Avant/Après : La métamorphose d'un jardin sublime une extension
Paysagiste, Théo est intervenu sur le terrain de ses parents pour mettre en valeur la nouvelle construction en bois
Claire Tardy
30 avril 2017
Editor, Houzz France
Ce morceau de terrain n’avait pas été aménagé depuis la construction de l’extension en bois qui agrandit cette maison du Médoc. Les propriétaires ont profité des compétences professionnelles de leur fils pour le mettre en valeur et réaliser un jardin sur mesure. Paysagiste de métier, Théo Gallibert est ainsi intervenu sur la propriété de ses parents pour créer une liaison entre le jardin existant et l’entrée sur la propriété. « Il fallait raconter une histoire et que le rendu apparaisse naturel et authentique, tout en rappelant le littoral », se rappelle-t-il.
Coup d’œil
Qui habite ici : Les parents de Théo Gallibert
Superficie : entre 40 m² et 50 m²
Paysagiste : Théo Gallibert, de T.O l’Atelier des Jardins
Emplacement : près de Bordeaux
Coup d’œil
Qui habite ici : Les parents de Théo Gallibert
Superficie : entre 40 m² et 50 m²
Paysagiste : Théo Gallibert, de T.O l’Atelier des Jardins
Emplacement : près de Bordeaux
AVANT
Un an avant l’intervention de Théo, ses parents avaient agrandi leur maison grâce à une extension en bois à l’allure contemporaine. Si le jardin situé à l’arrière de la construction avait été aménagé dans la foulée, la zone d’entrée sur la propriété était restée à l’état brut après le chantier. L’objectif a donc été de créer une transition entre les deux espaces et de mettre en avant la nouvelle extension. « Comme l’aménagement se voit dès l’entrée, il fallait quelque chose de joli et d’accueillant, qui raconte une histoire pour donner envie aux visiteurs de s’aventurer plus loin », ajoute Théo.
Un an avant l’intervention de Théo, ses parents avaient agrandi leur maison grâce à une extension en bois à l’allure contemporaine. Si le jardin situé à l’arrière de la construction avait été aménagé dans la foulée, la zone d’entrée sur la propriété était restée à l’état brut après le chantier. L’objectif a donc été de créer une transition entre les deux espaces et de mettre en avant la nouvelle extension. « Comme l’aménagement se voit dès l’entrée, il fallait quelque chose de joli et d’accueillant, qui raconte une histoire pour donner envie aux visiteurs de s’aventurer plus loin », ajoute Théo.
Les propriétaires voulaient une délimitation entre l’allée et le jardin, avec un accès pour se rendre facilement à leur boîte aux lettres. Un ponton en bois a donc été installé pour séparer les deux espaces et relier la maison au portail. D’une longueur de 8 mètres pour 1 mètre de large, il est construit en ipé, comme la terrasse présente de l’autre côté de l’extension.
Le bord du ponton est marqué par une rangée de pavés Napoléon, récupérés sur d’autres chantiers. « En plus de leurs qualités esthétiques, ils ont permis de décaisser le sol sous le ponton pour éviter que le bois ne soit en contact direct avec la terre humide du sol. C’est important de laisser l’air circuler sous l’ossature pour que la structure respire », explique le paysagiste.
Le bord du ponton est marqué par une rangée de pavés Napoléon, récupérés sur d’autres chantiers. « En plus de leurs qualités esthétiques, ils ont permis de décaisser le sol sous le ponton pour éviter que le bois ne soit en contact direct avec la terre humide du sol. C’est important de laisser l’air circuler sous l’ossature pour que la structure respire », explique le paysagiste.
APRÈS
Légèrement surélevé par rapport au jardin, le ponton donne l’impression de se trouver au bord de l’eau. La sensation est renforcée par la présence d’une rivière sèche en contrebas. « Le rendu est un peu sauvage et prend des airs de littoral. Il fallait que le résultat soit authentique et ne donne pas trop l’impression d’être artificiel. »
Légèrement surélevé par rapport au jardin, le ponton donne l’impression de se trouver au bord de l’eau. La sensation est renforcée par la présence d’une rivière sèche en contrebas. « Le rendu est un peu sauvage et prend des airs de littoral. Il fallait que le résultat soit authentique et ne donne pas trop l’impression d’être artificiel. »
AVANT
Après le ponton, des traverses en bois ont été disposées au sol pour relier l’entrée au jardin situé de l’autre côté de la maison. Composées de chutes de chêne récupérées, elles n’ont pas été évidentes à installer en raison du caractère compact du terrain.
Autour, de la terre végétale a été ajoutée pour créer un léger dénivelé au niveau de la rivière sèche. Elle est recouverte de copeaux de bois BRS, issus de broyages sur divers chantiers. « Ils facilitent l’entretien des plantes en évitant le développement de mauvaises herbes, nourrissant le sol et favorisant l’apparition d’un écosystème », précise Théo.
Après le ponton, des traverses en bois ont été disposées au sol pour relier l’entrée au jardin situé de l’autre côté de la maison. Composées de chutes de chêne récupérées, elles n’ont pas été évidentes à installer en raison du caractère compact du terrain.
