Avant/Après : Optimisation sur mesure ultime pour 30 m2 parisien
À Paris, une grande leçon d'aménagement sur mesure afin d'optimiser un studio de 30 m2 de style 1970 pour un couple
Agnès Carpentier
3 juin 2020
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Quand Katarina Mijic, architecte, et Pierre Morel, photographe, décident d’acheter leur premier appartement, ils jettent leur dévolu sur un studio de 30 m², au premier étage d’une résidence des années 70 près du canal de l’Ourcq à Paris. Fraîchement diplômée, la jeune femme voit dans cet appartement son premier terrain de jeu grandeur nature. « Le défi était de l’optimiser pour qu’il puisse accueillir toutes les fonctions d’un logement plus grand et soit confortable et chaleureux pour accueillir des amis », explique-t-elle. Afin de parvenir à leurs fins en maîtrisant leurs frais, les jeunes propriétaires anticipent leur budget pour pouvoir emprunter à la fois le prix de l’appartement et celui des travaux. La jeune femme dispose par ailleurs d’une botte secrète qui va l’aider à donner tout son sens au mot « optimisation ».
Coup d’œil
Qui vit ici : Katarina Mijic, architecte, et Pierre Morel, photographe
Emplacement : Rue du Maroc (Paris XIXe)
Livraison du projet : 2015
Durée des travaux : 1,5 mois
Superficie : 30 m²
Architecte : Katarina Mijic, de Domoka
Entreprise tous corps d’état : Valdez Bâtiment SARL
Mobilier : dessiné et fabriqué en Serbie par l’entreprise Domus Arhitekti
Pose du parquet et finitions : Noé Scohy, Agencement de l’Arche
Budget : 30 000 euros, dont 15 000 euros pour le mobilier sur mesure
Crédit photos : Pierre Morel
Coup d’œil
Qui vit ici : Katarina Mijic, architecte, et Pierre Morel, photographe
Emplacement : Rue du Maroc (Paris XIXe)
Livraison du projet : 2015
Durée des travaux : 1,5 mois
Superficie : 30 m²
Architecte : Katarina Mijic, de Domoka
Entreprise tous corps d’état : Valdez Bâtiment SARL
Mobilier : dessiné et fabriqué en Serbie par l’entreprise Domus Arhitekti
Pose du parquet et finitions : Noé Scohy, Agencement de l’Arche
Budget : 30 000 euros, dont 15 000 euros pour le mobilier sur mesure
Crédit photos : Pierre Morel
Katarina et Pierre n’ont pas choisi cet appartement moderne pour son charme mais par considération hygiéniste avant tout. « Nous étions jusqu’alors en location dans un appartement ancien qui souffrait d’un grave problème d’humidité. Les murs étaient moisis et, même si on l’ignore, c’est le cas de nombreux logements anciens à Paris. Certes le parquet 1900 a beaucoup de charme mais souvent il grince ou n’est plus en état et c’est alors un vrai budget de le changer. Bien qu’au premier étage, cet appartement était lumineux avec sa grande fenêtre filante. L’immeuble en béton et panneaux sandwich isolants était sain et avait un chauffage central », explique la jeune femme.
Autre raison d’opter pour cet appartement, ses beaux volumes réguliers d’environ 5 x 5 m et sa configuration : « Le plan était rationnel. Les pièces d’eau étaient déjà placées du côté le plus sombre alors que les appartements anciens ont souvent une cuisine en couloir qui s’étire jusqu’à la fenêtre. En prime, il donnait sur un toit végétalisé sur lequel on pouvait sortir », poursuit Katarina.
Autre raison d’opter pour cet appartement, ses beaux volumes réguliers d’environ 5 x 5 m et sa configuration : « Le plan était rationnel. Les pièces d’eau étaient déjà placées du côté le plus sombre alors que les appartements anciens ont souvent une cuisine en couloir qui s’étire jusqu’à la fenêtre. En prime, il donnait sur un toit végétalisé sur lequel on pouvait sortir », poursuit Katarina.
