Avant/Après : Un cocon douillet rénové à petit budget
Découvrez cette rénovation astucieuse et chaleureuse dans le 18e arrondissement de Paris, pour moins de 50 000 euros
C’est grâce à un bouche-à-oreille favorable que ce couple de propriétaires décide de faire appel à Eugénie Dufaud et son agence E. D. Décoration d’intérieur pour rénover un appartement dans le 18ᵉ arrondissement parisien. Leur objectif est au départ pratique et fonctionnel : pouvoir un jour mettre le logement à la location sans DPE défavorable. Cependant, la professionnelle parvient à les convaincre de compléter cette rénovation en apportant à cet appartement une cohérence esthétique, une unité et du confort. Au final, pour un budget d’une modestie appréciable compte tenu de l’ampleur des travaux réalisés, la transformation est assez bluffante.
Plan du logement rénové
Avant d’être rénové, le logement était occupé par un jeune couple et c’est à cet usage qu’Eugénie a envisagé l’appartement refait : « Je l’ai designé pour qu’il soit idéal pour un jeune couple ou une personne seule, ça ne se prête pas vraiment à la vie de famille ».
Les clients avaient en priorité des attentes techniques et de confort, plutôt que des volontés de redécorer. « Ils voulaient faire quelque chose pour la salle de bains qui partait en lambeaux, très humide. On a mis une VMC, il n’y en avait pas avant. Il n’y avait pas de hotte, les chauffages ne marchaient pas très bien ». Il a fallu également remettre toute l’électricité aux normes et tout isoler, dans l’optique d’une remise en location sans DPE défavorable.
L’ancienneté du bâtiment était un premier défi à gérer : « c’est un immeuble de rapport fin XIXᵉ, début XXᵉ. Il n’était pas en très bon état, il y avait notamment un trou devant la douche, on a tout reconsolidé. Le propriétaire expliquait qu’il y avait déjà eu des dégâts des eaux, fissures… ». La rénovation devait donc se faire en profondeur, ce qui a motivé Eugénie à conseiller ses clients de pousser plus loin leur projet. Le budget de base souhaité était de 20 000 euros, mais ne rajeunir l’appartement que partiellement était un calcul défavorable. « Je leur ai fait comprendre qu’en mettant un peu plus on pouvait refaire tout l’appartement, lui apporter un cachet, du confort ». Elle précise : « comme, pour faire l’électricité, on fait des tranchées – des saignées dans les murs pour faire passer tous les câbles, et qu’on rebouche après –, on est obligés de refaire enduits et peintures… donc autant choisir la peinture pour donner un cachet à l’appartement ». Par ailleurs, le bénéfice sur le long terme de modifications pérennes et prévoyantes était non négligeable, « il valait mieux dépenser plus et tout remettre aux normes. Il y a toujours des choses à refaire au fil du temps, autant tout rénover d’un coup quand on peut ».
Elle a aussi convaincu les clients que refaire l’appartement en gardant exactement les mêmes meubles ferait perdre du bénéfice à la rénovation, tout en tenant toutefois à chercher des prix plutôt raisonnables. Concernant la décoration, Eugénie a perçu la nécessité d’apporter à l’appartement une unité et une cohérence, là où les couleurs et les styles étaient dépareillés. Elle a misé notamment sur une déco « nature » : « meubles en bois, motifs végétaux, c’est dans l’air du temps ».
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Avant d’être rénové, le logement était occupé par un jeune couple et c’est à cet usage qu’Eugénie a envisagé l’appartement refait : « Je l’ai designé pour qu’il soit idéal pour un jeune couple ou une personne seule, ça ne se prête pas vraiment à la vie de famille ».
Les clients avaient en priorité des attentes techniques et de confort, plutôt que des volontés de redécorer. « Ils voulaient faire quelque chose pour la salle de bains qui partait en lambeaux, très humide. On a mis une VMC, il n’y en avait pas avant. Il n’y avait pas de hotte, les chauffages ne marchaient pas très bien ». Il a fallu également remettre toute l’électricité aux normes et tout isoler, dans l’optique d’une remise en location sans DPE défavorable.
