Avant/Après : Faire rentrer une suite parentale sous des combles
Une vingtaine de mètres carrés refaits à neuf avec une chambre, des rangements et une salle de bains en plus
Les propriétaires de cette maison située à Conflans-Sainte-Honorine désiraient transformer le dernier étage de leur maison en une belle suite parentale. C’est sur Internet qu’ils découvrent Exposé Nord, la société de Mathilde Azriel. Le défi lancé à la professionnelle est de taille : aménager dans cet espace mansardé une chambre pourvue de nombreux rangements et équipée d’une salle de bains, qu’il va falloir entièrement créer – le tout, si possible, en tirant parti de l’espace déjà existant et sans ajouter d’extension. Avec beaucoup de minutie et d’ingéniosité, Mathilde s’est employée à réaliser leur vœu. Explorons ensemble comment, à travers ce projet.
Les clients venaient d’acheter cette maison des années 1930 bâtie sur deux niveaux et déjà pourvue de chambres et salles d’eau dans les étages inférieurs. Leur objectif était d’intégrer une suite parentale dans ces combles et de créer une nouvelle salle d’eau. Alors que d’autres professionnels se sont montrés sceptiques quant à la possibilité d’aménager de la façon souhaitée cette zone pentue et traversée de poutres, Mathilde relève le défi. Son pari : obtenir cet aménagement en tirant parti de l’existant et en le rénovant, plutôt que de concevoir une extension, et ce, sans surélever, ni modifier la pente de la toiture des combles. Elle prend vite conscience des contraintes spatiales et s’oriente dans une direction bien précise : valoriser le sur-mesure au maximum, afin d’optimiser toutes les pentes, plutôt que de miser sur des caissons standard, quitte à y investir le budget nécessaire.
« On a joué avec les contraintes pour les rendre à la fois fonctionnelles et esthétiques », explique-t-elle.
Certes, les combles sont déjà convenablement isolés et aménageables. Mais, en dehors de cet avantage de départ, bien que situé sur une petite surface, le projet est en réalité très complexe. Pour créer la salle d’eau et faire passer ses réseaux, les travaux devaient démarrer depuis la cave. « On a rénové les combles, mais on a dû passer par les 3 niveaux inférieurs : cave, rez-de-chaussée, premier étage ». Afin par ailleurs d’éclairer convenablement la future salle d’eau, un Velux a dû être créé, ce qui nécessite une demande d’autorisation d’urbanisme.
« On a joué avec les contraintes pour les rendre à la fois fonctionnelles et esthétiques », explique-t-elle.
Certes, les combles sont déjà convenablement isolés et aménageables. Mais, en dehors de cet avantage de départ, bien que situé sur une petite surface, le projet est en réalité très complexe. Pour créer la salle d’eau et faire passer ses réseaux, les travaux devaient démarrer depuis la cave. « On a rénové les combles, mais on a dû passer par les 3 niveaux inférieurs : cave, rez-de-chaussée, premier étage ». Afin par ailleurs d’éclairer convenablement la future salle d’eau, un Velux a dû être créé, ce qui nécessite une demande d’autorisation d’urbanisme.
Voici le premier aperçu qu’on a de la suite lorsque l’on arrive sur le dernier palier : on découvre les placards de rangement, dans un vert uni. Ces placards étaient très importants dans le projet. Sur un plan pratique, d’abord : la cliente tenait à ce que l’intégralité de ses vêtements puisse être contenue dans des placards fermés. Et sur le plan esthétique, ils donnent immédiatement une identité de couleur gaie, franche et marquée à la nouvelle pièce. « Les clients souhaitant une palette de couleurs restreinte, le vert s’est imposé pour apporter un côté nature dans un esprit cabane à cet aménagement de combles. Il révèle le bois et les touches dorées ».
