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Avant/Après : Un hommage seventies des plus émouvants dans 40 m2
À Paris 15e, 40 m² rénovés dans le style seventies pour une jeune femme, comme une dédicace à son papa.
Il y a quinze ans, le papa de cette jeune femme lui a acheté un deux-pièces de 40 m², situé dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, dans lequel elle habite depuis. Après la disparition de celui-ci, elle se sent un devoir filial de rénover le bien, dans lequel elle n’a jamais fait de travaux. Un besoin d’améliorations fonctionnelles s’est fait sentir au fil du temps, mais surtout, elle souhaite imprimer aux lieux un style seventies, époque à laquelle son cher papa vouait une véritable passion. Ce projet de rénovation intégrale, sous-tendu par cette émouvante mission, a beaucoup touché l’architecte d’intérieur Camille Grenu, contactée par la propriétaire qui avait repéré son profil sur Houzz.
Avant. Au 8ᵉ étage d’une grande résidence des années 1970, nichée près du parc Georges Brassens à Paris, l’appartement de 40 m² (8 m × 5 m) était typique de l’époque avec son plancher mosaïque, ses neuf fenêtres en bandeau et ses lignes tout en angles droits.
Bien que le deux-pièces soit très fonctionnel avec sa cuisine ouverte sur le séjour, sa grande chambre avec beaucoup de rangements et sa salle d’eau/toilettes à l’entrée, l’occupante des lieux avait des doléances. « Les problèmes principaux étaient l’isolation thermique et acoustique et le plan mal réparti : ma cliente se plaignait de sa chambre trop grande et de sa pièce de vie étriquée », expose l’architecte d’intérieur Camille Grenu.
Bien que le deux-pièces soit très fonctionnel avec sa cuisine ouverte sur le séjour, sa grande chambre avec beaucoup de rangements et sa salle d’eau/toilettes à l’entrée, l’occupante des lieux avait des doléances. « Les problèmes principaux étaient l’isolation thermique et acoustique et le plan mal réparti : ma cliente se plaignait de sa chambre trop grande et de sa pièce de vie étriquée », expose l’architecte d’intérieur Camille Grenu.
Après. Au niveau du plan, la fondatrice de Projet Wabi-sabi a proposé un gros bouleversement, consistant à transformer l’ancienne cuisine en alcôve de nuit et à rassembler la chambre et l’ancien séjour en une vaste pièce de vie accueillant la cuisine.
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Avant. La chambre avant travaux semblait trop vaste à la propriétaire qui souhaitait agrandir son espace de vie. Repérez également sur ce visuel trois objets qui ont fait d’emblée partie du cahier des charges de la propriétaire. La photographie en noir et blanc au-dessus du lit, la lampe de chevet en coquillage et la lampe bulbe orange. Ces objets des années 1970, offerts par son papa, étaient particulièrement chers à son cœur.
Après. « La chambre paraissait disproportionnée », confirme Camille, qui l’a réduite de 12 à 7 m² afin d’attribuer à la pièce de vie les trois quarts de la superficie de l’appartement. « Cette transformation a changé la vie de ma cliente ! », témoigne-t-elle.
En ce qui concerne l’élaboration du décor, l’esprit seventies a été convoqué par un subtil mix&match de teintes et matériaux. La base, constituée par différents tons de bois –chêne, noyer, merisier, bois brûlé – se combine avec des touches terracotta et orangées et de belles matières typiques de l’époque : de la laine bouclette, de la céramique, du travertin, ou encore des fibres naturelles (paille, osier ou jute).
En ce qui concerne l’élaboration du décor, l’esprit seventies a été convoqué par un subtil mix&match de teintes et matériaux. La base, constituée par différents tons de bois –chêne, noyer, merisier, bois brûlé – se combine avec des touches terracotta et orangées et de belles matières typiques de l’époque : de la laine bouclette, de la céramique, du travertin, ou encore des fibres naturelles (paille, osier ou jute).
Pour adoucir la géométrie rigide de cet appartement années 1970, Camille Grenu a tout de suite pensé à ce mythique paravent en pitchpin, aux ondulantes formes organiques (circa de Baumann). « Il dissimule astucieusement le vélo d’appartement de Sophie et son étendoir à linge, tout en symbolisant le mouvement et la liberté », confie-t-elle.
La pièce de vie en cours de travaux.
Le déplacement de la chambre au niveau de l’ancienne cuisine a permis de résoudre le problème acoustique de la propriétaire (qui avait des voisins du dessus particulièrement audibles depuis la chambre d’origine). Profitant de cette grosse rénovation, Camille a préconisé des doublages thermiques et phoniques dans le plafond, dans les murs mitoyens et toute l’alcove chambre.
