Avant/Après : Quand rénovation rime avec nouveau départ
Ils habitaient en Californie, ils sont revenus vivre à Nancy, dans une maison de maître de 270 m² qu'il a fallu intégralement repenser...
C’est l’aventure d’un couple de quadragénaires originaires de la région nancéienne, partis vivre quelques années le rêve américain et qui ont éprouvé le besoin de revenir aux sources pour fonder une famille. La chance leur sourit quand ils découvrent, en périphérie de Nancy, la maison dans laquelle ils projettent leur avenir : une ancienne bâtisse bourgeoise pleine de potentiel avec ses 270 m² habitables, son grand grenier aménageable, ses dépendances (deux garages, une cour pavée, un jardin). Ils traversent l’Atlantique sans aucun meuble et, à peine installés dans la maison, engagent des travaux de rénovation. S’étant attelés à la réfection d’une salle de bains, ils saisissent rapidement qu’ils ne pourront pas repenser la grande bâtisse vétuste avec unité et harmonie sans l’aide d’un professionnel qualifié. Leur plombier leur glisse le nom de l’architecte d’intérieur Cindy Schneider Dallier et la symbiose s’opère avec une grande confiance mutuelle. S’ensuivent neuf mois de travaux, répartis en deux phases, avec pour but de transformer la demeure en lieu de vie familial, personnalisé et design, mais sans le côté aseptisé qu’il peut parfois emprunter.
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de quadragénaires
Emplacement : en périphérie de Nancy
Superficie : 270 m² habitables
Date des travaux : 2013/2014
Durée des travaux : 9 mois de travaux cumulés
Architecte d’intérieur : Cindy Schneider Dallier, de la société Scènes d’intérieurs
Budget travaux : rez-de-chaussée : 100 000 euros, dont 35 000 euros pour la cuisine ; premier étage : 40 000 euros
Anecdote : « La maison a été construite aux alentours de 1880 d’après l’ancienne propriétaire, qui ne connaissait pas la date exacte. Elle avait toujours appartenu à la même famille avant nous. Ils étaient négociants en vin à l’origine et s’étaient beaucoup développés en même temps que l’industrie du fer dans la région », témoigne l’actuelle propriétaire de la maison.
Photos Après : Nicolas Bram
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de quadragénaires
Emplacement : en périphérie de Nancy
Superficie : 270 m² habitables
Date des travaux : 2013/2014
Durée des travaux : 9 mois de travaux cumulés
Architecte d’intérieur : Cindy Schneider Dallier, de la société Scènes d’intérieurs
Budget travaux : rez-de-chaussée : 100 000 euros, dont 35 000 euros pour la cuisine ; premier étage : 40 000 euros
Anecdote : « La maison a été construite aux alentours de 1880 d’après l’ancienne propriétaire, qui ne connaissait pas la date exacte. Elle avait toujours appartenu à la même famille avant nous. Ils étaient négociants en vin à l’origine et s’étaient beaucoup développés en même temps que l’industrie du fer dans la région », témoigne l’actuelle propriétaire de la maison.
Photos Après : Nicolas Bram
APRÈS
Le salon actuel, accessible par la première porte à droite dans le vestibule, n’a plus rien à voir avec la pièce d’origine aux boiseries sombres et au vieux poêle de style alsacien. Couleurs, luminosité et fraîcheur se font désormais la part belle dans ces 32 m². Le placard d’origine en fond de pièce a laissé place à une porte à galandage en verre qui permet d’accéder au salon TV-bibliothèque sans passer par le hall d’entrée.
L’architecte d’intérieur souhaitait conserver les moulures : seule une partie du plafond a été plaquée afin de faire passer les gaines techniques et permettre la pose d’une suspension design.
En revanche, les boiseries ont disparu pour éclaircir la pièce : « Je ne me fais pas une question de principe de conserver l’ancien à tout prix lorsque la rénovation peut amener du style et du confort. Je conserve ce qui apporte du cachet, mais les boiseries n’étaient pas d’origine. »
Le salon actuel, accessible par la première porte à droite dans le vestibule, n’a plus rien à voir avec la pièce d’origine aux boiseries sombres et au vieux poêle de style alsacien. Couleurs, luminosité et fraîcheur se font désormais la part belle dans ces 32 m². Le placard d’origine en fond de pièce a laissé place à une porte à galandage en verre qui permet d’accéder au salon TV-bibliothèque sans passer par le hall d’entrée.