L’ancienneté du bâtiment était un premier défi à gérer : « c’est un immeuble de rapport fin XIXᵉ, début XXᵉ. Il n’était pas en très bon état, il y avait notamment un trou devant la douche, on a tout reconsolidé. Le propriétaire expliquait qu’il y avait déjà eu des dégâts des eaux, fissures… ». La rénovation devait donc se faire en profondeur, ce qui a motivé Eugénie à conseiller ses clients de pousser plus loin leur projet. Le budget de base souhaité était de 20 000 euros, mais ne rajeunir l’appartement que partiellement était un calcul défavorable. « Je leur ai fait comprendre qu’en mettant un peu plus on pouvait refaire tout l’appartement, lui apporter un cachet, du confort ». Elle précise : « comme, pour faire l’électricité, on fait des tranchées – des saignées dans les murs pour faire passer tous les câbles, et qu’on rebouche après –, on est obligés de refaire enduits et peintures… donc autant choisir la peinture pour donner un cachet à l’appartement ». Par ailleurs, le bénéfice sur le long terme de modifications pérennes et prévoyantes était non négligeable, « il valait mieux dépenser plus et tout remettre aux normes. Il y a toujours des choses à refaire au fil du temps, autant tout rénover d’un coup quand on peut ».
Elle a aussi convaincu les clients que refaire l’appartement en gardant exactement les mêmes meubles ferait perdre du bénéfice à la rénovation, tout en tenant toutefois à chercher des prix plutôt raisonnables. Concernant la décoration, Eugénie a perçu la nécessité d’apporter à l’appartement une unité et une cohérence, là où les couleurs et les styles étaient dépareillés. Elle a misé notamment sur une déco « nature » : « meubles en bois, motifs végétaux, c’est dans l’air du temps ».
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Après. Le banc d’entrée, qui permet de s’asseoir et se déchausser, remplace les anciens casiers à chaussures, qui rétrécissaient le passage. Eugénie a choisi du jaune pour personnaliser la pièce : « c’est atypique et cela apporte beaucoup de lumière dans la pièce sombre ».
On entrevoit également, sur la gauche de l’entrée, la chambre, dont on aperçoit en fond le dressing à trois portes. « Il peut contenir vêtements, valise, un espace assez grand pour une planche à repasser, et un étendoir à linge type Tancarville ». Les portes du dressing, plaquées de miroirs, font face aux fenêtres, ce qui fait circuler la lumière et la clarté. La cohérence entre la chambre et l’entrée est renforcée grâce à la cohésion entre la couleur du mur et la literie : « j’ai trouvé une parure de draps quasi de la même couleur que la peinture ».
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On entrevoit également, sur la gauche de l’entrée, la chambre, dont on aperçoit en fond le dressing à trois portes. « Il peut contenir vêtements, valise, un espace assez grand pour une planche à repasser, et un étendoir à linge type Tancarville ». Les portes du dressing, plaquées de miroirs, font face aux fenêtres, ce qui fait circuler la lumière et la clarté. La cohérence entre la chambre et l’entrée est renforcée grâce à la cohésion entre la couleur du mur et la literie : « j’ai trouvé une parure de draps quasi de la même couleur que la peinture ».
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Avant. La salle d’eau, trop petite, débordait sur la chambre, comme on le voit ici avec les affaires de bain suspendues en dehors, sans compter l’électroménager lié à l’entretien du linge… Le mur arrondi séparant les deux pièces représentait une grande contrainte et, pour Eugénie, le grand défi de cette rénovation. « Un de mes rôles était de donner une meilleure lecture à chaque pièce. C’était mieux de rassembler tout ce qui était en rapport avec l’humidité dans la salle de bains. Par exemple, la machine à laver dans la chambre peut vous empêcher de bien y dormir… ».