Sur ce visuel en cours de chantier, on aperçoit les suspentes nécessaires à la pose du faux-plafond qui a été gorgé d’un isolant naturel en laine de bois de chez Biofib. « Les bâtiments années 1970 ont amené de la lumière et des formes de pièces bien régulières, mais il faut bien dire que la qualité de l’isolation et des dalles de plafond ce n’était pas ça », déplore-t-elle.
Le déplacement de la chambre au niveau de l’ancienne cuisine a permis de résoudre le problème acoustique de la propriétaire (qui avait des voisins du dessus particulièrement audibles depuis la chambre d’origine). Profitant de cette grosse rénovation, Camille a préconisé des doublages thermiques et phoniques dans le plafond, dans les murs mitoyens et toute l’alcove chambre.
Sur ce visuel en cours de chantier, on aperçoit les suspentes nécessaires à la pose du faux-plafond qui a été gorgé d’un isolant naturel en laine de bois de chez Biofib. « Les bâtiments années 1970 ont amené de la lumière et des formes de pièces bien régulières, mais il faut bien dire que la qualité de l’isolation et des dalles de plafond ce n’était pas ça », déplore-t-elle.
Après. Dans la pièce de vie, la cuisine s’est installée en L, laissant le regard s’échapper de toute part sur Paris par les fenêtres désormais multiplées. « Le positionnement de la cuisine a permis d’effacer les traces au sol de l’ancienne cloison », explique la professionnelle.
Définissant les deux zones cuisine et séjour, le prolongement à 90° de la cuisine esquisse un plan bar agréable pour recevoir. « Ces éléments bas créent des rangements supplémentaires, qui répondent à l’aspiration de ma cliente pour un mode de vie “slow life”, où elle souhaite avant tout se faire du bien avec un intérieur épuré », partage Camille.
Plus d’idées pour aménager un coin repas sur Houzz
Définissant les deux zones cuisine et séjour, le prolongement à 90° de la cuisine esquisse un plan bar agréable pour recevoir. « Ces éléments bas créent des rangements supplémentaires, qui répondent à l’aspiration de ma cliente pour un mode de vie “slow life”, où elle souhaite avant tout se faire du bien avec un intérieur épuré », partage Camille.
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Cette mission d’aménagement s’est annoncée également thérapeutique pour l’architecte d’intérieur, qui met un point d’importance à « toujours rester en phase avec soi-même ».
Camille Grenu fait en effet partie des architectes d’intérieur qui ont « une patte », un style reconnaissable entre mille, et sans doute l’une des rares dont une philosophie guide la pratique. Elle a d’ailleurs choisi le nom de son agence, « Projet Wabi-sabi », en référence au courant japonais sur l’impermanence de toute chose. « J’aime les matières naturelles qui se patinent, les couleurs sourdes et les objets d’artisanat uniques. J’ai beaucoup d’admiration pour le céramiste Capron par exemple », partage-t-elle notamment.
Des points d’intérêt, il faut bien le dire, aux antipodes des années pop et ses excès orange vif ou vert prairie, la débauche de matière plastique ou de chromes brillants. « Je voulais faire plaisir à Sophie sans perdre mon âme, ce fut mon challenge sur ce projet », résume-t-elle.
Étagère murale : House Nordic ; télévision : The Frame de Samsung
Camille Grenu fait en effet partie des architectes d’intérieur qui ont « une patte », un style reconnaissable entre mille, et sans doute l’une des rares dont une philosophie guide la pratique. Elle a d’ailleurs choisi le nom de son agence, « Projet Wabi-sabi », en référence au courant japonais sur l’impermanence de toute chose. « J’aime les matières naturelles qui se patinent, les couleurs sourdes et les objets d’artisanat uniques. J’ai beaucoup d’admiration pour le céramiste Capron par exemple », partage-t-elle notamment.
Des points d’intérêt, il faut bien le dire, aux antipodes des années pop et ses excès orange vif ou vert prairie, la débauche de matière plastique ou de chromes brillants. « Je voulais faire plaisir à Sophie sans perdre mon âme, ce fut mon challenge sur ce projet », résume-t-elle.