L’architecte d’intérieur souhaitait conserver les moulures : seule une partie du plafond a été plaquée afin de faire passer les gaines techniques et permettre la pose d’une suspension design.
En revanche, les boiseries ont disparu pour éclaircir la pièce : « Je ne me fais pas une question de principe de conserver l’ancien à tout prix lorsque la rénovation peut amener du style et du confort. Je conserve ce qui apporte du cachet, mais les boiseries n’étaient pas d’origine. »
Le choix du sol du salon est assez étonnant. Les propriétaires ont préféré troquer le plancher d’origine en mauvais état contre une résine blanche plutôt que de le remplacer. Un clin d’œil au milieu hospitalier familier à la maîtresse de maison ? « Pas du tout. Le côté lumineux et pérenne du matériau ainsi que la volonté de créer une continuité avec le sol de la cuisine ont orienté ce choix », explique Cindy, qui avoue préférer la résine au béton ciré pour son aspect plus lisse et contemporain.
L’un des murs du salon a été tapissé d’un papier aux teintes printanières, dont le motif de ramages traditionnels paraît volontairement effacé par endroits. Il résume bien l’esprit de la rénovation des pièces de vie qui rend hommage au style classique de la demeure tout en usant çà et là d’une modernité impertinente.
Papier peint : Candy, chez Elitis ; Buffet : Reflect, chez Muuto ; Lampadaire en rotin : Bolla, de Gervasoni ; Agapanthe dans pot en béton, chez La Villa 1901
Papier peint : Candy, chez Elitis ; Buffet : Reflect, chez Muuto ; Lampadaire en rotin : Bolla, de Gervasoni ; Agapanthe dans pot en béton, chez La Villa 1901
Le coin salle à manger fait lui aussi un pied de nez aux traditions : table contemporaine, chaises en feutre aux vives couleurs dépareillées, miroir au sol… « Les propriétaires m’ont demandé d’agrémenter la décoration d’idées ludiques et ils ont beaucoup aimé ces chaises de gosses version adulte », s’amuse Cindy.
Chaises Felt et table Bianco : chez Ligne Roset
Chaises Felt et table Bianco : chez Ligne Roset
Le coin lounge a été élaboré dans un même esprit avec un mix de couleurs pop. Les rideaux sont des draps de lin transformés et les canapés en velours ont été choisis pour leur confort.
Suspension : Coral, par David Trubridge ; Canapés et tables basses en métal : chez Caravane
Suspension : Coral, par David Trubridge ; Canapés et tables basses en métal : chez Caravane
Au centre du coin salon, les deux tapis en chanvre sont des pièces uniques achetées chez La Villa 1901, l’une des adresses déco préférées de Cindy à Nancy.
Le poêle d’origine a été remplacé par un poêle contemporain performant, mais les pièces sont également chauffées par de tout nouveaux radiateurs à eau chaude, alimentés par une chaudière gaz.
Le poêle d’origine a été remplacé par un poêle contemporain performant, mais les pièces sont également chauffées par de tout nouveaux radiateurs à eau chaude, alimentés par une chaudière gaz.
La cuisine d’origine était scindée en deux petites pièces, sombres et tout en longueur. La première, au sol en carrelage, comprenait les éléments de cuisine.
La seconde, sur parquet, était une petite salle à manger. L’idée de la rénovation a été de rassembler les deux pièces et de lui apporter beaucoup de lumière avec la création d’une baie vitrée donnant sur la cour intérieure pavée de la maison.
APRÈS
On accède à la nouvelle cuisine depuis le vestibule par la première porte à gauche, juste en face de celle du salon. La vaste pièce de 30 m², désormais des plus lumineuses avec sa porte-fenêtre, ses murs blancs et son sol en résine, impressionne surtout par son mobilier inédit.
Cindy Schneider Dallier a dessiné elle-même toute la cuisine : « Je n’avais jamais fait ça, je suis donc partie d’une page blanche. Je voulais simplement quelque chose de beau. Une chaise sur laquelle j’avais craqué pour les formes et la couleur au salon Maison&Objets a été le point de départ de mon inspiration. J’ai décliné la cuisine tout en courbes, dans cet esprit. L’espace en longueur a dicté sa conception avec deux linéaires. »
On accède à la nouvelle cuisine depuis le vestibule par la première porte à gauche, juste en face de celle du salon. La vaste pièce de 30 m², désormais des plus lumineuses avec sa porte-fenêtre, ses murs blancs et son sol en résine, impressionne surtout par son mobilier inédit.
