Avant/Après
Avant/Après : Un grand haussmannien remis au goût du jour
Laurent et Marthe, trentenaires, ont modernisé ce classique haussmannien pour y installer leur famille
Dans une rue parisienne, entre Wagram et le parc Monceau, cet appartement haussmannien niché dans un beau pierre de taille n’avait pas été rénové depuis plus de quinze ans. Et encore les travaux s’étaient-ils bornés à la réfection de la cuisine et des peintures des pièces de réception. Le grand cinq pièces avait certes toujours été entretenu avec soin, mais les pièces d’eau étaient dans leur jus depuis quarante ans… Il était donc nécessaire de redistribuer et réagencer les pièces afin de rendre le logement plus contemporain et fonctionnel pour une famille avec deux jeunes enfants. Question déco, les nouveaux habitants souhaitaient moderniser tout en gardant le charme classique chic du lieu. C’est ce défi qu’a accepté de relever la jeune architecte Prisca Pellerin. Amoureuse du style haussmannien mais n’ayant encore jamais eu la chance de se frotter à une telle surface, elle a peaufiné son projet dans les moindres détails au point d’y passer quatre mois entiers. Un défi relevé avec brio !
Coup d’œil
Qui vit ici : Laurent et sa femme Marthe, trentenaires, Victor (4 ans) et Alix (18 mois)
Emplacement : Paris XVIIᵉ
Date de la rénovation : juillet à décembre 2015
Superficie : 114 m²
Architecte : Prisca Pellerin Architecture & Intérieur
Budget : 90 000 euros HT
Anecdote : Prisca est une adepte de ce qu’elle appelle le « syndrome Orangina, ou comment transformer un défaut en atout majeur. Au départ, la pulpe était un véritable problème… qui s’est transformé en argument de poids pour séduire les gens. Mettre en valeur le côté atypique, c’est exactement ce qu’a fait Orangina dans son spot publicitaire, n’est-ce pas ? ».
Photos : Hugo Hébrard, photographe architecture, et Claire Curt
Coup d’œil
Qui vit ici : Laurent et sa femme Marthe, trentenaires, Victor (4 ans) et Alix (18 mois)
Emplacement : Paris XVIIᵉ
Date de la rénovation : juillet à décembre 2015
Superficie : 114 m²
Architecte : Prisca Pellerin Architecture & Intérieur
Budget : 90 000 euros HT
Anecdote : Prisca est une adepte de ce qu’elle appelle le « syndrome Orangina, ou comment transformer un défaut en atout majeur. Au départ, la pulpe était un véritable problème… qui s’est transformé en argument de poids pour séduire les gens. Mettre en valeur le côté atypique, c’est exactement ce qu’a fait Orangina dans son spot publicitaire, n’est-ce pas ? ».
Photos : Hugo Hébrard, photographe architecture, et Claire Curt
AVANT : La porte d’entrée se situe en face du miroir, juste devant la chaise rouge. Un long couloir dessert les pièces de ce grand appartement haussmannien qui n’a rien perdu de ses attributs d’origine.
APRÈS : La famille souhaitait garder l’identité de l’appartement et les cloisons ont été conservées. Prisca a néanmoins travaillé à éclaircir ce vestibule tout en lui offrant un aspect chaleureux. Le plancher à l’anglaise, poncé pour retrouver sa teinte miel, a été vitrifié au vernis incolore. La peinture gris doré des murs tutoie le blanc des boiseries et des plafonds tout en réchauffant l’ambiance.
Peinture murs : Flamant « Galet »
Peinture murs : Flamant « Galet »
La maîtresse de maison a choisi cette commode colorée pour meubler l’entrée. Rivalisant avec le trumeau d’époque, elle apporte une note décalée qui reflète bien le style global de l’appartement, à la fois classique et contemporain.
Commode : Maisons du Monde
Commode : Maisons du Monde
Au fond du couloir à droite, l’ancienne salle à manger est devenue la chambre parentale tandis que la porte de gauche s’ouvre sur le vaste salon de 21 m².
AVANT : Le salon repeint en blanc il y a une quinzaine d’années était typique d’un intérieur de bonne famille avec ses cabriolets Louis XVI, son tapis, ses lampes et cadres dorés.
APRÈS : Prisca a rajeuni radicalement l’ensemble en dépouillant la décoration, ce qui fait ressortir le charme de l’haussmannien : cheminée, trumeau doré, moulures… Les murs ont été peints dans le même gris doux que le couloir, contrastant avec les boiseries et plâtres peints en blancs.
Le peps provient des touches de couleur vive distillées par le mobilier : fauteuils bleu canard et tapis à l’imprimé scandinave.