Étagère murale : House Nordic ; télévision : The Frame de Samsung
De ces considérations ont découlé ce décor années 1970 taillé sur mesure qui fait appel aux codes les plus chics de l’époque, en misant sur le bois, les tons rouille ou les étoffes de laine bouclée ou chinée. Elle a aussi convoqué des notes bohème qu’elle a toujours appréciées, comme le rotin des lampes, les peaux de bête, les pièces d’artisanat uniques. « Le meilleur des années 1970, en somme », sourit-elle.
Estimant que les touches finales de décoration font tout, Camille prélève toujours dans le budget une petite enveloppe pour surprendre ses clients en fin de chantier avec des objets uniques. Derrière le canapé chiné et recouvert de textiles douillets, des étagères de style artisanal supportent quelques-uns de ces jolis objets.
La télévision – semblable à un tableau au milieu de la composition – est quasiment imperceptible, accrochée à même le doublage. « Il s’agit d’un revêtement phonique composé de tasseaux de bois et d’un feutre acoustique », précise Camille.
Estimant que les touches finales de décoration font tout, Camille prélève toujours dans le budget une petite enveloppe pour surprendre ses clients en fin de chantier avec des objets uniques. Derrière le canapé chiné et recouvert de textiles douillets, des étagères de style artisanal supportent quelques-uns de ces jolis objets.
La télévision – semblable à un tableau au milieu de la composition – est quasiment imperceptible, accrochée à même le doublage. « Il s’agit d’un revêtement phonique composé de tasseaux de bois et d’un feutre acoustique », précise Camille.
Les objets uniques en céramique sont l’une des passions de l’architecte d’intérieur, qui aime en distiller sur chacun de ses chantiers, comme ce pot à oreilles à l’imperfection émouvante, repéré chez une créatrice sur Etsy. La lampe en bulles de verre rouille provient de chez Dar Dar, une maison artisanale qui travaille avec des souffleurs de verre de Damas dans le respect des traditions de 1950.
Sur le plan de travail en travertin on remarque ces dessous de verre en tranches d’agathe véritable. Une attention de l’architecte d’intérieur pour sa cliente éprise de lithothérapie, l’agathe favorisant le rejet du stress, le regain d’énergie et l’optimisme. « La pierre c’est très dans le thème, très bab’ », souffle Camille.
Et plus loin, sur la table à manger en bois brûlé, trône cet ensemble : des vases et une coupelle en papier mâché qu’elle a dénichés sur une plateforme de créateurs.
Après. Afin de préserver l’intimité de la propriétaire, l’architecte d’intérieur a imaginé un sas d’entrée. Initialement, elle envisageait d’intégrer la porte de la salle de bains à ce sas, mais le pan coupé induit n’a finalement pas été réalisé. Désormais, on entre dans la pièce de vie par ces deux portes qui semblent être celles d’un placard.
Sur leur droite, la première colonne n’existait pas. Elle a été rajoutée aux placards existants de l’ancienne chambre afin de dissimuler le combiné réfrigérateur/congélateur. Camille explique : « Mon chef de chantier Reinel a eu l’astuce de récupérer les charnières de l’ancienne porte de chambre, donnant l’illusion que ce nouvel élément a toujours été là, assorti aux autres. Nous avons ensuite remplacé tous les boutons de porte. »
L’architecte d’intérieur apprécie particulièrement la photographie, un point commun qu’elle s’est découvert avec la propriétaire. « Elle avait une photo de montagne au-dessus de son lit, un beau tirage offert par son papa qu’elle souhaitait ramener dans sa pièce de vie car il évoque pour elle les grands espaces, la liberté, la bouffée d’air pur qui nous manque tous à Paris », dévoile-t-elle. La photo a été ramenée dans le salon et, de là, une idée lui est venue d’habiller le décroché du placard avec un autre cliché. « J’ai pensé à une photo d’un intérieur récemment shooté par mon photographe Juan Jerez avec une arche terracotta dévoilant un placard ressemblant. J’adore les mises en abyme ! », glisse-t-elle.
Pour rendre décorative la joue du placard, Camille, qui fonctionne souvent par visions très instinctives, a senti qu’une couleur forte s’imposait. Elle a proposé un rouille puissant, une teinte très années 1970 qui rassemble les touches chocolat et orangées que l’on retrouve ici et là dans le décor.
L’architecte d’intérieur apprécie particulièrement la photographie, un point commun qu’elle s’est découvert avec la propriétaire. « Elle avait une photo de montagne au-dessus de son lit, un beau tirage offert par son papa qu’elle souhaitait ramener dans sa pièce de vie car il évoque pour elle les grands espaces, la liberté, la bouffée d’air pur qui nous manque tous à Paris », dévoile-t-elle. La photo a été ramenée dans le salon et, de là, une idée lui est venue d’habiller le décroché du placard avec un autre cliché. « J’ai pensé à une photo d’un intérieur récemment shooté par mon photographe Juan Jerez avec une arche terracotta dévoilant un placard ressemblant. J’adore les mises en abyme ! », glisse-t-elle.
