Avant/Après : Un penthouse festif pour des trentenaires
Aménager son appartement pour y faire la fête et préparer son nid en vue d'une famille n'est pas incompatible, la preuve
Aurélien et Andréa, trentenaires actifs et dynamiques, cherchent un grand appartement pour s’installer en couple et, qui sait, y fonder bientôt une famille. Quand ils découvrent ce duplex de 125 m² qui, de sa terrasse de 90 m², domine tout Boulogne sans vis-à-vis, c’est le coup de cœur. L’appartement appartient à une personne âgée qui y habite depuis de nombreuses années. Sans être en mauvais état, il est tout à fait défraîchi, mais ils en perçoivent d’emblée l’énorme potentiel qui sommeille. Ils craquent en particulier sur la véranda de 30 m², au neuvième et dernier étage de l’immeuble, dans laquelle ils se verraient bien inviter leurs amis pour les soirées endiablées qu’ils affectionnent.
Une fois l’achat confirmé, le couple opte pour une rénovation complète et contacte une entreprise générale de travaux. Mais quel plan adopter, quels matériaux et quelles teintes choisir ? Et puis Aurélien et Andréa étant très pris par leur travail, qui suivra le chantier pendant plusieurs mois ? Le hasard fait bien les choses quand Juliette Breton, l’un des anciens contacts professionnels d’Aurélien, le rappelle pour prendre des nouvelles. Celle-ci vient de monter son bureau d’architecture d’intérieur et serait prête à les épauler. C’est le premier grand chantier de la professionnelle, mais le couple a confiance en celle qui pilotait auparavant d’ambitieux projets de design pour des clients professionnels pointilleux. Après cinq mois de travaux, la transformation est à la hauteur de leurs attentes.
Une fois l’achat confirmé, le couple opte pour une rénovation complète et contacte une entreprise générale de travaux. Mais quel plan adopter, quels matériaux et quelles teintes choisir ? Et puis Aurélien et Andréa étant très pris par leur travail, qui suivra le chantier pendant plusieurs mois ? Le hasard fait bien les choses quand Juliette Breton, l’un des anciens contacts professionnels d’Aurélien, le rappelle pour prendre des nouvelles. Celle-ci vient de monter son bureau d’architecture d’intérieur et serait prête à les épauler. C’est le premier grand chantier de la professionnelle, mais le couple a confiance en celle qui pilotait auparavant d’ambitieux projets de design pour des clients professionnels pointilleux. Après cinq mois de travaux, la transformation est à la hauteur de leurs attentes.
AVANT
L’entrée d’origine s’ouvrait sur cette bibliothèque menuisée reposant sur un parquet contrecollé de mauvaise qualité. Le sol foncé et la bibliothèque grise donnaient à l’ensemble un air austère, à l’inverse de ce que souhaitaient Aurélien et Andréa.
L’entrée d’origine s’ouvrait sur cette bibliothèque menuisée reposant sur un parquet contrecollé de mauvaise qualité. Le sol foncé et la bibliothèque grise donnaient à l’ensemble un air austère, à l’inverse de ce que souhaitaient Aurélien et Andréa.
APRÈS
Ces jeunes actifs d’une trentaine d’années qui travaillent et reçoivent beaucoup concevaient leur appartement comme un refuge et cherchaient à se sentir chez eux comme en vacances. Avec leur architecte d’intérieur, ils ont donc beaucoup travaillé autour des codes du style bohème chic : décontraction et simplicité, couleurs vives, matières naturelles et verdure.
Dès l’entrée, le double tempo de la décoration apparaît avec un travail rigoureux sur les lignes horizontales, adouci par des touches décalées et les lampes et miroirs en rotin. Dans la bibliothèque, aucune des cases blanches n’a la même taille, ni en longueur ni en hauteur, un détail qui a parlé à l’âme d’artiste d’Aurélien et Andréa.
Ces jeunes actifs d’une trentaine d’années qui travaillent et reçoivent beaucoup concevaient leur appartement comme un refuge et cherchaient à se sentir chez eux comme en vacances. Avec leur architecte d’intérieur, ils ont donc beaucoup travaillé autour des codes du style bohème chic : décontraction et simplicité, couleurs vives, matières naturelles et verdure.
