douche sur mesure, devant s’adapter à une paroi courbe, a demandé une attention particulière », précise Sabine. Une barre sèche-serviettes chromée avec patères complète l’aménagement.
Après. L’œil de bœuf en second jour offre une belle mise en abyme avec la forme cintrée de la pièce de vie. « Lorsque l’on trouve la forme forte du plan, nous aimons la décliner en harmonie dans tout l’espace à travers l’enveloppe et le mobilier », explique Léo.
Les architectes aiment également proposer des palettes de couleurs qui mettent en valeur la forme, fondées sur une base blanche lumineuse, puis une teinte forte qui apporte de l’énergie et une mineure complémentaire, plus douce, distillée par petites touches pour assurer une belle transition. Ici, le bleu-vert a été associé au rose pâle que l’on retrouve sur le plafond de la salle de bains et également sur le pourtour de la pièce. Le nouveau plancher en chêne clair contrecollé apporte de la chaleur, tandis que le plafond en poutre anciennes, élément de charme s’il en est, est comme mis en majesté dans sa mandorle rose pâle.
Les architectes aiment également proposer des palettes de couleurs qui mettent en valeur la forme, fondées sur une base blanche lumineuse, puis une teinte forte qui apporte de l’énergie et une mineure complémentaire, plus douce, distillée par petites touches pour assurer une belle transition. Ici, le bleu-vert a été associé au rose pâle que l’on retrouve sur le plafond de la salle de bains et également sur le pourtour de la pièce. Le nouveau plancher en chêne clair contrecollé apporte de la chaleur, tandis que le plafond en poutre anciennes, élément de charme s’il en est, est comme mis en majesté dans sa mandorle rose pâle.
Avant. La pièce de vie, dotée de deux grandes fenêtres en angle récemment remplacées, présentait de bonnes performances thermiques attestées par le DPE. Les seules interventions énergétiques nécessaires se sont limitées au remplacement du ballon d’eau chaude et à l’installation d’un radiateur plus performant.
En revanche, le mur mitoyen présentait une fissure préoccupante. L’ampleur du désordre était telle que la lumière de l’appartement voisin filtrait, sans parler des nuisances sonores. « La découverte de cette fissure nous a d’abord inquiétés », explique Sabine. « Nous avons fait appel à un bureau d’études structure qui a posé des témoins en plâtre. Une fois confirmé que le bâtiment ne subissait plus de mouvements, nous avons pu traiter la fissure et renforcer l’isolation. L’ensemble du mur aveugle a été doublé avec du Placo phonique pour garantir une isolation acoustique optimale ».
En revanche, le mur mitoyen présentait une fissure préoccupante. L’ampleur du désordre était telle que la lumière de l’appartement voisin filtrait, sans parler des nuisances sonores. « La découverte de cette fissure nous a d’abord inquiétés », explique Sabine. « Nous avons fait appel à un bureau d’études structure qui a posé des témoins en plâtre. Une fois confirmé que le bâtiment ne subissait plus de mouvements, nous avons pu traiter la fissure et renforcer l’isolation. L’ensemble du mur aveugle a été doublé avec du Placo phonique pour garantir une isolation acoustique optimale ».
Après. Dans cette studette de 10,7 m², l’épure maximale s’imposait naturellement pour ce pied-à-terre destiné à des séjours courts. Le mobilier, compact et épousant la forme arrondie de l’espace, a été pensé pour servir intelligemment cette configuration. « La création du mobilier constitue une vraie histoire dans l’histoire », souligne Sabine Fremiot.
Plus d’idées pour aménager une petite surface sur Houzz
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Une banquette escamotable, dont les pieds rétractables reprennent le leitmotiv circulaire de l’ensemble, offre des assises supplémentaires le long du mur droit.
