Avant/Après : La maison du bonheur en plein Paris
Cette famille habitait un ancien atelier. Ils l'ont fait transformer en maison de famille où règne la douceur de vivre
Agnès Carpentier
15 avril 2020
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Quand ce couple décide de s’installer, il acquiert un ancien atelier en rez-de-chaussée d’un immeuble, à deux pas de la place Sainte-Marthe à Paris. Pour qui connaît ce quartier confidentiel au passé ouvrier, les cours traversantes foisonnantes de nature, les rires des enfants qui y jouent en liberté, les parties de jardinage et les apéros entre voisins ont un charme infini. Le temps passe et deux enfants plus tard, le couple se sent à l’étroit dans le 80 m² de style loft qui n’a pas été pensé pour une famille. Mais pas question de déménager ! La famille a l’opportunité d’acheter un petit deux pièces de 30 m² au-dessus de l’atelier et possède également un morceau de cour attenant qui sert de place de stationnement. Le projet germe alors de réagencer ce patchwork pour le transformer en maison de famille où il fera bon vivre. Pour ce faire, ils font appel à l’architecte d’intérieur Miriam Gassmann et, au fil de presque deux années de chantier, prend corps la maison telle qu’ils l’ont rêvée, leur « maison du bonheur ».
Coup d’œil
Qui vit ici : une famille avec deux enfants (8 et 10 ans)
Emplacement : quartier Sainte-Marthe (Paris Xe)
Superficie : 134 m² (appartement d’origine 80 m² + deux-pièces rattaché 30 m² + création d’une extension de 12 m² et d’une terrasse de 12 m²)
Date et durée de la rénovation : livraison mars 2019 (6 mois de travaux précédés de 7 mois d’études et formalités administratives)
Architecte d’intérieur : Miriam Gassmann
Entreprise générale et menuiserie : Fudali Bâtiment
Budget travaux : 1400 euros HT/m²
Photos : Stéphane Deroussent
« Mon client a ouvert un réseau de boulangeries sans gluten, sa femme est éditrice, créatrice d’un prix littéraire, les enfants apprennent le piano et l’aînée est en classe CHAM. Leurs essentiels sont basés sur la famille, les rencontres humaines, recevoir les copains, partager de bons moments… Ils ne voulaient pas d’un intérieur guindé mais une maison qui leur ressemble, vraie, décontractée, pleine de lumière, qui reflète le bonheur de vivre ensemble », explique Miriam Gassmann tandis que nous pénétrons dans une vaste pièce de vie follement chaleureuse.
Pour la professionnelle, point d’autre brief de la part de ses clients. À charge pour elle de repenser l’espace morcelé tel que nous le découvrons sur ce plan de l’atelier avant travaux.
Qui vit ici : une famille avec deux enfants (8 et 10 ans)
Emplacement : quartier Sainte-Marthe (Paris Xe)
Superficie : 134 m² (appartement d’origine 80 m² + deux-pièces rattaché 30 m² + création d’une extension de 12 m² et d’une terrasse de 12 m²)
Date et durée de la rénovation : livraison mars 2019 (6 mois de travaux précédés de 7 mois d’études et formalités administratives)
Architecte d’intérieur : Miriam Gassmann
Entreprise générale et menuiserie : Fudali Bâtiment
Budget travaux : 1400 euros HT/m²
Photos : Stéphane Deroussent
« Mon client a ouvert un réseau de boulangeries sans gluten, sa femme est éditrice, créatrice d’un prix littéraire, les enfants apprennent le piano et l’aînée est en classe CHAM. Leurs essentiels sont basés sur la famille, les rencontres humaines, recevoir les copains, partager de bons moments… Ils ne voulaient pas d’un intérieur guindé mais une maison qui leur ressemble, vraie, décontractée, pleine de lumière, qui reflète le bonheur de vivre ensemble », explique Miriam Gassmann tandis que nous pénétrons dans une vaste pièce de vie follement chaleureuse.
