Terrasse de la semaine
Avant/Après : Un jardin où la nature du Sud reprend ses droits
À Marseille, un jardin aride sur une dalle de parking se mue en une oasis méditerranéenne inspirée par les calanques
Dans le 8ᵉ arrondissement de Marseille, une pharmacienne quadra rêvait d’un jardin foisonnant pour se détendre et recevoir ses amis. Mais son petit extérieur, perché sur une dalle de parking, s’est rapidement mué en un terrain sec et minéral, écrasé par le soleil provençal. « J’ai acheté cet appart pour ce jardin, mais rien ne pousse ! » a-t-elle confié à Kevin Clare, paysagiste passionné, récemment installé dans la région et appelé sur les lieux par un ami commun. Inspiré par la garrigue et les calanques, il va réussir à transformer cet espace ingrat en un havre naturaliste où romarin, cistes et gazon des Mascareignes prospèrent malgré la sécheresse. Une visite émaillée des conseils du concepteur paysagiste pour réussir la renaissance d’un jardin méditerranéen à fortes contraintes.
Plan de conception du paysagiste Kevin Clare
Lorsque cette jeune femme a acquis il y a quelques années cet appartement en rez-de-jardin dans une résidence récente, l’extérieur privatif de 90 m² fut un vrai coup de cœur. Elle s’imaginait installer un spa, une table pour recevoir, et des plantes foisonnantes sur ce terrain partagé en deux zones – un jardinet et une terrasse couverte. Mais les conditions extrêmes, plein sud, ont eu raison de ses tentatives et laissé le jardin en berne. « Elle adore inviter, c’est une épicurienne ! Elle concevait ce jardin comme une extension de la maison pour les beaux jours. Il fallait faire revivre son rêve et faire reprendre vie à ce jardin en détresse », explique Kevin.
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Lorsque cette jeune femme a acquis il y a quelques années cet appartement en rez-de-jardin dans une résidence récente, l’extérieur privatif de 90 m² fut un vrai coup de cœur. Elle s’imaginait installer un spa, une table pour recevoir, et des plantes foisonnantes sur ce terrain partagé en deux zones – un jardinet et une terrasse couverte. Mais les conditions extrêmes, plein sud, ont eu raison de ses tentatives et laissé le jardin en berne. « Elle adore inviter, c’est une épicurienne ! Elle concevait ce jardin comme une extension de la maison pour les beaux jours. Il fallait faire revivre son rêve et faire reprendre vie à ce jardin en détresse », explique Kevin.
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Plan de conception du paysagiste Kevin Clare
Le projet est un casse-tête. Le sol de 30-40 centimètres de terre sur la dalle du parking est pauvre et argileux, extrêmement compact quand il fait chaud et paradoxalement une piscine lorsqu’il pleut, tandis que l’exposition plein sud et le vent aggravent la sécheresse des plantes. « Impossible de planter des arbres pour des raisons d’étanchéité de la dalle », explique Kevin.
Mais le professionnel est confiant. Pour répondre aux attentes d’un jardin foisonnant et diversifié que nourrit la propriétaire, Kevin s’est inspiré des paysages méditerranéens. « Ce jardin reproduisait finalement le terrain des calanques que l’on voit au loin. Un sous-sol minéral, peu de terre, une exposition plein sud et du vent. Je me suis donc plongé dans la flore locale avec les livres d’Olivier Filippi et les conseils des pépiniéristes locaux tel que la pépinière de La Libre qui font pousser leurs plantes eux-mêmes au lieu de les faire venir d’Italie ou de Hollande non acclimatées. La garrigue, c’est une leçon de résilience ! » partage-t-il.
Le plan de conception en 3D qu’il présente à la jeune femme structure l’espace en deux zones : une terrasse fonctionnelle et un jardin naturaliste, où des massifs souples enserrent un gazon de 15 m². « Elle l’a validé très vite, rassurée par le fait de pouvoir faire quelque chose de ce jardin », explique-t-il.
Le projet est un casse-tête. Le sol de 30-40 centimètres de terre sur la dalle du parking est pauvre et argileux, extrêmement compact quand il fait chaud et paradoxalement une piscine lorsqu’il pleut, tandis que l’exposition plein sud et le vent aggravent la sécheresse des plantes. « Impossible de planter des arbres pour des raisons d’étanchéité de la dalle », explique Kevin.
