Avant/Après
Avant/Après : Pièce de vie trop décloisonnée recherche intimité
À Lyon, Corinne et Philippe se sont aménagés une vaste pièce de réception avant de constater les dommages collatéraux...
Après avoir acheté ce T3 près de la Part-Dieu à Lyon, Corinne et Philippe Lescaut ont fait beaucoup de travaux par eux-mêmes ces trois dernières années. Mais après coup, ils constatent que leurs choix n’ont pas tous été judicieux. Cherchant à être épaulés, ils ont le bon réflexe de s’adresser à des professionnelles de l’aménagement intérieur, Margot Renault et Perrine Patinier de l’Atelier Octa. « Nous avons cassé l’entrée, le séjour et décloisonné la cuisine de sorte à faire une très grande pièce de 45 m². Mais à force de tout casser, cela a engendré plusieurs problèmes que nous souhaiterions solutionner : nous manquons de rangement, les toilettes donnent sur le salon et enfin, il nous manque un espace pour recevoir », expliquent alors les propriétaires à leurs architectes d’intérieur, qui n’auront de cesse de corriger ces défauts en se coulant habilement dans l’existant.
Avant. Le couple a fait parvenir aux pros ce plan de leur pièce de vie où l’entrée, la cuisine, le salon et la salle à manger ont été décloisonnés, formant un vaste espace de 45 m². « En voulant faire un grand espace ouvert et moderne, Corinne et Philippe ont perdu le côté chaleureux. Des éléments techniques, comme un poteau central, les ont également bloqués dans leur aménagement. Ils nous ont littéralement appelées à l’aide pour que nous repensions leur pièce de vie et que nous trouvions une solution au problème qui surpassait les autres, celui de l’emplacement des toilettes », résume l’architecte d’intérieur Margot Renault tandis que nous démarrons la visite de cet appartement situé au cinquième étage sur six d’une coquette résidence années 60.
Après. Après leur première visite, les architectes d’intérieur ont soulevé d’autres problématiques que les propriétaires n’avaient pas incluses dans leur réflexion, comme la cuisine vieillissante et mal optimisée ou encore le manque d’intimité entre espace jour et nuit. « Ils ont estimé en effet que cela ne leur avait pas sauté aux yeux mais qu’ils en souffraient clairement au quotidien », indique Margot.
Les propriétaires avaient une enveloppe initiale de 20 000 euros, mais conscients du bien fondé de retoucher toute la pièce dans une même harmonie, ils ont débloqué 5000 euros supplémentaires, budget prévisionnel qui a été scrupuleusement respecté.
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Les propriétaires avaient une enveloppe initiale de 20 000 euros, mais conscients du bien fondé de retoucher toute la pièce dans une même harmonie, ils ont débloqué 5000 euros supplémentaires, budget prévisionnel qui a été scrupuleusement respecté.
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Avant. Depuis trois ans, le couple s’était consacré à la personnalisation de son intérieur. Les cloisons étaient tombées, les sols avaient été rénovés et les murs repeints. Corinne, adorant la couleur et peintre à ses heures, avait orienté les choix déco sur des partis pris forts : sol en patchwork sur la partie entrée/cuisine, bleu tonique au mur et sur les canapés et rideaux jaune vif. Les propriétaires avaient déjà fait des tentatives pour réagencer la pièce et acheté récemment une bibliothèque en acajou jouant les claustras à l’entrée, mais ils avaient l’impression de ne pas avoir trouvé les bonnes solutions.
Après. Dès l’entrée, les modifications apportées par l’intervention des professionnelles de l’atelier Octa sont visibles. Un sas fonctionnel a été dessiné au moyen d’un meuble sur mesure en stratifié anthracite mat. Celui-ci supprime le vis-à-vis entre les sanitaires et la pièce de vie et intègre du rangement sur toutes ses faces dans ses 60 cm de profondeur. Pour ne pas perdre la circulation de lumière, ni les moulures, il ne touche pas le plafond et a été posé sur des plinthes miroir qui lui donnent une sensation de suspension et de légèreté.
Face à l’entrée, un banc permet de se déchausser, tandis que sur sa gauche, un rideau acoustique cache la porte des toilettes. « Il s’agit d’un rideau très épais en velours qui atténue les sons. Les propriétaires l’ont trouvé dans le commerce et ajouté ici car les toilettes non équipées d’une VMC, avaient une prise d’air intégrée à même la porte », explique la pro.
Face à l’entrée, un banc permet de se déchausser, tandis que sur sa gauche, un rideau acoustique cache la porte des toilettes. « Il s’agit d’un rideau très épais en velours qui atténue les sons. Les propriétaires l’ont trouvé dans le commerce et ajouté ici car les toilettes non équipées d’une VMC, avaient une prise d’air intégrée à même la porte », explique la pro.
