Avant/Après : "Mon cellier s'est transformé en petite entreprise"
Retour sur la transformation, par une décoratrice, du cellier de sa maison en bureau de 15 m², dédié à son activité pro
« Mon grand-père était ingénieur dans le bâtiment, maman a toujours adoré dessiner des plans et, de mon côté, je suis une vraie passionnée de déco de longue date, tout le temps la tête dans les magazines. À un moment de ma vie, devenir professionnelle de l’aménagement intérieur est devenu une évidence », nous a confié Stéphanie Lhermitte. Cette pétillante jeune femme et sa famille ont quitté Paris pour la Haute-Savoie en 2014, à la faveur d’une mutation professionnelle de son époux. Avec trois enfants, dont un bébé, Stéphanie est bien occupée. Pour profiter davantage de sa vie de famille, cette directrice marketing en cosmétologie décide alors de reprendre une formation pour devenir décoratrice d’intérieur. Une fois son diplôme obtenu, il est temps de s’installer. C’est dans la ferme savoyarde qu’elle a fait rénover à quelques kilomètres de Genève que la pro entreprend l’aménagement de ses bureaux. Aujourd’hui, elle nous fait découvrir son cadre de travail.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Au départ de son activité de décoratrice d’intérieur, c’était dans sa chambre que travaillait Stéphanie, sur ce long plan de travail adossé à une fenêtre en bandeau, avec vue sur les montagnes et un sentier de grande randonnée, très prisé des marcheurs. Mais le cadre idyllique, s’il rendait l’espace très supportable, ne l’aidait pas à être plus pratique. « Dans notre métier, il y a beaucoup de choses à stocker et j’avais trop peu de rangements », témoigne-t-elle en effet. Aujourd’hui elle a donc délaissé la chambre pour le rez-de-chaussée, ce qui a tout changé. « C’est mon époux qui s’est approprié cet espace depuis le confinement », nous souffle-t-elle.
Avant. Depuis l’entrée de la maison, on accédait à la buanderie et à la chaufferie via une pièce qui servait jusqu’alors de cellier. Avec son unique petite fenêtre, elle était sombre mais disposait d’un atout très important aux yeux de Stéphanie : sa seconde porte qui donnait directement sur rue ! « Je dispose d’un accès privé à la maison tout en pouvant accueillir mes clients comme dans un bureau indépendant », explique en effet la pro.
Après. Le mari de Stéphanie avait un temps pressenti le cellier pour en faire un home cinéma avec grand écran et vidéoprojecteur mais ce sont les affaires de son épouse qui l’ont finalement emporté. Profitant de créer son bureau, la jeune femme a repensé également la buanderie et la chaufferie adjacentes, afin de rendre l’espace plus chaleureux et pratique. Il a été décloisonné puis recloisonné. On passe désormais du bureau à la buanderie par porte à galandage, vitrée façon verrière, qui permet de récupérer au bureau la luminosité de la fenêtre de la buanderie. La chaufferie tout au fond, a été enfermée derrière une autre cloison.
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Avant. Stéphanie nous fait visiter la partie bureau. En point de mire, on distingue sur ce cliché la porte sur rue. Voici à quoi ressemblait le cellier – claustra en bois et mur vert pomme – avant les travaux.
Le réagencement complet (bureau + buanderie) a coûté moins de 15 000 euros en faisant appel à des sociétés de rénovation que la pro avait déjà fait travailler sur ses chantiers.
Le réagencement complet (bureau + buanderie) a coûté moins de 15 000 euros en faisant appel à des sociétés de rénovation que la pro avait déjà fait travailler sur ses chantiers.
Après. D’après elle, le problème initial à régler était le manque de lumière de la pièce. La seule lucarne a été agrandie par une fenêtre de 90 x 90 cm et un faux plafond a été créé pour faire passer les réseaux électriques.
Trois suspensions à ampoules décoratives apportent au bureau un éclairage efficace pour quelqu’un qui doit dessiner ou manipuler sans cesse les couleurs et les matières.
Avant. À droite de l’entrée sur rue, figurait un grand radiateur. Celui-ci a été déplacé sur le mur face au bureau. Comme il n’est pas très beau, Stéphanie a trouvé une astuce pour le rendre utile et agréable. « Il me sert à accrocher des cartes ou des pense-bête que je suspends grâce à des magnets », nous a-t-elle révélé.
Après. Le bureau occupe bien sûr la place centrale de la pièce. « Je voulais qu’il soit grand surtout. Pour limiter les dépenses, j’ai chiné une ancienne porte que j’ai placée sur des tréteaux », affirme-t-elle.
