Avant/Après : rénovation d'un deux pièces aux Batignolles
Un renouveau pensé au centimètre près pour un 30 m² modernisé et relooké de pied en cap
Lorsque ces propriétaires choisissent de rénover ce 30 m² à des fins locatives, ils font appel à Véronique Bertholon. Ils lui avaient déjà confié auparavant la rénovation de leur résidence principale, après l’avoir connue par bouche-à-oreille grâce à des clients qu’elle avait rencontrés par Houzz. Leurs souhaits : moderniser l’appartement et le rendre pratique, tout en préservant un style gai et coloré, en accord avec l’esprit du quartier des Batignolles. Et, bien sûr, ce qui n’est pas toujours facile avec les constructions parisiennes anciennes, optimiser au maximum cette petite surface.
« Les clients voulaient quelque chose de louable et pérenne », explique Véronique. Ce souhait de durabilité passe par plusieurs axes de rénovation du logement. « Il y avait en priorité l’amélioration du DPE, indispensable pour le rendre louable ». Le logement, qui était une passoire énergétique, est ainsi passé de la note E à C grâce aux travaux.
S’y ajoute la question cruciale de la place disponible dans un périmètre étroit. « L’idée était de récupérer le plus possible de centimètres carrés pour des placards, des rangements, on a “gratté” tout ce qu’on pouvait comme surface, il fallait quelque chose de joli, de fonctionnel, d’habitable ».
Ce cahier des charges a donné lieu à de gros travaux de fond : « On a cassé tous les anciens petits placards, conduits de cheminées, placards intégrés, coffrages, récupéré quelques mètres carrés, cassé le placard kitchenette pour en faire une vraie cuisine, avec une pièce de vie ouverte sur cette cuisine ». La chambre a été conçue « avec un très grand dressing dans le fond de la pièce ».
Mais obtenir un appartement qui puisse évoluer durablement dans le temps passe aussi par une réflexion esthétique. « Les propriétaires ne voulaient pas une boîte toute blanche, ils voulaient quelque chose d’intéressant, de gai sans être enfantin, de pérenne, en accord avec le style des Batignolles. Il ne fallait pas que ce soit triste ou banal ». La professionnelle a choisi de « mettre de la couleur sur des choses qui pourraient être modifiées à moindres frais si on s’en lasse ». Il y avait aussi l’idée « que ça puisse plaire à tout le monde, les propriétaires se sont pris au jeu et ont aimé choisir les palettes comme s’ils devaient habiter eux-mêmes ». Au final, « il y a un côté un peu bobo, un peu pop ».
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S’y ajoute la question cruciale de la place disponible dans un périmètre étroit. « L’idée était de récupérer le plus possible de centimètres carrés pour des placards, des rangements, on a “gratté” tout ce qu’on pouvait comme surface, il fallait quelque chose de joli, de fonctionnel, d’habitable ».
Ce cahier des charges a donné lieu à de gros travaux de fond : « On a cassé tous les anciens petits placards, conduits de cheminées, placards intégrés, coffrages, récupéré quelques mètres carrés, cassé le placard kitchenette pour en faire une vraie cuisine, avec une pièce de vie ouverte sur cette cuisine ». La chambre a été conçue « avec un très grand dressing dans le fond de la pièce ».
Mais obtenir un appartement qui puisse évoluer durablement dans le temps passe aussi par une réflexion esthétique. « Les propriétaires ne voulaient pas une boîte toute blanche, ils voulaient quelque chose d’intéressant, de gai sans être enfantin, de pérenne, en accord avec le style des Batignolles. Il ne fallait pas que ce soit triste ou banal ». La professionnelle a choisi de « mettre de la couleur sur des choses qui pourraient être modifiées à moindres frais si on s’en lasse ». Il y avait aussi l’idée « que ça puisse plaire à tout le monde, les propriétaires se sont pris au jeu et ont aimé choisir les palettes comme s’ils devaient habiter eux-mêmes ». Au final, « il y a un côté un peu bobo, un peu pop ».
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Photo Avant
Avant. L’ancienne entrée était un simple sas sans caractère particulier, où l’espace était rogné par la présence d’un placard en biais.
