Visites Privées
Avant/Après : La campagne s'invite à Paris dans 36 m2
Dans le XXe, ce studio vétuste de 36 m² avec coin nuit se mue en vrai deux-pièces, dans une ambiance bucolique
Non loin du métro Jourdain, dans le XXe arrondissement de Paris, il est encore des endroits bucoliques qui font douter d’être au cœur de la Capitale. Passé un grand porche, s’offre aux regards une allée verdoyante, bordée d’immeubles de deux étages, où règne une ambiance village. Dans cette charmante « campagne à Paris » la propriétaire a récupéré ce bien délaissé depuis des années dans l’espoir de le muer en coquet pied-à-terre. Le 36 m², un studio aménagé à la va-vite avec un coin nuit, est mal en point. Pour orchestrer sa rénovation intégrale, elle recourt aux services de Margaux Carnevali, une architecte d’intérieur qui ne laisse rien au hasard.
Avant. Très lumineux avec ses quatre fenêtres en triple exposition, l’appartement se situe au premier étage d’un immeuble de faubourg qui en compte deux. Il s’agit au départ d’un studio au plan très simple : un petit couloir d’entrée dessert une cuisine tout en longueur et une pièce de vie rectangulaire, dans laquelle a été cloisonné au fil du temps un coin nuit et une micro-salle d’eau.
Après. Le défi de Margaux Carnevali se résume à ceci : « Je devais proposer la meilleure version du lieu dans un style qui plaise à la propriétaire. Elle souhaitait une parenthèse campagnarde dans la ville avec des tonalités bohèmes, romantiques, vintage et colorées », partage-t-elle.
Pour rendre l’appartement aussi fonctionnel qu’attrayant, cette dernière a proposé de le découper en trois zones : entrée/salle d’eau, pièce de vie avec cuisine, et vraie chambre de 9 m² avec dressing.
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Pour rendre l’appartement aussi fonctionnel qu’attrayant, cette dernière a proposé de le découper en trois zones : entrée/salle d’eau, pièce de vie avec cuisine, et vraie chambre de 9 m² avec dressing.
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Photo Avant
Avant. Le petit couloir d’entrée était peu large mais disposait d’une belle fenêtre, face à laquelle s’ouvrait la cuisine. « Tout de suite, j’ai vu deux points noirs : les couleurs foncées assombrissaient la surface. Par ailleurs, depuis l’entrée, le regard se heurtait sur un mur violacé, l’arrière de la bibliothèque qui servait à cloisonner le coin nuit », explique-t-elle dès le début de la visite.
Après. Il n’était pas possible de supprimer le porteur qui s’ouvrait sur la pièce de vie pour retrouver du volume dans l’entrée. Une cinquantaine de centimètres ont donc été mangés sur l’ancienne cuisine, à droite, ce qui a permis de lui ajouter quelques rangements et une assise.
Les placards ont été réalisés en medium à peindre par un artisan menuisier. La suspension en verre a été choisie pour ne gêner ni l’ouverture de la fenêtre ni celle des placards sans poignées. Des stores enrouleurs ont été posés sur la fenêtre pour intimiser l’espace.
Les placards ont été réalisés en medium à peindre par un artisan menuisier. La suspension en verre a été choisie pour ne gêner ni l’ouverture de la fenêtre ni celle des placards sans poignées. Des stores enrouleurs ont été posés sur la fenêtre pour intimiser l’espace.
Photo Avant
Avant. La porte d’entrée vue de l’intérieur et, sur la gauche, l’ancienne porte de la cuisine.
Margaux aurait aimé pouvoir retourner le sens d’ouverture de la porte d’entrée et la faire ouvrir vers la fenêtre pour dégager davantage le passage. Cette modification s’est avérée onéreuse (changement de porte requis) et trop difficile (formalités auprès de la copropriété).
Margaux aurait aimé pouvoir retourner le sens d’ouverture de la porte d’entrée et la faire ouvrir vers la fenêtre pour dégager davantage le passage. Cette modification s’est avérée onéreuse (changement de porte requis) et trop difficile (formalités auprès de la copropriété).
Après. Pour égayer l’entrée d’une tonalité vintage et un brin bohème qu’elle apprécie, la propriétaire a craqué sur la couleur miel ambré, proclamée « couleur de l’année 2019 » par le coloriste Dulux Valentine, qui la présente comme « positive et chargée d’optimisme ». Un portemanteau en bois ancien, qu’elle possédait déjà, est venu parer le dessus de la banquette/coffre à chaussures.
Peinture : Miel ambré chez Dulux Valentine ; suspension en verre strié : La Redoute ; Radiateur électrique connecté à inertie pierre réfractaire: Gyali chez Sauter ; coussin : Maisons du Monde
Photo Avant
Avant. La cuisine, en forme de boyau, comportait une fenêtre. Le mur porteur à gauche interdisait de la décloisonner sur le salon. Il était également trop difficile de faire déplacer le compteur placé à l’entrée à droite.