« Dans ce type d’appartement classique, tout ce qui est difficile à changer est à choisir neutre, tentures y compris, car de beaux rideaux sont onéreux. La personnalisation et les couleurs sont à réserver au mobilier »,explique l’architecte.
Peinture murs : Flamant « Galet » ; Rideaux : La Redoute ; Tapis et fauteuils : Maisons du Monde ; Lampadaire : Habitat
« Dans ce type d’appartement classique, tout ce qui est difficile à changer est à choisir neutre, tentures y compris, car de beaux rideaux sont onéreux. La personnalisation et les couleurs sont à réserver au mobilier »,explique l’architecte.
Peinture murs : Flamant « Galet » ; Rideaux : La Redoute ; Tapis et fauteuils : Maisons du Monde ; Lampadaire : Habitat
Jusqu’alors, la télévision était absente du salon, reléguée dans l’espace bureau. Les nouveaux occupants, qui affectionnent le cinéma, ont décidé quant à eux de se concocter un coin multimédia moderne avec grand écran et système de sonorisation 5.1.
La suspension, tout en légèreté comme des bulles de savon, a été achetée dans une boutique du XVIIe.
Suspension « bulles de verre » chez Made in live
Suspension « bulles de verre » chez Made in live
Pour parfaire l’isolation de l’appartement, toutes les fenêtres sur rue en bois ont été remplacées par des menuiseries aluminium sur mesure, avec double vitrage thermique et phonique.
Elles ont été équipées de crémones « olive » à l’ancienne et de petits bois intégrés dans le vitrage pour reproduire les fenêtres haussmanniennes en bois et respecter l’identité des lieux. « Pour sept fenêtres sur mesure, le budget s’est élevé à 15 000 euros, mais on dirait vraiment des fenêtres d’origine avec un entretien nul, ce qui n’est pas le cas du bois », explique l’architecte.
Menuiseries alu : Préfal
Menuiseries alu : Préfal
AVANT : Le grand couloir d’entrée desservait une petite cuisine fermée de 9 m². Cette dernière avait été refaite entièrement il y a quinze ans avec des meubles blancs Mobalpa, des plans de travail en mélaminé typé hêtre et des carreaux de ciment jaunes et bordeaux au sol et en crédence.
APRÈS : « Réaliser des travaux de rénovation est l’occasion de se pencher sur la distribution des pièces », raconte Prisca. « J’ai donc conseillé à mes clients d’ouvrir leur cuisine sur la pièce adjacente, un bureau que j’ai transformé en salle à manger. »
Les propriétaires ont choisi ce « châssis parisien », une verrière du style de celle dont disposaient les ateliers d’artistes de Montmartre et qui fait fureur dans les rénovations actuelles. Elle a été réalisée sur mesure par un ferronnier avec un cadre métallique noir et deux ouvrants à l’anglaise qui permettent de pousser la fenêtre depuis la cuisine afin de passer les plats… et surtout de discuter avec les convives !
Les propriétaires ont choisi ce « châssis parisien », une verrière du style de celle dont disposaient les ateliers d’artistes de Montmartre et qui fait fureur dans les rénovations actuelles. Elle a été réalisée sur mesure par un ferronnier avec un cadre métallique noir et deux ouvrants à l’anglaise qui permettent de pousser la fenêtre depuis la cuisine afin de passer les plats… et surtout de discuter avec les convives !
Pour éviter néanmoins d’alourdir le budget rénovation de 15 000 euros supplémentaires avec le changement d’une cuisine, l’architecte a choisi d’appliquer à l’existante les principes du home staging. Les meubles Mobalpa ont été conservés, mais les poignées, les plans de travail et le sol ont été revus dans un style industriel qui convient bien aux haussmanniens, contemporains d’Eiffel. L’électroménager a été également renouvelé et choisi en gris Inox.
Plans de travail : Ixina « Chêne Basalte » en mélaminé anthracite texturé et veiné de blanc ; Sol : grès cérame Raboni Architecture Dark Grey Gloss, rectifié en 60 x 60, qui imite le béton ciré ; Peinture anthracite bleuté : Flamant « Pavés du Nord »
Plans de travail : Ixina « Chêne Basalte » en mélaminé anthracite texturé et veiné de blanc ; Sol : grès cérame Raboni Architecture Dark Grey Gloss, rectifié en 60 x 60, qui imite le béton ciré ; Peinture anthracite bleuté : Flamant « Pavés du Nord »
Grâce à un faux plafond, la cuisine est désormais bien éclairée avec des spots LED et les tuyaux des radiateurs disparaissent sous le coffrage au-dessus de l’évier. Prisca a même réalisé en prime les trois suspensions qui éclairent le plan de travail de droite. C’est également elle qui a conçu le dessin de la crédence en carrelage.