Sur le bureau, son précieux ordinateur qui lui sert à tout : des contacts clients aux études, des plans 2D aux planches tendances, des dessins Sketchup aux renderings 3D photoréalistes… « Et comme le réseau de téléphonie est capricieux mais que nous sommes fibrés, c’est d’ailleurs souvent via l’ordinateur que je fais mes calls », ajoute-t-elle.
Stéphanie tient aussi à ses crayons – « un gros pot pour les feutres, l’autre pour les crayons de couleur » – dont elle se sert de temps à autre pour crayonner des perspectives.
Stéphanie tient aussi à ses crayons – « un gros pot pour les feutres, l’autre pour les crayons de couleur » – dont elle se sert de temps à autre pour crayonner des perspectives.
À l’arrière, un pêle-mêle anime l’espace avec les photos de ses trois enfants, des cartes postales qui évoquent des moments précieux, et d’autres qu’elle a conservées pour leurs graphismes inspirants…
Sur la gauche, un lé fleuri égaie ce fond de scène laissé blanc à dessein pour maximiser la lumière. « Je passe régulièrement au rayon déco de chez Monoprix qui édite souvent des objets en série limitée. J’ai craqué sur ce papier peint que j’ai posé ici pour me faire plaisir. Je voulais donner à mon bureau un air d’échantillothèque », explique-t-elle.
Avant. Le cellier disposait d’étagères qui n’ont pas été conservées. À la place, Stéphanie a installé d’autres rangements, mieux adaptés à la masse de documents utiles à sa profession.
Après. Des échantillons en effet, on s’en sert beaucoup lorsque l’on est décoratrice d’intérieur. Mais encore faut-il pouvoir les stocker. « Il s’agit d’échantillons de parquet, d’essences de bois, de carrelage ou de papier peint dont on se sert pour des projets clients et qu’on peut être amenés à leur présenter. Ou encore les nuanciers de peinture et des pots test pour les essais couleur grandeur nature chez les clients… », cite-t-elle entre autres.
Stéphanie a donc placé à l’arrière de son bureau deux grands caissons sur roulettes de chez Ikea, où chaque case fermée par une porte, permet de rationaliser le rangement. Ils renferment également les dossiers clients. « C’est une place parfaite car je n’ai qu’à me retourner pour tout avoir sous la main », nous glisse-t-elle. Stéphanie a complété ces caissons par deux colonnes Pax de chez Ikea, placées à gauche du bureau et fermées par des rideaux. À ce mobilier neutre, elle a mixé quelques pièces chinées plus personnelles, à l’instar de la vitrine repeinte par ses soins ou de l’organiseur dans lequel elle range les dossiers clients en cours.
Stéphanie a donc placé à l’arrière de son bureau deux grands caissons sur roulettes de chez Ikea, où chaque case fermée par une porte, permet de rationaliser le rangement. Ils renferment également les dossiers clients. « C’est une place parfaite car je n’ai qu’à me retourner pour tout avoir sous la main », nous glisse-t-elle. Stéphanie a complété ces caissons par deux colonnes Pax de chez Ikea, placées à gauche du bureau et fermées par des rideaux. À ce mobilier neutre, elle a mixé quelques pièces chinées plus personnelles, à l’instar de la vitrine repeinte par ses soins ou de l’organiseur dans lequel elle range les dossiers clients en cours.
La pro confirme que ce bureau à la maison lui a changé la vie, même si au départ elle avait hésité à prendre des bureaux en ville. « Heureusement que j’ai fait cet aménagement car je n’ai pas de loyer à payer. Avec la pandémie et les confinements successifs, je ne regrette vraiment pas mon choix ! », a-t-elle conclu.
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Qui vit ici : c’est le bureau de la décoratrice Stéphanie Lhermitte
Emplacement : près de Genève en Haute-Savoie
Superficie : 15 m²
Date et durée des travaux : 3 semaines en septembre 2018
Décoratrice d’intérieur : Stéphanie Lhermitte, Marque de Fabrik
Budget : 14 500 euros hors mobilier (comprend aussi l’aménagement de la buanderie adjacente)
Photos : Aline Dautresme et Stéphanie Lhermitte
C’est dans cette maison que Stéphanie Lhermitte a posé ses valises en arrivant de Paris, après avoir vécu à Londres et Genève. La famille y est arrivée en location, avant de la racheter et la transformer entièrement à ses goûts, moyennant huit mois de travaux.