Avant. Le plan d’origine était très simple : on entrait dans un couloir (avec penderie et salle d’eau) qui desservait la pièce principale avec coin cuisine. À l’époque, on prisait le clic-clac qui permettait de configurer un même espace pour le jour ou la nuit. Mais ces jeunes gens ne souhaitaient pas faire du camping permanent, contrepartie inévitable du mobilier transformable. Il fallait donc donner une place à chaque fonction et assez de rangement pour faire paraître l’espace rangé et épuré.
Après. L’architecte Katarina Mijic n’a pas démérité, œuvrant sur un plan qui rendait possibles ces conjectures dans seulement 30 m².
La zone nuit a été drastiquement limitée au profit de l’espace jour et placée à l’entrée, non loin de la salle d’eau. Du côté le plus lumineux, la pièce de vie accueille le salon/chambre d’appoint et une salle à manger généreuse. En arrière-plan elle comprend la cuisine, confortable, avec son bar pour recevoir les copains.
Besoin d’un architecte ?
La zone nuit a été drastiquement limitée au profit de l’espace jour et placée à l’entrée, non loin de la salle d’eau. Du côté le plus lumineux, la pièce de vie accueille le salon/chambre d’appoint et une salle à manger généreuse. En arrière-plan elle comprend la cuisine, confortable, avec son bar pour recevoir les copains.
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Avant. L’essentiel de l’appartement tenait dans ce grand volume carré de 20 m² environ, recouvert de stratifié sur chape de béton. L’unique fenêtre en bandeau apportait beaucoup de lumière. Côté entrée, un recoin logeait la cuisine.
Après. Après l’intervention de la pro, l’appartement a totalement changé d’apparence, offrant un résultat optimisé et harmonieux grâce à un ameublement taillé sur mesure.
La botte secrète de l’architecte ? En Serbie, les parents de la jeune femme sont eux-mêmes architectes et dirigent parallèlement une société de menuiserie. En un mois à peine, ils vont dessiner, réaliser et livrer l’intégralité du mobilier pour 15 000 euros. « J’ai choisi des meubles en placage chêne vernis incolore mat avec prises de mains en chêne massif pour la solidité dans le temps. Pour un résultat épuré, les surfaces sont lisses, sans poignées. Quelques façades en laque vert céladon apportent rythme et contraste », précise-t-elle.
La botte secrète de l’architecte ? En Serbie, les parents de la jeune femme sont eux-mêmes architectes et dirigent parallèlement une société de menuiserie. En un mois à peine, ils vont dessiner, réaliser et livrer l’intégralité du mobilier pour 15 000 euros. « J’ai choisi des meubles en placage chêne vernis incolore mat avec prises de mains en chêne massif pour la solidité dans le temps. Pour un résultat épuré, les surfaces sont lisses, sans poignées. Quelques façades en laque vert céladon apportent rythme et contraste », précise-t-elle.
Avant. À l’entrée, les quelques cloisons existantes ont été démolies pour créer une alcôve qui sert de chambre et un nouveau dressing. La salle d’eau a été reconstruite afin de permettre une optimisation maximale.
La chambre est venue se poser face à la porte d’entrée, créant un filtre avant d’accéder à la pièce de vie. Dans cette boîte avec estrade et alcôve, une fenêtre atelier avec un ouvrant récupère en second jour la luminosité naturelle renvoyée par la fenêtre principale. « Nous avons commandé ce châssis sur le salon Maison&Objet et l’avons fixé nous-mêmes. Nous avons retenu ce modèle en acier laqué car il a de jolis parcloses qui se clipsent, ce qui donne une finition propre. Nous avons même pu la faire laquer en anthracite en indiquant le RAL que nous souhaitions », explique la pro.
Verrière chez Verrière Atelier d’Artiste (dimensions sur mesure)
Verrière chez Verrière Atelier d’Artiste (dimensions sur mesure)
L’architecte a pensé un temps installer un dispositif pour fermer complètement le nid avant d’y renoncer. « Nous recevons assez peu pour la nuit finalement et laisser ouvert n’est pas gênant », explique-t-elle.
