Avant/Après : Du vintage sur mesure à Louis-Blanc
Un couple fait réaménager son deux-pièces : une chambre en plus et du mobilier chiné
Agnès Carpentier
3 janvier 2021
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Après deux décennies passées dans Paris ouest, un couple de jeunes retraités emménage à Louis-Blanc, tout près de Garde du Nord. Ils vivent 18 mois dans le 52 m² composé d’une cuisine, d’un séjour et d’une chambre. Ils s’approprient progressivement l’espace, puis font appel à Ouvrage, jeune agence de Design d’intérieur : ils rêvent d’une chambre en plus et d’un style personnalisé.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de sexagénaires
Emplacement : dans un immeuble 1930 près du métro Louis-Blanc à Paris
Superficie : 52 m²
Date et durée des travaux : livraison octobre 2019 après 3 mois de travaux
Architectes d’intérieur : Chloé Martinot & Mayssa El Fakir, Ouvrage
Béton ciré : Mara Montessoro Follaco
Budget : 40 000 euros TTC dont 15 000 euros pour le mobilier, la décoration et la cuisine
Crédit photos : Lou - Toinon
Qui vit ici : un couple de sexagénaires
Emplacement : dans un immeuble 1930 près du métro Louis-Blanc à Paris
Superficie : 52 m²
Date et durée des travaux : livraison octobre 2019 après 3 mois de travaux
Architectes d’intérieur : Chloé Martinot & Mayssa El Fakir, Ouvrage
Béton ciré : Mara Montessoro Follaco
Budget : 40 000 euros TTC dont 15 000 euros pour le mobilier, la décoration et la cuisine
Crédit photos : Lou - Toinon
Avant. L’appartement s’ouvrait directement sur la cuisine, la porte d’entrée se trouvant à gauche de ce cliché. Face à cette porte, la salle de bains tandis qu’à l’arrière la porte en biais distribuait une chambre. Un grand séjour/salle à manger occupait le reste de l’appartement dans lequel les propriétaires avaient aménagé un coin bureau. Une précédente rénovation avait laissé quelques stigmates : le poteau est la trace d’un porteur partiellement abattu pour ouvrir la cuisine sur la pièce de vie.
Après. Après plus d’un an de vie dans l’appartement, les propriétaires avaient tiré deux enseignements : « La grande cuisine qui les avait attirés à l’achat n’était pas pratique pour cuisiner. Par ailleurs, ils ne voulaient plus recevoir leurs enfants pour la nuit au salon et souhaitaient une seconde chambre », déclare Mayssa El Fakir, l’une des deux têtes créatives d’Ouvrage, en commençant la visite.
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Avant. L’idée des propriétaires était de déplacer la cuisine dans la pièce de vie en minimisant son impact visuel au maximum. En outre, ils souhaitaient créer une seconde chambre/bureau, pour avoir un espace serein de travail, et héberger ponctuellement famille et amis.
Après. Réaménager le bureau en cuisine semblait compromis par le manque de lumière de cet espace. Par chance, une seconde fenêtre a été découverte. Elle avait été murée et cachée derrière les meubles hauts de cuisine. Cette petite pièce est devenue idéale pour travailler et recevoir.
En ce qui concerne la cuisine, Mayssa El Fakir et Chloé Martinot auraient idéalement voulu la placer à droite de l’entrée afin d’éviter de la voir en premier. Mais il a fallu composer avec les évacuations d’eau et le devis des travaux. La nouvelle cuisine a donc été placée de l’autre côté du salon, contiguë à la salle de bains. Chambre et salle d’eau ont simplement été relookées.
En ce qui concerne la cuisine, Mayssa El Fakir et Chloé Martinot auraient idéalement voulu la placer à droite de l’entrée afin d’éviter de la voir en premier. Mais il a fallu composer avec les évacuations d’eau et le devis des travaux. La nouvelle cuisine a donc été placée de l’autre côté du salon, contiguë à la salle de bains. Chambre et salle d’eau ont simplement été relookées.