Quant au confort thermique, au vu de l’impossibilité de placer un radiateur sur l’un des pans de mur, des percements – que l’on entrevoit ici – ont été réalisés sur les panneaux d’habillage entre les dressings pour la climatisation et le chauffage. Les clients se sont dirigés vers une option de climatisation réversible.
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Quant au confort thermique, au vu de l’impossibilité de placer un radiateur sur l’un des pans de mur, des percements – que l’on entrevoit ici – ont été réalisés sur les panneaux d’habillage entre les dressings pour la climatisation et le chauffage. Les clients se sont dirigés vers une option de climatisation réversible.
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« Le choix du vert vient de mon côté aussi bien que de celui de la cliente, on voulait avoir une couleur marquée apportant de la profondeur, tout en laissant le reste de l’espace dans les tons blancs », explique Mathilde. « La cliente voulait aussi, pour l’élégance et la modernité, de petites touches dorées, qui puissent matcher avec le vert et le bois ». Les poignées des placards, légères et dorées, parfaitement accordées au vert, ont été choisies dans cet esprit.
Poignées : La Quincaillerie, Saint-Germain
Poignées : La Quincaillerie, Saint-Germain
Avant. Voici l’ancienne entrée des combles. Malgré la lumière apportée par la fenêtre, les longues poutres apparentes ainsi que la rambarde rayaient, quadrillaient et scindaient l’espace, créant des arêtes et une impression d’exiguïté.
Après. Les poutres ont été repeintes en blanc, ce qui permet de gagner en luminosité et d’éviter l’écrasement de l’espace. La verrière sur mesure est ainsi mise en valeur. Pièce centrale, elle réorganise le regard au sein du lieu : là où les poutres donnaient l’impression de rabaisser le plafond, elle semble le repousser en hauteur et apporte de la verticalité. « La hauteur sous plafond n’a pas changé, il y a juste une réduction en largeur, mais celle-ci donne l’impression qu’on a surélevé le plafond, alors que non », explique Mathilde.
Finalement, dans la chambre, on ne voit plus que deux des longues poutres originelles, la troisième étant derrière les portes du dressing, dont le placement coupe judicieusement la pente latérale des combles. « Les portes fermées donnent l’illusion que les placards dressings sont hauts », ajoute Mathilde.
« Le parquet existant a été reponcé et reverni avec un vernis naturel pour garder la teinte du pin. L’ancien vernis était très sombre. On a fait la même chose pour l’escalier qui se trouve derrière la tête de lit et fait partie de l’espace, par souci de cohérence : il fallait que tout soit unifié et harmonieux ».
Finalement, dans la chambre, on ne voit plus que deux des longues poutres originelles, la troisième étant derrière les portes du dressing, dont le placement coupe judicieusement la pente latérale des combles. « Les portes fermées donnent l’illusion que les placards dressings sont hauts », ajoute Mathilde.
« Le parquet existant a été reponcé et reverni avec un vernis naturel pour garder la teinte du pin. L’ancien vernis était très sombre. On a fait la même chose pour l’escalier qui se trouve derrière la tête de lit et fait partie de l’espace, par souci de cohérence : il fallait que tout soit unifié et harmonieux ».
Avant. Autre vue de l’entrée des combles. La rambarde constituait la séparation entre la pièce et l’escalier. C’était elle qui devait empêcher de potentielles chutes.
Après. Si la nouvelle verrière est très esthétique, elle a aussi été façonnée en pensant à la sécurité. « On a supprimé l’ancienne rambarde de l’escalier et fait de la tête de lit le nouveau garde-corps ». La verrière permet une division spatiale entre escalier et chambre, fait rentrer la lumière, donne un côté déco tendance et, surtout, sécurise le lit par rapport à l’escalier.
Plus d’idées pour aménager une suite parentale sur Houzz
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Les zones basses entre le lit et le mur opposé aux placards verts accueillent désormais un maximum de rangements. On voit ici des étagères faisant office de bibliothèque près de la tête de lit. Cette dernière comporte également des prises électriques et des lampes de lecture.