En ce qui concerne la chaudière : « Nous sommes passés au tout électrique pour le chauffage et à un chauffe-eau extraplat pour la production d’eau chaude », note la pro.
En ce qui concerne la chaudière : « Nous sommes passés au tout électrique pour le chauffage et à un chauffe-eau extraplat pour la production d’eau chaude », note la pro.
Après. L’architecte d’intérieur qui a déplacé ici la salle d’eau s’en explique : « Aujourd’hui on préfère une pièce de vie avec cuisine ouverte et une salle de bains confortable avec fenêtre. »
Dans le but de faire paraître la pièce moins couloir, on a cloisonné juste derrière le compteur — qui a donc regagné l’entrée dans un placard fermé — et installé la douche au fond, en utilisant la pleine largeur (soit 1,50 m).
Le plan découle ensuite de contraintes techniques : « La colonne était au fond à droite. Nous avons surélevé la douche de 20 cm pour pouvoir faire passer l’évacuation des toilettes que nous avons mises le moins loin possible », décrypte Margaux.
Dans le but de faire paraître la pièce moins couloir, on a cloisonné juste derrière le compteur — qui a donc regagné l’entrée dans un placard fermé — et installé la douche au fond, en utilisant la pleine largeur (soit 1,50 m).
Le plan découle ensuite de contraintes techniques : « La colonne était au fond à droite. Nous avons surélevé la douche de 20 cm pour pouvoir faire passer l’évacuation des toilettes que nous avons mises le moins loin possible », décrypte Margaux.
Pour loger la vaque et le lave-linge, il restait à peine 50 cm de profondeur disponibles dans la largeur de la pièce : « Nous avons utilisé une vasque à poser qui se colle directement au mur et un électroménager de faible profondeur », poursuit-elle.
Au-dessus du lave-linge, un placard contenant le chauffe-eau extraplat fait écho en symétrie à celui qui se trouve au-dessus du bâti support des toilettes.
Autre détail bien vu : le logement pour papier toilette directement inclus dans le meuble vasque composé par un caisson standard recouvert d’un morceau de plan de travail en stratifié chêne clair.
Au-dessus du lave-linge, un placard contenant le chauffe-eau extraplat fait écho en symétrie à celui qui se trouve au-dessus du bâti support des toilettes.
Autre détail bien vu : le logement pour papier toilette directement inclus dans le meuble vasque composé par un caisson standard recouvert d’un morceau de plan de travail en stratifié chêne clair.
Photo Avant
Avant. Pour le plaisir de l’effet saisissant avant/après, voici un aperçu de l’ancienne salle d’eau qui se trouvait dans la pièce de vie.
Après. Question déco, la propriétaire s’est laissée séduire par une ambiance douce et chaleureuse, composée par une harmonie de zelliges « écailles de poisson » d’un rose poudré et un carrelage chamois, le tout rehaussé d’une pointe de laiton vieilli.
Carrelage mur : zellige écailles de poisson rose poudré chez Mosaic Factory ; sol et niche de la douche : Chamois chez Lapeyre ; applique en forme de crochet derrière la porte : Anthropologie ; plan de travail stratifié chêne clair et lavabo : Ikea ; miroir ovoïde en laiton vieilli : La Redoute
Photo Avant
Avant. En entrant dans la pièce de vie au volume généreux et à la double exposition, on déplorait de se retrouver face à cette cloison lie de vin qui coupait la circulation de la lumière entre les deux fenêtres et assombrissait l’espace.
Après. Aujourd’hui, c’est le salon qui se dévoile tout de suite en entrant, composé autour d’un canapé en velours vert sapin, d’une table en forme de feuille et d’un fauteuil en rotin : « Ce salon a été pensé autour de matières naturelles et de couleurs qui évoquent l’extérieur car la propriétaire attendait une proposition qui fasse entrer la nature dans la maison », rappelle Margaux.
Photo Avant
Avant. Le radiateur de la pièce de vie a été déposé ce qui a permis à la professionnelle d’envisager à cet endroit un petit meuble d’entrée, bien pratique pour poser les clés ou son téléphone.
Après. La console a été fabriquée par le menuisier en médium peint en blanc et mise en scène avec des plantes et quelques jolis objets dans l’esprit bohème et vintage.