Après. La salle de bains a vu déplacer sa porte vers la chambre, ce qui permet de l’agrandir, ponction d’espace qui ne nuit pas à la chambre, que ce tunnel d’enfoncement n’agrémentait en rien. Eugénie a convaincu les clients de prendre un confortable (et pratique) lit-coffre en 160 centimètres (ils le préféraient au départ en 140 centimètres).
Au-dessus du lit, elle a placé des appliques liseuses, qui permettent un meilleur gain de place que des lampes de chevet. « Chaque personne, de chaque côté du lit, a son applique avec un interrupteur intégré, et sa prise, un peu comme à l’hôtel ». Les suspensions, très aériennes, et le miroir mural, assorti aux tonalités gris sombre du papier peint et de la tête de lit, décorent la pièce sans la surcharger et l’harmonisent à un style léger et naturel.
Au-dessus du lit, elle a placé des appliques liseuses, qui permettent un meilleur gain de place que des lampes de chevet. « Chaque personne, de chaque côté du lit, a son applique avec un interrupteur intégré, et sa prise, un peu comme à l’hôtel ». Les suspensions, très aériennes, et le miroir mural, assorti aux tonalités gris sombre du papier peint et de la tête de lit, décorent la pièce sans la surcharger et l’harmonisent à un style léger et naturel.
Avant. Eugénie voulait modifier la séparation entre entrée et chambre, « le cadre sans vitrage avec des stores de travers », et supprimer l’étagère rouge en zigzag, « un vestige des années 2000 ». La chambre « était presque aveugle, avec ce muret et ces stores. Les rideaux rouges captent beaucoup la lumière, et avec le mur gris foncé, tout cela mangeait la luminosité malgré les murs blancs ».
Après. La séparation a été refaite : Eugénie a réalisé son intention de mieux cloisonner avec une verrière, afin qu’on n’ait pas l’impression de « dormir dans l’entrée », sans perdre cependant en luminosité. Le mur entre chambre et entrée a été agrandi et remonté pour pouvoir placer cette verrière standard. Eugénie a également mis des rideaux occultants, « pour qu’on soit vraiment dans le noir lorsqu’ils sont refermés ».
Elle reprend dans la chambre le même jaune que dans l’entrée, « un peu orangé, un peu pétant mais pas trop agressif non plus. Il donne une impression de luminosité, comme si la lumière était allumée ». Le parquet est embelli : poncé, vitrifié. « On ne l’a pas changé mais on lui a fait un petit lifting », s’amuse Eugénie. On peut admirer enfin l’agrément mural du papier peint gris et blanc à motif tropical, assorti aux coussins gris et blancs et à la tête de lit grise.
Papier peint : Caselio
Elle reprend dans la chambre le même jaune que dans l’entrée, « un peu orangé, un peu pétant mais pas trop agressif non plus. Il donne une impression de luminosité, comme si la lumière était allumée ». Le parquet est embelli : poncé, vitrifié. « On ne l’a pas changé mais on lui a fait un petit lifting », s’amuse Eugénie. On peut admirer enfin l’agrément mural du papier peint gris et blanc à motif tropical, assorti aux coussins gris et blancs et à la tête de lit grise.
Papier peint : Caselio
Après. Eugénie a repensé la place du gros électroménager afin de parfaire la rénovation. « Agrandir la salle de bains m’a permis d’y replacer la machine à laver, qu’on a choisie à la fois lavante et séchante, ce qui permet d’avoir un seul appareil, d’éviter une “chambre-buanderie”, d’autant plus que le sèche-linge peut rejeter pas mal d’humidité en fonctionnement, ce qui n’est pas idéal pour une chambre ».
Même chose pour le chauffe-eau, situé auparavant dans les placards de la chambre. L’appartement bénéficie désormais d’un chauffe-eau extra-plat, remis en coffrage dans le placard blanc, dans la salle de bains, « toujours dans l’idée de réorganiser l’espace et les fonctionnalités ». Pour les toilettes, une cuvette de faible encombrement a été choisie.
Même chose pour le chauffe-eau, situé auparavant dans les placards de la chambre. L’appartement bénéficie désormais d’un chauffe-eau extra-plat, remis en coffrage dans le placard blanc, dans la salle de bains, « toujours dans l’idée de réorganiser l’espace et les fonctionnalités ». Pour les toilettes, une cuvette de faible encombrement a été choisie.