Dès l’entrée, le double tempo de la décoration apparaît avec un travail rigoureux sur les lignes horizontales, adouci par des touches décalées et les lampes et miroirs en rotin. Dans la bibliothèque, aucune des cases blanches n’a la même taille, ni en longueur ni en hauteur, un détail qui a parlé à l’âme d’artiste d’Aurélien et Andréa.
Comme l’appartement est situé aux huitième et neuvième étages, orienté sud ouest/nord est et sans aucun vis-à-vis, difficile de faire plus lumineux.
« C’était intéressant de jouer avec cette mise en lumière. J’ai scénarisé l’espace au moyen d’une entrée bleu nuit de sorte à renforcer le contraste. Passé ce sas foncé, il est toujours étonnant d’entrer dans la clarté de la grande pièce de vie, même par temps gris comme aujourd’hui », explique l’architecte d’intérieur.
« C’était intéressant de jouer avec cette mise en lumière. J’ai scénarisé l’espace au moyen d’une entrée bleu nuit de sorte à renforcer le contraste. Passé ce sas foncé, il est toujours étonnant d’entrer dans la clarté de la grande pièce de vie, même par temps gris comme aujourd’hui », explique l’architecte d’intérieur.
Sur ce visuel pris immédiatement en entrant à gauche, on distingue la couleur réelle du sas, un bleu nuit plus foncé et sourd que sur les visuels précédents. Cette petite fenêtre donne sur la cuisine et exploite astucieusement l’emplacement de son ancienne porte.
Peinture bleue : Capsule de Tollens
Peinture bleue : Capsule de Tollens
AVANT
La cuisine jouxtait le salon-salle à manger. Elle était fermée et peu pratique dans l’optique d’une vie de famille, car on ne pouvait y manger qu’à deux. Un comble pour un appartement familial de 125 m². Simplement cloisonnée, elle était heureusement très facile à reconnecter à la pièce de vie.
La cuisine jouxtait le salon-salle à manger. Elle était fermée et peu pratique dans l’optique d’une vie de famille, car on ne pouvait y manger qu’à deux. Un comble pour un appartement familial de 125 m². Simplement cloisonnée, elle était heureusement très facile à reconnecter à la pièce de vie.
APRÈS
Voici la nouvelle cuisine une fois la cloison abattue. À droite de la colonne réfrigérateur-congélateur, on distingue l’autre face de la petite fenêtre du sas d’entrée, à l’emplacement de l’ancienne porte de la cuisine.
Pour s’accorder au nouveau plancher en chêne très brut quasi industriel, choisi par Aurélien, le gris clair a été retenu pour parer la cuisine. « Aurélien s’est impliqué dans tous les choix et nous avons eu un réel échange, très enrichissant, à chacune des phases du projet », affirme Juliette. Dans cette cuisine, Aurélien a également choisi les suspensions industrielles et les tabourets de bar.
Voici la nouvelle cuisine une fois la cloison abattue. À droite de la colonne réfrigérateur-congélateur, on distingue l’autre face de la petite fenêtre du sas d’entrée, à l’emplacement de l’ancienne porte de la cuisine.
Pour s’accorder au nouveau plancher en chêne très brut quasi industriel, choisi par Aurélien, le gris clair a été retenu pour parer la cuisine. « Aurélien s’est impliqué dans tous les choix et nous avons eu un réel échange, très enrichissant, à chacune des phases du projet », affirme Juliette. Dans cette cuisine, Aurélien a également choisi les suspensions industrielles et les tabourets de bar.
AVANT
La cuisine d’origine était telle un couloir, coupée du reste de la maison.
La cuisine d’origine était telle un couloir, coupée du reste de la maison.
APRÈS
La nouvelle cuisine s’épanouit désormais dans la pièce de vie, au fil d’un linéaire de 4,5 mètres. Pour limiter les frais, Juliette Breton a opté pour des éléments Ikea. La plus-value a été investie dans l’îlot et le plan de travail, menuisés en agglo hydrofuge, et recouverts de béton ciré Mercadier par la décoratrice Anne-Sophie Cravino, ainsi que sur l’implantation qui a nécessité beaucoup de réflexion.