Après. Le grand meuble de rangement sur mesure se poursuit jusqu’à la cuisine où il se retourne et accompagne la circulation, offrant des rangements sur toute sa longueur.
Le revêtement Egger qui habille le meuble, contraste avec le sol existant très coloré, en grès cérame imitation carreaux de ciment. Des détails en chêne font cohérence avec le plancher du séjour. Les tasseaux à claire-voie, coulissants, allègent le meuble foncé, tout en faisant le lien avec le dessin de la bibliothèque du salon.
Le revêtement Egger qui habille le meuble, contraste avec le sol existant très coloré, en grès cérame imitation carreaux de ciment. Des détails en chêne font cohérence avec le plancher du séjour. Les tasseaux à claire-voie, coulissants, allègent le meuble foncé, tout en faisant le lien avec le dessin de la bibliothèque du salon.
Avant. Les toilettes étaient assez grandes pour accueillir un coin buanderie… dont la maîtresse de maison ne voulait plus entendre parler. « Corinne n’aimait pas cette proximité entre linge et toilettes », transmet Margot Renault qui a déplacé le lave-linge dans la cuisine. Par ailleurs, la mosaïque datée années 60 ne plaisait plus aux propriétaires.
Après. Cachées derrière le meuble d’entrée, les toilettes sont désormais très discrètes ! Mais il y avait en réalité un autre problème plus important pour les propriétaires : « On entendait tout depuis le salon ! C’est d’ailleurs une doléance des plus courantes dans les pièces de vie décloisonnées », affirme Margot très sérieuse, consciente de la gêne occasionnée.
L’issue a donc été remplacée par une porte « phonique » pleine et les architectes d’intérieur ont pris la nuisance à la base en traitant la pièce de sorte à étouffer le bruit : « Afin de limiter la réverbération du son sur les surfaces dures comme le carrelage, nous avons isolé phoniquement les parois par un doublage de laine de verre recouvert de Placo acoustique. » Et pour parfaire la déco, une résine époxy a recouvert la mosaïque, accompagnée par un papier peint en partie haute.
L’issue a donc été remplacée par une porte « phonique » pleine et les architectes d’intérieur ont pris la nuisance à la base en traitant la pièce de sorte à étouffer le bruit : « Afin de limiter la réverbération du son sur les surfaces dures comme le carrelage, nous avons isolé phoniquement les parois par un doublage de laine de verre recouvert de Placo acoustique. » Et pour parfaire la déco, une résine époxy a recouvert la mosaïque, accompagnée par un papier peint en partie haute.
Avant. Depuis le salon, vue sur l’entrée et la cuisine. Au centre du cliché, un poteau n’ayant pu disparaître lors du décloisonnement, apparaissait tel un obstacle à l’aménagement pour le couple. La mise en lumière pour la fin de journée n’avait pas été envisagée. Les fils électriques sortaient de deux rosaces de plafond de manière incongrue.
Après. Pour limiter la vue vers la cuisine depuis le salon, le poteau porteur a pris tout son sens, mutant d’obstacle en atout. « Nous l’avons habillé, de part et d’autre, de stratifié effet chêne et l’avons transformé en rangement supplémentaire. Côté salon, nous avons suspendu une toile de Corinne en son centre, mise en lumière par un éclairage dédié », décrypte Margot Renault.
Dans le même temps, afin de mieux scinder les espaces, une partie du plafond a été abaissée à la limite du séjour. Dans le coffrage engendré, un bandeau led continu a été intégré esthétiquement. « Parfois nous travaillons avec des spots mais ici nous avons trouvé qu’éviter les halos au plafond était plus discret », explique l’architecte d’intérieur.
La mise en lumière se poursuit avec une suspension plafonnier dans l’entrée et deux suspensions contemporaines au salon. « Nous avons choisi des luminaires de la marque Seynave, distribuée par Leroy Merlin. Ce n’est pas cher et ça fait son effet », glisse la pro.
Dans le même temps, afin de mieux scinder les espaces, une partie du plafond a été abaissée à la limite du séjour. Dans le coffrage engendré, un bandeau led continu a été intégré esthétiquement. « Parfois nous travaillons avec des spots mais ici nous avons trouvé qu’éviter les halos au plafond était plus discret », explique l’architecte d’intérieur.
La mise en lumière se poursuit avec une suspension plafonnier dans l’entrée et deux suspensions contemporaines au salon. « Nous avons choisi des luminaires de la marque Seynave, distribuée par Leroy Merlin. Ce n’est pas cher et ça fait son effet », glisse la pro.
Avant. Le salon avait un principal inconvénient pour le couple : un coin repas pour accueillir les copains à table faisait défaut alors que la cuisine n’offrait que quatre places assises. « Nous gérons la situation avec un plateau et des tréteaux mais ce n’est vraiment pas pratique… », avait expliqué Corinne Lescaut la propriétaire.