Après. Dans le rangement du haut se trouve le tableau électrique. « Nous avons fait passer l’électricité dans le faux plafond qui cerne les poutres, peint en rose pâle. Nous aimons quand la forme sert la technique », confie Léo. L’assise, confiée à une tapissière, a été habillée d’un lin sélectionné au marché Saint-Pierre. « Pour répondre aux allergies aux acariens de notre cliente, nous avons privilégié le lin pour ses propriétés naturelles, associé à des mousses traitées », explique l’architecte.
Afin de donner plus de modularité à ce coin de la pièce, les architectes ont anticipé une possible intégration d’une télévision sur le banc. Des prises permettront de le brancher.
En cours de travaux. Nous en arrivons à la question cruciale : mais où est donc le lit ? Inspirée par le lit escamotable du projet Gambetta, la propriétaire souhaitait dépasser le simple canapé convertible. « Elle recherchait un intérieur offrant une expérience unique, où l’étroitesse serait compensée par la surprise », précise Léo.
Après. La prouesse technique du chantier réside dans l’intégration du couchage qui offre « une expérience unique ».
L’estrade dissimule ainsi un lit double de 140×200 centimètres. « Cette estrade trouve sa raison d’être dans la volonté d’intégrer discrètement le lit. Nous ne voulions pas positionner le lit en hauteur et attenter au beau plafond », justifie Léo.
La hauteur sous plafond initiale de 2,90 mètres a permis de créer au sol une surélévation de 23 centimètres, dissimulant le lit et également deux coffres de rangement dédiés à la couette et aux oreillers. Cette intervention s’est révélée doublement bénéfique : au-delà de sa fonction pratique, l’abaissement de la hauteur sous plafond a rendu la pièce plus intime et paradoxalement plus spacieuse.
L’estrade dissimule ainsi un lit double de 140×200 centimètres. « Cette estrade trouve sa raison d’être dans la volonté d’intégrer discrètement le lit. Nous ne voulions pas positionner le lit en hauteur et attenter au beau plafond », justifie Léo.
La hauteur sous plafond initiale de 2,90 mètres a permis de créer au sol une surélévation de 23 centimètres, dissimulant le lit et également deux coffres de rangement dédiés à la couette et aux oreillers. Cette intervention s’est révélée doublement bénéfique : au-delà de sa fonction pratique, l’abaissement de la hauteur sous plafond a rendu la pièce plus intime et paradoxalement plus spacieuse.
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La conception de la trappe du lit a nécessité plusieurs innovations techniques. « Notre premier prototype manquait de rigidité », reconnaît Léo. La solution finale associe un cadre en acier réalisé par un serrurier à deux vérins motorisés, activés par une commande électrique avec arrêt d’urgence. Le matelas de 12 centimètres repose sur un sommier ventilé, garantissant confort et pérennité.
Cela a pris plus de temps que prévu de trouver le système facile à manipuler, assez rigide et sécurisant et a demandé aux architectes de contribuer étroitement avec plusieurs acteurs pour mettre au point le système parfait. « Il ne s’agissait pas de se coincer ou d’avoir peur que cela tombe », rappelle l’architecte.
La banquette déjà aperçue est escamotable afin de ne pas contrarier l’ouverture de la trappe du lit. Elle permet également d’épurer tout le demi-cercle, ce qui était une volonté forte.
Cela a pris plus de temps que prévu de trouver le système facile à manipuler, assez rigide et sécurisant et a demandé aux architectes de contribuer étroitement avec plusieurs acteurs pour mettre au point le système parfait. « Il ne s’agissait pas de se coincer ou d’avoir peur que cela tombe », rappelle l’architecte.
La banquette déjà aperçue est escamotable afin de ne pas contrarier l’ouverture de la trappe du lit. Elle permet également d’épurer tout le demi-cercle, ce qui était une volonté forte.
Près de la trappe du lit, on aperçoit ici l’une des deux autres trappes, destinée à stocker la couette et les oreillers. La couette a été choisie en rose très pâle pour parfaire l’harmonie créée.