Pour la professionnelle, point d’autre brief de la part de ses clients. À charge pour elle de repenser l’espace morcelé tel que nous le découvrons sur ce plan de l’atelier avant travaux.
Avant. Depuis la rue, après avoir traversé une courette, on accédait à l’atelier en entrant directement dans la cuisine/salle à manger (en bas du plan). Le salon, flanqué d’une véranda se profilait sur la droite, étroit depuis que les parents s’étaient aménagé une chambre en second jour en empiétant largement dessus. Au fond à droite, la grande chambre d’origine, désormais occupée par leurs enfants (garçon et fille), avait été munie d’une cloisonnette pour leur apporter un peu d’intimité.
À l’arrière de l’atelier, dans une seconde cour, la famille disposait d’une place de parking. Quant au petit deux-pièces qu’ils avaient acquis, il surplombait la partie arrière de l’appartement. « Le plus étonnant de cet atelier typé loft qu’ils avaient acheté à un célibataire, était que la salle de bains n’avait jamais été cloisonnée. La baignoire trônait en arrière-plan de la table à manger et on la voyait dès que l’on entrait », se remémore amusée Miriam Gassmann.
Vous cherchez un architecte d’intérieur ?
À l’arrière de l’atelier, dans une seconde cour, la famille disposait d’une place de parking. Quant au petit deux-pièces qu’ils avaient acquis, il surplombait la partie arrière de l’appartement. « Le plus étonnant de cet atelier typé loft qu’ils avaient acheté à un célibataire, était que la salle de bains n’avait jamais été cloisonnée. La baignoire trônait en arrière-plan de la table à manger et on la voyait dès que l’on entrait », se remémore amusée Miriam Gassmann.
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Après. L’architecte d’intérieur s’est livrée à 7 mois d’études et formalités administratives pour mettre sur les rails ce projet complexe. « Il a fallu présenter le projet à la copropriété pour avoir l’accord de rattacher les deux appartements, la place de parking et d’y créer une extension. Puis nous avons déposé le permis de construire et changé de destination le local qui était toujours considéré comme un atelier », relate la professionnelle.
Dans la foulée, le chantier s’ouvre dans la bonne humeur avec une « demolition party » organisée par les parents, où les enfants ont donné le premier coup de pioche. Aujourd’hui, on rentre dans le duplex de façon diamétralement opposée, via une nouvelle courette (en haut du plan). Le rez-de-chaussée rassemble les pièces à vivre et la suite parentale tandis que l’étage est devenu le paradis des enfants. Le salon, délesté de la chambre parentale de fortune, s’est largement épanoui. La salle de bains a été intimisée et les toilettes/buanderie transformées en escalier pour accéder à l’étage.
Dans la foulée, le chantier s’ouvre dans la bonne humeur avec une « demolition party » organisée par les parents, où les enfants ont donné le premier coup de pioche. Aujourd’hui, on rentre dans le duplex de façon diamétralement opposée, via une nouvelle courette (en haut du plan). Le rez-de-chaussée rassemble les pièces à vivre et la suite parentale tandis que l’étage est devenu le paradis des enfants. Le salon, délesté de la chambre parentale de fortune, s’est largement épanoui. La salle de bains a été intimisée et les toilettes/buanderie transformées en escalier pour accéder à l’étage.
Avant. Voici la place de stationnement qui a permis d’envisager une extension à l’atelier dont on distingue le mur de briques et des carreaux de verre. Juste derrière, la fenêtre atelier est celle de la chambre des enfants.
Après. On n’entre plus par la cuisine, de l’autre côté de l’atelier, mais par cette courette privative, réalisée sur la place de stationnement. L’entrée jouxte la baie vitrée de la nouvelle chambre parentale.
Après. « Pour pallier le manque de luminosité du rez-de-chaussée, nous avons percé une nouvelle entrée dans le mur en briques et de pavés de verre, soit au niveau de l’ancienne salle de bains. En perçant cette façade, nous avons récupéré beaucoup de surface vitrée et provoqué une circulation de lumière traversante qui a illuminé ce niveau », explique Miriam Gassmann.