Avant.
Voici l’ancien séjour où s’est désormais glissée la cuisine, le long du mur en fond de pièce.
Voici l’ancien séjour où s’est désormais glissée la cuisine, le long du mur en fond de pièce.
Après. Le budget travaux de 40 000 euros, avancé par les propriétaires pour réagencer, meubler et décorer le bien, a dicté de se concentrer sur les rénovations essentielles. Le couple de propriétaires et Ouvrage ont ainsi choisi de conserver un maximum d’éléments existants, à commencer par le parquet, les radiateurs, les fenêtres ou encore le poteau d’entrée semi-cloisonné à 1,10 m de haut.
Des choix qui collaient parfaitement à la philosophie du couple, de Mayssa El Fakir et Chloé Martinot. « Nous promouvons le réemploi et les circuits les moins polluants et les plus locaux possibles à chaque phase du projet et ces clients adhéraient à ces valeurs », nous ont-elles confirmé.
Des choix qui collaient parfaitement à la philosophie du couple, de Mayssa El Fakir et Chloé Martinot. « Nous promouvons le réemploi et les circuits les moins polluants et les plus locaux possibles à chaque phase du projet et ces clients adhéraient à ces valeurs », nous ont-elles confirmé.
Partisans d’une décoration pratique et simple, en rapport avec leurs besoins, les propriétaires sont en effet adeptes du « seconde main ».
Avant même que les travaux ne commencent, la table à manger, chinée chez Les Fleurs, dans le XIe, est emblématique de leur style. « Cette table de cantine dans son jus, en formica, bien stable et sans rallonge, est devenue le meuble phare de la pièce. Une table parfaite pour des gens qui cuisinent, cousent, bricolent, fabriquent et qui avaient besoin d’un mobilier qui serve la fonction », explique Mayssa El Fakir.
Autre sujet essentiel à leurs yeux, le rangement de leurs livres ! « Nous leur avons proposé qu’ils deviennent le point focal de la pièce grâce à un ensemble modulaire d’étagères en alu de 15 cm de profondeur, très discrètes. On adore ce système qui ne bloque par la lumière et permet de stocker une quantité importante de volumes », affirme Chloé Martinot. Cette bibliothèque, légère, semble en lévitation à trente centimètres du sol.
Bibliothèque Krossing, le Conran Shop par Roberto de Sabato
Avant même que les travaux ne commencent, la table à manger, chinée chez Les Fleurs, dans le XIe, est emblématique de leur style. « Cette table de cantine dans son jus, en formica, bien stable et sans rallonge, est devenue le meuble phare de la pièce. Une table parfaite pour des gens qui cuisinent, cousent, bricolent, fabriquent et qui avaient besoin d’un mobilier qui serve la fonction », explique Mayssa El Fakir.
Autre sujet essentiel à leurs yeux, le rangement de leurs livres ! « Nous leur avons proposé qu’ils deviennent le point focal de la pièce grâce à un ensemble modulaire d’étagères en alu de 15 cm de profondeur, très discrètes. On adore ce système qui ne bloque par la lumière et permet de stocker une quantité importante de volumes », affirme Chloé Martinot. Cette bibliothèque, légère, semble en lévitation à trente centimètres du sol.
Bibliothèque Krossing, le Conran Shop par Roberto de Sabato
Avant. Le mobilier de l’ancien salon meuble désormais la maison de campagne des propriétaires. Cet espace est aujourd’hui occupé par la nouvelle cuisine.
Après. Les habitants des lieux, appréciant particulièrement cuisiner, avaient choisi cet appartement en bonne part pour sa vaste cuisine. Mais elle s’est avérée peu pratique en raison de ses deux angles mal exploités. Ils souhaitaient désormais une cuisine aussi discrète qu’efficace.
