Avant/Après
Visites Privées
Avant/Après : Un plateau de 90 m2 réaménagé sous les toits à Lyon
Des combles à l'état de grenier ont été rachetés par un jeune couple de Lyonnais dans le but de tout refaire de A à Z
Certains préfèrent la tranquillité en achetant un bien refait à neuf. D’autres n’ont pas peur de s’attaquer à des travaux de grande envergure, comme ces trentenaires ayant acquis au cœur de Lyon des combles servant de grenier. Le couple — dont la jeune femme est enceinte au moment du chantier — aurait pu connaître des moments difficiles s’il n’avait compté parmi ses connaissances l’architecte d’intérieur Mélanie Montagne. Grâce à son accompagnement et sa gestion de nombreuses « surprises de chantier », le plateau de 98 m² se transforme en trois mois seulement en appartement de charme avec trois chambres. Une mission complète avant/après qui restera probablement dans les annales de Houzz !
Coup d’œil
Qui vit ici : un jeune couple qui attend un enfant
Emplacement : Lyon Ier, sur les quais près de l’opéra, au dernier étage d’un vieil immeuble
Livraison du projet : fin mars 2019
Durée : 3 mois
Superficie : 98 m² (90 m² Carrez)
Architecte d’intérieur : Mélanie Montagne (société MTG Intérieur, Caluire-et-Cuire)
Société tout corps d’état : G.M.R Générale de Maçonnerie et Rénovation
Électricité : Namelec
Budget : 70 000 euros de travaux + 40 000 euros de mobilier (cuisine comprise)
Crédit photos : Agence Novea (David)
Coup d’œil
Qui vit ici : un jeune couple qui attend un enfant
Emplacement : Lyon Ier, sur les quais près de l’opéra, au dernier étage d’un vieil immeuble
Livraison du projet : fin mars 2019
Durée : 3 mois
Superficie : 98 m² (90 m² Carrez)
Architecte d’intérieur : Mélanie Montagne (société MTG Intérieur, Caluire-et-Cuire)
Société tout corps d’état : G.M.R Générale de Maçonnerie et Rénovation
Électricité : Namelec
Budget : 70 000 euros de travaux + 40 000 euros de mobilier (cuisine comprise)
Crédit photos : Agence Novea (David)
Qui croirait possible qu’en trois mois, de vieux combles plus proches du grenier que de toute autre chose, pourraient se transformer en cet appartement au charme fou ? C’est pourtant le pari qu’a relevé Mélanie Montagne, en accompagnant ce couple dans une mission complète qui l’a également amenée à repenser le confort thermique et phonique des lieux. Retour sur ce chantier émaillé de quelques péripéties par l’architecte d’intérieur qui a fait à Houzz l’honneur de la visite.
Avant. À l’origine, on entrait par le centre du plateau dans une pièce assez vaste et haute de plafond (3,80 m au faîte). Sur la droite, derrière un porteur, une autre pièce, mansardée, comportait une mezzanine dans sa part la plus haute. Sur la gauche, un renfoncement avait été aménagé en sanitaires. Outre ce lot, le jeune couple avait racheté un cagibi de 1,50 mètre de large, flanquant l’arrière de la pièce à la mezzanine, utilisé en réserve à bois.
La construction paraissait saine, les volumes étaient réguliers et la hauteur sous plafond au rendez-vous. Les propriétaires qui avaient fait une bonne affaire pour un bien à deux pas de l’Opéra, s’étonnaient qu’il soit resté si longtemps en vente. Pour sa part Mélanie Montagne a vite entrevu l’explication : « Nous avons découvert que la seule colonne d’évacuation se trouvait tout au fond à droite de l’appartement, au niveau de l’ancienne baignoire. Difficile de créer une cuisine et une seconde salle de bains… », explique-t-elle.