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La pièce comporte désormais une grande colonne de rangement. « J’aime bien les salles de bains noir et blanc. Ici, il y a un côté assez parisien avec les carreaux de métro, le terrazzo… J’ai mis des joints noirs pour le côté graphique et pour que les carreaux ressortent bien ». Afin de rééquilibrer cet ensemble très rectiligne, Eugénie a joué sur les arrondis : un miroir rond, des appliques rondes et
une douche en quart de rond, qui permet un certain gain de place. Le miroir est grand (75 centimètres de diamètre) et offre une belle place où se contempler. Le meuble lavabo (de dimensions 75×46 centimètres) est plus spacieux que l’ancien.
une douche en quart de rond, qui permet un certain gain de place. Le miroir est grand (75 centimètres de diamètre) et offre une belle place où se contempler. Le meuble lavabo (de dimensions 75×46 centimètres) est plus spacieux que l’ancien.
Avant. Nous découvrons l’ancienne pièce de vie de l’appartement. Nous y entrevoyons des styles, des couleurs et des textures disparates et peu coordonnés, qui peuvent créer une impression chaotique, des ambiances sans lien les unes avec les autres d’espace en espace – rideaux rouges au fond vers l’entrée, peinture pois cassé sur les murs du séjour, cuisine noire aux volumes mal définis et sièges bruns et blancs, avec une certaine sensation d’encombrement. « Le mobilier d’avant était récupéré de précédents appartements ou dons, il n’y avait pas d’unité ni d’harmonie, les choses n’étaient pas forcément à leur place, ça brouillait la lecture des lieux ».
Après. Aucun équipement essentiel de ce vaste espace n’a été sacrifié : on y trouve toujours une cuisine, une table à manger et un coin canapé. Pourtant, cette pièce de vie en trois actes avec ses trois zones bien distinctes semble plus claire, plus dégagée et plus organisée.
La cuisine arbore des lignes plus marquées et nettes avec son double linéaire blanc haut et bas séparé par une longue crédence vert d’eau. Plus loin, une table de salle à manger fait la transition entre la cuisine et un coin canapé entièrement dédié à la détente et au confort avec son tapis, ses fauteuils, ses coussins, placés d’une façon privilégiée face à l’écran de télévision. L’espace, tout en étant structuré en fonctionnalités nettes, baigne de part en part dans une harmonie de couleur et d’ambiance, fondée sur des jeux de vert et de blanc et exaltée, comme dans la chambre, par un papier peint végétal. Ce dernier orne le mur le plus vaste de sa fresque et l’on y retrouve, au cœur des feuilles émeraude, de discrètes touches de jaune qui créent une liaison sibylline avec la couleur ensoleillée de l’entrée, visible au fond par la porte entrouverte.
La cuisine arbore des lignes plus marquées et nettes avec son double linéaire blanc haut et bas séparé par une longue crédence vert d’eau. Plus loin, une table de salle à manger fait la transition entre la cuisine et un coin canapé entièrement dédié à la détente et au confort avec son tapis, ses fauteuils, ses coussins, placés d’une façon privilégiée face à l’écran de télévision. L’espace, tout en étant structuré en fonctionnalités nettes, baigne de part en part dans une harmonie de couleur et d’ambiance, fondée sur des jeux de vert et de blanc et exaltée, comme dans la chambre, par un papier peint végétal. Ce dernier orne le mur le plus vaste de sa fresque et l’on y retrouve, au cœur des feuilles émeraude, de discrètes touches de jaune qui créent une liaison sibylline avec la couleur ensoleillée de l’entrée, visible au fond par la porte entrouverte.