Après. Katarina a profité de la réfection totale du studio pour multiplier les rangements et elle en a mis dans tous les coins.
L’estrade de 1,10 m de haut sur laquelle sont perchés le sommier et le matelas s’avère une fantastique solution gain de place : « Nous n’avons pas perdu le moindre centimètre carré là-dessous et avons adapté les rangements à chacune des faces. Côté entrée, des tiroirs profonds servent à ranger notre linge et en dessous, en déplaçant l’escabeau, se nichent des logements pour affaires de couchage. Côté salon, l’alcôve contient une bibliothèque et un rangement fermé pour mon violoncelle. Côté cuisine, des étagères ouvertes accueillent nos sacs de courses et les valises », explique-t-elle.
L’estrade de 1,10 m de haut sur laquelle sont perchés le sommier et le matelas s’avère une fantastique solution gain de place : « Nous n’avons pas perdu le moindre centimètre carré là-dessous et avons adapté les rangements à chacune des faces. Côté entrée, des tiroirs profonds servent à ranger notre linge et en dessous, en déplaçant l’escabeau, se nichent des logements pour affaires de couchage. Côté salon, l’alcôve contient une bibliothèque et un rangement fermé pour mon violoncelle. Côté cuisine, des étagères ouvertes accueillent nos sacs de courses et les valises », explique-t-elle.
Ce n’est pas tout ! À l’entrée, un autre dressing à portes coulissantes et équipé d’un miroir toute hauteur a remplacé l’ancien. « Il occupe d’un côté la fonction de vestiaire pour les chaussures et les manteaux et de l’autre de penderie dressing pour nos affaires », indique la pro. Sur son côté gauche, un panneau amovible permet même d’accéder à une partie secrète sous l’estrade : « Notre coffre-fort ! », nous souffle-t-elle.
Plafonnier orientable dans l’entrée : Eglo Mogano
Plafonnier orientable dans l’entrée : Eglo Mogano
Avant. La salle d’eau a été reconstruite derrière la cuisine à l’aide d’une cloison en carreaux de plâtre hydrofuge, un matériau que Katarina préfère à la cloison en Placo « car il est plus costaud et meilleur isolant acoustique ».
Après. Quand les jeunes ont brainstormé pour inventer l’ambiance couleur générale, Pierre avait des idées précises : « Il ne voulait pas de murs teintés et désirait des meubles bois car, selon lui, les meubles blancs étaient impersonnels et ne reflétaient pas la qualité. C’est pourquoi nous avons opté pour des meubles en placage chêne clair. J’ai rajouté quelques touches personnelles avec la laque vert céladon, le sol en plancher contrecollé gris, un mur anthracite et un autre gris clair », explique la jeune femme tandis que nous nous avançons vers la salle d’eau.
Avant. La salle de bains d’origine était complètement dans son jus 1970 comme l’attestent Les rayures marron et les fleurs jaune orangé des listels en faïence. Toilettes, lavabo et baignoire étaient alignés.
Après. Le même plan a été conservé, mais la dépose de la baignoire a permis de gagner de l’espace : « Nous avons niché à cet endroit une douche de 1 m x 80 cm et une machine lavante-séchante cachée par un meuble », explique l’architecte.
Les murs ont été carrelés toute hauteur avec un grès cérame de qualité et une VMC a été posée dans le faux plafond.
Les murs ont été carrelés toute hauteur avec un grès cérame de qualité et une VMC a été posée dans le faux plafond.
Avant. Bien que repeint pour la vente, l’appartement n’avait jamais été rénové. Sa configuration et ses équipements minimalistes étaient d’origine.
Après. Si la jeune femme n’a pas touché au chauffage, elle a remplacé le stratifié par un chêne contrecollé gris pour éviter le « total look bois ». Elle a également fait changer la fenêtre bois par un double vitrage avec châssis en alu, un modèle sur mesure commandé en Serbie. « Le côté extérieur est marron comme les autres fenêtres de la copropriété et l’intérieur gris clair comme nous l’avons souhaité », détaille la pro.