« On a essayé de rendre la tête de lit aussi fonctionnelle que possible », commente Mathilde. Si l’intérieur est creusé de niches, le dessus fait également office d’étagère.
On découvre ici les zones basses de la suite, optimisées grâce à des rangements bas sur toute la longueur. Les clients ayant beaucoup de vêtements et d’affaires à ranger, Mathilde a pris soin de placer des placards et tiroirs en nombre suffisant dans les moindres recoins. Dans le prolongement de ces rangements, il reste un renfoncement (on le voit ici sur la gauche des étagères), que l’on peut utiliser pour stocker des affaires, comme des valises ou des housses de couette.
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Si le mur paré de placards verts présente une belle façade lisse et unie, il permet tout autant d’abriter des rangements fermés que de dissimuler des éléments spatiaux contraignants. Ainsi, « dans le premier placard dressing, il y a une “jambe de force” de la charpente, comme celle que l’on voit dans la salle de bains », révèle Mathilde, faisant allusion à la poutre oblique en bois présente derrière les WC sur les photos de la salle d’eau.
« Les étagères se composent autour de cette jambe oblique. Les autres placards servent de penderies. Au fond du dernier dressing, il y a un accès aux combles cachés, qui permet en cas de besoin de s’occuper de la maintenance, de l’entretien de la climatisation et de tous les réseaux de plomberie et VMC. C’est un projet où chaque centimètre a été réfléchi, car il y avait beaucoup de contraintes. Ainsi, en ce qui concerne la climatisation, j’ai réussi à trouver son emplacement, mais il fallait aussi avoir accès à sa maintenance… on devait donc intégrer toutes ces contraintes techniques et façonner un résultat pas seulement joli, mais que l’on puisse entretenir longtemps. Finalement, ce projet cache beaucoup de choses. »
« Les étagères se composent autour de cette jambe oblique. Les autres placards servent de penderies. Au fond du dernier dressing, il y a un accès aux combles cachés, qui permet en cas de besoin de s’occuper de la maintenance, de l’entretien de la climatisation et de tous les réseaux de plomberie et VMC. C’est un projet où chaque centimètre a été réfléchi, car il y avait beaucoup de contraintes. Ainsi, en ce qui concerne la climatisation, j’ai réussi à trouver son emplacement, mais il fallait aussi avoir accès à sa maintenance… on devait donc intégrer toutes ces contraintes techniques et façonner un résultat pas seulement joli, mais que l’on puisse entretenir longtemps. Finalement, ce projet cache beaucoup de choses. »
Les rangements de la chambre reposent sur un subtil équilibre entre ouvert et fermé. Les niches permettent l’exposition de certains objets, « mais il y a les dressings et les tiroirs pour ranger les choses que l’on veut cacher ».
La tête de lit est davantage équipée comme un meuble à part entière que comme un simple fragment de mobilier. Elle est multifonction : bibliothèque, table de nuit, verrière/garde-corps, elle contient de l’éclairage, ainsi que l’interrupteur qui permet d’allumer le plafonnier central. De chaque côté du lit, se trouve une prise au niveau bas, chacun dispose de son applique, et l’on bénéficie en plus de la niche centrale.
« La tête de lit est constituée au départ d’un ouvrage en Placo dans lequel ont été insérés des ouvrages en bois. Cela revenait moins cher que le tout bois, elle accueille beaucoup de fonctions et de passages de réseaux électriques ».
La tête de lit est davantage équipée comme un meuble à part entière que comme un simple fragment de mobilier. Elle est multifonction : bibliothèque, table de nuit, verrière/garde-corps, elle contient de l’éclairage, ainsi que l’interrupteur qui permet d’allumer le plafonnier central. De chaque côté du lit, se trouve une prise au niveau bas, chacun dispose de son applique, et l’on bénéficie en plus de la niche centrale.