Après. Pour cette partie salle à manger du séjour, Eugénie a privilégié des chaises transparentes, que le regard traverse sans s’arrêter, « ce qui permet de ne pas surcharger l’espace comme l’aurait fait une couleur nette. On voit mieux la table, ses piètements en bois, il y a un côté plus contemporain, un peu plus design ». On note aussi que, là où la table précédente semblait encerclée par un mobilier comme en surabondance – difficile de tirer une chaise en arrière sans se cogner à un bout de canapé ou de meuble –, les convives disposent désormais pour se poser d’un espace plus dégagé et net, peut-être grâce aux longs rangements muraux et à l’organisation en linéaires dans la cuisine et le salon, qui ont pu permettre un gain de place intéressant.
Papier peint : Caselio ; table et chaises : Atmosphera ; lampes : Atmosphera ; lampe plafond : Beliani
Papier peint : Caselio ; table et chaises : Atmosphera ; lampes : Atmosphera ; lampe plafond : Beliani
On entrevoit ici derrière les chaises le coin salon, qui offre de nombreuses places où se poser entre le vaste canapé d’angle et le duo de fauteuils verts, le sol réchauffé par un tapis mousseux qui complète les verts et blancs. Rien n’est choisi au hasard, ni les rideaux d’un vert clair lumineux, ni les dessins encadrés dont les tonalités s’assortissent à la pièce, ni l’harmonie de textures paille – lampes, suspension, portes en cannage du meuble placé sous le téléviseur, objet décoratif en forme de pomme près de l’écran.
« Les clients m’ont laissé carte blanche pour la déco de tout l’appartement, J’ai tout choisi, les tableaux du séjour, les lampes, les vases, le saladier dans la cuisine, les plantes, les bougies, pour donner un peu d’âme à l’appartement ». Elle a ainsi pris soin, dans ce séjour, de maintenir un tout harmonieux et coloré, dans la continuité de l’ambiance naturelle et lumineuse de l’appartement. Eugénie aime tout ce qui crée la sensation d’un lieu « douillet » : « les petits accessoires, les tons chaleureux – le bois apporte de la chaleur –, cet ensemble de petits détails qui font que le tout est assez cosy et que l’on aime à se reposer sur le canapé ou le tapis, la tête de lit en velours… ».
Tapis vert séjour : Rugvista
« Les clients m’ont laissé carte blanche pour la déco de tout l’appartement, J’ai tout choisi, les tableaux du séjour, les lampes, les vases, le saladier dans la cuisine, les plantes, les bougies, pour donner un peu d’âme à l’appartement ». Elle a ainsi pris soin, dans ce séjour, de maintenir un tout harmonieux et coloré, dans la continuité de l’ambiance naturelle et lumineuse de l’appartement. Eugénie aime tout ce qui crée la sensation d’un lieu « douillet » : « les petits accessoires, les tons chaleureux – le bois apporte de la chaleur –, cet ensemble de petits détails qui font que le tout est assez cosy et que l’on aime à se reposer sur le canapé ou le tapis, la tête de lit en velours… ».
Tapis vert séjour : Rugvista
Après. Soucieuse de respecter le budget sans sacrifier l’aménagement, Eugénie a misé sur de grandes enseignes connues pour leur bon rapport qualité/prix : elle a choisi une cuisine Ikea blanche qu’elle a agrémentée d’une crédence « façon zellige, un peu vert d’eau, avec ce côté panaché du carreau artisanal qui réveille le blanc », provenant de Leroy Merlin.
Elle a aussi, tout en augmentant le volume de rangements par rapport à l’aménagement précédent, voulu « cacher au maximum l’électroménager : le réfrigérateur est caché, le micro-ondes aussi, dans l’un des placards, et le lave-vaisselle est caché à côté de l’évier. On ne peut pas faire de même avec le four, mais j’ai pris un four blanc, ça évite une grosse masse noire dans la cuisine blanche ».
Cuisine : Enköping, Ikea ; Zelliges : Leroy Merlin
Elle a aussi, tout en augmentant le volume de rangements par rapport à l’aménagement précédent, voulu « cacher au maximum l’électroménager : le réfrigérateur est caché, le micro-ondes aussi, dans l’un des placards, et le lave-vaisselle est caché à côté de l’évier. On ne peut pas faire de même avec le four, mais j’ai pris un four blanc, ça évite une grosse masse noire dans la cuisine blanche ».