La construction paraissait saine, les volumes étaient réguliers et la hauteur sous plafond au rendez-vous. Les propriétaires qui avaient fait une bonne affaire pour un bien à deux pas de l’Opéra, s’étonnaient qu’il soit resté si longtemps en vente. Pour sa part Mélanie Montagne a vite entrevu l’explication : « Nous avons découvert que la seule colonne d’évacuation se trouvait tout au fond à droite de l’appartement, au niveau de l’ancienne baignoire. Difficile de créer une cuisine et une seconde salle de bains… », explique-t-elle.
Après. En termes de fonctionnalité, le cahier des charges du couple se résumait à une large pièce de vie — avec cuisine, séjour et salle à manger — et trois chambres, dont une suite parentale, une chambre d’enfant et une chambre d’amis. Ils souhaitaient également une salle de douche supplémentaire, des toilettes séparées et une buanderie.
À la première visite, ils avaient imaginé transformer la mezzanine en un salon d’hiver, foisonnant de plantes et surplombé par une immense verrière. Mais il a finalement fallu se baser sur les fenêtres existantes pour établir le plan définitif…
« La surface était assez sombre et le couple rêvait d’une ouverture en plein ciel, mais je savais que dans ce secteur très central de Lyon, il est quasi impossible de toucher aux fenêtres de toit. Nous avons quand même tenté le coup en insistant, mais rien à faire. Tout le périmètre est inscrit en zone ABF * », poursuit la pro.
* dans le jargon de la profession, secteur de protection du patrimoine contrôlé par les Architectes des Bâtiments de France
À la première visite, ils avaient imaginé transformer la mezzanine en un salon d’hiver, foisonnant de plantes et surplombé par une immense verrière. Mais il a finalement fallu se baser sur les fenêtres existantes pour établir le plan définitif…
« La surface était assez sombre et le couple rêvait d’une ouverture en plein ciel, mais je savais que dans ce secteur très central de Lyon, il est quasi impossible de toucher aux fenêtres de toit. Nous avons quand même tenté le coup en insistant, mais rien à faire. Tout le périmètre est inscrit en zone ABF * », poursuit la pro.
* dans le jargon de la profession, secteur de protection du patrimoine contrôlé par les Architectes des Bâtiments de France
Avant. Au dernier étage sur cour d’un ancien immeuble sis sur les quais du Rhône, ce plateau était à l’origine rattaché à l’appartement du dessous. La famille qui vivait là avait dû s’en servir un temps de chambres d’appoint. Elle avait posé quelques fenêtres de toit et aménagé à la va-vite une salle de bains et des toilettes dans un coin. Mais depuis longtemps, la surface servait de débarras et la famille a fini par vendre le plateau seul après avoir fait retirer l’escalier intérieur qui se trouvait juste devant la porte d’entrée. (On distingue la trémie rebouchée sur ce visuel.)
Besoin d’un architecte d’intérieur ?
Besoin d’un architecte d’intérieur ?
Après. Mélanie Montagne a réinventé l’espace de manière contemporaine et follement chaleureuse. L’entrée se situe au niveau de la zone cuisine. À l’arrière, le salon s’est étendu en partie sur l’ancienne salle de bains. Enrichie de la buanderie, celle-ci a conservé sa place derrière les portes atelier. Sur la droite, derrière la cuisine, a été aménagée la zone nuit avec ses trois chambres et sa salle de bains supplémentaire.
Afin de pouvoir faire circuler le réseau d’eau sur toute la longueur de l’appartement, Mélanie Montagne s’est creusé la tête : « Je n’ai eu d’autre choix que de créer un coffrage. Pour qu’il paraisse intégré, je m’en suis servi de support pour l’écran plat et j’y ai également inclus une cheminée à l’éthanol afin de laisser penser qu’il avait toujours existé. Le coffrage m’a également servi à passer une partie de l’électricité », explique-t-elle.