« La tête de lit est constituée au départ d’un ouvrage en Placo dans lequel ont été insérés des ouvrages en bois. Cela revenait moins cher que le tout bois, elle accueille beaucoup de fonctions et de passages de réseaux électriques ».
Avant. Les combles avant travaux, toujours traversés de longues poutres en bois, qui semblent produire un « effet tunnel » et donnent l’impression d’un espace bas et en longueur.
8 erreurs à éviter dans l’aménagement d’une suite parentale
8 erreurs à éviter dans l’aménagement d’une suite parentale
Après. Blanchir les poutres a allégé l’espace. La façade de la salle de bains, façonnée sur mesure pour épouser, porte incluse, la ligne de pente de la toiture, habille l’espace et coupe l’effet « couloir ».
La grosse suspension sphérique a été remplacée par une rampe à 5 spots, discrète et ingénieuse. « Chaque spot éclaire une direction différente, les zones à éclairer sont ciblées et cela renforce l’ambiance intimiste ». On voit aussi le renfoncement près du lit, qui se prolonge vers le fond, sur la droite de la salle de bains, et qui sert de rangement aux valises ou à d’autres objets de même type.
La position du lit a été choisie avec soin : « les clients l’avaient placé perpendiculairement à la longueur, cela crée une barrière visuelle, il faut sans cesse le contourner pour accéder aux différentes zones ». Dans le nouveau projet, le lit est placé dans le sens de la longueur : cela optimise la circulation, un « couloir » longe tous les dressings et le lit. On accède ainsi à tout, sans avoir à contourner ou enjamber le lit. On voit aussi à droite l’écran de télévision souhaité par les clients, placé de façon à être parfaitement visible depuis le lit, un positionnement mural économisant un peu plus de place puisque aucun équipement annexe de type « meuble TV » n’a dû être ajouté.
Rampe lumineuse : Ikea
La grosse suspension sphérique a été remplacée par une rampe à 5 spots, discrète et ingénieuse. « Chaque spot éclaire une direction différente, les zones à éclairer sont ciblées et cela renforce l’ambiance intimiste ». On voit aussi le renfoncement près du lit, qui se prolonge vers le fond, sur la droite de la salle de bains, et qui sert de rangement aux valises ou à d’autres objets de même type.
La position du lit a été choisie avec soin : « les clients l’avaient placé perpendiculairement à la longueur, cela crée une barrière visuelle, il faut sans cesse le contourner pour accéder aux différentes zones ». Dans le nouveau projet, le lit est placé dans le sens de la longueur : cela optimise la circulation, un « couloir » longe tous les dressings et le lit. On accède ainsi à tout, sans avoir à contourner ou enjamber le lit. On voit aussi à droite l’écran de télévision souhaité par les clients, placé de façon à être parfaitement visible depuis le lit, un positionnement mural économisant un peu plus de place puisque aucun équipement annexe de type « meuble TV » n’a dû être ajouté.
Rampe lumineuse : Ikea
Avant. Autre photo des combles, en cours de travaux. L’épaisse saillie triangulaire au fond qui longe les murs et le plafond représentait une contrainte de chantier importante : une gaine de poêle à bois, impossible à enlever. Les travaux devaient donc s’effectuer autour.
Après. L’aménagement de la salle de bains devait tenir compte de la contrainte des hauteurs : la douche, où l’on doit se tenir debout, ne pouvait être placée ailleurs que dans la partie centrale, avec ses 2,15 mètres sous plafond, les zones moins hautes accueillant les autres équipements d’hygiène et de rangement.
« La salle de bains fait 1,90 mètres Carrez, 2,60 mètres au sol. On était obligés de composer avec la gaine poêle à bois, impossible à enlever et il fallait absolument centrer le plus possible la douche sous le point le plus haut. On a essayé d’optimiser chaque recoin, l’espace de base était vraiment très contraint, par la soupente mais aussi par la présence de la gaine ».