Après. L’entrée est désormais personnalisée. Habillée de terracotta, elle s’harmonise au reste de l’appartement – l’un des murs de la salle de bains est ainsi peint dans la même couleur, et l’on retrouve cette teinte chaleureuse dans la chambre et le séjour. Véronique Bertholon a mis en effet beaucoup de soin à façonner l’appartement entier comme un espace cohérent, harmonisé par de subtils fils conducteurs jouant sur des parentés de couleurs et d’éléments d’une zone à l’autre. Cela « permet de se sentir dans un espace beaucoup plus grand, plutôt que d’avoir plein de petits bouts d’espaces ». Cette entrée de 1,50 m² a été refaite : le tableau électrique est à présent dans le coffrage terracotta, et surplombe une étagère triangle vide-poche, On peut également désormais y suspendre manteaux et sacs.
Photo Avant
Avant. Les rangements de la chambre étaient multiples mais prenaient beaucoup de place, sans pouvoir empêcher l’espace d’être facilement débordé par les vêtements.
Après. La nouvelle chambre, astucieuse et colorée, comporte désormais de nombreux rangements, permettant de tout caser. « La dimension de la chambre nous permettait, dans le fond, de construire un mural de dressing, avec une colonne permettant de ranger le fer à repasser, les vêtements, le linge de maison ». La professionnelle n’oublie jamais en effet que de tels rangements sont indispensables et tient à éviter « que le client se retrouve avec la planche à repasser ou l’aspirateur au milieu du salon parce qu’il n’y a pas de rangement ! ». Les harmonies de terracotta et de rose doux sont simples et chaleureuses.
Peintures : Red Earth, Templeton Pink et Wimborne White, Farrow & Ball
Peintures : Red Earth, Templeton Pink et Wimborne White, Farrow & Ball
On voit ici de plus près la tête du lit ; chaque détail y est travaillé, depuis les petites niches de part et d’autre, qui remplissent l’office normalement dédié aux tables de nuit, aux appliques bien moins encombrantes que des lampes de chevet et assorties avec soin au plafonnier. Toutes ces lampes, en terracotta et blanc, se marient judicieusement à l’ensemble des tonalités. Derrière la tête de lit en menuiserie se trouvent des casiers à chaussures, invisibles ici.
Appliques en terre cuite : Georges
Appliques en terre cuite : Georges
Autre optimisation : la professionnelle a profité du renfoncement laissé par un ancien conduit de cheminée pour créer une petite bibliothèque. Quant au lit, c’est un lit-coffre, ce qui permet des rangements supplémentaires.
Véronique s’en sort à merveille pour tirer parti des moindres recoins et vit même cette expérience professionnelle comme un jeu. « C’est ludique, on tourne un peu les éléments, on se casse un peu la tête jusqu’à ce qu’on ait trouvé le meilleur plan possible, le client étant bien sûr toujours celui qui valide le choix. C’est beaucoup plus amusant de faire des petites surfaces que de très grandes surfaces… c’est un challenge beaucoup plus grand ! Ces 30 m², c’était une surface idéale, on a déjà fait des choses bien plus petites. On aurait même encore la place dans la chambre de mettre un petit bureau ! »
Plus d’idées pour optimiser une chambre sur Houzz
Véronique s’en sort à merveille pour tirer parti des moindres recoins et vit même cette expérience professionnelle comme un jeu. « C’est ludique, on tourne un peu les éléments, on se casse un peu la tête jusqu’à ce qu’on ait trouvé le meilleur plan possible, le client étant bien sûr toujours celui qui valide le choix. C’est beaucoup plus amusant de faire des petites surfaces que de très grandes surfaces… c’est un challenge beaucoup plus grand ! Ces 30 m², c’était une surface idéale, on a déjà fait des choses bien plus petites. On aurait même encore la place dans la chambre de mettre un petit bureau ! »
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Photo Avant
Avant. Les toilettes étaient devant la fenêtre, la douche était d’une taille très réduite. L’espace restreint manquait de confort et était inapte à accueillir une personne un tant soit peu corpulente.