Afin de pouvoir faire circuler le réseau d’eau sur toute la longueur de l’appartement, Mélanie Montagne s’est creusé la tête : « Je n’ai eu d’autre choix que de créer un coffrage. Pour qu’il paraisse intégré, je m’en suis servi de support pour l’écran plat et j’y ai également inclus une cheminée à l’éthanol afin de laisser penser qu’il avait toujours existé. Le coffrage m’a également servi à passer une partie de l’électricité », explique-t-elle.
Avant. Lors des travaux, l’architecte d’intérieur a préféré repartir d’une page blanche pour avoir plus de latitude de création et de modernisation.
Elle a pris le parti de déposer les tomettes car de nombreuses étaient brisées et, à l’entrée, la trémie avait créé un manque. Elle a néanmoins pris le soin de les revendre, à la fois pour faire gagner un peu d’argent à ses clients et parce qu’elle est très attentive à la filière du recyclage.
« Sous les tomettes nous avons par la suite enlevé 12 tonnes de “marin”, cette aire poudreuse de chaux et de plâtre que l’on mettait entre les lambourdes du plancher il y a longtemps. Cela nous a permis de projeter de la mousse expansée isolante puis de couler une dalle de béton de 10 cm finie avec un ragréage teinté, quasiment blanc, pour éclaircir la surface », poursuit celle-ci.
Elle a pris le parti de déposer les tomettes car de nombreuses étaient brisées et, à l’entrée, la trémie avait créé un manque. Elle a néanmoins pris le soin de les revendre, à la fois pour faire gagner un peu d’argent à ses clients et parce qu’elle est très attentive à la filière du recyclage.
« Sous les tomettes nous avons par la suite enlevé 12 tonnes de “marin”, cette aire poudreuse de chaux et de plâtre que l’on mettait entre les lambourdes du plancher il y a longtemps. Cela nous a permis de projeter de la mousse expansée isolante puis de couler une dalle de béton de 10 cm finie avec un ragréage teinté, quasiment blanc, pour éclaircir la surface », poursuit celle-ci.
Après. Cette grosse préparation a eu de nombreux bénéfices comme une isolation thermique et phonique renforcée.
Tous les radiateurs ont été déposés, remplacés par un système de chauffage au sol à eau chaude dont les tuyaux ont été noyés dans la dalle : « Nous avons opté dans toutes les pièces pour un plancher chauffant rafraîchissant sur pompe à chaleur. C’est le système de chauffage le plus écolo, le moins énergivore et le moins cher du marché. C’est aussi le système qui apporte le meilleur confort de vie ! », affirme-t-elle.
Fauteuil suspendu : Etsy
Tous les radiateurs ont été déposés, remplacés par un système de chauffage au sol à eau chaude dont les tuyaux ont été noyés dans la dalle : « Nous avons opté dans toutes les pièces pour un plancher chauffant rafraîchissant sur pompe à chaleur. C’est le système de chauffage le plus écolo, le moins énergivore et le moins cher du marché. C’est aussi le système qui apporte le meilleur confort de vie ! », affirme-t-elle.
Fauteuil suspendu : Etsy
Question déco, le couple a formulé ses envies : « Il souhaitait une ambiance apaisante, naturelle, appelant au voyage. Et comme ma cliente a rêvé de vert pendant toute sa grossesse, nous en avons mis dans la plupart des pièces », plaisante l’architecte d’intérieur.
Afin de créer un cocon personnalisé et original, celle-ci a usé de son astuce préférée : « Je mélange différentes tendances, comme ici le style berbère, l’industriel parsemé d’une touche nature et zen. Cela permet de ne pas faire un total look magazine et de ne pas se lasser au fil du temps ! »
Fauteuil rotin : Honoré ; meuble TV : La Redoute ; Tête de vache : Chez Blush à Lyon
Afin de créer un cocon personnalisé et original, celle-ci a usé de son astuce préférée : « Je mélange différentes tendances, comme ici le style berbère, l’industriel parsemé d’une touche nature et zen. Cela permet de ne pas faire un total look magazine et de ne pas se lasser au fil du temps ! »
Fauteuil rotin : Honoré ; meuble TV : La Redoute ; Tête de vache : Chez Blush à Lyon
Avant. Afin d’éviter de mauvaises surprises dans le futur, l’architecte d’intérieur a fait subir au plafond le même déshabillage. « Dans ce type de bien, je suis partisane de tout décortiquer. Si nous ne l’avions pas fait, nous n’aurions pas découvert entre autres les grosses fissures qu’il y avait dans le toit et que nous avons pu faire réparer », justifie-t-elle en effet.