Cindy Schneider Dallier a dessiné elle-même toute la cuisine : « Je n’avais jamais fait ça, je suis donc partie d’une page blanche. Je voulais simplement quelque chose de beau. Une chaise sur laquelle j’avais craqué pour les formes et la couleur au salon Maison&Objets a été le point de départ de mon inspiration. J’ai décliné la cuisine tout en courbes, dans cet esprit. L’espace en longueur a dicté sa conception avec deux linéaires. »
Voici la chaise Elephant de l’éditeur Kristalia qui a inspiré Cindy. Sa coque de polyuréthane est arrondie comme le dos du pachyderme, tandis que ses pieds de hêtre lui donnent un petit air scandinave.
Les propriétaires avaient donné la consigne de ne pas produire un décor aseptisé, encore moins un mobilier d’hôpital. Difficile quand le seul matériau de plan de travail facile à cintrer est le Corian.
« Je me suis cassé la tête pour trouver comment personnaliser cette cuisine et j’ai pensé que les chants étaient le seul endroit que les cuisinistes ne travaillaient pas. J’ai donc conçu ces chants épais en chêne naturel. J’ai également opté pour un rappel de la couleur brique des chaises sur la crédence. Il s’agit d’une rainure de stratifié intégrée au Corian. Les menuisiers avec lesquels je travaille sont formidables et ils ont su relever le défi techniquement », explique Cindy.
Cuisine réalisée par Quadra Tech Habitat
« Je me suis cassé la tête pour trouver comment personnaliser cette cuisine et j’ai pensé que les chants étaient le seul endroit que les cuisinistes ne travaillaient pas. J’ai donc conçu ces chants épais en chêne naturel. J’ai également opté pour un rappel de la couleur brique des chaises sur la crédence. Il s’agit d’une rainure de stratifié intégrée au Corian. Les menuisiers avec lesquels je travaille sont formidables et ils ont su relever le défi techniquement », explique Cindy.
Cuisine réalisée par Quadra Tech Habitat
Pour compléter la cuisine, un petit coin salle à manger design a été intégré près de la porte-fenêtre. La table a été réalisée à partir d’un piétement Jean Prouvé chiné à Nancy.
Bancs Le Tube Martelé : Sarah Lavoine.
Bancs Le Tube Martelé : Sarah Lavoine.
Les travaux de la cuisine se sont élevés à 35 000 euros, un budget conséquent sans être onéreux pour une cuisine sur mesure, électroménager haut de gamme compris. La propriétaire a notamment choisi une table de cuisson mixte : induction et gaz.
Comme les propriétaires adorent les idées décalées, Cindy leur a proposé cette peinture de grenouille pour décorer leur cuisine.
« Je suis sensible à l’art depuis l’enfance. Ma mère restaure des tableaux. En flânant sur un salon d’art parisien tandis que je faisais ce chantier, j’ai flashé sur cette toile de Mohamed Kahouadji, un médecin hospitalier angevin qui peint la nuit. J’ai pensé à ce couple et ils ont immédiatement adhéré à l’idée. »
« Je suis sensible à l’art depuis l’enfance. Ma mère restaure des tableaux. En flânant sur un salon d’art parisien tandis que je faisais ce chantier, j’ai flashé sur cette toile de Mohamed Kahouadji, un médecin hospitalier angevin qui peint la nuit. J’ai pensé à ce couple et ils ont immédiatement adhéré à l’idée. »
Si l’on suit le vestibule jusqu’au bout, il conduit à la dernière pièce du rez-de-chaussée, le salon TV-bibliothèque.
Cette pièce de 23 m² était la plus sombre et la plus froide de toute la maison. Les propriétaires ont mis au défi leur architecte d’intérieur d’en faire la pièce la plus cosy de la maison. « Elle était très mal isolée et plutôt sinistre. On a tout cassé sauf la cheminée », résume Cindy.
Les propriétaires ont débattu un moment sur le fait de transformer cette pièce en bibliothèque ou en salon TV. Ils ont finalement opté pour la double fonction. L’espace s’architecture désormais autour d’une grande composition murale intégrant les livres et le téléviseur.