« Avec cette crédence, je voulais appeler l’œil sur autre chose que l’électroménager et donner une touche résolument contemporaine à la cuisine. J’ai choisi d’utiliser ce carrelage en noir, blanc et jaune. Chaque couleur comprend six textures. J’ai réalisé le calepinage sur ordinateur puis ai fait de nombreux essais au crayon pour obtenir précisément ce rendu. »
Crédence : carrelage TEX chez Surface, 235 euros le mètre carré
Crédence : carrelage TEX chez Surface, 235 euros le mètre carré
Vue du châssis parisien depuis la pièce adjacente, soit l’ancien bureau converti en salle à manger.
AVANT : Le bureau, qui assumait également la fonction de salon TV, fait 12,5 m². Quand l’architecte l’a découvert, il était moquetté de rouge et assez chargé : « La pièce semblait toute petite ! »
APRÈS : Le bureau, transformé en salle à manger, a été modernisé avec un pan de papier peint coloré qui tranche avec un beau gris anthracite bleuté profond. Les couleurs – gris, jaune, noir, blanc – sont dans la filiation de celles de la cuisine pour assurer l’unité.
Peinture anthracite : Flamant « Pavés du Nord » ; Papier peint : Miss Print
Peinture anthracite : Flamant « Pavés du Nord » ; Papier peint : Miss Print
« Il y avait un décrochage dans le mur que je souhaitais combler, mais le couple voulait le conserver. J’ai alors pensé au “syndrome Orangina”. J’ai transformé le problème en atout majeur en augmentant au maximum le décroché visuellement, afin de donner plus de profondeur et de perspective à la pièce », explique l’architecte.
La pièce a été meublée dans le style scandinave avec des meubles à l’accent fifties. Le métal rappelle le style industriel de la cuisine, le bois ajoute beaucoup de chaleur à la pièce à vivre.
Chaise résille : AM.PM ; Table et fauteuil bois de saule/métal :Tikamoon ; Commode : Alinéa ; Suspension : Paris au mois d’août ; Lampe à roulettes : Now’s home ; Vase : Valérie Le Roux
Chaise résille : AM.PM ; Table et fauteuil bois de saule/métal :Tikamoon ; Commode : Alinéa ; Suspension : Paris au mois d’août ; Lampe à roulettes : Now’s home ; Vase : Valérie Le Roux
AVANT : Tout au bout du couloir parqueté, on accède à un second couloir moquetté de gris qui dessert « l’espace nuit » de l’appartement, constitué par deux chambres, une salle de bains, une salle de douche et les toilettes. Avant la rénovation, la première chambre était celle dite « parentale ».
APRÈS : Celle-ci est devenue la chambre de Victor, 4 ans. Elle a été moquettée comme tout l’espace nuit en gris cendré. Pour ajouter un peu de fantaisie, le couple a opté pour le papier peint à chevrons inversés. La peinture gris bleu pâle suffit à faire ressortir les moulures haussmanniennes immaculées.
Peinture : Tollens « Gris du Gabon » ; Papier peint : Miss Print
Peinture : Tollens « Gris du Gabon » ; Papier peint : Miss Print
« Ce qui est intéressant avec ces deux chambres d’enfant, c’est qu’elles sont grandes (15 et 16 m²) et communiquent par une porte. Les petits pourront aller faire des bêtises l’un chez l’autre sans que les parents s’en aperçoivent ! », s’amuse Prisca.
Lampe : AM.PM ; Rideaux en jeans
Lampe : AM.PM ; Rideaux en jeans
AVANT : La seconde chambre, décorée en jaune et bordeaux, avait également vieilli.
APRÈS : Elle s’est aujourd’hui transformée en chambre d’enfant pour Alix, 1 an. Pour que la pièce soit évolutive, la couleur du papier peint a été choisie dans les tons gris neutre. Une tonalité qui s’accorde bien à celui que l’on retrouve dans toutes les pièces de la maison. Seuls les rideaux rose pâle rappellent qu’il s’agit de la chambre d’une petite demoiselle.
Papier peint : Miss Print ; Suspension : La case de Cousin Paul ; Peinture : Flamant « Fantôme »
Papier peint : Miss Print ; Suspension : La case de Cousin Paul ; Peinture : Flamant « Fantôme »
AVANT : Tout au bout du couloir, les anciens occupants avaient fait créer une salle de douche dans un ancien placard de 1 mètre sur 2. Elle n’avait pas changé depuis quarante ans quand Prisca l’a découverte.