Banc entrée : Mona Market
Banc entrée : Mona Market
L’ancienne salle de bains ouverte s’est donc muée en corridor d’entrée. Miriam qui a réalisé toutes les préconisations mobilier a sélectionné cette banquette en bois et corde pour son esprit « maison de vacances ».
L’ancien sol de l’atelier, un béton brut, a été recouvert d’un plancher massif aux larges lames, dans l’esprit atelier. « Ma cliente tenait à retrouver un matériau plus chaud sous ses pieds. Légèrement blanchi, il apporte beaucoup de lumière », nous glisse l’architecte d’intérieur. Quant à l’applique : « C’est une Zangra que nous avons accessoirisée avec un cadre inutilisé. »
L’ancien sol de l’atelier, un béton brut, a été recouvert d’un plancher massif aux larges lames, dans l’esprit atelier. « Ma cliente tenait à retrouver un matériau plus chaud sous ses pieds. Légèrement blanchi, il apporte beaucoup de lumière », nous glisse l’architecte d’intérieur. Quant à l’applique : « C’est une Zangra que nous avons accessoirisée avec un cadre inutilisé. »
Avant. Le piano est un élément central dans cette maison. Les enfants, répètent tous les jours et il n’est pas rare que famille et amis se réunissent autour de l’instrument pour pousser la chansonnette. Jusqu’alors, il était coincé entre la cuisine et la table à manger, sans possibilité de déplacement, avec la salle de bains ouverte en toile de fond ! Le piano a désormais une place dédiée dans le prolongement du corridor d’entrée.
Quant à l’applique : « C’est la même Zangra mais comme elle n’était pas centrée et qu’il a fallu la déplacer, nous avons eu l’idée de ce cercle de métal noir en dessous pour sauver la situation. »
Quant à l’applique : « C’est la même Zangra mais comme elle n’était pas centrée et qu’il a fallu la déplacer, nous avons eu l’idée de ce cercle de métal noir en dessous pour sauver la situation. »
Après. La table a manger a toujours été à cette place. À l’époque où les parents n’avaient qu’un tout petit salon, la grande table était l’endroit chaleureux de la maisonnée et les propriétaires tenaient à garder cet élément fondateur. Elle a été tournée dans l’autre sens pour suggérer une séparation des espaces entre salon et cuisine.
Ainsi placée, la table à manger se trouve en pleine lumière, à mi-chemin entre l’ancienne entrée et la nouvelle. Toutes deux étant vitrées et prolongées par de petites terrasses, la perspective s’en trouve élargie et l’intérieur paraît beaucoup plus grand qu’avant les travaux.
Ainsi placée, la table à manger se trouve en pleine lumière, à mi-chemin entre l’ancienne entrée et la nouvelle. Toutes deux étant vitrées et prolongées par de petites terrasses, la perspective s’en trouve élargie et l’intérieur paraît beaucoup plus grand qu’avant les travaux.
Question déco, le blanc domine, réchauffé par l’ocre jaune de la nappe en lin tandis que les éléments noirs apportent du rythme et du graphisme.
« Mes clients ne souhaitaient pas un intérieur cossu ou à la mode mais un appartement fonctionnel et lumineux, qui soit un cadre agréable pour le vivre ensemble, une de leurs valeurs fondamentales. Ils souhaitaient rester dans “le vrai” au niveau des matériaux, aussi avons-nous mis en valeur les surfaces d’origine en pierre, verre, métal et avons ajouté du bois, du lin… », justifie l’architecte d’intérieur.
« Mes clients ne souhaitaient pas un intérieur cossu ou à la mode mais un appartement fonctionnel et lumineux, qui soit un cadre agréable pour le vivre ensemble, une de leurs valeurs fondamentales. Ils souhaitaient rester dans “le vrai” au niveau des matériaux, aussi avons-nous mis en valeur les surfaces d’origine en pierre, verre, métal et avons ajouté du bois, du lin… », justifie l’architecte d’intérieur.