« La salle de bains fait 1,90 mètres Carrez, 2,60 mètres au sol. On était obligés de composer avec la gaine poêle à bois, impossible à enlever et il fallait absolument centrer le plus possible la douche sous le point le plus haut. On a essayé d’optimiser chaque recoin, l’espace de base était vraiment très contraint, par la soupente mais aussi par la présence de la gaine ».
Afin d’optimiser la place, Mathilde a choisi une cuvette de faible encombrement. « J’ai pris le modèle le plus compact qui soit : il fait 43 centimètres de longueur, c’est le WC suspendu le plus court qui existe. Il est tout à fait suffisant pour un WC d’appoint et nous a permis d’avoir un espace bien plus confortable devant la vasque et la douche. »
En effet, pour compléter l’aménagement, Mathilde tenait à pourvoir les lieux d’un lavabo suffisamment spacieux. Elle a choisi une vasque de 50 centimètres de large, confortable, jolie, désireuse d’éviter « le cliché de la petite salle de bains compacte qui ressemblerait à des toilettes de train ou d’avion ». Elle explique : « Je ne voulais pas faire de compromis sur la taille de la vasque, c’était important de pouvoir avoir une zone confortable pour se préparer le matin, avec un lavabo assez vaste, et, juste au-dessus, la lumière du Velux que l’on a créé ». Autour de la large vasque, il reste un espace suffisant pour disposer les produits nécessaires à la toilette.
Concernant le Velux, il augmente la luminosité, mais aussi la hauteur : il supprime le plafond, ce qui donne plus de hauteur à cet espace. « Toute astuce a été bonne à prendre pour gagner quelques centimètres à droite, à gauche ou en hauteur ».
On voit au niveau du WC une poutre oblique contre le mur qui, bien qu’apparente, se fond en douceur dans le décor grâce à la peinture blanche – l’une des « jambes de force » mentionnées plus haut. « Les clients souhaitaient quelque chose de contemporain et lumineux, le Velux permet désormais d’avoir beaucoup de lumière ».
WC : Globo, Forty 3, 43×36 ; vasque lavabo : Porcelanosa
En effet, pour compléter l’aménagement, Mathilde tenait à pourvoir les lieux d’un lavabo suffisamment spacieux. Elle a choisi une vasque de 50 centimètres de large, confortable, jolie, désireuse d’éviter « le cliché de la petite salle de bains compacte qui ressemblerait à des toilettes de train ou d’avion ». Elle explique : « Je ne voulais pas faire de compromis sur la taille de la vasque, c’était important de pouvoir avoir une zone confortable pour se préparer le matin, avec un lavabo assez vaste, et, juste au-dessus, la lumière du Velux que l’on a créé ». Autour de la large vasque, il reste un espace suffisant pour disposer les produits nécessaires à la toilette.
Concernant le Velux, il augmente la luminosité, mais aussi la hauteur : il supprime le plafond, ce qui donne plus de hauteur à cet espace. « Toute astuce a été bonne à prendre pour gagner quelques centimètres à droite, à gauche ou en hauteur ».
On voit au niveau du WC une poutre oblique contre le mur qui, bien qu’apparente, se fond en douceur dans le décor grâce à la peinture blanche – l’une des « jambes de force » mentionnées plus haut. « Les clients souhaitaient quelque chose de contemporain et lumineux, le Velux permet désormais d’avoir beaucoup de lumière ».
WC : Globo, Forty 3, 43×36 ; vasque lavabo : Porcelanosa
Nous voyons ici en détail le carrelage choisi pour la salle de bains. Vert, il prolonge la tonalité dominante de la chambre ; doté de jolis motifs, il habille et égaye le sol. Ce n’est cependant pas un vrai carreau de ciment, malgré les apparences. Pour raisons de sécurité, Mathilde a préféré un autre type de carrelage, antidérapant. Cependant, d’un point de vue esthétique, l’effet « ciment » fait parfaitement illusion. En attirant l’oeil grâce à ses motifs, il permet de donner l’impression optique d’une surface au sol plus grande.