Parquet contrecollé : La Parqueterie Nouvelle
Parquet contrecollé : La Parqueterie Nouvelle
La cuisine devait être chaleureuse et permettre de recevoir et de cuisiner comme dans un grand appartement. Pour ce faire, l’architecte a opté pour un plan en parallèle, terriblement efficace en termes d’ergonomie en cuisine. Côté bar deux colonnes toute hauteur enferment le combiné réfrigérateur et une réserve pour l’épicerie. « Ne collez jamais les frigos au mur pour ne pas avoir de problème d’ouverture », conseille-t-elle en passant.
Face au linéaire technique équipé d’un évier de 60 cm, d’un four, d’une plaque induction et d’un lave-vaisselle de 45 cm, le plan bar joue le rôle d’un formidable espace multifonction : « On y prend les petits déjeuners, on peut faire toutes les préparations culinaires en profitant de la vue et de la lumière de la fenêtre, les copains s’y attablent avant que l’on ne dîne et il sert aussi quelquefois d’espace de travail », explique la jeune femme.
Spots en applique en métal noir : Phillips ; Évier : Blanco Elon ; peinture : L’oiseau, de Marie Morel, artiste peintre
Spots en applique en métal noir : Phillips ; Évier : Blanco Elon ; peinture : L’oiseau, de Marie Morel, artiste peintre
Selon elle, c’est grâce à cet élément que la cuisine est aussi pratique qu’une grande. Ce « retour épi » (îlot collé d’un côté) recouvert de chêne massif est également gorgé de rangements : « Les trois éléments de 60 renferment des étagères accessibles depuis le salon. Nous y mettons la vaisselle », dévoile Katarina.
Avant. Cinq mètres seulement séparent la crédence de la cuisine d’origine de la fenêtre en bandeau.
Après. Cinq mètres optimisés au centimètre près grâce au sur-mesure ! Côté fenêtre s’épanouit une salle à manger confortable pour quatre convives. Le fond de scène est occupé par une grande bibliothèque de 35 cm de profondeur. « Celle-ci a été pensée pour plusieurs raisons : recentrer la fenêtre en bandeau dans la pièce et profiter de l’espace vacant à gauche de celle-ci. Elle a permis de créer également beaucoup de rangements pour nos affaires en particulier notre bureautique et nos classeurs administratifs », explique Katarina.
Derrière le plan bar qui sert aussi à différencier les espaces, la salle à manger s’architecture autour de la table fabriquée par la famille de Katarina, assortie aux autres meubles en chêne. En revanche les chaises émanent d’une enseigne design : « Outre le sur-mesure il y avait très peu de mobilier donc nous nous sommes fait plaisir avec des objets de qualité. La petite astuce : nous avons profité des remises des salons (Salon du mobilier, Maison&objet) pour les chaises et la verrière », explique la jeune femme.
Les différentes suspensions et appliques ont de même été choisies avec soin, comme le soffite orientable du salon ou cette suspension en béton cellulaire.
Chaises : Merano chez Ton ; Suspensions béton : Colours Deneb chez Castorama
Les différentes suspensions et appliques ont de même été choisies avec soin, comme le soffite orientable du salon ou cette suspension en béton cellulaire.
Chaises : Merano chez Ton ; Suspensions béton : Colours Deneb chez Castorama
Le couple aime ouvrir de temps en temps une bonne bouteille et est abonné à une box de vin mensuelle. Pour stocker les bouteilles, Katarina a eu l’idée de cette colonne de rangement qui dessine un feston esthétique entre cuisine et salle à manger.
La laque verte qui contraste avec le bois le fait bien ressortir.
À propos de cette laque mate, la jeune fille s’étonne : « En Serbie on la pulvérise en usine en plusieurs couches sur du médium. Le rendu est impeccable et extrêmement résistant dans le temps. Je suis surprise que l’on préfère peindre le médium au pinceau en France car c’est une finition peu durable. De même tous les meubles sont arrivés prémontés d’usine et ont été installés en moins d’une semaine alors que sur mes chantiers français le médium est découpé sur place ce qui allonge beaucoup les travaux… »
La laque verte qui contraste avec le bois le fait bien ressortir.