Autour, de la terre végétale a été ajoutée pour créer un léger dénivelé au niveau de la rivière sèche. Elle est recouverte de copeaux de bois BRS, issus de broyages sur divers chantiers. « Ils facilitent l’entretien des plantes en évitant le développement de mauvaises herbes, nourrissant le sol et favorisant l’apparition d’un écosystème », précise Théo.
APRÈS
Les traverses remplissent à merveille leur rôle en reliant les deux espaces. Elles donnent par ailleurs un aspect de chemin abandonné à l’aménagement.
Les planches de bois sont reliées entre elles par deux variétés de plantes rampantes : des sagines, reconnaissables à leurs petites fleurs blanches, et de l’helxine, dont le feuillage est plus clair. Ces deux végétaux ont l’avantage d’être assez résistants pour que l’on puisse marcher dessus sans les abîmer et prendront, à terme, la relève des copeaux de bois pour protéger le sol. On retrouve également des heuchères le long de la haie, qui ne passent pas inaperçues avec leur couleur légèrement pourpre.
Les traverses remplissent à merveille leur rôle en reliant les deux espaces. Elles donnent par ailleurs un aspect de chemin abandonné à l’aménagement.
Les planches de bois sont reliées entre elles par deux variétés de plantes rampantes : des sagines, reconnaissables à leurs petites fleurs blanches, et de l’helxine, dont le feuillage est plus clair. Ces deux végétaux ont l’avantage d’être assez résistants pour que l’on puisse marcher dessus sans les abîmer et prendront, à terme, la relève des copeaux de bois pour protéger le sol. On retrouve également des heuchères le long de la haie, qui ne passent pas inaperçues avec leur couleur légèrement pourpre.
AVANT
Entre l’extension et le ponton en bois, un jardin minéral a été aménagé pour donner un air de littoral à l’ensemble. Il est composé d’une rivière sèche où sont mélangés des galets de diamètres très variés. « Cela donne un résultat naturel et authentique », insiste le paysagiste.
Des galets soulignent également la courbe de la construction. Esthétiques, ils sont aussi pratiques puisqu’ils permettent au bardage de ne pas être en contact direct avec la terre humide du sol.
Entre l’extension et le ponton en bois, un jardin minéral a été aménagé pour donner un air de littoral à l’ensemble. Il est composé d’une rivière sèche où sont mélangés des galets de diamètres très variés. « Cela donne un résultat naturel et authentique », insiste le paysagiste.
Des galets soulignent également la courbe de la construction. Esthétiques, ils sont aussi pratiques puisqu’ils permettent au bardage de ne pas être en contact direct avec la terre humide du sol.
APRÈS
Un érable du Japon surplombe la rivière sèche, mise en valeur par un nombre important de végétaux. « L’exposition nord de ce morceau de terrain a été un élément essentiel pour le choix des plantes », précise Théo. On retrouve ainsi des Armeria maritima, et leurs fleurs roses, une variété de menthe qui tapisse le sol, des Teucrium ou encore Hakonechloa.
Doté d’un arrosage automatique, l’aménagement ne demande pas beaucoup d’entretien. « Il faut simplement tailler les fougères une fois pas an, enlever les fleurs fanées, ramasser les feuilles, tailler quelques plantes et désherber. » Ces tâches n’effraient en aucun cas les parents du paysagiste, qui ont la main verte !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce jardin ?
Retrouvez tous nos conseils pour aménager votre jardin
Découvrez plus de jardins remarquables
Un érable du Japon surplombe la rivière sèche, mise en valeur par un nombre important de végétaux. « L’exposition nord de ce morceau de terrain a été un élément essentiel pour le choix des plantes », précise Théo. On retrouve ainsi des Armeria maritima, et leurs fleurs roses, une variété de menthe qui tapisse le sol, des Teucrium ou encore Hakonechloa.
Doté d’un arrosage automatique, l’aménagement ne demande pas beaucoup d’entretien. « Il faut simplement tailler les fougères une fois pas an, enlever les fleurs fanées, ramasser les feuilles, tailler quelques plantes et désherber. » Ces tâches n’effraient en aucun cas les parents du paysagiste, qui ont la main verte !
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Bonjour j'habite le Val d'oise et la terre du jardin est plutôt une terre de chantier argileuse que j'ai fertilisé en automne et au printemps mais il y a quand même des trous et j'aurai bien aimé mettre qq chose au lieu de tout re-semer avez vous des idées, sans bien sur que cela ne me coûte un bras :o)
Bonjour, dans votre situation, vous avez la possibilité soit d'aménager des massifs de plantes (vivaces, annuelles..) à l'emplacement des trous, soit de convertir progressivement votre gazon avec des plantes rustiques et couvrantes en mélange du type thymus hirsutus ou Matricaria tchihatchewii qui s'accommoderont de votre sol avec un apport en sable et selon l'exposition de votre terrain. Bien sûr, cela dépend de l'utilisation de votre gazon.
Pour bien faire, et par souci d'économies budgétaires, vous pouvez faire appel à un concepteur paysagiste ou paysagiste-conseil qui lors d'un rendez-vous payant vous établira une sélection des plantes adaptées et la marche à suivre pour réaliser vos travaux vous-même.
Bon courage !