Carrelage : Ragno Ceramiche
Carrelage : Ragno Ceramiche
Pour ouvrir et fermer la douche, Mathilde a choisi une porte coulissante, afin de gérer avec finesse la contrainte spatiale, et transparente, ce qui préserve la luminosité. Cette porte, au final, « fait un rappel de la verrière avec ses trois pans ». Toujours dans une vue d’épure, la robinetterie choisie est blanche, plutôt que métallique, et n’interfère donc pas avec les éléments dorés.
Afin de composer au mieux avec la contrainte de hauteur, la professionnelle a installé un receveur de douche extra-plat, ainsi, « il n’y a que 3 centimètres à monter pour entrer dans la douche. Comme il s’agit d’une maison, on a pu optimiser le plancher – ce qu’on n’aurait pas forcément pu faire dans un immeuble – et mettre le bac à douche au ras du sol ».
Afin de composer au mieux avec la contrainte de hauteur, la professionnelle a installé un receveur de douche extra-plat, ainsi, « il n’y a que 3 centimètres à monter pour entrer dans la douche. Comme il s’agit d’une maison, on a pu optimiser le plancher – ce qu’on n’aurait pas forcément pu faire dans un immeuble – et mettre le bac à douche au ras du sol ».
Dans la douche, comme dans le coin nuit, Mathilde a placé une niche. « Les niches ont pour avantage de ne pas fermer la vue, elles donnent la sensation que c’est plus grand, sans étriquer ».
Dans un souci apporté aux détails, Mathilde n’a pas oublié d’assortir l’esthétique de la salle de bains à celle de la chambre. « La poignée du meuble vasque est identique à celle des rangements bas dans la chambre. On a voulu unifier pour l’harmonie, l’unité ».
On aperçoit à droite de la vasque, en vertical, une poignée dorée, semblable à celles du dressing revêtu de vert. Elle donne en fait sur un renfoncement d’environ 20 centimètres de large × 30 centimètres de profondeur, devenu un placard dissimulé pour que la cliente puisse y mettre tous les produits qui ne trouvent pas place sur le meuble vasque. Le tout façonne une salle d’eau minimaliste, lumineuse, et coordonnée à la chambre grâce aux notes de vert.
On aperçoit à droite de la vasque, en vertical, une poignée dorée, semblable à celles du dressing revêtu de vert. Elle donne en fait sur un renfoncement d’environ 20 centimètres de large × 30 centimètres de profondeur, devenu un placard dissimulé pour que la cliente puisse y mettre tous les produits qui ne trouvent pas place sur le meuble vasque. Le tout façonne une salle d’eau minimaliste, lumineuse, et coordonnée à la chambre grâce aux notes de vert.
Mathilde a préféré des miroirs plutôt ovalisés, en vue d’équilibrer et d’adoucir le côté très anguleux du lieu. La couleur du cadre participe à un souci d’harmonie générale. « Tous les accessoires sont dorés : la bordure des miroirs, mais aussi la bonde de la vasque, l’évacuation de la douche, les appliques du lit, les poignées des placards ».
Concernant les équipements, en termes de budget, pour le robinet, la salle d’eau, la vasque et le receveur, la qualité de la gamme Porcelanosa a été choisie. Le reste du projet privilégie des matériaux astucieux permettant de rester dans un budget raisonnable tout en maintenant la part indispensable dédiée au sur-mesure : beaucoup de meubles ou luminaires viennent de grandes enseignes, comme Ikea.
Miroirs : Leroy Merlin.
Concernant les équipements, en termes de budget, pour le robinet, la salle d’eau, la vasque et le receveur, la qualité de la gamme Porcelanosa a été choisie. Le reste du projet privilégie des matériaux astucieux permettant de rester dans un budget raisonnable tout en maintenant la part indispensable dédiée au sur-mesure : beaucoup de meubles ou luminaires viennent de grandes enseignes, comme Ikea.