Au-dessus de la table à manger, une suspension joue les mobiles à la Calder : « J’avais envie de valoriser la hauteur sous plafond par un bel objet. Elle a été fabriquée à la main par un artisan du réseau Hopfab qui est venu l’équilibrer sur place », indique Miriam.
Table de salle à manger chinée chez Belle Lurette (cité Popincourt) ; Chaises de salles à manger vintage : Cartel de Belleville ; Suspension salle à manger : mobile 200 Dabi Design
Table de salle à manger chinée chez Belle Lurette (cité Popincourt) ; Chaises de salles à manger vintage : Cartel de Belleville ; Suspension salle à manger : mobile 200 Dabi Design
Avant. À l’origine, il y avait une unique chambre dans cet atelier. L’ayant cédé à leurs deux enfants, les parents avaient cloisonné en second jour une autre chambre dans le salon, au moyen d’une verrière atelier récupérée dans la copropriété.
Après. Cette chambre a disparu pour étoffer le salon, désormais clair et chaleureux. Composé autour d’un nouveau canapé, de deux fauteuils années 50 et d’une grande bibliothèque, il mêle de façon décontractée des inspirations déco éclectiques, entre notes industrielles héritées du bâtiment, artisanales et chic.
« Les appliques viennent de chez Wo & Wé, une marque française lancée par Olivier Abry, qui s’est spécialisée dans la fabrique de lampes industrielles articulées. Par ailleurs, nous avons fait recouvrir les fauteuils chinés sur Selency avec du velours de chez Thevenon qui fait penser à un imprimé de boubou », détaille la professionnelle.
Paire d’appliques Anvers 1 bras : Wo&Wé ; Fauteuils retapissés chinés chez Bindies ; Table basse : Zeeloft ; Tapis Liberty’s : Rue St-Maur
« Les appliques viennent de chez Wo & Wé, une marque française lancée par Olivier Abry, qui s’est spécialisée dans la fabrique de lampes industrielles articulées. Par ailleurs, nous avons fait recouvrir les fauteuils chinés sur Selency avec du velours de chez Thevenon qui fait penser à un imprimé de boubou », détaille la professionnelle.
Paire d’appliques Anvers 1 bras : Wo&Wé ; Fauteuils retapissés chinés chez Bindies ; Table basse : Zeeloft ; Tapis Liberty’s : Rue St-Maur
Le propriétaire ayant travaillé un temps dans la production musicale écoute toujours énormément de musique et le couple visionne également beaucoup de films. Ils avaient donc besoin de stockage côté salon. « Nous avons créé une bibliothèque adaptée à leurs CD et DVD et laissé un cadre blanc au centre pour projeter des films depuis un vidéoprojecteur », décrypte l’architecte d’intérieur.
Avant. Le salon était flanqué d’une extension ancienne, recouverte de polycarbonate façon véranda.
Après. « C’était un coin du salon très agréable et lumineux que nous avons valorisé avec un toit de verre et des étagères en périphérie. Ma cliente est éditrice. Elle désirait avoir beaucoup de rangement pour ses livres et disposer d’un coin agréable pour lire. Aujourd’hui elle se cherche une méridienne pour remplacer la chilienne de jardin », explique la pro.
Dans le salon prolongé par la véranda, une belle tension s’opère entre la chaleur des aménagements et l’enveloppe brute de l’atelier dont les pierres apparentes et le poteau de métal ont été restaurés.
Tapis : Liberty’s Décoration
Tapis : Liberty’s Décoration
Avant. À l’origine, dès que l’on passait la porte d’entrée, on tombait sur la table à manger et la cuisine se profilait juste derrière avec son manque criant de rangements.
Après. Un bar est venu séparer la cuisine de la salle à manger. « C’est un élément multifonction très intéressant ! Il sépare les espaces et dissimule en partie la cuisine. Il permet aussi d’appuyer des éléments supplémentaires et offre une nouvelle façon d’habiter la cuisine et de recevoir car les convives peuvent venir s’accouder au bar », détaille Miriam Gassmann.