Photo Avant
En cours de travaux. La professionnelle a choisi d’inverser la position de la douche et du lavabo. Elle a également pensé à un ajout qui garantira une belle durée de vie à cette salle de bains : un tapis d’étanchéité, placé sous tout le pourtour et le sol de la douche, que l’on voit ici sous forme d’un revêtement orange. Il s’agit d’un « tapis Schluter, le même que l’on utilise pour des piscines, vraiment ultra étanche. Il permet de ne pas avoir de dégât des eaux dans le temps, c’est important que cette étape soit bien respectée. On le monte jusqu’à 1,80 mètres, afin d’inclure vraiment toute la partie susceptible d’être aspergée lors d’une douche. Si on rajoute une couche d’isolant thermique, c’est hyper important de bien isoler afin d’éviter les problèmes de fuite, de condensation ».
Après. Désormais, la douche est grande et lumineuse, et pourvue d’une niche. « Une niche dans la douche, c’est ce que je recommande à plein de clients, cela évite de laisser traîner les produits et permet un meilleur entretien », préconise Véronique.
Elle n’a oublié aucune des améliorations possibles : « Il y avait une sorte de grand ballon rond au-dessus du lavabo, on a mis un ballon plat, horizontal. Ça donne beaucoup plus de volume pour cette salle de bains, désormais utilisable par deux personnes ». Le bac à douche en résine est découpé sur mesure. La cuvette de faible encombrement, le meuble miroir au-dessus de la vasque ont également été imaginés pour gagner de l’espace sans sacrifier la praticité.
Elle n’a oublié aucune des améliorations possibles : « Il y avait une sorte de grand ballon rond au-dessus du lavabo, on a mis un ballon plat, horizontal. Ça donne beaucoup plus de volume pour cette salle de bains, désormais utilisable par deux personnes ». Le bac à douche en résine est découpé sur mesure. La cuvette de faible encombrement, le meuble miroir au-dessus de la vasque ont également été imaginés pour gagner de l’espace sans sacrifier la praticité.
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Voici le meuble lavabo actuel. « Il fait 20 centimètres de plus que l’ancien, est beaucoup plus grand, avec plus de rangements. On a modifié la circulation et gagné de l’espace ».
Pour les revêtements, Véronique a choisi un grès cérame effet terrazzo au sol, et pour la crédence derrière le lavabo, du « zellige mécanique : pas artisanal, donc moins cher, il dure plus longtemps au niveau des joints, chaque carreau fait la même taille ; la pose est plus économique, on passe beaucoup moins de temps à les poser, et l’effet est presque similaire – dans une petite salle de bains où les espaces d’eau s’abîment plus vite, c’est bien de faire attention au matériau utilisé ». Les zelliges ont été choisis de couleur crème et placés en échelle. « Chaque carreau a une nuance légèrement différente par rapport aux autres, c’est ce qui donne un effet artisanal alors que c’est un carreau mécanique ».
Cette crédence participe à un mélange des couleurs doux et élégant dans la pièce, où l’on retrouve le fil conducteur du terracotta, enrichi des touches dorées des robinetteries. « On a gardé l’effet laiton brossé sur la porte de douche pour que ce soit assorti, ainsi que sur le mitigeur du lavabo et la colonne de douche. On a aussi des touches de bois clair, chêne clair, dans l’ensemble de la salle de bains.»
Pour les revêtements, Véronique a choisi un grès cérame effet terrazzo au sol, et pour la crédence derrière le lavabo, du « zellige mécanique : pas artisanal, donc moins cher, il dure plus longtemps au niveau des joints, chaque carreau fait la même taille ; la pose est plus économique, on passe beaucoup moins de temps à les poser, et l’effet est presque similaire – dans une petite salle de bains où les espaces d’eau s’abîment plus vite, c’est bien de faire attention au matériau utilisé ». Les zelliges ont été choisis de couleur crème et placés en échelle. « Chaque carreau a une nuance légèrement différente par rapport aux autres, c’est ce qui donne un effet artisanal alors que c’est un carreau mécanique ».