Après. Après réparation, le toit a été plaqué et injecté d’un gros matelas de mousse expansée qui a amélioré le confort thermique de l’appartement en dernier étage. Une solution appréciée par la pro pour sa rapidité de mise en œuvre et l’absence de ponts thermiques qu’elle génère.
Dans cette enveloppe assainie, Mélanie Montagne s’est livrée à l’une des parties préférées de son travail : « C’est une véritable passion pour moi de créer une cuisine à vivre ! », nous glisse-t-elle. Elle a composé celle-ci à partir de modules de la marque Pérène dans un noir mat qui faisait envie à sa cliente. L’une des colonnes, équipée de portes escamotables sur les côtés, renferme un frigo américain tandis que l’autre dissimule les fours et le petit électroménager.
L’îlot central, équipé de la plaque de cuisson, dessine une zone conviviale qui sépare la cuisine de la salle à manger et du salon. Il a été recouvert d’un plan en bois massif de la grande distribution : « Un petit prix qui fait beaucoup d’effet », note la pro. Le second plan de travail a été recouvert pour sa part d’un quartz mat.
Dans cette enveloppe assainie, Mélanie Montagne s’est livrée à l’une des parties préférées de son travail : « C’est une véritable passion pour moi de créer une cuisine à vivre ! », nous glisse-t-elle. Elle a composé celle-ci à partir de modules de la marque Pérène dans un noir mat qui faisait envie à sa cliente. L’une des colonnes, équipée de portes escamotables sur les côtés, renferme un frigo américain tandis que l’autre dissimule les fours et le petit électroménager.
L’îlot central, équipé de la plaque de cuisson, dessine une zone conviviale qui sépare la cuisine de la salle à manger et du salon. Il a été recouvert d’un plan en bois massif de la grande distribution : « Un petit prix qui fait beaucoup d’effet », note la pro. Le second plan de travail a été recouvert pour sa part d’un quartz mat.
Tandis que Haïa, le sacré de Birmanie des propriétaires, traverse la pièce nonchalamment, Mélanie Montagne évoque la recherche du mobilier qu’elle a réalisée pour ses clients accaparés par la naissance prochaine.
Deux suspensions en crochet, bohèmes, égaient l’îlot de cuisine et contrecarrent ses angles droits. Savez-vous qu’il est très simple de réaliser soi-même de tels abat-jour à l’aide d’un ballon de baudruche sur lequel on fait sécher un napperon ancien mouillé d’un mélange d’eau et de fécule ?
Tabouret bar : Ikea ; Plan de travail bois : Leroy Merlin ; Lustre cuisine : La Redoute
Deux suspensions en crochet, bohèmes, égaient l’îlot de cuisine et contrecarrent ses angles droits. Savez-vous qu’il est très simple de réaliser soi-même de tels abat-jour à l’aide d’un ballon de baudruche sur lequel on fait sécher un napperon ancien mouillé d’un mélange d’eau et de fécule ?
Tabouret bar : Ikea ; Plan de travail bois : Leroy Merlin ; Lustre cuisine : La Redoute
Un canapé néobaroque, une chaise suspendue en macramé, une guirlande guinguette et un tapis shaggy ont également été sélectionnés par la pro.
Canapé : Ikea ; Table basse, tapis salon : La Redoute
Canapé : Ikea ; Table basse, tapis salon : La Redoute
Avant. Pour protéger la cuisine de l’entrée, l’architecte d’intérieur a préconisé la création d’une mini-cloison ajourée en tête d’îlot.