Vous noterez que pour appuyer le bar au mur, le grand radiateur a dû être déplacé. Le réseau entier de chauffage à eau chaude a d’ailleurs été revu, en particulier pour rattacher l’étage au circuit. La nouvelle chaudière à condensation est venue se nicher sous l’escalier.
Carrelage : Surface ; Béton ciré : Mercadier ; Suspensions HK living bar ; Tabouret de bar NY11 NOR
Vous noterez que pour appuyer le bar au mur, le grand radiateur a dû être déplacé. Le réseau entier de chauffage à eau chaude a d’ailleurs été revu, en particulier pour rattacher l’étage au circuit. La nouvelle chaudière à condensation est venue se nicher sous l’escalier.
Carrelage : Surface ; Béton ciré : Mercadier ; Suspensions HK living bar ; Tabouret de bar NY11 NOR
Comme la famille cuisine beaucoup, cette pièce est devenue un vrai sujet entre les propriétaires et leur architecte d’intérieur. « Ils désiraient une cuisine à vivre, à la fois simple et originale », explique la pro qui a trouvé à la singulariser avec une bibliothèque, des liserés noirs ou encore du béton ciré en plan de travail.
« Nous avons assumé la structure de l’atelier en mettant en valeur le poteau de métal et les tuyaux apparents. Nous l’avons prolongée par ces lisérés et choisi le béton ciré au sol et en plan de travail pour rappeler cet univers. C’est également un matériau facile à vivre pour une famille, simple et très résistant », note-t-elle.
« Nous avons assumé la structure de l’atelier en mettant en valeur le poteau de métal et les tuyaux apparents. Nous l’avons prolongée par ces lisérés et choisi le béton ciré au sol et en plan de travail pour rappeler cet univers. C’est également un matériau facile à vivre pour une famille, simple et très résistant », note-t-elle.
Le sol et le plan de travail ont donc été spatulés sur place avec un béton ciré bleu pétrole de chez Mercadier. Quant à la crédence et l’arrière du bar, si un temps les propriétaires ont eu envie de zelliges, ils les ont finalement trouvés trop rustiques et ont opté pour un grès cérame vert d’eau paré de motifs triangulaires.
Avant. On se rappelle que la chambre parentale avait été cloisonnée en second jour dans le salon. Cette pièce a disparu et la nouvelle suite parentale a été créée en extension sur la place de stationnement.
Après. Les parents disposent donc d’une chambre flambant neuve de 12 m², dotée d’une baie vitrée toute hauteur et largeur qui s’ouvre sur la nouvelle terrasse d’entrée. Et, quand la propriétaire a besoin de s’isoler pour travailler à son prix littéraire « hors concours », c’est ici qu’elle se réfugie.
Fauteuil Acapulco chez Sentou
Fauteuil Acapulco chez Sentou
Pour parer leur tête de lit, les propriétaires avaient envie d’une touche de fantaisie. « Mon client avait envie de teintes chaudes pour le côté cosy et enveloppant. Nous avons enduit le mur d’une peinture à la chaux tirée ocre rouge qui rappelait à la propriétaire, originaire du Sud-Est, les carrières de Roussillon », explique Miriam.
Chaux tirée : collection Maison de vacances pour Ressource ; Édredon en lin lavé et parure de lit : Harmony
Chaux tirée : collection Maison de vacances pour Ressource ; Édredon en lin lavé et parure de lit : Harmony
L’architecte d’intérieur a également sélectionné la parure de lit en jetant son dévolu sur du lin froissé, dans une palette du rose nude à l’ocre jaune. La bibliothèque était l’un des meubles qui appartenait au couple avant les travaux.
Dans la courette, pour habiller le mur qui donne sur la copropriété, la professionnelle a réutilisé la fenêtre atelier qui servait à cloisonner l’ancienne chambre parentale. Une démarche de réemploi qu’elle affectionne particulièrement.