« Pour minimiser son impact visuel, nous avons joué sur deux grandes colonnes noires en périphérie, qui architecturent la pièce. Au centre, le linéaire de 3,50 m habillé de chêne comme le parquet, s’efface presque », décrypte Mayssa. La colonne de gauche comprend le combiné réfrigérateur congélateur. La colonne de droite renferme le petit électroménager : micro-ondes, bouilloire, grille-pain, mixer, presse-agrumes. « Les appareils sont toujours branchés et prêts à fonctionner. Avec cet agencement, on libère le plan de travail », poursuit-elle.
Mobilier de cuisine noir : Kungsbacka, Ikea ; mobilier de cuisine chêne : Ekestad, Ikea ; Suspensions : The Cool Republic.
« Pour minimiser son impact visuel, nous avons joué sur deux grandes colonnes noires en périphérie, qui architecturent la pièce. Au centre, le linéaire de 3,50 m habillé de chêne comme le parquet, s’efface presque », décrypte Mayssa. La colonne de gauche comprend le combiné réfrigérateur congélateur. La colonne de droite renferme le petit électroménager : micro-ondes, bouilloire, grille-pain, mixer, presse-agrumes. « Les appareils sont toujours branchés et prêts à fonctionner. Avec cet agencement, on libère le plan de travail », poursuit-elle.
Mobilier de cuisine noir : Kungsbacka, Ikea ; mobilier de cuisine chêne : Ekestad, Ikea ; Suspensions : The Cool Republic.
Les architectes d’intérieur ont conseillé une crédence en béton ciré. « Il y avait déjà beaucoup de bois et le quartz, outre qu’il n’est pas un produit très naturel, marque beaucoup à l’acidité. Ils trouvaient le terrazzo trop ostensible. Nous avons privilégié le béton ciré pour sa grande résistance, sa personnalisation de couleur totale et ses petites irrégularités artisanales qui allaient bien dans ce projet », explique à son tour Chloé Martinot.
Pour des personnes cuisinant au quotidien, la hotte est un autre sujet majeur. Le maître d’œuvre de la société de travaux a proposé de la relier à un conduit de cheminée existant afin de disposer d’une évacuation très efficace. Mais comment la placer sans alourdir le linéaire central, désiré le plus épuré possible ? « Mes clients avaient besoin de cuisiner sans envahir le reste de la maison, nous avons opté pour un système d’aspiration encastré dans un caisson, miroité sur trois faces. Cela permet de faire disparaître la hotte et d’ajouter de la lumière. Ils sont ravis du résultat », témoigne-t-elle.
Sur la gauche, un buffet de famille dissimule les assiettes tandis que la vitrine suspendue bleu Klein accueille les verres. Chinée sur Selency, elle était en bois clair, avant les architectes d’intérieur d’Ouvrage ne proposent de la repeindre dans cette teinte velours profond, qui a emporté l’adhésion.
Teinte crédence en béton ciré : Clunch n°2009 dans le nuancier Farrow & Ball ; Teinte meuble bleu : Bleu Klein chez Ressource
Pour des personnes cuisinant au quotidien, la hotte est un autre sujet majeur. Le maître d’œuvre de la société de travaux a proposé de la relier à un conduit de cheminée existant afin de disposer d’une évacuation très efficace. Mais comment la placer sans alourdir le linéaire central, désiré le plus épuré possible ? « Mes clients avaient besoin de cuisiner sans envahir le reste de la maison, nous avons opté pour un système d’aspiration encastré dans un caisson, miroité sur trois faces. Cela permet de faire disparaître la hotte et d’ajouter de la lumière. Ils sont ravis du résultat », témoigne-t-elle.
Sur la gauche, un buffet de famille dissimule les assiettes tandis que la vitrine suspendue bleu Klein accueille les verres. Chinée sur Selency, elle était en bois clair, avant les architectes d’intérieur d’Ouvrage ne proposent de la repeindre dans cette teinte velours profond, qui a emporté l’adhésion.
