Avant/Après
Avant/Après : Un haussmannien de 90 m² prend un coup de jeune
À Montmartre, un bel haussmannien dans son jus a été propulsé dans le XXIᵉ siècle
Caroline et son fils de 3 ans, Antoine, rentraient de New York pour s’installer à Paris, dans le quartier de Montmartre. La jeune femme a acheté aux Abbesses un quatre-pièces de 90 m² dans un immeuble cossu en pierre de taille. Encore dans son jus, il disposait de tout le charme des plus beaux immeubles parisiens : parquets à chevrons, moulures et cimaises, cheminées de marbre et même un bow-window dans la pièce à vivre. Cependant, l’appartement n’avait pas été rénové depuis les années 50. Vétuste, il étouffait sous un style haussmannien à l’ancienne : tableaux de maîtres aux cadres dorés, meubles d’époque et lourdes tentures.
Publicitaire trendy, Caroline a contacté l’architecte d’intérieur Charlotte Vauvillier via une amie commune, avec l’idée d’insuffler un air contemporain à la surface vieillotte. La jeune femme, habituée à manier professionnellement le langage de l’image, avait déjà une idée précise de l’habitation de ses rêves. Pour épauler l’architecte d’intérieur, elle lui a fourni un brief détaillé de ses goûts. À charge pour Charlotte Vauvillier de propulser l’haussmannien dans le XXIᵉ siècle tout en gardant et magnifiant les attributs qui en font le charme.
Coup d’œil
Qui vit ici : Caroline, publicitaire, et son fils de 3 ans, Antoine
Superficie : 90 m²
Emplacement : dans un immeuble haussmannien cossu des Abbesses, dans le quartier de Montmartre, à Paris
Durée des travaux : 5 mois + 3 mois de conception (livraison juin 2017)
Livraison du projet : été 2017
Architecte d’intérieur : Charlotte Vauvillier ; travaux réalisés par l’entreprise tout corps d’état AM Groupe
Budget : 2000 euros/m². « C’est un budget de rénovation classique et confortable à Paris. On pourrait réduire l’addition, mais dans ce cas, il faudrait choisir des matériaux et des fournitures beaucoup moins haut de gamme et travailler avec des entreprises moins fiables qui ne pourraient garantir ni les délais ni les finitions… », affirme la professionnelle.
Crédit photos « Après » : Thibault Pellegrin
Publicitaire trendy, Caroline a contacté l’architecte d’intérieur Charlotte Vauvillier via une amie commune, avec l’idée d’insuffler un air contemporain à la surface vieillotte. La jeune femme, habituée à manier professionnellement le langage de l’image, avait déjà une idée précise de l’habitation de ses rêves. Pour épauler l’architecte d’intérieur, elle lui a fourni un brief détaillé de ses goûts. À charge pour Charlotte Vauvillier de propulser l’haussmannien dans le XXIᵉ siècle tout en gardant et magnifiant les attributs qui en font le charme.
Coup d’œil
Qui vit ici : Caroline, publicitaire, et son fils de 3 ans, Antoine
Superficie : 90 m²
Emplacement : dans un immeuble haussmannien cossu des Abbesses, dans le quartier de Montmartre, à Paris
Durée des travaux : 5 mois + 3 mois de conception (livraison juin 2017)
Livraison du projet : été 2017
Architecte d’intérieur : Charlotte Vauvillier ; travaux réalisés par l’entreprise tout corps d’état AM Groupe
Budget : 2000 euros/m². « C’est un budget de rénovation classique et confortable à Paris. On pourrait réduire l’addition, mais dans ce cas, il faudrait choisir des matériaux et des fournitures beaucoup moins haut de gamme et travailler avec des entreprises moins fiables qui ne pourraient garantir ni les délais ni les finitions… », affirme la professionnelle.
Crédit photos « Après » : Thibault Pellegrin
Plan APRÈS
En matière de répartition de l’espace, l’appartement était globalement bien disposé avec son double séjour et ses deux chambres desservies en fond de couloir. Charlotte Vauvillier a concentré ses efforts sur l’optimisation des pièces d’eau afin de moderniser la surface. Elle a ouvert la cuisine sur la pièce de vie ce qui l’a amenée à repenser globalement l’entrée. L’architecte d’intérieur a également transformé l’unique salle de bains en deux petites pièces d’eau, l’une pour la maman et l’autre pour son fils.