Mais le professionnel est confiant. Pour répondre aux attentes d’un jardin foisonnant et diversifié que nourrit la propriétaire, Kevin s’est inspiré des paysages méditerranéens. « Ce jardin reproduisait finalement le terrain des calanques que l’on voit au loin. Un sous-sol minéral, peu de terre, une exposition plein sud et du vent. Je me suis donc plongé dans la flore locale avec les livres d’Olivier Filippi et les conseils des pépiniéristes locaux tel que la pépinière de La Libre qui font pousser leurs plantes eux-mêmes au lieu de les faire venir d’Italie ou de Hollande non acclimatées. La garrigue, c’est une leçon de résilience ! » partage-t-il.
Le plan de conception en 3D qu’il présente à la jeune femme structure l’espace en deux zones : une terrasse fonctionnelle et un jardin naturaliste, où des massifs souples enserrent un gazon de 15 m². « Elle l’a validé très vite, rassurée par le fait de pouvoir faire quelque chose de ce jardin », explique-t-il.
Avant. Lors de sa première visite en juillet 2024, le concepteur paysagiste, passionné des petits jardins urbains à fortes contraintes, appelé à la rescousse par un ami commun, découvre cet espace à l’abandon. Les photos avant travaux datent de cette visite. « Côté terrasse, c’était bien encombré avec des chaises disparates et côté jardin, presque tout était mort », résume-til.
Après. Interface entre le jardin et l’appartement, la terrasse couverte a été réorganisée en deux zones : un salon avec méridienne et fauteuils, et un espace repas avec une table extensible pour six à dix personnes. Le spa Intex, déjà présent derrière l’espace repas, a été laissé à sa place.
Avant. Dès la construction, la terrasse était divisée par un poteau porteur habillé d’un claustra. Ce poteau un peu volumineux méritait une meilleure intégration.
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Après. Pour habiller le claustra en bois au centre de la terrasse, des pots en terre cuite de différentes tailles rythment aujourd’hui l’espace, complétant le pot du Strelitzia déjà présent.
« Ces pots en terre, hyper simples, viennent du potier basque Goicoechea, que j’aime particulièrement. Ils apportent une touche méditerranéenne épurée », note Kevin. Des chaises Fermob colorées modernisent l’espace repas tandis que, côté salon d’extérieur, seule la méridienne et un banc en bois ont été conservés.
Les pots de la terrasse ont été plantés avec des plantes méditerranéennes à l’instar de l’olivier. Pour éviter un dessèchement prématuré lié à la couverture de la terrasse, ils ont été équipés d’un système de goutte à goutte.
« Ces pots en terre, hyper simples, viennent du potier basque Goicoechea, que j’aime particulièrement. Ils apportent une touche méditerranéenne épurée », note Kevin. Des chaises Fermob colorées modernisent l’espace repas tandis que, côté salon d’extérieur, seule la méridienne et un banc en bois ont été conservés.
Les pots de la terrasse ont été plantés avec des plantes méditerranéennes à l’instar de l’olivier. Pour éviter un dessèchement prématuré lié à la couverture de la terrasse, ils ont été équipés d’un système de goutte à goutte.

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Avant. Au-delà de la terrasse, dans la partie jardin, la végétation sur dalle était en fort mauvais état. La « pelouse » était réduite à une prairie sèche. Au centre, seul un romarin était resté vaillant, au fond du jardin, quelques lauriers, lavandes et rosiers résistaient bien à la sécheresse tandis que, dans des jardinières latérales structurant les côtés, une ou deux plantes grasses s’accrochaient encore.
Après. Au centre du jardin, un massif central entoure aujourd’hui le romarin existant, formant un îlot plus étoffé qu’auparavant. Il dialogue avec des massifs latéraux de la terrasse, également plantés d’essences méditerranéennes.
Le cœur du projet réside en effet dans le choix des plantes, toutes issues de la pépinière de La Libre, cultivées localement pour leur robustesse. « Ces plantes subissent le mistral et la sécheresse dès leur culture, elles sont prêtes pour ce jardin ! » assure Kevin. Il a misé sur 60 % de persistantes (romarin, myrtes, cistes, lentisques) pour structurer le jardin même en été, et 40 % de vivaces (sauge, gauras, verveine, euphorbes, Tulbaghia) pour des touches saisonnières colorées. « La végétation méditerrannéenne a tendance à sécher et perdre ses feuilles en été afin de se protéger des grosses chaleurs, ce qui ne nous arrange pas lorsque l’on recherche un beau jardin foisonnant en particulier en saison estivale. Il est donc important de conserver une bonne base de persistantes », conseille Kevin.