« J’ai dessiné la cuisine à partir des modules Ikea de sorte à ce que les lignes horizontales et verticales soient parfaites pour un effet apaisant et unifié. Les éléments vont au ras du plafond et se suivent verticalement. Quand le regard se pose sur ces lignes bien calées, rien n’accroche le regard et il s’en dégage une profonde sérénité. »
La nouvelle cuisine s’épanouit désormais dans la pièce de vie, au fil d’un linéaire de 4,5 mètres. Pour limiter les frais, Juliette Breton a opté pour des éléments Ikea. La plus-value a été investie dans l’îlot et le plan de travail, menuisés en agglo hydrofuge, et recouverts de béton ciré Mercadier par la décoratrice Anne-Sophie Cravino, ainsi que sur l’implantation qui a nécessité beaucoup de réflexion.
« J’ai dessiné la cuisine à partir des modules Ikea de sorte à ce que les lignes horizontales et verticales soient parfaites pour un effet apaisant et unifié. Les éléments vont au ras du plafond et se suivent verticalement. Quand le regard se pose sur ces lignes bien calées, rien n’accroche le regard et il s’en dégage une profonde sérénité. »
Le grand nombre de rangements permet aussi au couple d’envisager le futur sereinement : « Il est important de ne pas travailler à court terme. Nous avons prévu de la place pour tous les appareils électroménagers et aussi de nombreux tiroirs sur la partie gauche, car c’est très pratique, notamment pour les enfants », explique Juliette.
Les propriétaires ont eu le coup de cœur pour ces carreaux de ciment placés en crédence et qui donnent à la cuisine toute sa personnalité. C’est la touche bohème chic qui compense la rectitude des lignes.
Carreaux de ciment : Mosaic del Sur
Carreaux de ciment : Mosaic del Sur
AVANT
Dans le salon tel que l’ont découvert Aurélien, Andréa et l’architecte d’intérieur, la peinture s’écaillait par endroits au plafond.
« Impossible de faire tenir une nouvelle peinture. C’est ce qui nous a causé le plus de soucis de toute la rénovation. Étude à l’appui, nous avons fini par découvrir que la présence de la véranda au-dessus de cette pièce créait un pont thermique et que l’alternance de froid et de chaud provoquait un point d’humidité qui faisait tomber les peintures. Nous avons dû isoler le plafond et créer un doublage avant de repeindre », explique la professionnelle.
Dans le salon tel que l’ont découvert Aurélien, Andréa et l’architecte d’intérieur, la peinture s’écaillait par endroits au plafond.
« Impossible de faire tenir une nouvelle peinture. C’est ce qui nous a causé le plus de soucis de toute la rénovation. Étude à l’appui, nous avons fini par découvrir que la présence de la véranda au-dessus de cette pièce créait un pont thermique et que l’alternance de froid et de chaud provoquait un point d’humidité qui faisait tomber les peintures. Nous avons dû isoler le plafond et créer un doublage avant de repeindre », explique la professionnelle.
APRÈS
En ce qui concerne l’aménagement de la pièce de vie, Andréa et Aurélien souhaitaient à la fois un lieu simple et fonctionnel et des partis pris déco forts. « Nous avons épuré au niveau du mobilier mais ajouté des couleurs peps et du graphisme pour donner du caractère », explique la professionnelle.
En ce qui concerne l’aménagement de la pièce de vie, Andréa et Aurélien souhaitaient à la fois un lieu simple et fonctionnel et des partis pris déco forts. « Nous avons épuré au niveau du mobilier mais ajouté des couleurs peps et du graphisme pour donner du caractère », explique la professionnelle.
AVANT
L’ancienne propriétaire se servait de cette pièce comme d’un salon télé.
L’ancienne propriétaire se servait de cette pièce comme d’un salon télé.
APRÈS
Mais Andréa et Aurélien ont préféré aménager la véranda en salon et envisager le cœur de l’appartement à la manière d’une grande pièce de vie. Ainsi, le coin canapé a été réduit à sa plus simple expression et la place centrale attribuée à la table à manger. Le mobilier a été soigneusement sélectionné dans des matières naturelles (rotin, chêne) et avec des formes simples dans l’esprit d’un mobilier de jardin.
« J’adhère à ce naturel car, enfant, j’ai passé toutes mes vacances dans une maison rudimentaire en Corse et cette idée de simplicité est fortement gravée en moi », nous a glissé Juliette.