En matière de répartition de l’espace, l’appartement était globalement bien disposé avec son double séjour et ses deux chambres desservies en fond de couloir. Charlotte Vauvillier a concentré ses efforts sur l’optimisation des pièces d’eau afin de moderniser la surface. Elle a ouvert la cuisine sur la pièce de vie ce qui l’a amenée à repenser globalement l’entrée. L’architecte d’intérieur a également transformé l’unique salle de bains en deux petites pièces d’eau, l’une pour la maman et l’autre pour son fils.
AVANT
On entre dans cet appartement pile en face de la pièce de vie. Caroline avait une idée précise de l’effet qu’elle tenait à faire sur ses visiteurs.
On entre dans cet appartement pile en face de la pièce de vie. Caroline avait une idée précise de l’effet qu’elle tenait à faire sur ses visiteurs.
APRÈS
« Elle souhaitait des pièces de vie organiques et claires où la lumière circule bien et créer des contrastes marqués dans les espaces secondaires par des touches de couleurs vives afin de surprendre et réveiller l’œil », explique Charlotte Vauvillier.
L’entrée et le couloir tapissés et lambrissés à l’origine ont donc été repeints dans en bleu foncé.
« Elle souhaitait des pièces de vie organiques et claires où la lumière circule bien et créer des contrastes marqués dans les espaces secondaires par des touches de couleurs vives afin de surprendre et réveiller l’œil », explique Charlotte Vauvillier.
L’entrée et le couloir tapissés et lambrissés à l’origine ont donc été repeints dans en bleu foncé.
AVANT
Voici le double séjour haussmannien tel que Caroline et Charlotte Vauvillier l’ont découvert. « Une pièce dont tout le monde rêve, mis à part la décoration », plaisante la pro. Dans cette pièce, il n’y avait pas de cheminée car elle avait été ôtée au profit d’un piano droit.
Voici le double séjour haussmannien tel que Caroline et Charlotte Vauvillier l’ont découvert. « Une pièce dont tout le monde rêve, mis à part la décoration », plaisante la pro. Dans cette pièce, il n’y avait pas de cheminée car elle avait été ôtée au profit d’un piano droit.
APRÈS
L’architecte d’intérieur a récupéré la cheminée, qui se trouvait dans l’ancienne chambre parentale, afin de donner un supplément d’âme classique au lieu. Caroline a chiné le miroir qui la surplombe. « La propriétaire aime beaucoup les miroirs, car ils créent des fenêtres intérieures, sur l’extérieur », glisse Charlotte.
L’architecte d’intérieur a récupéré la cheminée, qui se trouvait dans l’ancienne chambre parentale, afin de donner un supplément d’âme classique au lieu. Caroline a chiné le miroir qui la surplombe. « La propriétaire aime beaucoup les miroirs, car ils créent des fenêtres intérieures, sur l’extérieur », glisse Charlotte.
Caroline imaginait sa pièce à vivre comme « un endroit où l’on converge naturellement dans la maison ». « Nous l’avons aménagée comme une pièce très ouverte, lumineuse, et accueillante composée autour de deux axes : la grande table d’un côté et le coin canapé/table basse de l’autre », explique Charlotte.
Question ambiance, Caroline avait envie de minimalisme et d’un mix d’influences qui s’est traduit par l’assemblage d’une banquette classique, de chaises en cuir Bauhaus et de fauteuils d’inspiration scandinave.
Question ambiance, Caroline avait envie de minimalisme et d’un mix d’influences qui s’est traduit par l’assemblage d’une banquette classique, de chaises en cuir Bauhaus et de fauteuils d’inspiration scandinave.
La table basse en marbre ainsi que la lampe à poser de style japonais étaient des objets design que Caroline possédait déjà à New York.
Le placard à droite de la cheminée, tapissé à l’origine, a été décapé en partie pour faire contraster les matériaux et les époques. Il renferme désormais la box et des prises RJ45, car Charlotte avait à cœur de dissimuler les éléments disgracieux tels que la box et son lot de câbles invasifs.
Le placard à droite de la cheminée, tapissé à l’origine, a été décapé en partie pour faire contraster les matériaux et les époques. Il renferme désormais la box et des prises RJ45, car Charlotte avait à cœur de dissimuler les éléments disgracieux tels que la box et son lot de câbles invasifs.
Depuis la banquette, on distingue à l’entrée du salon le sas rose poudré imaginé par l’architecte d’intérieur. « Nous avons abaissé le plafond, intégré des spots et utilisé une couleur différente pour matérialiser cet espace qui est à la fois dans la pièce de vie et à l’extérieur. Il crée une entrée, un dressing et un passage jusqu’à la cuisine. »
Peint en rose pâle lui aussi, le dressing a été aménagé dans le salon car l’entrée, trop petite, ne pouvait l’accueillir.