Après. Les architectes d’intérieur ont convaincu le couple de revoir le mur du fond et l’intégralité de son ameublement afin d’intégrer un coin salle à manger. « En prime, il manquait un vrai coin bureau alors que Corinne, enseignante formatrice, travaille en bonne partie à la maison », se sont aperçues les jeunes femmes.
Après. Les professionnelles ont bien compris que Corinne était une aficionada des couleurs, du bleu en particulier, et que le dynamisme la caractérisait mais n’ont pas moins conseillé d’apaiser le salon. Le mur bleu a laissé place à un papier peint panoramique comme taché d’encre, lequel crée un fond de scène plus atypique et délicat. Les rideaux jaunes ont été remplacés par des voilages blancs qui n’attirent plus l’attention et le meuble bibliothèque taupe a été repensé et éclairci. Le plus des décoratrices ? Ajoutez un tapis clair qui synthétise les couleurs d’ensemble et cadre la zone salon qui paraît immédiatement plus conviviale.
Après. Le sur-mesure a permis de repenser ce pan de mur complet en intégrant cinq fonctions : un bureau, une table pour six à huit convives, une clim, du rangement et une fonction multimédia. Vous ne les avez pas encore toutes distinguées ? Nous vous aidons.
Ici nous sommes en fonction salon TV (la fonction multimédia). L’écran de télévision, The Frame de Samsung, se transforme en tableau lorsqu’il est en veille. En dessous de l’écran, une table extractible est ici en mode console. En haut à droite du meuble, une unité de climatisation a été intégrée, c’est pour cette raison que le meuble a été doté d’une façade coulissante en lames de chêne à claire-voie (motif repris dans le meuble d’entrée pour créer une unité).
Ici nous sommes en fonction salon TV (la fonction multimédia). L’écran de télévision, The Frame de Samsung, se transforme en tableau lorsqu’il est en veille. En dessous de l’écran, une table extractible est ici en mode console. En haut à droite du meuble, une unité de climatisation a été intégrée, c’est pour cette raison que le meuble a été doté d’une façade coulissante en lames de chêne à claire-voie (motif repris dans le meuble d’entrée pour créer une unité).
La fonction bureau et salle à manger requièrent de tirer la console vers l’avant. En position bureau, la console reste telle qu’elle. Corinne s’assied sur la banquette qui dissimule ses dossiers, sa box et son imprimante.
Pour se muer en table à manger comme sur ce cliché, la console se dédouble. Le système est simple et ingénieux. Équipé d’une charnière sur sa longueur, le plateau s’ouvre. Puis c’est au tour des pieds de se déplier en deux pour le soutenir. « Notre menuisier Frédéric Mille est formidable. Il s’occupe d’ailleurs de tous nos projets », lui rendent hommage les architectes d’intérieur qui ont ,quant à elles, réalisé tous les dessins.
Pour se muer en table à manger comme sur ce cliché, la console se dédouble. Le système est simple et ingénieux. Équipé d’une charnière sur sa longueur, le plateau s’ouvre. Puis c’est au tour des pieds de se déplier en deux pour le soutenir. « Notre menuisier Frédéric Mille est formidable. Il s’occupe d’ailleurs de tous nos projets », lui rendent hommage les architectes d’intérieur qui ont ,quant à elles, réalisé tous les dessins.
Ce meuble bibliothèque a ajouté beaucoup de rangements, fermés et ouverts. À droite de la console, le placard fermé dissimule les chaises pliantes. À gauche, une colonne permet à Corinne et Philippe de ranger la belle vaisselle et leur bar. Sur le côté et en haut, des étagères permettent de poser les livres et des objets de décoration.
Après. Encouragée à revoir sa cuisine en cohérence avec l’ensemble, Corinne ne l’a pas regretté. Les architectes d’intérieur d’Octa ont en effet l’habitude de dessiner toutes leurs cuisines sans passer par un cuisiniste. « Une manière de gérer le budget de nos clients au plus juste, faire de la qualité et ne pas se faire imposer un dessin ou des changements par rapport à ce que nous avons imaginé », justifient-elles. Celles-ci se fournissent en direct chez Record Cucine, une enseigne italienne à taille humaine.
En supprimant le linéaire du fond, avec ses meubles de 80 cm de profondeur qui empêchaient presque d’ouvrir la fenêtre, elles ont réagencé les lieux. Face à face, les éléments de la cuisine permettent d’optimiser les rangements et l’utilisation de la pièce et créent une unité visuelle depuis le salon, qui reste ouvert. « Corinne nous a assuré qu’elle avait davantage de rangements que dans la configuration précédente alors même que nous avons rajouté le lave-linge », partage Margot.