Avant. Voici l’ancienne salle de bains qui n’était pas cloisonnée et qui se trouvait à l’endroit où Miriam a créé le corridor.
Après. Aujourd’hui, la salle d’eau est directement reliée à la chambre parentale, positionnée sur l’emplacement de l’ancienne chambre d’enfants. La salle d’eau a été parée d’écailles en zelliges vert d’eau au mur, d’un meuble vasque en chêne réalisé sur mesure et d’une grande douche à la paroi style atelier en verre cannelé.
Le fond a été habillé de rideaux derrière lesquels se cache la nouvelle buanderie.
Le dressing, formant un couloir, sépare la chambre de la salle de bains. À en croire l’architecte d’intérieur, les rideaux, fabriqués par l’éditeur Thevenon avec un coton au motif végétal sont « la petite folie de cette rénovation » eu égard aux choix habituels de ses clients épris de sobriété.
Tissu rideaux dressing : Totem chez Thevenon
Tissu rideaux dressing : Totem chez Thevenon
Avant. Voici les anciennes toilettes de l’atelier qui contenaient également la machine à laver à l’origine.
Après. Ces toilettes ont été déplacées dans le corridor. À leur place, on a aménagé un escalier en chêne qui permet d’accéder à l’étage supérieur dédié aux enfants. « Lors d’une petite soirée post-aménagement, les enfants étaient nombreux à jouer en haut. Au bout d’un moment, les parents se sont inquiétés de ne rien entendre. Cet étage est vraiment très isolé, comme dans une maison, et cela a apporté beaucoup de confort aux parents », se remémore Miriam.
Voici les nouvelles toilettes, situées aujourd’hui dans le corridor d’entrée.
Avant. Les parents avaient acheté il y a un an ce deux pièces de 30 m² qui se situait au-dessus de la partie arrière de l’atelier (WC, Salle de bains et chambre enfants à l’origine). Il se composait d’un séjour avec une chambre en enfilade plus une petite cuisine et une salle de bains séparées.
Après. La cuisine a disparu car elle a servi à placer la trémie de l’escalier. Le plan a ensuite été retravaillé pour offrir deux chambres indépendantes au frère et à la sœur, avec un accès privatif à la salle de bains qu’ils partagent.
Après. Dans l’ancien séjour Miriam a créé un couloir pour desservir les deux chambres.
Après. Comme la chambre du garçon n’a pas de fenêtre, Miriam a créé une verrière atelier en guise de porte.
Elle a également chiné sur Selency cette commode vintage qui avait été relookée : « Autant que possible privilégiez les meubles de seconde main dans les chambres d’enfant car ils ne larguent pas de COV polluants dans l’air comme les meubles neufs, en particulier lorsqu’ils sont en aggloméré ! », nous conseille l’architecte d’intérieur.
Et la pro de nous expliquer qu’elle s’est équipée d’une console pour contrôler la qualité de l’air intérieur sur ses chantiers et qu’elle sélectionne le plus possibles de matériaux sains, tant en matière de peintures que d’isolation ou d’ameublement.
Et la pro de nous expliquer qu’elle s’est équipée d’une console pour contrôler la qualité de l’air intérieur sur ses chantiers et qu’elle sélectionne le plus possibles de matériaux sains, tant en matière de peintures que d’isolation ou d’ameublement.
La salle de bains de l’étage a, quant à elle, accueilli la baignoire en fonte de l’ancienne salle de bains, un réemploi intelligent qui toutefois n’a pas été une partie de plaisir pour l’entreprise qui l’a hissée là-haut !
« Dans ce projet nous avons fui les tendances à la mode au profit d’éléments vrais pour coller à la personnalité et aux valeurs des propriétaires. Cette démarche plus respectueuse de l’environnement m’a personnellement touchée. La rénovation écologique, avec des matériaux sains et plus de lumière pour dépenser moins de ressources est le grand enjeu de demain », conclut l’architecte d’intérieur Miriam Gassmann.
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