AVANT
Voici la seconde partie du double salon telles qu’elle était avant les travaux.
Voici la seconde partie du double salon telles qu’elle était avant les travaux.
APRÈS
Dépouillé aujourd’hui de tous ses tableaux, lustres et tentures fleuries, l’espace salle à manger respire. Le bow-window, élément exceptionnel de l’architecture parisienne, devait être mis en valeur. « Nous avons travaillé à en faire un espace propre dans l’appartement et l’avons aménagé de sorte à profiter des vues latérales », explique la professionnelle.
Dépouillé aujourd’hui de tous ses tableaux, lustres et tentures fleuries, l’espace salle à manger respire. Le bow-window, élément exceptionnel de l’architecture parisienne, devait être mis en valeur. « Nous avons travaillé à en faire un espace propre dans l’appartement et l’avons aménagé de sorte à profiter des vues latérales », explique la professionnelle.
Un long banc-coffre fixe, en contreplaqué de bouleau, permet de profiter de la vue sur la rue offerte par cette incroyable fenêtre. C’est l’un des coins préférés d’Antoine, le fils de la propriétaire.
« J’ai dessiné la banquette avec des rangements dans l’assise mais l’entreprise AM Groupe a proposé d’en faire aussi dans la partie dossier, ce que j’ai beaucoup apprécié », glisse Charlotte Vauvillier.
« J’ai dessiné la banquette avec des rangements dans l’assise mais l’entreprise AM Groupe a proposé d’en faire aussi dans la partie dossier, ce que j’ai beaucoup apprécié », glisse Charlotte Vauvillier.
AVANT
Dans cette partie du séjour deux éléments de charme étaient présents : le poêle prussien et le bow-window.
Dans cette partie du séjour deux éléments de charme étaient présents : le poêle prussien et le bow-window.
APRÈS
« Nous avons fait circuler la lumière pour rendre sa poésie à l’architecture », affirme Charlotte. Et comme le souhaitait Caroline, le mobilier dépouillé et sans chichi, a servi à créer un décalage assumé avec la noblesse des éléments anciens : marbre de la cheminée, moulures, cimaises… « Caroline trouve qu’ils se subliment mutuellement », commente Charlotte.
Appliques : Charlotte Perriand ; Spots : Modular
« Nous avons fait circuler la lumière pour rendre sa poésie à l’architecture », affirme Charlotte. Et comme le souhaitait Caroline, le mobilier dépouillé et sans chichi, a servi à créer un décalage assumé avec la noblesse des éléments anciens : marbre de la cheminée, moulures, cimaises… « Caroline trouve qu’ils se subliment mutuellement », commente Charlotte.
Appliques : Charlotte Perriand ; Spots : Modular
AVANT
À gauche du poêle prussien se trouvait un arrière-salon qui servait de salon télé. Juste derrière se trouvait la cuisine fermée.
À gauche du poêle prussien se trouvait un arrière-salon qui servait de salon télé. Juste derrière se trouvait la cuisine fermée.
APRÈS
Charlotte a décloisonné cette partie du salon qui donnait sur la cuisine car la propriétaire souhaitait une pièce plus contemporaine, ouverte sur la pièce de vie.
Charlotte a décloisonné cette partie du salon qui donnait sur la cuisine car la propriétaire souhaitait une pièce plus contemporaine, ouverte sur la pièce de vie.
AVANT
La cuisine était vraiment vétuste, dans le pur style 1950-60.
La cuisine était vraiment vétuste, dans le pur style 1950-60.
APRÈS
Si la partie salle à manger est blanche et douce avec son tapis berbère et ses peaux de mouton sur les chaises, la cuisine aux façades bleu-vert produit son petit effet par contraste.
Les portes ont été réalisées sur mesure et montées sur des caissons Ikea par la société AM Groupe. « Comme dans le couloir d’entrée ou encore les toilettes, la propriétaire souhaitait surprendre par la couleur vive. Elle désirait aussi une cuisine de type bistrot d’où les poignées dorées et la robinetterie qui va avec », décrypte l’architecte d’intérieur.
Si la partie salle à manger est blanche et douce avec son tapis berbère et ses peaux de mouton sur les chaises, la cuisine aux façades bleu-vert produit son petit effet par contraste.
Les portes ont été réalisées sur mesure et montées sur des caissons Ikea par la société AM Groupe. « Comme dans le couloir d’entrée ou encore les toilettes, la propriétaire souhaitait surprendre par la couleur vive. Elle désirait aussi une cuisine de type bistrot d’où les poignées dorées et la robinetterie qui va avec », décrypte l’architecte d’intérieur.