Cuisine : Enköping, Ikea ; Zelliges : Leroy Merlin
Après. Nous retrouvons ici le même canapé, les clients ayant fait le choix de le garder. Toutefois, Eugénie l’a recouvert de plaids et de coussins pour mieux l’assortir aux verts et blancs de la pièce. La professionnelle apporte un soin particulier au choix des tissus et textures dans son travail : « J’aime beaucoup le textile, avoir des canapés, tapis, coussins, rideaux… Cela apporte des éléments décoratifs et aussi beaucoup de chaleur, le côté cosy que l’on recherche d’une manière générale ». Pour compléter l’atmosphère de détente et donner un peu de volume, elle a choisi ces deux tables basses faciles à bouger, « car légères, et nomades, si vous voulez les approcher de vous ». Là encore, un souci d’harmonie l’a guidée dans ses choix et elle commente : « la table basse qui paraît grise sur les photos est en réalité vert d’eau ».
Eugénie a finalement relevé avec brio les défis que lui imposait cette rénovation totale : « il fallait faire “sympa” avec un budget très limité, ce n’était pas si évident mais j’y suis arrivée, le résultat me plaît ». Quant à ses clients, même si elle a pris soin de les tenir au courant de la progression avec, toutes les semaines, des photos et vidéos du chantier, ils étaient époustouflés. « Ils m’ont dit aussi qu’ils ne regrettaient pas du tout d’avoir mis plus de budget pour un tel résultat ». Leur prise de contact avec le nouvel appartement les a enchantés : « Le client est venu la semaine dernière, il était bluffé, “je ne reconnais pas du tout mon appartement et j’adore”, sa femme m’a dit “je vais venir plus souvent à Paris “, “ça me donne envie de m’installer à Paris…“, alors qu’ils ont une très grande maison en Bretagne, c’est flatteur ! Des compliments comme ceux-là font toujours plaisir et on sait pourquoi on travaille dur ».
Budget détaillé : 41 800 euros TTC.
Travaux : 28 200 euros TTC dont :
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Eugénie a finalement relevé avec brio les défis que lui imposait cette rénovation totale : « il fallait faire “sympa” avec un budget très limité, ce n’était pas si évident mais j’y suis arrivée, le résultat me plaît ». Quant à ses clients, même si elle a pris soin de les tenir au courant de la progression avec, toutes les semaines, des photos et vidéos du chantier, ils étaient époustouflés. « Ils m’ont dit aussi qu’ils ne regrettaient pas du tout d’avoir mis plus de budget pour un tel résultat ». Leur prise de contact avec le nouvel appartement les a enchantés : « Le client est venu la semaine dernière, il était bluffé, “je ne reconnais pas du tout mon appartement et j’adore”, sa femme m’a dit “je vais venir plus souvent à Paris “, “ça me donne envie de m’installer à Paris…“, alors qu’ils ont une très grande maison en Bretagne, c’est flatteur ! Des compliments comme ceux-là font toujours plaisir et on sait pourquoi on travaille dur ».
Budget détaillé : 41 800 euros TTC.
Travaux : 28 200 euros TTC dont :
- électricité : 2 670 euros HT
- maçonnerie : 6 000 euros HT
- plomberie : 6 200 euros HT, incluant tout l’équipement de la salle de bains (receveur, etc.)
- menuiserie : 3 254 euros, y compris pose de la cuisine et verrière
- peinture et papier peint : 6 000 euros.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Qui habite ici ? C’est un pied-à-terre pour les déplacements à Paris des propriétaires
Emplacement : Paris 18ᵉ, boulevard de La Chapelle
Superficie : environ 50 m²
Durée des travaux : 2 mois
Date du projet : livraison la première quinzaine de juillet 2024
Décoratrice d’intérieur : Eugénie Dufaud et son équipe de l’agence E.D. Décoration d’intérieur
Budget : 41 800 euros TTC (budget détaillé en fin d’article)