APRÈS : On ne dirait jamais que cette pièce ne fait que 2 m². L’architecte a réussi à y loger une douche de L.100 x P.76 cm et une vasque de L.80 x P.35 cm. Comment s’y est-elle prise pour faire oublier l’effet placard ? « Une paroi de douche très légère, transparente et sans montant, dévoile un fond de douche qui appelle l’œil et donne une impression de profondeur. Les teintes du sol et des murs sont reprises exactement par la mosaïque. J’adore cette référence de carrelage. Je l’ai même posée chez moi ! »
Receveur : Flight, Jacob Delafon ; Paroi sur mesure : Filia, de chez Rothalux, avec ouvrant de 57 cm ; Meuble vasque : Bel, Burgbad, coloris « Hacienda » ; Grès cérame rectifié : On Square, de chez Emil Ceramica, couleurs « Lavagna » (anthracite) et « Cemento » (gris)
Receveur : Flight, Jacob Delafon ; Paroi sur mesure : Filia, de chez Rothalux, avec ouvrant de 57 cm ; Meuble vasque : Bel, Burgbad, coloris « Hacienda » ; Grès cérame rectifié : On Square, de chez Emil Ceramica, couleurs « Lavagna » (anthracite) et « Cemento » (gris)
Colonne de douche, robinet de la vasque et accessoire porte-gobelets : Quadri, de chez Ondyna Cristina, chez Espace Aubade
AVANT : La seconde pièce d’eau de la maison, une salle de bains de 5 m², nécessitait également un sérieux rajeunissement.
Mais pas question de lui ôter sa très pratique fonction buanderie.
Mais pas question de lui ôter sa très pratique fonction buanderie.
APRÈS : Prisca a souhaité que les deux pièces d’eau aient une vraie parenté pour une question d’unité. Autre fil conducteur pour l’architecte : les transformer en salle de bains d’hôtel chic avec robinetterie intégrée et belles matières. Celle-ci a donc été recouverte du même grès cérame Emil Ceramica « Cemento » pour le sol et la remontée baignoire, et « Avorio » (ivoire) sur les murs pour un effet plus épuré et lumineux. Pas de motifs cette fois, mais une mosaïque discrète qui, par le dessin des joints, apporte une touche de fantaisie sur les coffrages qui ont servi à encastrer la robinetterie de la douche et de la baignoire.
En face de la baignoire, un ensemble réalisé avec des meubles dans les mêmes teintes que le carrelage intègre les lave-linge et sèche-linge, la chaudière à gaz ainsi que des rangements. Un astucieux plan de travail sert de plan à langer pour la petite dernière.
Meubles et plan de travail : Ixina « Chêne Cachemire »
Meubles et plan de travail : Ixina « Chêne Cachemire »
Le coffrage en bois réalisé au-dessus de la porte dissimule le conduit d’évacuation de la chaudière à gaz cachée dorénavant par le meuble colonne.
Radiateur sèche-serviettes : Karena, de chez Acova, couleur « Inox Look »
Radiateur sèche-serviettes : Karena, de chez Acova, couleur « Inox Look »
AVANT : Voici les anciennes toilettes de l’appartement. Il était évidemment question de les remplacer par des toilettes suspendues… jusqu’à ce que l’on découvre que l’évacuation était au sol et très avancée dans la pièce.
APRÈS : « Nous avons choisi le modèle design “Cube” de chez Ideal Standard pour compenser et créer une tablette qui rappelle l’esthétique des toilettes suspendues », explique l’architecte. Un petit lave-mains en solid surface et un carrelage patchwork finissent de donner du cachet au lieu.
Lave-mains Benesan 14,5 x 50 cm et robinetterie Triverde : Ondyna Cristina ; Applique : AM.PM ; Carrelage : Nero
Lave-mains Benesan 14,5 x 50 cm et robinetterie Triverde : Ondyna Cristina ; Applique : AM.PM ; Carrelage : Nero
Plan AVANT
Ce cinq-pièces haussmannien a un plan très classique. Il a néanmoins connu une transformation intéressante il y a une quarantaine d’années : la cuisine qui se situait tout au bout de l’appartement a laissé place à la salle de bains.
Ce cinq-pièces haussmannien a un plan très classique. Il a néanmoins connu une transformation intéressante il y a une quarantaine d’années : la cuisine qui se situait tout au bout de l’appartement a laissé place à la salle de bains.
Plan APRÈS
L’architecte Prisca Pellerin n’a pas touché au cloisonnement de l’appartement. Elle a néanmoins revu la fonction des pièces afin de mieux préserver l’intimité des parents et des enfants. Seule la cloison cuisine/salle à manger a été modifiée pour accueillir le châssis parisien, offrant un ensemble visuellement plus grand.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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