Teinte crédence en béton ciré : Clunch n°2009 dans le nuancier Farrow & Ball ; Teinte meuble bleu : Bleu Klein chez Ressource
Avant.
Cette partie de la pièce de vie a été transformée en salon.
Cette partie de la pièce de vie a été transformée en salon.
Après. Le salon a été composé autour de deux confortables sofas en velours. Le canapé mordoré Airborne, un modèle vintage mythique trouvé via LeBonCoin chez un particulier à Montreuil, s’appuie à la niche vide-poches créée par les architectes d’intérieur autour du poteau porteur pour semi-cloisonner l’entrée.
Dans un premier temps, les propriétaires ont rehaussé le salon d’un mur bleu gris, de la teinte Oval Blue Room de Farrow & Ball sur le mur du fond. Cependant, tous les acteurs du projet sont revenus sur cette décision. Le mur est repassé en blanc, orné de deux appliques aux ampoules dorées. « Avec l’encadrement “Petite conne”, une illustration d’Iris de Moüy que nous aimons beaucoup, ces appliques sont la touche humoristique de l’appartement, », taquine Mayssa El Fakir.
Appliques : La Quincaillerie moderne ; Lustre : Mery Mery chez My Little T ; Tapis : Zara Home ; canapé bleu : Maisons du Monde
Dans un premier temps, les propriétaires ont rehaussé le salon d’un mur bleu gris, de la teinte Oval Blue Room de Farrow & Ball sur le mur du fond. Cependant, tous les acteurs du projet sont revenus sur cette décision. Le mur est repassé en blanc, orné de deux appliques aux ampoules dorées. « Avec l’encadrement “Petite conne”, une illustration d’Iris de Moüy que nous aimons beaucoup, ces appliques sont la touche humoristique de l’appartement, », taquine Mayssa El Fakir.
Appliques : La Quincaillerie moderne ; Lustre : Mery Mery chez My Little T ; Tapis : Zara Home ; canapé bleu : Maisons du Monde
Avant.
L’ancienne cuisine est devenue bureau et chambre d’appoint.
L’ancienne cuisine est devenue bureau et chambre d’appoint.
Les propriétaires auraient souhaité raboter le couloir d’entrée en largeur pour laisser davantage de place à la seconde chambre. Mais les professionnelles ont insisté pour garder la grande porte d’entrée à deux battants et le couloir d’entrée de 1,20m de large. « C’est vraiment la proportion de cette entrée qui permet de se sentir à l’aise dans cet appartement et croire qu’il fait bien plus que 52 m² », affirme en effet Mayssa El Fakir.
Après. Grâce à la seconde fenêtre découverte, la pièce est devenue lumineuse et le duo d’Ouvrage a capitalisé sur cette luminosité pour éclaircir l’entrée en intégrant une verrière dans la cloison de cette chambre. « C’est une ancienne fenêtre aux montants de métal chinée. Elle est restée dans son jus car c’est une bonne façon d’échapper à l’effet catalogue et de récupérer de la vie », notent-elles à raison.
Avant. Avec son look années 80, la salle de bains avait vieilli.
Après. « Nos clients étaient sceptiques sur l’éclaircissement que l’on pourrait apporter à la pièce d’eau mais, en misant sur le blanc et en encastrant des spots efficaces au plafond, nous avons changé la donne », estime Mayssa.
Pour limiter les frais, les toilettes suspendues ont été conservées. En revanche, la baignoire a été changée : « Nous avons pris une baignoire de grande taille et avons déplacé la robinetterie au centre afin de pouvoir se baigner à deux », note l’architecte d’intérieur. Un miroir biseauté années 30 et un sol en carreaux de ciment encadré de noir ont prolongé l’harmonie des autres pièces dans le style vintage.