Le cœur du projet réside en effet dans le choix des plantes, toutes issues de la pépinière de La Libre, cultivées localement pour leur robustesse. « Ces plantes subissent le mistral et la sécheresse dès leur culture, elles sont prêtes pour ce jardin ! » assure Kevin. Il a misé sur 60 % de persistantes (romarin, myrtes, cistes, lentisques) pour structurer le jardin même en été, et 40 % de vivaces (sauge, gauras, verveine, euphorbes, Tulbaghia) pour des touches saisonnières colorées. « La végétation méditerrannéenne a tendance à sécher et perdre ses feuilles en été afin de se protéger des grosses chaleurs, ce qui ne nous arrange pas lorsque l’on recherche un beau jardin foisonnant en particulier en saison estivale. Il est donc important de conserver une bonne base de persistantes », conseille Kevin.
Avant. De chaque côté du jardinet, deux grandes jardinières existantes avaient été plantées d’agaves, de jasmin et de plantes aromatiques par la propriétaire. Preuve de leur résilience, ces plantes avaient résisté malgré le manque d’eau.
Après. Comme dans le massif central, Kevin a choisi de planter dans les jardinières latérales des végétaux de la garrigue, de vrais champions de l’adaptation à ce type de climat et d’exposition. Certains, comme les lentisques, ont des feuilles coriaces qui réfléchissent la lumière pour éviter les brûlures. Chez d’autres, les stomates, ces petits poumons, sont cachés dans des cryptes sous les feuilles, protégés par des poils pour limiter la perte d’eau. « C’est comme une bulle climatisée ! », s’émerveille le professionnel. Les agaves stockent l’eau dans leurs feuilles, ouvrant leurs stomates uniquement la nuit, tandis que les euphorbes entrent en dormance l’été pour refleurir à l’automne. Les cistes, roses de la Méditerranée, émettent quant à eux des huiles essentielles, créant un microclimat rafraîchissant et repoussant les ravageurs. « Toutes ces plantes ont développé des stratagèmes pour résister aux pires moments du climat local », observe le paysagiste.
Avant. La terrasse était séparée du jardin par une rivière de galets qui accentuait la sensation de chaleur. « Ce jardin était un four et manquait cruellement de végétation », se remémore Kevin.
Après. Les dalles de la terrasse, conservées pour limiter les coûts, ont été subtilement modifiées : deux dalles ont été décalées pour élargir l’accès au jardin, créant un cheminement fluide. « Avant, la transition était abrupte. Maintenant, les dalles guident naturellement vers le jardin et cela nous a permis d’agrandir le massif central en le tirant au contact de la terrasse », précise-t-il.
Ce cheminement fluide, entre la terrasse et le jardin, guide le passage et intègre plus de végétal. « Avant, c’était coupé par les galets, on ne savait pas où cheminer. Maintenant, les dalles et le végétal induisent un parcours naturel », développe-t-il.
En ce qui concerne le centre du jardin, on distingue un cheminement en demi-cercle que l’on croirait être un sentier. En réalité, ces graviers de rivière ramenées par le paysagiste sont nécessaires à l’implantation et à la pousse du gazon très spécial qu’il a choisi pour recouvrir cette zone de 15 m² : « Nous avons opté pour un gazon des Mascareignes (Zoysia tenuifolia), planté en 150 godets au cœur des graviers. D’ici un an, ce sera un tapis vert résistant au piétinement, nécessitant un arrosage tous les dix jours seulement et qui ne se tond que deux fois par an ! » partage Kevin.
Au fond du jardin, la haie de lauriers persistante, fleurissant l’été, a été conservée pour créer de l’ombre et briser les vues.
Au fond du jardin, la haie de lauriers persistante, fleurissant l’été, a été conservée pour créer de l’ombre et briser les vues.
Afin de maintenir vert ce jardin sur dalle, même si l’arrosage manuel reste idéal, Kevin a installé un système goutte-à-goutte automatisé pour garantir l’enracinement des plantations, essentiel dans un environnement aussi aride. « C’est comme un biberon précis : juste ce qu’il faut pour que les plantes s’installent sans gaspiller », explique-t-il.