Table : Formilab ; Rocking-chair : AM.PM ; Lampadaire trépied : 3 Suisses ; Lampe noire : Broste Copenhagen
Mais Andréa et Aurélien ont préféré aménager la véranda en salon et envisager le cœur de l’appartement à la manière d’une grande pièce de vie. Ainsi, le coin canapé a été réduit à sa plus simple expression et la place centrale attribuée à la table à manger. Le mobilier a été soigneusement sélectionné dans des matières naturelles (rotin, chêne) et avec des formes simples dans l’esprit d’un mobilier de jardin.
« J’adhère à ce naturel car, enfant, j’ai passé toutes mes vacances dans une maison rudimentaire en Corse et cette idée de simplicité est fortement gravée en moi », nous a glissé Juliette.
Table : Formilab ; Rocking-chair : AM.PM ; Lampadaire trépied : 3 Suisses ; Lampe noire : Broste Copenhagen
Le travail sur les lignes a été soigné à la manière d’une mise en page. Ainsi, de la cuisine au canapé, aucun meuble haut n’entrave la ligne de fuite. À droite, un banc filant crée une abscisse qui allonge la pièce et répond aux lignes verticales de la cuisine.
En prévision de l’agrandissement de la famille et de la nécessité d’une chambre supplémentaire, on a dessiné cette bibliothèque basse en trois modules. L’élément central peut être ôté et une cloison montée.
La bibliothèque reprend les codes du meuble d’entrée : du bleu et du blanc, des cases inégales pour l’aspect artistique, des modules fermés pour le rangement, des cases ouvertes pour mettre en valeur des objets déco. Elle sert de piédestal à la collection de cactus des propriétaires, épris de verdure.
Pour créer l’étonnement, Aurélien et Andréa n’ont pas opté pour un canapé classique mais une banquette charpoy, c’est-à-dire un lit de repos issu de la tradition indienne, que l’on recouvre de coussins pour s’y lover. « Nous voulions distiller une touche bohème des deux côtés de la pièce. Ce charpoy fait écho à la crédence », décrypte Juliette.
AVANT
Voici la chambre parentale dans son état d’origine.
Voici la chambre parentale dans son état d’origine.
APRÈS
En rappel du thème de l’entrée, la tête de lit a été peinte en bleu nuit ainsi que le dressing, qui a été déplacé.
En rappel du thème de l’entrée, la tête de lit a été peinte en bleu nuit ainsi que le dressing, qui a été déplacé.
AVANT
L’ancien dressing se trouvait à l’entrée de la chambre, derrière les portes vitrées.
L’ancien dressing se trouvait à l’entrée de la chambre, derrière les portes vitrées.
APRÈS
Il a été remplacé par une douche, un impératif de départ des propriétaires.
Il a été remplacé par une douche, un impératif de départ des propriétaires.
La place de la douche a été déterminée par Aurélien qui souhaitait que la salle de bains placée derrière bénéficie de lumière naturelle. Le fond de la douche a été équipé d’une vitre.
L’intérieur de la douche a été pavé de zelliges, des carreaux de terre cuite émaillés, fabriqués à la main au Maroc et cuits dans des fours traditionnels à bois. « Nous avons retenu ce modèle pour ses imperfections plus marquées que chez les autres fournisseurs et qui dégagent une vraie authenticité », explique l’architecte d’intérieur.
Carrelage : Atelier Zelij
Carrelage : Atelier Zelij
Derrière la douche de la chambre parentale, la salle de bains a été imaginée dans la perspective d’agrandissement de la famille. Le couple souhaitait une baignoire pour les enfants.
Question déco, la salle de bains a été parée de carreaux de ciment pour rappeler à la fois la cuisine et la thématique bleue. Ce matériau fragile au sol, qu’il faut hydrofuger dans une pièce humide, est un choix assumé : « Nous n’aimions pas le côté inusable du grès cérame et désirions un matériau naturel et qui vieillisse dans le temps », explique Juliette.
Question déco, la salle de bains a été parée de carreaux de ciment pour rappeler à la fois la cuisine et la thématique bleue. Ce matériau fragile au sol, qu’il faut hydrofuger dans une pièce humide, est un choix assumé : « Nous n’aimions pas le côté inusable du grès cérame et désirions un matériau naturel et qui vieillisse dans le temps », explique Juliette.