Pour rendre la pièce de vie chaleureuse, elle a été parquettée en chêne massif, champagne huilé, et recouverte d’un tapis berbère.
Tapis Beni Ouarain, canapé, miroirs et tables basses : Caravane
Tapis Beni Ouarain, canapé, miroirs et tables basses : Caravane
« Nous n’avons volontairement pas fait de fond à la bibliothèque afin de l’alléger et de minimiser son impact visuel. Nous voulions faire comme si elle avait toujours existé en y intégrant la cheminée », explique Cindy.
Comme le vestibule est assez étroit à l’entrée de la maison, il n’était pas possible d’y créer un vestiaire. Près de la porte de la bibliothèque, un ancien cagibi a été transformé en dressing, placard à chaussures et toilettes.
La cage d’escalier, intégralement rénovée, est la partie de la maison que Cindy préfère : « C’est sa colonne vertébrale, ce qui fait le lien entre le rez-de-chaussée et l’étage. Je trouve qu’elle signe vraiment l’idée de la demeure de famille. »
En haut de l’escalier le palier dessert la chambre parentale, un bureau et deux chambres d’enfant. La rénovation de l’étage a constitué la première phase des travaux durant lesquels les propriétaires se sont retranchés trois mois au rez-de-chaussée. Récupérer le parquet en chêne d’origine sur tout l’étage a représenté une lourde tâche.
À la voir si évidente aujourd’hui, on ne dirait pas que cette cage d’escalier a pourtant fait débat : « Les propriétaires n’ont fait aucune difficulté à accepter mes idées farfelues comme la grenouille, mais ont eu plus de mal à imaginer ce gris foncé sur les portes, les boiseries, la rampe. »
Peinture Algol : chez Seigneurie
Peinture Algol : chez Seigneurie
Les chambres d’enfant n’étaient pas en mauvais état. Pourtant ce sont elles qui ont donné le plus de fil à retordre à l’architecte d’intérieur, en raison d’un contexte particulier : « Ce retour à Nancy était un vrai projet de vie. Les propriétaires souhaitaient adopter et que tout soit prêt pour l’arrivée des enfants. »
APRÈS
Un long brainstorming a été nécessaire pour savoir comment rendre chaleureuses les deux chambres, sans connaître les enfants, ni même leur sexe, et avec un âge qui pourrait aller de 3 mois à 6 ans… « Un vrai défi », se souvient Cindy, qui a finalement décidé de les personnaliser légèrement – fille et garçon – de façon à ce que ce soit facilement réversible.
Un long brainstorming a été nécessaire pour savoir comment rendre chaleureuses les deux chambres, sans connaître les enfants, ni même leur sexe, et avec un âge qui pourrait aller de 3 mois à 6 ans… « Un vrai défi », se souvient Cindy, qui a finalement décidé de les personnaliser légèrement – fille et garçon – de façon à ce que ce soit facilement réversible.
Nommée « la chambre douceur », celle-ci a été aménagée à partir des meubles d’enfant de la propriétaire, qui les a récupérés chez ses parents à Nancy. L’armoire et le lit en bois, foncés à l’origine, ont simplement été repeints en gris bleuté.
Lustre : La Case de Cousin Paul ; Table basse : Muuto
Lustre : La Case de Cousin Paul ; Table basse : Muuto
La propriétaire a craqué sur ce chevet rose, facile à ôter ou repeindre au cas où l’enfant attendu ne serait pas une fillette. Elle a également chiné un petit bureau rose et sa chaise.
« Chevet des secrets » : chez Laurette
« Chevet des secrets » : chez Laurette
APRÈS
Dans celle-ci, dite « la chambre vitaminée », Cindy s’est décidée pour cette tête de lit rouge orangé « bonne humeur et cocon à la fois. Je voulais que l’enfant se sente attendu », explique-t-elle. Cette idée à petit prix peut être vite gommée le cas échéant.
Dans celle-ci, dite « la chambre vitaminée », Cindy s’est décidée pour cette tête de lit rouge orangé « bonne humeur et cocon à la fois. Je voulais que l’enfant se sente attendu », explique-t-elle. Cette idée à petit prix peut être vite gommée le cas échéant.
Le bureau peint à la main a été choisi pour son look vintage.