En supprimant le linéaire du fond, avec ses meubles de 80 cm de profondeur qui empêchaient presque d’ouvrir la fenêtre, elles ont réagencé les lieux. Face à face, les éléments de la cuisine permettent d’optimiser les rangements et l’utilisation de la pièce et créent une unité visuelle depuis le salon, qui reste ouvert. « Corinne nous a assuré qu’elle avait davantage de rangements que dans la configuration précédente alors même que nous avons rajouté le lave-linge », partage Margot.
Après. C’est désormais sur ce coin déjeuner cosy – qui profite de la clarté et de la vue de la cour – que le couple profite de sympathiques têtes à têtes. « La banquette dissimule les réseaux techniques comme les nourrices d’eau et permet de se lover dans un coin cocooning idéal pour le café du matin », affirme Margot.
Après. Les architectes d’intérieur ont créé une porte sous tenture (invisible) intégrée dans le linéaire des meubles de cuisine et réalisée dans la même finition. « Encore un tour de magie de notre super menuisier Frédéric Mille car il est très difficile d’équilibrer ces portes dans de l’ancien où rien n’est droit », glisse Margot.
Pour conclure, les propriétaires ont chaudement remercié les pros de leur avoir apporté les solutions qu’ils n’avaient pas réussi à trouver par eux-mêmes. Ils ne regrettent pas d’avoir accepté de repenser l’intégralité de la pièce, cuisine comprise, permettant une harmonie et une intégration optimales ! Quant aux architectes d’intérieur, elles adorent relever ce type de défis où il s’agit de se couler dans l’existant. « Nous ne sommes pas là pour imposer un style ou un type d’aménagement mais pour nous mettre au service des gens, de leurs besoins et de leur intérieur. Ce sont dans ces missions que nous sentons combien notre travail est utile », nous ont-elles affirmé.
Pour finir, juste un mot sur les conditions du chantier pas banales. La démolition a eu lieu la semaine avant le premier confinement, si bien que le 17 mars 2020, lorsque les chantiers ont stoppé dans toute la France, ces propriétaires se sont retrouvés dans les gravats et sans cuisine. Par chance, ils ont pu trouver un autre lieu de résidence au bout de quelques jours mais le chantier, prévu pour durer un mois, s’est étiré jusqu’à la mi-juillet. Entre les entreprises qui ne pouvaient plus travailler ensemble, les fournitures qui manquaient et les chantiers qui se sont tous concentrés en même temps après le confinement, nos architectes d’intérieur ont dû faire preuve de patience et leurs clients aussi. Les pros nous l’affirment : « Heureusement, on a pu compter sur la solidarité de tout le monde ! »
ET VOUS ?
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Pour conclure, les propriétaires ont chaudement remercié les pros de leur avoir apporté les solutions qu’ils n’avaient pas réussi à trouver par eux-mêmes. Ils ne regrettent pas d’avoir accepté de repenser l’intégralité de la pièce, cuisine comprise, permettant une harmonie et une intégration optimales ! Quant aux architectes d’intérieur, elles adorent relever ce type de défis où il s’agit de se couler dans l’existant. « Nous ne sommes pas là pour imposer un style ou un type d’aménagement mais pour nous mettre au service des gens, de leurs besoins et de leur intérieur. Ce sont dans ces missions que nous sentons combien notre travail est utile », nous ont-elles affirmé.
Pour finir, juste un mot sur les conditions du chantier pas banales. La démolition a eu lieu la semaine avant le premier confinement, si bien que le 17 mars 2020, lorsque les chantiers ont stoppé dans toute la France, ces propriétaires se sont retrouvés dans les gravats et sans cuisine. Par chance, ils ont pu trouver un autre lieu de résidence au bout de quelques jours mais le chantier, prévu pour durer un mois, s’est étiré jusqu’à la mi-juillet. Entre les entreprises qui ne pouvaient plus travailler ensemble, les fournitures qui manquaient et les chantiers qui se sont tous concentrés en même temps après le confinement, nos architectes d’intérieur ont dû faire preuve de patience et leurs clients aussi. Les pros nous l’affirment : « Heureusement, on a pu compter sur la solidarité de tout le monde ! »
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Qui vit ici : Corinne Lescaut, 57 ans, formatrice et son mari Philippe, 54 ans, fonctionnaire
Emplacement : Lyon (rue de Garibaldi)
Superficie de l’appartement : 70 m²
Superficie concernée par les travaux : 45 m²
Date et durée de la rénovation : 1er contact en septembre 2019. Travaux de mars à juillet 2020
Architecte d’intérieur : Margot Renault et Perrine Patinier, de l’Atelier Octa
Menuiserie : Frédéric Mille de Woodstaf.f menuiserie
Budget : 25 000 euros TTC
Photos : Ocus