Le système est conçu pour répondre aux besoins spécifiques des massifs, des poteries basques et du gazon. Le paysagiste a programmé l’arrosage pour 20 minutes tous les 10/15 jours. Pour les poteries sur la terrasse, l’arrosage est plus fréquent, tous les deux jours, car les contenants sèchent rapidement. « Cette fréquence, la première année, vise à encourager les racines à s’ancrer dans le sol peu profond. D’ici deux ans, les cistes et romarins seront presque autonomes, sauf en cas de canicule extrême », explique-t-il. « Il faut comprendre et accepter que le jardin méditerranéen n’est pas vert toute l’année, ça fait aussi partie de sa beauté », rappelle-t-il.
Le système est conçu pour répondre aux besoins spécifiques des massifs, des poteries basques et du gazon. Le paysagiste a programmé l’arrosage pour 20 minutes tous les 10/15 jours. Pour les poteries sur la terrasse, l’arrosage est plus fréquent, tous les deux jours, car les contenants sèchent rapidement. « Cette fréquence, la première année, vise à encourager les racines à s’ancrer dans le sol peu profond. D’ici deux ans, les cistes et romarins seront presque autonomes, sauf en cas de canicule extrême », explique-t-il. « Il faut comprendre et accepter que le jardin méditerranéen n’est pas vert toute l’année, ça fait aussi partie de sa beauté », rappelle-t-il.
Après deux semaines de travaux intenses à deux paysagistes lors du mois de février – incluant l’évacuation de gravats et un bêchage héroïque dans un sol argileux très lourd changé en piscine par une pluie incessante – le jardin a changé de visage. « On a retourné le sol trois fois, tellement le sol d’argile était lourd. Il a fallu l’amender pour l’alléger et le rendre drainant avec des sacs et des sacs de graviers de rivière et de sable. On a rapporté 55 sacs en tout ! » se remémore Kevin.
Mais déjà les premiers résultats sont visibles ce printemps avec la floraison des euphorbes. « Ma cliente est impatiente de se mettre au jardin, mais il va falloir attendre une petite année que l’herbe pousse », explique Kevin, qui tente de lui insuffler la légendaire patience du jardinier. D’ici un an, en effet, le gazon des Mascareignes formera un épais tapis vert, et le concepteur paysagiste prévoit quatre visites annuelles (mars, juin, septembre, novembre) pour en réaliser l’entretien ainsi que la taille des autres végétaux.
Toutefois, la propriétaire est déjà aux anges de pouvoir recevoir sur sa nouvelle terrasse pimpante, environnée de touches de verdure odorante qui rappelle la garrigue des calanques visible au loin depuis son jardin. « Elle s’implique bien et désherbe elle-même, fière de son extérieur. Quant à moi, ce projet m’a fait tomber amoureux de la garrigue. Quand j’étais Parisien, je trouvais cette végétation sèche et brûlée en été avant de l’étudier et d’en découvrir les propriétés remarquables. C’est tout simplement une flore incroyable ! » conclut-il.
Les conseils de Kevin pour un jardin de garrigue résilien :
Quelles plantes employer ?
Ciste (Cistus spp.) : Vivace, 50-80 cm. Fleurs blanches/roses éphémères. Taillez après floraison. Plante sans exigence, c’est un peu la rose de la garrigue.
Romarin (Rosmarinus officinalis) : Persistant, 1-1,5 m. Feuilles vernissées, fleurs bleues. C’est un roc face au mistral, taillez-le en boule.
Tulbaghia (Tulbaghia violacea) : Vivace, 40-60 cm. Fleurs violettes et feuilles comestibles. Elle apporte une touche colorée au jardin, divisez-la tous les 3-4 ans.
Myrtes (Myrtus communis) : Persistant, 1-2 m. Feuillage dense et parfumé, fleurs blanches. Taillez-les après floraison.
Gazon des Mascareignes (Zoysia tenuifolia) : Vivace, 5-10 cm. Tapis vert économe. Une réelle alternative au gazon naturel et synthétique . Tondez 2-3 fois/an cette pelouse sans contrainte adaptée au Sud.
Euphorbes (Euphorbia ceratocarpa) : Vivace, 80-120 cm. Fleurs vert-jaune, dormance estivale. C’est une plante sauvage et raffinée. Coupez les tiges sèches.
Quelles plantes employer ?
Ciste (Cistus spp.) : Vivace, 50-80 cm. Fleurs blanches/roses éphémères. Taillez après floraison. Plante sans exigence, c’est un peu la rose de la garrigue.