Pour limiter les frais, les toilettes suspendues ont été conservées. En revanche, la baignoire a été changée : « Nous avons pris une baignoire de grande taille et avons déplacé la robinetterie au centre afin de pouvoir se baigner à deux », note l’architecte d’intérieur. Un miroir biseauté années 30 et un sol en carreaux de ciment encadré de noir ont prolongé l’harmonie des autres pièces dans le style vintage.
Pour agrandir la chambre, la porte en biais a été remaniée et la salle de bains légèrement minimisée. On ne le voit pas sur cette photo mais, comme dans les autres pièces, un grand volume de stockage a été intégré le plus discrètement possible. « Nous avons créé un dressing sur un pan de mur complet de la chambre soit 3,5 m », affirme en effet Mayssa El Fakir.
Question décoration, la propriétaire voulait de la couleur et un univers épuré sans aucun tableau. La seule chose qu’elle tenait à garder, c’est un plaid écossais ramené de l’un de ses voyages. Les jeunes femmes ont sélectionné un panoramique onirique d’Isidore Leroy pour rehausser la tête de lit. « Nous adorons cette artiste dont le travail est minutieux. Ces panoramiques sont aussi beaux en photo qu’en vrai, la qualité du détail est au rendez-vous » estiment-elles.
Question décoration, la propriétaire voulait de la couleur et un univers épuré sans aucun tableau. La seule chose qu’elle tenait à garder, c’est un plaid écossais ramené de l’un de ses voyages. Les jeunes femmes ont sélectionné un panoramique onirique d’Isidore Leroy pour rehausser la tête de lit. « Nous adorons cette artiste dont le travail est minutieux. Ces panoramiques sont aussi beaux en photo qu’en vrai, la qualité du détail est au rendez-vous » estiment-elles.
De ce projet, les architectes d’intérieur gardent le souvenir du bonheur d’accompagner ces clients dans leur démarche. « On quitte rarement son confort, surtout lorsque l’on a un grand appartement, mais ce couple voulait être dans l’avenir et non dans leurs souvenirs et ils ont mené cette rénovation comme un projet de vie à deux. Nous avons beaucoup aimé leur philosophie et avons apprécié d’opter pour des objets “vintage” de seconde main », conclut le duo d’Ouvrage.
Quant aux propriétaires, ils ont été tellement heureux du résultat qu’ils ont annoncé aux jeunes femmes un nouveau chantier : « Merci encore à elles pour leur écoute et leurs idées. Nous recommandons absolument ! Et d’ailleurs nous avons décidé depuis de leur confier 95 m² sous combles… On vous racontera. »
Affaire à suivre…
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ? Partagez vos commentaires ci-dessous.
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Quant aux propriétaires, ils ont été tellement heureux du résultat qu’ils ont annoncé aux jeunes femmes un nouveau chantier : « Merci encore à elles pour leur écoute et leurs idées. Nous recommandons absolument ! Et d’ailleurs nous avons décidé depuis de leur confier 95 m² sous combles… On vous racontera. »
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Epuré mais pas glacé (ce qui est souvent le cas, où l'on a l'impression de vivre chez Ikea ou But !) ... Super sympa, vraiment (y'a que le bleu de la vitrine qui me donne un peu la chair de poule mais bon, chacun son truc :) ...)
Après coup (bien après !), c'est un de mes posts préférés : aménagement astucieux, bien dosé (préserver une véritable entrée, intégrer la cuisine à la pièce de vie), avec de très beaux détails déco (les affiches dans le salon, la bibliothèque, le miroir camouflant la hotte et la grande table chinée, la verrière donnant sur le bureau, TOUTE la salle de bain - et le papier peint sublime de la chambre), le tout montrant une vraie collaboration entre les décorateurs et les propriétaires.
C'est un appartement avec une vraie personnalité.
Merci Catherine !!! Votre commentaire nous fait chaud au coeur ! C'est tout à fait le sens de notre démarche : aller dans le détail, trouver les meilleures pièces et surtout, surtout, surtout faire ressortir la personnalité du logement, sa singularité.
A très vite pour de nouveaux projets !