Bureau chez Laurette ; Lampe Fatboy
Bureau chez Laurette ; Lampe Fatboy
Cette armoire « à trois temps » offre de grands tiroirs comme une commode, des étagères et une penderie.
Armoire à trois temps : chez Laurette
Armoire à trois temps : chez Laurette
À peine ces chambres enchantées terminées, la propriétaire est tombée enceinte d’un petit garçon qui occupe aujourd’hui cette chambre. L’histoire ne dit pas s’il a adopté ce coussin hibou comme doudou.
APRÈS
Le propriétaire, souvent en déplacement, ne voulait surtout pas que la chambre ressemble à une suite d’hôtel cinq étoiles. Le couple désirait un lieu personnalisé dans lequel il se sente bien. Cindy a fait mouche avec une chambre en bleu et blanc, très onirique et aux couleurs reposantes.
Tapis kilim Up-Cycle, réalisé sur mesure par Angelo Rugs ; Lit Ruché chez Ligne Roset ; Lampes de chevet : Céline Wright
Le propriétaire, souvent en déplacement, ne voulait surtout pas que la chambre ressemble à une suite d’hôtel cinq étoiles. Le couple désirait un lieu personnalisé dans lequel il se sente bien. Cindy a fait mouche avec une chambre en bleu et blanc, très onirique et aux couleurs reposantes.
Tapis kilim Up-Cycle, réalisé sur mesure par Angelo Rugs ; Lit Ruché chez Ligne Roset ; Lampes de chevet : Céline Wright
Le lit a été choisi pour son confort. Le lustre en feutre dessine des formes amusantes tout comme la chaise de la coiffeuse. Cette dernière est un meuble de famille récupéré chez les parents de la propriétaire.
Suspension Bloom chez Ligne Roset ; Chaise : Kartell
Suspension Bloom chez Ligne Roset ; Chaise : Kartell
La cheminée XIXᵉ d’origine, le parquet à chevrons et les moulures ont soigneusement été restaurés et donnent à cette chambre tout son cachet. Le mobilier et la décoration la propulsent néanmoins dans la modernité.
Canapé bicolore 800 chez Steiner Courtepointe Caravane
Canapé bicolore 800 chez Steiner Courtepointe Caravane
Aux propriétaires qui souhaitaient égayer les murs de leur chambre, Cindy a proposé cette originale sculpture en 3D des frères Bourroulec. Ces « clouds » très ludiques ont beaucoup plu aux intéressés. Notamment parce qu’il est possible de les suspendre aléatoirement en créant des formes. C’est d’ailleurs le propriétaire qui a souhaité les accrocher lui-même pour personnaliser un peu plus son chez-lui.
« Je suis revenue dans la maison car je suis en train d’aménager les dépendances », nous a confié Cindy. « Deux ans après, les meubles et la déco étaient à la même place. Rien de notre travail commun n’avait bougé, preuve que l’aménagement était fonctionnel et a parfaitement répondu aux besoins de ce couple. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Découvrez plus de foyers colorés
Retrouvez d’autres foyers français
Découvrez d’autres avant/après
« Je suis revenue dans la maison car je suis en train d’aménager les dépendances », nous a confié Cindy. « Deux ans après, les meubles et la déco étaient à la même place. Rien de notre travail commun n’avait bougé, preuve que l’aménagement était fonctionnel et a parfaitement répondu aux besoins de ce couple. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Découvrez plus de foyers colorés
Retrouvez d’autres foyers français
Découvrez d’autres avant/après
Voici le vestibule tel que nous le découvrons une fois passé la porte d’entrée de la demeure. L’ambiance austère, tout en contraste de noir et blanc, est digne d’une demeure anglaise d’époque victorienne. Les boiseries d’époque, surplombées par un strict alignement de cadres, ont été conservées et peintes dans un anthracite presque noir. Seule fantaisie, le motif des carreaux de ciment d’origine. Rien dans ce hall ne laisse deviner la chaleureuse antithèse offerte par les pièces de vie.
« Madame est médecin en milieu hospitalier, monsieur voyage beaucoup. Le mot d’ordre était de redonner son cachet à la demeure en évitant à tout prix le blanc et le caractère aseptisé des suites d’hôtel. Le couple voulait de la personnalisation, de la couleur, de la vie et des idées ludiques », explique l’architecte d’intérieur.