Caroline avait également mis l’accent sur une cuisine très fonctionnelle avec beaucoup de rangements et une intégration maximale de l’électroménager dans les placards. Les meubles bas, faciles d’accès, répondent bien à cette requête.
Seul regret de la propriétaire, le plan de travail. « Nous avions imaginé dès le départ un marbre puis un terrazzo, mais aucune de ces options n’était adaptée pour un usage intensif et les imitations ne nous ont convaincues ni l’une ni l’autre. Nous avons donc opté pour du quartz, un matériau à la fois très résistant et avec une belle texture », explique la professionnelle.
Seul regret de la propriétaire, le plan de travail. « Nous avions imaginé dès le départ un marbre puis un terrazzo, mais aucune de ces options n’était adaptée pour un usage intensif et les imitations ne nous ont convaincues ni l’une ni l’autre. Nous avons donc opté pour du quartz, un matériau à la fois très résistant et avec une belle texture », explique la professionnelle.
AVANT
Au fond du couloir, sur la gauche, se trouve la chambre de la propriétaire, que nous découvrons ici avant les travaux.
Au fond du couloir, sur la gauche, se trouve la chambre de la propriétaire, que nous découvrons ici avant les travaux.
APRÈS
Le lit a été installé face à l’entrée, à la place de la cheminée qui a été déplacée dans le salon. « C’était plus rationnel de mettre le lit à cet endroit et les côtés du conduit de cheminée ont permis de réaliser des placards », explique Charlotte Vauvillier.
Peinture : Stiffkey Blue n° 281 chez Farrow & Ball
Le lit a été installé face à l’entrée, à la place de la cheminée qui a été déplacée dans le salon. « C’était plus rationnel de mettre le lit à cet endroit et les côtés du conduit de cheminée ont permis de réaliser des placards », explique Charlotte Vauvillier.
Peinture : Stiffkey Blue n° 281 chez Farrow & Ball
Une tête de lit menuisée en contreplaqué de bouleau optimise l’espace et contraste avec le bleu appliqué sur l’ancien conduit de cheminée.
« Caroline a mis longtemps à trouver la nuance de bleu parfaite pour elle. Nous avons dû nous livrer à une recherche de peinture très poussée », relate Charlotte.
« Caroline a mis longtemps à trouver la nuance de bleu parfaite pour elle. Nous avons dû nous livrer à une recherche de peinture très poussée », relate Charlotte.
Zoom sur les tiroirs réalisés dans les boisseaux de cheminée en contreplaqué brut. Toujours par volonté de contraste entre matériaux pauvres et riches, ils ont été équipés de poignées en laiton doré.
Poignées : Holy Wafer chez Superfront
Poignées : Holy Wafer chez Superfront
AVANT
L’unique salle de bains d’origine, tout en longueur et vieillotte comme on peut le voir sur cette photo prise avant les travaux, a été scindée en deux pièces d’eau.
L’unique salle de bains d’origine, tout en longueur et vieillotte comme on peut le voir sur cette photo prise avant les travaux, a été scindée en deux pièces d’eau.
APRÈS
On accède désormais à celle de Caroline directement depuis sa chambre. Elle la souhaitait « organique, douce et flatteuse ». Au final, la salle de bains est plutôt masculine, en accord pictural avec la chambre.
On accède désormais à celle de Caroline directement depuis sa chambre. Elle la souhaitait « organique, douce et flatteuse ». Au final, la salle de bains est plutôt masculine, en accord pictural avec la chambre.
Réalisé sur mesure en contreplaqué brut, le meuble vasque contraste avec les touches dorées des poignées et de la robinetterie ainsi qu’avec le mur bleu. Le plan vasque a été réalisé en Corian.
AVANT
En face de la chambre de Caroline s’ouvre celle d’Antoine, son fils de trois ans. Voici comment elle se présentait à l’origine. De grands placards tapissés de toile de Jouy en occupaient l’un des murs.
« C’était une très belle menuiserie. Nous l’avons soigneusement conservée, mais nous l’avons modernisée en ouvrant certaines cases et en les habillant avec du contreplaqué de bouleau », explique Charlotte Vauvillier.
En face de la chambre de Caroline s’ouvre celle d’Antoine, son fils de trois ans. Voici comment elle se présentait à l’origine. De grands placards tapissés de toile de Jouy en occupaient l’un des murs.