Duo de miroirs : Les Petits Bohemes ; poignées laiton et verre chez boutons et poignées ; tringles boule en laiton brossé : Leroy Merlin ; rideaux : Maisons du Monde
Duo de miroirs : Les Petits Bohemes ; poignées laiton et verre chez boutons et poignées ; tringles boule en laiton brossé : Leroy Merlin ; rideaux : Maisons du Monde
Photo Avant
Avant. Devant le pan de mur violacé, les treillis en bois déposés servaient par le passé à cloisonner le coin chambre. La fenêtre en fond de pièce se trouve maintenant dans la chambre.
Après. En déposant le meuble-cloison et en le remplaçant par une cloison avec verrière en chêne, la lumière circule à nouveau entre la pièce de vie et la chambre placée à l’arrière.
Dans le souci de soigner le moindre détail, l’architecte d’intérieur a sélectionné cette suspension assez plate pour qu’elle ne cache pas le dessin de la verrière depuis l’entrée. « Je voulais souligner le dessin et un matériau qui changent des verrières métalliques style atelier que l’on a trop vues », affirme la pro.
Dans le souci de soigner le moindre détail, l’architecte d’intérieur a sélectionné cette suspension assez plate pour qu’elle ne cache pas le dessin de la verrière depuis l’entrée. « Je voulais souligner le dessin et un matériau qui changent des verrières métalliques style atelier que l’on a trop vues », affirme la pro.
Un nouveau parquet en chêne contrecollé a également redonné de la superbe à la pièce de vie. « Nous avons choisi des lames larges pour rompre volontairement avec le format haussmannien classique et faire davantage campagne », explique Margaux. Une isolation en granulés soufflés a été intégrée entre les lambourdes, sous la nouvelle chape, à des fins de réduction acoustique entre les étages.
Fauteuil en rotin chiné : Selency ; tapis rectangulaire en jute : Leroy Merlin ; table basse feuille : Lovbacken chez Ikea ; canapé vert : Conforama ; suspension bambou : Eleana chez Alinea ; rideaux : La Redoute ; coussins : Maisons du Monde ; Radiateur électrique connecté à inertie pierre réfractaire : Gyali chez Sauter ; parquet chêne grandes lames : Lapeyre
Fauteuil en rotin chiné : Selency ; tapis rectangulaire en jute : Leroy Merlin ; table basse feuille : Lovbacken chez Ikea ; canapé vert : Conforama ; suspension bambou : Eleana chez Alinea ; rideaux : La Redoute ; coussins : Maisons du Monde ; Radiateur électrique connecté à inertie pierre réfractaire : Gyali chez Sauter ; parquet chêne grandes lames : Lapeyre
Photo Avant
Avant. Vue de la pièce de vie depuis la fenêtre au fond de l’appartement.
Après. Dans cette pièce, l’important selon l’architecte d’intérieur était de bien différencier les espaces salon, cuisine et coin repas. « La cuisine a été marquée par un espace bar convivial ainsi qu’un sol et un plafond différenciants. Le coin dînatoire, en continuité, se distingue par ses couleurs joyeuses et trois suspensions en laiton », note la pro.
Photo Avant
Avant. Le pan de mur qui supporte aujourd’hui la cuisine était occupé par l’ancienne salle d’eau. « Elle ne devait pas exister à l’origine. À une époque, des canalisations avaient été tirées depuis l’ancienne cuisine [NDLR : cf coffrage rouge]. Et les toilettes étaient des sanibroyeurs », nous fait remarquer Margaux.
Après. Séparée par un bar convivial qui dissimule l’électroménager quand on entre, la nouvelle cuisine est pavée de dalles en terre cuite. « Leur dessin en biais a été reproduit au millimètre près sur le faux plafond afin de créer visuellement un espace à part », note l’architecte d’intérieur.
La cuisine a été réalisée en stratifié, à partir de caissons et portes standard et plan de travail imitation chêne foncé. Des boutons de poignée en porcelaine et détails chromés la personnalisent de même que l’ancienne hotte de la propriétaire, recyclée par l’architecte d’intérieur.
La cuisine a été réalisée en stratifié, à partir de caissons et portes standard et plan de travail imitation chêne foncé. Des boutons de poignée en porcelaine et détails chromés la personnalisent de même que l’ancienne hotte de la propriétaire, recyclée par l’architecte d’intérieur.
Au-dessus du plan de travail, un meuble bibliothèque de 40 cm de large et 20 cm de profondeur prend naissance sur le bar. Il accueille les bocaux de la propriétaire et anime la cuisine. Une plante succulente verdit de ses rameaux retombants le haut de l’étagère.