AVANT
Les toilettes, comme le reste de l’appartement, étaient défraîchies.
Les toilettes, comme le reste de l’appartement, étaient défraîchies.
APRÈS
Pour leur redonner du peps, la cuvette classique a été remplacée par un modèle suspendu dont le bâti-support s’est intégré sous le placard existant. La mosaïque années 60 a été remplacée par des carreaux de ciment plus contemporains. Un pan gris foncé apporte du rythme à l’ensemble.
Pour leur redonner du peps, la cuvette classique a été remplacée par un modèle suspendu dont le bâti-support s’est intégré sous le placard existant. La mosaïque années 60 a été remplacée par des carreaux de ciment plus contemporains. Un pan gris foncé apporte du rythme à l’ensemble.
Le second étage du duplex, un endroit rare à Boulogne, a fait craquer Aurélien et Andréa. Au neuvième étage sans vis-à-vis, il se présente comme un penthouse vitré de 30 m², entouré de 90 mètres de terrasse.
Situé dans l’entrée, l’escalier en bois qui permettait d’y accéder a été complètement refait dans un esprit contemporain, avec une structure en métal et des marches en bois peintes en gris.
Situé dans l’entrée, l’escalier en bois qui permettait d’y accéder a été complètement refait dans un esprit contemporain, avec une structure en métal et des marches en bois peintes en gris.
AVANT
L’ancienne propriétaire avait aménagé la véranda en bureau et salon pour les demi-saisons.
L’ancienne propriétaire avait aménagé la véranda en bureau et salon pour les demi-saisons.
APRÈS
Andréa et Aurélien ont quant à eux imaginé d’emblée cet endroit comme un salon propice à recevoir et à faire la fête toute l’année. En effet, impossible de gêner quiconque en mettant la musique un peu fort. Ils ont demandé à Juliette de leur concevoir un bar à l’ambiance vacances à la place de la bibliothèque d’antan.
Andréa et Aurélien ont quant à eux imaginé d’emblée cet endroit comme un salon propice à recevoir et à faire la fête toute l’année. En effet, impossible de gêner quiconque en mettant la musique un peu fort. Ils ont demandé à Juliette de leur concevoir un bar à l’ambiance vacances à la place de la bibliothèque d’antan.
AVANT
La véranda vitrée de trois côtés faisait rentrer la lumière de toutes parts.
La véranda vitrée de trois côtés faisait rentrer la lumière de toutes parts.
APRÈS
Sa structure d’origine en doubles vitrages et toit de polycarbonate n’a pas été touchée, mais le sol en carrelage flammé daté années 70 a été recouvert de béton ciré.
Sa structure d’origine en doubles vitrages et toit de polycarbonate n’a pas été touchée, mais le sol en carrelage flammé daté années 70 a été recouvert de béton ciré.
La cheminée était elle aussi très datée. « Comme il est toujours permis de faire des feux de cheminée dans la capitale, les propriétaires voulaient la conserver en la restylant », explique Juliette.
Habillée avec un coffrage de Placo et prolongée des deux côtés par des assises maçonnées, elle est davantage au goût du jour. « La banquette du fond nous a permis de cacher deux radiateurs électriques d’appoint pour remplacer l’énorme radiateur qui défigurait le pan à droite de la cheminée », note Juliette.
Avec un confortable canapé d’angle et des rideaux blancs, le salon ressemble à la pièce de vie d’une maison méditerranéenne. Un dépaysement cher à Aurélien et Andréa, dont ils aiment faire profiter leurs amis au maximum.
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Qui vit ici : Andréa et Aurélien, trentenaires actifs et dynamiques
Emplacement : Boulogne-Billancourt, Île-de-France
Livraison du projet : décembre 2017
Durée des travaux : 5 mois
Superficie : 125 m² (95 m² au 8ᵉ étage et 30 m² au 9ᵉ étage) + terrasse de 90 m²
Architecte d’intérieur : Juliette Breton
Budget : 100 000 euros + 15 000 euros de mobilier
Photos : Meero
Voici le plan du premier niveau du duplex après travaux. Il dessert une grande pièce de vie, deux chambres, les toilettes et la salle de bains. La distribution de l’appartement n’a quasiment pas changé depuis l’achat, si ce n’est que la cuisine a été décloisonnée sur le salon.