Pour rendre décorative la joue du placard, Camille, qui fonctionne souvent par visions très instinctives, a senti qu’une couleur forte s’imposait. Elle a proposé un rouille puissant, une teinte très années 1970 qui rassemble les touches chocolat et orangées que l’on retrouve ici et là dans le décor.
En cours de chantier.
Grâce à la démolition de la cloison centrale, les neuf fenêtres en bandeau dévoilent Paris comme une pellicule photographique. L’appartement a gagné une perspective de 8 mètres de long qui dilate littéralement le volume, offrant une sensation d’espace accrue. « Le logement semble radicalement transformé et beaucoup plus grand », affirme Camille.
Grâce à la démolition de la cloison centrale, les neuf fenêtres en bandeau dévoilent Paris comme une pellicule photographique. L’appartement a gagné une perspective de 8 mètres de long qui dilate littéralement le volume, offrant une sensation d’espace accrue. « Le logement semble radicalement transformé et beaucoup plus grand », affirme Camille.
Après. La cuisine est minimaliste, sans micro-ondes, ni lave-vaisselle, ce qui était une demande de la propriétaire. « Une hotte de plan dans la table de cuisson nous a aussi permis d’épurer un peu plus la cuisine », précise la professionnelle.
Le mobilier de cuisine a été réalisé sur la base de caissons Ikea habillés de placage noyer, une essence de bois veinée d’une teinte chocolat extrêmement chaleureuse. Par-dessus, le plan de travail en travertin a été traité en surface pour devenir non poreux.
Le mobilier de cuisine a été réalisé sur la base de caissons Ikea habillés de placage noyer, une essence de bois veinée d’une teinte chocolat extrêmement chaleureuse. Par-dessus, le plan de travail en travertin a été traité en surface pour devenir non poreux.
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Pour convoquer les années 1970, ne fallait-il pas quelques folies libératrices dans le décor, à l’image des gros motifs floraux typiques de l’époque ? Camille a longuement cherché le papier peint qui capte cette petite touche de folie sans tomber dans l’excès pouvant confiner au mauvais goût. Elle a finalement déniché une référence coup de cœur chez Arte Wall : un décor aux motifs graphiques orange brûlé sur un fond de cannage, qui reprend subtilement les fibres naturelles disséminées dans le projet.
Derrière le fauteuil chiné recouvert d’une peau de bête comme les aimaient tant les années 1970, le cliché en noir et blanc évoqué plus haut se dévoile enfin, souligné par deux étagères en céramique (Les Corniches, des frères Bouroullec pour Vitra).
Après. À la suite de l’installation de la cuisine sous les fenêtres, la table à manger a été avancée dans la pièce et remplacée par un modèle rond très convivial en bois brûlé, associé à des chaises en rotin dans le style années 1970.
Une magnifique idée de cette rénovation est le mur de façade paré de zelliges nacrés, ces céramiques vernissées fabriquées artisanalement au Maroc. Camille explique : « Nous avons souhaité réaliser une œuvre murale qui reprenne le motif années 1970 du parquet, renforçant ainsi la personnalité et la cohérence du projet. »
Sur la droite de la cuisine, un espace vacant a été pensé pour accueillir des plantes qui remplaceront le grand panier en ficelle, selon le souhait de la propriétaire. « Ainsi, on pourra apercevoir de la verdure depuis la chambre, plutôt que la cuisine », souligne Camille.
Une magnifique idée de cette rénovation est le mur de façade paré de zelliges nacrés, ces céramiques vernissées fabriquées artisanalement au Maroc. Camille explique : « Nous avons souhaité réaliser une œuvre murale qui reprenne le motif années 1970 du parquet, renforçant ainsi la personnalité et la cohérence du projet. »
Sur la droite de la cuisine, un espace vacant a été pensé pour accueillir des plantes qui remplaceront le grand panier en ficelle, selon le souhait de la propriétaire. « Ainsi, on pourra apercevoir de la verdure depuis la chambre, plutôt que la cuisine », souligne Camille.