Cette crédence participe à un mélange des couleurs doux et élégant dans la pièce, où l’on retrouve le fil conducteur du terracotta, enrichi des touches dorées des robinetteries. « On a gardé l’effet laiton brossé sur la porte de douche pour que ce soit assorti, ainsi que sur le mitigeur du lavabo et la colonne de douche. On a aussi des touches de bois clair, chêne clair, dans l’ensemble de la salle de bains.»
Nous découvrons à présent le séjour. La professionnelle a imaginé ce salon comme un espace adaptable au gré des besoins. Le canapé est un convertible, qui offre un double couchage supplémentaire. Quant aux deux sièges roses que l’on voit devant le canapé, ils « sont à la fois tabourets et mini-tables, ils peuvent servir de table de salon pour l’apéritif et de table de nuit lorsqu’on déplie le canapé ». Ce canapé est très confortable et ses couettes et oreillers sont rangés dans un placard niche à proximité.
Sièges roses : collection Monoprix printemps
Sièges roses : collection Monoprix printemps
Dans tout l’appartement, la professionnelle a su exploiter l’abondance de jour pour créer un cocon gai et coloré : « c’est un appartement en étage élevé, très très lumineux, ce qui nous a permis de peindre les murs dans des couleurs flash ou foncées sans que ça assombrisse ». Nous voyons également ici une bibliothèque et des rangements créés dans un renfoncement du mur et dans ce mélange terracotta et blanc que l’on retrouve dans la salle de bains et la chambre.
Rénover, ce n’est pas renier l’ancien, et Véronique a pris grand soin de préserver les éléments antérieurs de l’appartement qui méritaient d’être pérennisés. Le parquet de l’appartement a pris un véritable coup de jeune, poncé et vitrifié, tout en gardant son charme originel.
Quant aux portes, comme ici, « elles étaient dans leur jus, on les a poncées, c’était important de les conserver ». Concernant les touches esthétiques qu’elle a choisies, les suspensions de la chambre et du séjour sont de couleurs différentes – celle du séjour étant du même vert que le canapé surplombé et celle de la chambre harmonisée à son dressing et sa literie – mais d’un même modèle. Le tout, toujours dans l’idée, évoquée plus haut, « d’avoir un fil conducteur au niveau des couleurs et des objets, afin de ne pas se polluer l’œil. Quand on circule, on peut avoir l’impression d’être dans une très grande pièce plutôt que dans de petites pièces. Je trouve que c’est très important d’avoir un fil conducteur dans un petit espace ».
Suspension : Leroy Merlin
Quant aux portes, comme ici, « elles étaient dans leur jus, on les a poncées, c’était important de les conserver ». Concernant les touches esthétiques qu’elle a choisies, les suspensions de la chambre et du séjour sont de couleurs différentes – celle du séjour étant du même vert que le canapé surplombé et celle de la chambre harmonisée à son dressing et sa literie – mais d’un même modèle. Le tout, toujours dans l’idée, évoquée plus haut, « d’avoir un fil conducteur au niveau des couleurs et des objets, afin de ne pas se polluer l’œil. Quand on circule, on peut avoir l’impression d’être dans une très grande pièce plutôt que dans de petites pièces. Je trouve que c’est très important d’avoir un fil conducteur dans un petit espace ».
Suspension : Leroy Merlin
Photo Avant
Avant. La cheminée désaffectée en angle près de la fenêtre prenait un espace inutile. Au lieu d’une vraie cuisine, il y avait seulement un placard kitchenette, typique des années 1980.
Photo Avant
Avant. Autre photo de la cuisine ouverte avant travaux.
Après. Voici la cuisine métamorphosée, à la fois plus spacieuse, plus jolie et plus pratique. « La cassure du conduit près de la fenêtre a permis de dégager de l’espace pour un plan de travail. On a mis un évier faible encombrement. Au-dessus, on a mis une petite étagère sur laquelle on peut placer des pots à épices, des tasses… » On retrouve en crédence des zelliges mécaniques semblables à ceux de la salle de bains, mais ceux-ci sont blancs et posés en vertical droit.