Miroirs : Leroy Merlin.
Au final, pour Mathilde, « cela aura été un vrai défi de rentrer une suite parentale dans cet espace. Je suis assez fière de voir qu’on a réussi à fournir toutes les fonctionnalités que les clients voulaient, avec une télé (bien placée), la verrière, la tête de lit avec toutes ses fonctionnalités, le lit deux places, ainsi que le WC et la climatisation, deux éléments qui prenaient de la place et demandaient des réseaux spécifiques, c’était un vrai challenge de cocher toutes les cases ».
Sur un plan professionnel, elle a su tirer parti de cette expérience :
« Maintenant que j’ai fait ce chantier, j’en mesure toute la difficulté et je sais désormais à partir de quelle hauteur sous combles on peut faire quelque chose ou pas. Ce projet est pour moi à la limite des hauteurs utilisables : en dessous, je n’aurais pas pu tout caser. Cela me donne une référence pour me dire si techniquement, tel aménagement est possible ou pas ». Elle remarque également :
« On a réussi à trouver le juste dosage entre : moderne et minimaliste, et : chaleureux, enveloppant, cocooning. Les choix étant restés relativement neutres et intemporels, je pense qu’on pourra continuer à apprécier l’ensemble dans 5 ou 10 ans. Ne pas dépasser 50 000 euros TTC était un gros challenge ».
Comment se sont sentis ses clients en découvrant le résultat ? « Ravis, ça respectait vraiment leurs envies initiales, ils avaient eux aussi à la fin l’impression que la chambre était plus grande, beaucoup plus fonctionnelle, leur fils en était même envieux ».
Budget détaillé :
ET VOUS ?
Quelles astuces retenez-vous de l’aménagement de ces combles en suite parentale ?
Sur un plan professionnel, elle a su tirer parti de cette expérience :
« Maintenant que j’ai fait ce chantier, j’en mesure toute la difficulté et je sais désormais à partir de quelle hauteur sous combles on peut faire quelque chose ou pas. Ce projet est pour moi à la limite des hauteurs utilisables : en dessous, je n’aurais pas pu tout caser. Cela me donne une référence pour me dire si techniquement, tel aménagement est possible ou pas ». Elle remarque également :
« On a réussi à trouver le juste dosage entre : moderne et minimaliste, et : chaleureux, enveloppant, cocooning. Les choix étant restés relativement neutres et intemporels, je pense qu’on pourra continuer à apprécier l’ensemble dans 5 ou 10 ans. Ne pas dépasser 50 000 euros TTC était un gros challenge ».
Comment se sont sentis ses clients en découvrant le résultat ? « Ravis, ça respectait vraiment leurs envies initiales, ils avaient eux aussi à la fin l’impression que la chambre était plus grande, beaucoup plus fonctionnelle, leur fils en était même envieux ».
Budget détaillé :
- Salle d’eau, créée intégralement avec le réseau venu entièrement depuis les étages inférieurs : presque 20 000 euros
- Menuiserie sur mesure dressings et rangements bas : environ 8 000 euros
- Tête de lit : environ 3 500 euros
- Climatisation réversible : environ 5 000 euros
ET VOUS ?
Quelles astuces retenez-vous de l’aménagement de ces combles en suite parentale ?
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Qui ? Un couple avec un enfant
Emplacement : Conflans-Sainte-Honorine, Yvelines
Superficie : à l’origine, 28/29 m², après rénovation 20 m² au sol, et 6 m² loi Carrez.
Durée des travaux : environ 2 mois, plus 4 mois de conception
Date des travaux : livraison mi-avril 2023
Architecte : Mathilde Azriel, d’Exposé Nord
Entreprise de travaux : MS Agencement
Budget : 50 000 euros TTC de travaux hors honoraires (budget détaillé en fin d’article)
Photos : Alexandre Surre