Après. La chambre a trouvé sa place dans l’ancienne alcôve de la cuisine, intimisée par une verrière coulissante sur mesure en noyer. Un rideau vintage en laine chinée, posé sur une tringle arrondie qui habille également la fenêtre et la verrière, permet d’occulter totalement l’espace et de créer un véritable cocon. Ce coin nuit a été conçu comme une cabane ou un compartiment de train, Camille revendiquant avoir puisé son inspiration dans les couchettes ferroviaires des années 1970.
Pour amplifier la sensation de cocon, l’alcôve a été isolée sur les plans thermique et acoustique sur toutes ses faces et ses murs, recouverts du même matériau chaleureux et graphique aperçu en fond de séjour.
Pour amplifier la sensation de cocon, l’alcôve a été isolée sur les plans thermique et acoustique sur toutes ses faces et ses murs, recouverts du même matériau chaleureux et graphique aperçu en fond de séjour.
Photo : Camille Grenu
Dans une inspiration japonaise qui ne quitte jamais la fondatrice de Projet Wabi-sabi, le lit de la propriétaire a été intégré dans une estrade plaquée noyer qui recouvre l’ensemble de l’alcôve et renforce, selon Camille, cette idée de « cabane cosy ».
Sur le côté, un décroché dû à une gaine d’aération s’est mué en bibliothèque. À ses pieds, un trio de lampes dans l’esprit « années 1970 » accroche l’oeil. « Sophie avait déjà dans sa chambre la lampe en coquillages nacrés que lui avait offerte son papa et on l’a associée à des lampes champignons un peu bohèmes psychédéliques », s’amuse Camille.
Dans une inspiration japonaise qui ne quitte jamais la fondatrice de Projet Wabi-sabi, le lit de la propriétaire a été intégré dans une estrade plaquée noyer qui recouvre l’ensemble de l’alcôve et renforce, selon Camille, cette idée de « cabane cosy ».
Sur le côté, un décroché dû à une gaine d’aération s’est mué en bibliothèque. À ses pieds, un trio de lampes dans l’esprit « années 1970 » accroche l’oeil. « Sophie avait déjà dans sa chambre la lampe en coquillages nacrés que lui avait offerte son papa et on l’a associée à des lampes champignons un peu bohèmes psychédéliques », s’amuse Camille.
Pour parfaire cette petite note bohème, Camille a commandé ce tissage à Julie Robert, mieux connue sur Instagram sous le pseudo julie_weaves, avec pour fil rouge la photo de la montagne et la palette des teintes de l’appartement. « Elle a su continuer cette histoire de mouvement et de liberté avec l’évocation des dunes du désert », apprécie-t-elle.
Avant. La salle de bains d’origine en carreaux de mosaïque bleu Klein plaisait à la jeune femme en l’état. Elle a toutefois été retouchée au niveau du meuble vasque afin d’inclure un lave-linge de 40 centimètres de profondeur et de délester la cuisine de cet appareil. (Nous n’avons pas de visuel de la salle de bains modifiée.)
La validation ultime d’un projet se déroule toujours pour Camille dans un moment suspendu, presque secret. Une fois le chantier achevé, elle s’imprègne de l’atmosphère des lieux de nuit, lorsque tout est calme. Lorsque, installée dans l’alcôve, lampes allumées, elle a ressenti cette sensation d’être « dans une bulle protectrice », elle a su que sa mission était accomplie. Un sentiment confirmé par les deux compliments émouvants que lui a faits sa cliente le jour de la livraison et qui lui sont allés droit au cœur. « J’aime beaucoup, ça ne ressemble à chez personne ! », et surtout, « Mon papa aurait beaucoup aimé ! ».
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation fidèle aux années 1970 en termes de décoration ?
La validation ultime d’un projet se déroule toujours pour Camille dans un moment suspendu, presque secret. Une fois le chantier achevé, elle s’imprègne de l’atmosphère des lieux de nuit, lorsque tout est calme. Lorsque, installée dans l’alcôve, lampes allumées, elle a ressenti cette sensation d’être « dans une bulle protectrice », elle a su que sa mission était accomplie. Un sentiment confirmé par les deux compliments émouvants que lui a faits sa cliente le jour de la livraison et qui lui sont allés droit au cœur. « J’aime beaucoup, ça ne ressemble à chez personne ! », et surtout, « Mon papa aurait beaucoup aimé ! ».
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation fidèle aux années 1970 en termes de décoration ?
Qui vit ici ? Une jeune femme célibataire
Emplacement : Paris 75015
Superficie : 40 m²
Date des travaux : du 15 avril au 15 octobre 2024
Architecte d’intérieur : Camille Grenu de Projet Wabi-sabi
Budget : 60 000 euros (honoraires inclus)
Photos : Juan Jerez