Autre élément de surprise et non des moindres, le miroir posé sur le mur mitoyen doublé en Placo. Un miroir qui permet de refléter le demi-ovale et boucle virtuellement la forme complète. « Nous avons l’habitude de travailler les miroirs dans nos projets pour brouiller les perceptions », rappellent les architectes, qui avaient déjà intégré cet élément fort dans le projet Gambetta.
Étant donné les dimensions du mur, il était impossible de poser un seul miroir. Les architectes en ont profité pour intégrer des fonctionnalités dans les joints réalisés sur la base de profilés crémaillères. « Il permettent d’accrocher des crochets, des étagères, des portemanteaux… », indique Sabine.
Étant donné les dimensions du mur, il était impossible de poser un seul miroir. Les architectes en ont profité pour intégrer des fonctionnalités dans les joints réalisés sur la base de profilés crémaillères. « Il permettent d’accrocher des crochets, des étagères, des portemanteaux… », indique Sabine.
L’ovale complet reflété par le miroir donne à l’espace des airs de salle de danse, de yoga ou de spectacle. Une idée renforcée par l’adjonction de rideaux. Ces derniers sont venus du besoin d’occulter les deux grandes fenêtres mais l’idée a été prolongée par l’intégration d’un rail de tringle souple dans toute la longueur du faux-plafond rose pâle en arrondi.
Une fois les rideaux fermés sur tout le demi-cercle, c’est une ambiance de scène de théâtre qui s’empare de l’espace. « C’est vrai, nous avons recherché à capter un effet théâtral », confirme Sabine. « Notre cliente recherchait une expérience et nous voulions qu’elle la vive à plusieurs niveaux », affirme-t-elle.
La mise en scène de l’espace se parfait par un travail minutieux sur l’éclairage. Un ruban LED dimmable court le long de la pièce, créant une ambiance lumineuse modulable, tandis que des appliques néon de style industriel, fidèles à la forme circulaire, assurent l’éclairage fonctionnel.
La mise en scène de l’espace se parfait par un travail minutieux sur l’éclairage. Un ruban LED dimmable court le long de la pièce, créant une ambiance lumineuse modulable, tandis que des appliques néon de style industriel, fidèles à la forme circulaire, assurent l’éclairage fonctionnel.
Le jeu des reflets démultiplie l’effet théâtral : dans le miroir, le quart de cercle du décaissement de l’entrée se transforme en demi-cercle, tandis qu’au plafond, l’ovale formé par les poutres anciennes, souligné de rose pâle, déploie toute sa majesté.
À l’heure du bilan, les architectes de Miogui tiennent à partager le mérite de cette réussite. « Un chantier est avant tout une œuvre collective. Il naît des aspirations d’un maître d’ouvrage, se développe à travers notre conception et notre coordination, mais doit sa concrétisation aux artisans qui ont su traduire nos idées en solutions techniques », rend hommage Léo.
Pour Sabine, la publication d’un nouvel article sur cette réalisation revêt une symbolique particulière : « Ce projet n’aurait pas vu le jour sans le précédent article. Voir aujourd’hui cette histoire se poursuivre sur Houzz est une véritable satisfaction. Pour nous, ça boucle la boucle. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’aménagement surprenant de ce mini studio ?
Pour Sabine, la publication d’un nouvel article sur cette réalisation revêt une symbolique particulière : « Ce projet n’aurait pas vu le jour sans le précédent article. Voir aujourd’hui cette histoire se poursuivre sur Houzz est une véritable satisfaction. Pour nous, ça boucle la boucle. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’aménagement surprenant de ce mini studio ?
Qui vit ici : C’est le pied-à-terre d’une trentenaire qui habite en province
Superficie : 10,7 m²
Emplacement : rue de Turenne au cœur du Marais à Paris
Livraison du projet : avril 2024
Durée des travaux : 10 mois
Architectes HMONP : Sabine Fremiot et Léo Berastegui de Miogui architecture
Entreprise : FC rénovation
Budget : 46 000 euros hors honoraires (dont 16 000 euros pour les réalisations sur mesure, mobilier et rideau)
Photos : Philippe Billard