Romarin (Rosmarinus officinalis) : Persistant, 1-1,5 m. Feuilles vernissées, fleurs bleues. C’est un roc face au mistral, taillez-le en boule.
Tulbaghia (Tulbaghia violacea) : Vivace, 40-60 cm. Fleurs violettes et feuilles comestibles. Elle apporte une touche colorée au jardin, divisez-la tous les 3-4 ans.
Myrtes (Myrtus communis) : Persistant, 1-2 m. Feuillage dense et parfumé, fleurs blanches. Taillez-les après floraison.
Gazon des Mascareignes (Zoysia tenuifolia) : Vivace, 5-10 cm. Tapis vert économe. Une réelle alternative au gazon naturel et synthétique . Tondez 2-3 fois/an cette pelouse sans contrainte adaptée au Sud.
Euphorbes (Euphorbia ceratocarpa) : Vivace, 80-120 cm. Fleurs vert-jaune, dormance estivale. C’est une plante sauvage et raffinée. Coupez les tiges sèches.
Conseils pour planter un jardin méditerranéen durable
Drainez le sol : Bêchez sur 30-40 cm, incorporez du sable de rivière, du gravier et du compost. C’est un préalable dans tout jardin méditerranéen pour éviter que les racines ne pourrissent.
Baignez et griffez les mottes des plantes pour permettre aux racines de se développer correctement dans le sol.
Plantez à l’automne pour un enracinement optimal. En février, comme ici, arrosez copieusement à fréquence hebdomadaire la première année pour que les racines s’installent en profondeur, puis toutes les trois semaines l’année suivante.
Plantez dans des cuvettes. Formez des boudins de terre (60 cm de diamètre, 20 cm de haut) pour retenir l’eau et donner à chaque plante son réservoir personnel. Préférez l’arrosage manuel pour remplir complètement les cuvettes (20/30 litres).
Paillage différé : Attendez un an pour poser de la pouzzolane, du gravier ou des copeaux de bois. « Ce sera la touche finale en 2026 », prévoit Kevin.
Pépiniéristes locaux : Privilégiez les pépinières locales comme celle de La Libre pour des plantes acclimatées (— 10°C à +40°C). Ainsi, elles n’ont pas été biberonnées et sont réellement prêtes pour le mistral, la sécheresse et même le froid en hiver, car la région d’Aix peut se révéler plus froide par exemple.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce jardin ?
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Drainez le sol : Bêchez sur 30-40 cm, incorporez du sable de rivière, du gravier et du compost. C’est un préalable dans tout jardin méditerranéen pour éviter que les racines ne pourrissent.
Baignez et griffez les mottes des plantes pour permettre aux racines de se développer correctement dans le sol.
Plantez à l’automne pour un enracinement optimal. En février, comme ici, arrosez copieusement à fréquence hebdomadaire la première année pour que les racines s’installent en profondeur, puis toutes les trois semaines l’année suivante.
Plantez dans des cuvettes. Formez des boudins de terre (60 cm de diamètre, 20 cm de haut) pour retenir l’eau et donner à chaque plante son réservoir personnel. Préférez l’arrosage manuel pour remplir complètement les cuvettes (20/30 litres).
Paillage différé : Attendez un an pour poser de la pouzzolane, du gravier ou des copeaux de bois. « Ce sera la touche finale en 2026 », prévoit Kevin.
Pépiniéristes locaux : Privilégiez les pépinières locales comme celle de La Libre pour des plantes acclimatées (— 10°C à +40°C). Ainsi, elles n’ont pas été biberonnées et sont réellement prêtes pour le mistral, la sécheresse et même le froid en hiver, car la région d’Aix peut se révéler plus froide par exemple.
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Qui vit ici ? Une quadragénaire et son conjoint
Emplacement : Marseille, 8ᵉ arrondissement
Superficie du jardin : 90 m² (45 m² de terrasse couverte, 45 m² de jardin)
Livraison : Février 2025
Durée des travaux : 2 semaines
Concepteur paysagiste : Kevin Clare
Budget travaux : 20 000 € TTC dont 4 000 € pour la préparation du sol, 5 000 € pour les plantes, 1 500 € pour le gazon, 2 000 € pour l’arrosage automatique, 1 200 € pour les poteries, plus chaises Fermob et main-d’œuvre.
Photos : Kevin Clare