Pour préserver le budget sans sacrifier l’exigence de qualité, Véronique a choisi d’utiliser une base Ikea, mais qu’elle a voulue réadaptée et personnalisée. « La cuisine est Ikea, entièrement retravaillée par notre menuisier. Les poignées des meubles de la cuisine sont discrètes, en métal, également Ikea. Ce sont des poignées pratiques, pas saillantes, on ne s’y accroche pas en passant, on oublie qu’on est dans une cuisine quand celle-ci n’est pas utilisée. »
Pour préserver le budget sans sacrifier l’exigence de qualité, Véronique a choisi d’utiliser une base Ikea, mais qu’elle a voulue réadaptée et personnalisée. « La cuisine est Ikea, entièrement retravaillée par notre menuisier. Les poignées des meubles de la cuisine sont discrètes, en métal, également Ikea. Ce sont des poignées pratiques, pas saillantes, on ne s’y accroche pas en passant, on oublie qu’on est dans une cuisine quand celle-ci n’est pas utilisée. »
On remarque avec cette vue en biais des placards les éclairages placés à leur sommet, un choix fait afin de garder en valeur le cachet originel du logement. « On aurait pu mettre un faux-plafond, éclairé avec des spots… Mais il y a des moulures dans le salon, originales, celles des immeubles des Batignolles, On a décidé de garder les moulures et placé des spots déportés sur les meubles hauts pour éclairer la partie cuisine, qu’on peut éteindre quand on est dans la partie salon. Il en est de même pour le grand dressing sur mesure de la chambre qui ne monte pas jusqu’en haut et comporte des spots de même type ».
Retravaillée dans chaque recoin, la cuisine, refaite, comporte « un lave-linge, un four, un frigo, des plaques, une hotte, pas mal de rangements, et pour faire tout ça, on a cassé un énorme conduit de cheminée qui était dans l’angle, dont on voit encore le marbre au sol, et qu’on a décidé de garder comme un vestige, après avoir casé le lave-linge dans cet angle ».
Côté déco, on remarque que certains objets sur le plan de travail – jatte vert sauge, poisson aux tons terre cuite – s’assortissent bien aux couleurs de l’appartement, témoignant d’une synergie efficace entre la professionnelle et ses commanditaires. « La cliente a choisi certains objets déco pour matcher avec nos choix coloristiques ». C’est d’autant plus judicieux que pour valoriser un appartement de cette taille, « il suffit de peu de chose, d’un objet bien choisi ».
Retravaillée dans chaque recoin, la cuisine, refaite, comporte « un lave-linge, un four, un frigo, des plaques, une hotte, pas mal de rangements, et pour faire tout ça, on a cassé un énorme conduit de cheminée qui était dans l’angle, dont on voit encore le marbre au sol, et qu’on a décidé de garder comme un vestige, après avoir casé le lave-linge dans cet angle ».
Côté déco, on remarque que certains objets sur le plan de travail – jatte vert sauge, poisson aux tons terre cuite – s’assortissent bien aux couleurs de l’appartement, témoignant d’une synergie efficace entre la professionnelle et ses commanditaires. « La cliente a choisi certains objets déco pour matcher avec nos choix coloristiques ». C’est d’autant plus judicieux que pour valoriser un appartement de cette taille, « il suffit de peu de chose, d’un objet bien choisi ».
Le logement, inlouable à la base en raison de son DPE et aussi d’une certaine vétusté a été rajeuni sur tous les plans. L’électricité et la plomberie ont été refaites dans leur intégralité. Mais surtout, à l’arrivée, on obtient « un appartement qui a l’air d’être beaucoup plus grand, hyper pratique, plein de rangements, lumineux, moderne tout en conservant le cachet des immeubles parisiens. c’était sûr qu’il allait être très vite occupé ». Comment ont réagi les clients ? « Ils sont hyper contents, ils rêvent d’acheter un autre appartement à nous faire rénover avec des petits espaces. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la véritable remise en service de cet appartement parisien ?
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Qui vit ici ? La fille du couple, en coloc avec une amie
Emplacement : Dans le 17ᵉ, aux Batignolles à Paris
Surface et nombre de pièces : 30 m², deux pièces
Durée du chantier : 3 mois avec une livraison au printemps 2024
Architecte d’intérieur : Véronique Bertholon et son équipe de Mis en Chantier
Budget détaillé : Budget global hors honoraires : 55 000 euros