Cuisine : portes Veddinge et plan en stratifié chêne foncé chez Ikea; poignées : Boutons et poignées ; sol : dalles de terrasse en briques chez Lapeyre
Cuisine : portes Veddinge et plan en stratifié chêne foncé chez Ikea; poignées : Boutons et poignées ; sol : dalles de terrasse en briques chez Lapeyre
Accolé à la cuisine avec sa banquette en continuité, le coin dînatoire est joyeux et campagnard avec ses couleurs peps en jaune et vert prairie. Une table en formica vintage a été chinée par la propriétaire et c’est également elle qui a repeint ainsi des chaises bistrot de famille. La banquette, fabriquée à l’aide de caissons et de morceaux de plan de travail, s’ouvre vers l’avant servant de coffre de rangement. Trois suspensions en laiton et porcelaine, placées en quinconce, le mettent en lumière. Le plus déco ? Un délicat papier peint fleurit le mur de ses pétales beige rosés.
Notez comment la pro a calculé cuisine et coin dîner au centimètre près : « J’ai ainsi pu employer huit galettes de chaises nouées deux par deux pour constituer l’assise et le dossier de la banquette », nous glisse-t-elle. Une bonne astuce à retenir !
Banquette : Ikea, papier peint : Canopée de Caselio chez Leroy Merlin ; suspension : Les Petits Bohemes ; coussins de chaise : Leroy Merlin
Notez comment la pro a calculé cuisine et coin dîner au centimètre près : « J’ai ainsi pu employer huit galettes de chaises nouées deux par deux pour constituer l’assise et le dossier de la banquette », nous glisse-t-elle. Une bonne astuce à retenir !
Banquette : Ikea, papier peint : Canopée de Caselio chez Leroy Merlin ; suspension : Les Petits Bohemes ; coussins de chaise : Leroy Merlin
Photo Avant
Avant. Vu du cloisonnement de la chambre avant travaux. Côté coin nuit, l’arrière du cloisonnement violet apparaissait comme un dressing ouvert.
Après. La propriétaire avait envie d’une explosion florale dans sa chambre et a apprécié ce papier peint aux accents japonisants ponctué par la brillance de deux discrètes appliques en laiton. Une tête de lit sur mesure a été fabriquée en médium à peindre, créant une tablette et des rangements sur toute la largeur du lit. Bien vu les deux interrupteurs-prises encastrés à même la tablette, de chaque côté du lit !
Photo Avant
Avant. Cette fenêtre en fond d’appartement a inspiré la professionnelle pour proposer une vraie chambre et non un coin nuit.
Après. En effet, la chambre a été cloisonnée au plus juste afin de disposer d’une superficie de 9 m² : « Je n’avais pas de directives strictes mais j’ai pensé que cela valoriserait le bien à la revente de proposer une vraie chambre. en dessous de cette superficie on parle de coin nuit en immobilier et une vraie chambre doit également disposer d’une fenêtre », rappelle Margaux Carnevali.
Photo Avant
Avant. Cette salle d’eau a été éliminée afin de redonner l’espace à la chambre.
Après. Un grand dressing et un bureau sont venus occuper l’ex-emplacement de la salle d’eau. Margaux Carnaveli a trouvé une bonne astuce pour limiter les frais : « C’est un dressing Ikea que l’on a entouré de fileurs et habillé de poignées en bois et de paniers », explique-t-elle.
Sur la gauche du placard, un mur en pan coupé correspondait au conduit d’une ancienne cheminée : « Nous avons adapté le coin sur mesure et sur place avec un bureau en chêne et des tablettes en médium peint pour qu’il s’adapte parfaitement une fois le dressing posé », poursuit-elle.
Eu égard à la consigne de la propriétaire d’optimiser au mieux la surface, difficile de faire mieux que ce qu’a proposé Margaux Carnaveli, une architecte d’intérieur dont on a déjà souligné sur Houzz les prestations très maîtrisées.
Sur la gauche du placard, un mur en pan coupé correspondait au conduit d’une ancienne cheminée : « Nous avons adapté le coin sur mesure et sur place avec un bureau en chêne et des tablettes en médium peint pour qu’il s’adapte parfaitement une fois le dressing posé », poursuit-elle.
Eu égard à la consigne de la propriétaire d’optimiser au mieux la surface, difficile de faire mieux que ce qu’a proposé Margaux Carnaveli, une architecte d’intérieur dont on a déjà souligné sur Houzz les prestations très maîtrisées.
Papier peint : Metropolis chez Leroy Merlin ; peinture tête de lit : Papetee chez Guittet ; appliques : dressing : Ikea ; Poignées du dressing : Manta chez Boutons et Poignées
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Qui vit ici : une dame qui vit en province et dont c’est le pied-à-terre
Superficie : 36 m²
Emplacement : métro Jourdain, dans une ancienne cité ouvrière
Livraison du projet : août 2019
Durée des travaux : 4 mois
Durée de l’étude : 5 mois
Architecte d’intérieur : Margaux Carnevali de Neva Architecture Intérieure
Budget : 55 000 euros de travaux + mobilier et décoration, hors honoraires
Crédit photos : Agathe Tissier