À propos de cette laque mate, la jeune fille s’étonne : « En Serbie on la pulvérise en usine en plusieurs couches sur du médium. Le rendu est impeccable et extrêmement résistant dans le temps. Je suis surprise que l’on préfère peindre le médium au pinceau en France car c’est une finition peu durable. De même tous les meubles sont arrivés prémontés d’usine et ont été installés en moins d’une semaine alors que sur mes chantiers français le médium est découpé sur place ce qui allonge beaucoup les travaux… »
Au centre de la composition, afin de créer un point focal esthétique, l’architecte a imaginé une niche. Si le couple n’a pas de télé, elle peut néanmoins être branchée à cet endroit équipé avec des arrivées électriques. Katarina a préféré pour sa part installer une plante.
Sur la droite de la niche, les placards sans poignées ont des portes qui s’ouvrent vers le bas et le haut dévoilant une imprimante et sa réserve de papier. « L’une des portes crée une tablette comme un secrétaire pour retenir les pages de l’imprimante. C’est aussi dans ce logement que se trouvent le serveur photo de Pierre et tous ses disques durs », explique Katarina.
Sur la droite, une bibliothèque ouverte anime la composition : « Je souhaitais fermer le plus possible les éléments parce que, dans un petit espace, trop d’étagères ouvertes donnent une impression de bazar. Mais il est également important de laisser quelques zones ouvertes pour animer les lieux et éviter l’effet désincarné », explique Katarina.
Sur la droite, une bibliothèque ouverte anime la composition : « Je souhaitais fermer le plus possible les éléments parce que, dans un petit espace, trop d’étagères ouvertes donnent une impression de bazar. Mais il est également important de laisser quelques zones ouvertes pour animer les lieux et éviter l’effet désincarné », explique Katarina.
Avant. Zoom sur le côté droit de la pièce. On distingue l’espace vacant du côté gauche de la fenêtre qui a été mis à profit avec la grande bibliothèque.
Après. Face à cette bibliothèque, toujours côté fenêtre, se profile le coin salon. Le canapé est un convertible confortable, qui peut au besoin accueillir les copains qui restent dormir. Sous l’ouverture en bandeau, une tablette filante permet de poser une lampe, des plantes, et d’allonger visuellement l’espace.
Canapé : Trym chez Innovation living ; Plafonnier du séjour : Faro OVO
Canapé : Trym chez Innovation living ; Plafonnier du séjour : Faro OVO
Au-dessus du canapé trône une peinture de l’artiste Marie Morel, que l’écrivain Pascal Quignard a qualifiée d’« un des plus grands peintres vivants » : « Marie est la mère de Pierre. Cette toile s’appelle “Les gens que j’aime” et représente une galerie de portraits de la famille, des amis. J’aime beaucoup ce qu’elle fait avec cette technique si particulière entre peinture et collage en relief », affirme la jeune femme.
Peinture de Marie Morel, artiste peintre
Peinture de Marie Morel, artiste peintre
La « boîte de nuit » intimise le salon en le protégeant de l’entrée. On distingue ici le coin bibliothèque et le logement pour le violoncelle de Katarina en dessous du châssis vitré.
Il peut être étonnant d’arriver à la conclusion qu’en meublant beaucoup un petit espace, celui-ci peut paraître plus grand. C’est pourtant la leçon que nous offre ici l’architecte Katarina Mijic. Encore faut-il que le plan soit efficace et le mobilier parfaitement adapté à l’espace, comme l’a réussi ici Katarina dans un premier projet en tout point maîtrisé.
Plan projeté en 3D après travaux
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Très bien agencé. Peut-être un peu impersonnel, mais avec le temps cela prendra son caractère...
Il en résulte un intérieur beau et fonctionnel. Les parents sont très bons. Les stores vont probablement aider.