« C’était une très belle menuiserie. Nous l’avons soigneusement conservée, mais nous l’avons modernisée en ouvrant certaines cases et en les habillant avec du contreplaqué de bouleau », explique Charlotte Vauvillier.
APRÈS
À l’entrée, une niche bibliothèque a été menuisée dans le style de la tête de lit de la chambre parentale.
À l’entrée, une niche bibliothèque a été menuisée dans le style de la tête de lit de la chambre parentale.
Le petit secrétaire était déjà présent dans le mur de placards. Pour l’anecdote, il était devenu le bureau de Charlotte pendant les travaux. Elle y posait son ordinateur pour montrer ses plans en 3D aux entrepreneurs.
La salle de bains d’Antoine est dans le prolongement de celle de sa mère mais s’ouvre sur le couloir, en face de sa chambre. Réduite aux éléments les plus fonctionnels, elle a été réalisée néanmoins avec des matériaux de qualité. Le lavabo 1930 était présent dans l’ancienne salle de bains.
Carrelage : Mutina
Carrelage : Mutina
AVANT
Avant de quitter cet appartement plein de charme, attardons-nous sur les toilettes situées à l’entrée de l’appartement et que nous voyons ici avant les travaux.
Avant de quitter cet appartement plein de charme, attardons-nous sur les toilettes situées à l’entrée de l’appartement et que nous voyons ici avant les travaux.
APRÈS
Elles ont été traitées comme des « surprises colorées ». Nous ne le voyons pas sur la photo, mais elles ont aussi été transformées en buanderie avec lave-linge et sèche-linge. « Les machines étaient dans la cuisine, mais quand cette dernière est ouverte, cela cause une vraie nuisance sonore. Je mets souvent en œuvre cette astuce dans les logements que je rénove », affirme l’architecte d’intérieur.
Elles ont été traitées comme des « surprises colorées ». Nous ne le voyons pas sur la photo, mais elles ont aussi été transformées en buanderie avec lave-linge et sèche-linge. « Les machines étaient dans la cuisine, mais quand cette dernière est ouverte, cela cause une vraie nuisance sonore. Je mets souvent en œuvre cette astuce dans les logements que je rénove », affirme l’architecte d’intérieur.
Voici les plans en 3D réalisés par l’architecte d’intérieur.
Que retient-elle de ce projet ?
« Rien n’a été laissé au hasard : chaque détail a été minutieusement sélectionné pour satisfaire une cliente exigeante et avertie. Par chance, nous étions vraiment sur la même longueur d’ondes en termes de style et pour la partie conception technique et implantation, Caroline m’a fait entièrement confiance », confie Charlotte Vauvillier. Au final, le duo est bien arrivé au résultat escompté : un appartement haussmannien qui a conservé son authenticité tout en laissant entrer la modernité, la lumière, la couleur et un brin de poésie.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cet appartement ?
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Que retient-elle de ce projet ?
« Rien n’a été laissé au hasard : chaque détail a été minutieusement sélectionné pour satisfaire une cliente exigeante et avertie. Par chance, nous étions vraiment sur la même longueur d’ondes en termes de style et pour la partie conception technique et implantation, Caroline m’a fait entièrement confiance », confie Charlotte Vauvillier. Au final, le duo est bien arrivé au résultat escompté : un appartement haussmannien qui a conservé son authenticité tout en laissant entrer la modernité, la lumière, la couleur et un brin de poésie.
ET VOUS ?
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Caroline a contacté l’architecte d’intérieur Charlotte Vauvillier avec force photos de son appartement récemment acquis, dont voici le plan avant travaux. Elle lui a également fait un compte rendu précis de ses désirs. La jeune femme lui a notamment détaillé la façon dont elle percevait la maison de ses rêves dans un long texte émaillé de planches tendance.
En voici un extrait : « Pour moi, une maison exprime les facettes des personnalités qui l’habitent. C’est plus qu’un habitat, c’est un partenaire de vie. /…/ Je n’aime pas les appartements déguisés, guindés, prétentieux ou qui claquent. Pires que tout sont les appartements qui suivent tous les mêmes tendances. /…/ J’aime les espaces lumineux, la beauté sans prétention, le confort de l’intimité, la surprise du détail. Les bois clairs, bruts et nobles, le blanc, les matières mates, les miroirs et les vues qui se reflètent, les couleurs vives comme des éclats de rire ou des yeux clairs. /…/ J’aime les choses simples et la tension entre le noble/bourgeois et le populaire. C’est mon snobisme. J’aime la nature, les petites imperfections. Mais avant tout, j’aime la vie, et ce qu’elle propose d’intime aussi. »