Après. Au plafond, les poutres, anciennement peintes en blanc, ont été sablées et leur bois blond apporte une note chaleureuse.
Autre note boisée, celle des portes de placard de l’entrée : « Elles ont été récupérées sur le chantier, décapées et transformées en portes coulissantes. Nous avons également gardé brut un conduit de cheminée en pierres », ajoute Mélanie.
Peinture vert kaki cuisine : Calke green chez Farrow & Ball
Autre note boisée, celle des portes de placard de l’entrée : « Elles ont été récupérées sur le chantier, décapées et transformées en portes coulissantes. Nous avons également gardé brut un conduit de cheminée en pierres », ajoute Mélanie.
Peinture vert kaki cuisine : Calke green chez Farrow & Ball
Avant. Coup d’œil sur la pièce principale avant travaux, du côté du mur porteur qui la sépare de la partie nuit.
Après. La famille tenait à garder un coin salle à manger pour recevoir. La propriétaire a craqué sur une table ronde chinée sur Le Bon Coin qu’elle a customisée en décapant le piètement et en peignant le plateau en anthracite.
Table : chinée ; Chaises : Søstrene Grene ; Lampe : suspension Z5 bambou de Ay illuminate chez Le Cèdre Rouge
Table : chinée ; Chaises : Søstrene Grene ; Lampe : suspension Z5 bambou de Ay illuminate chez Le Cèdre Rouge
Tout autour, l’ambiance est délicate. Un miroir mime une fenêtre, des sièges roses et verts évoquent une floraison printanière tandis qu’une suspension montgolfière s’envole tel un nuage.
En parlant des suspensions, vous aurez noté l’arrangement artistique des fils électriques : « Dans les rénovations, c’est toujours un problème de faire tomber les sorties électriques pile au-dessus des bonnes zones. J’adore cet effet décomplexé des fils qui courent pour contourner le problème », explique l’architecte d’intérieur.
En parlant des suspensions, vous aurez noté l’arrangement artistique des fils électriques : « Dans les rénovations, c’est toujours un problème de faire tomber les sorties électriques pile au-dessus des bonnes zones. J’adore cet effet décomplexé des fils qui courent pour contourner le problème », explique l’architecte d’intérieur.
Avant. Derrière la pièce principale, cette grande pièce avec deux fenêtres de toit a été partagée en trois pour créer les chambres, l’une pour les parents, l’autre pour le bébé et, en haut, sur la mezzanine, celle des amis. La chambre parentale a pris place au niveau de la cheminée qui a été ôtée, moyennant le soutien du conduit par un linteau.
Après. Afin de créer la suite parentale dont rêvait le couple, l’architecte d’intérieur a installé la salle de bains et le dressing sous la mezzanine, à l’entrée de la chambre. Le couple tenait beaucoup à une baignoire pour pouvoir baigner le bébé. « C’était une gageure d’installer une baignoire qui demande une évacuation au sol alors que la colonne était très éloignée. Pour cette raison, nous avons dû la rehausser largement », se remémore Mélanie.
En ôtant le placage bois à gauche de la cheminée, la pro a découvert un mur brut et a proposé de le garder comme une trace de l’histoire du bâtiment. « Le plaquiste a cru que je lui faisais une blague mais l’idée a beaucoup plu à mes clients », en sourit-elle encore. Les propriétaires étaient en effet partants pour tenter des notes originales dans leur décoration, à l’instar de ce vert émeraude sur lequel ils ont craqué pour rehausser les pièces d’eau ou ce parquet en stratifié, effet vieilli, à lames de différentes largeurs.
Banc indien : La Redoute ; Berceau suspendu : Etsy
En ôtant le placage bois à gauche de la cheminée, la pro a découvert un mur brut et a proposé de le garder comme une trace de l’histoire du bâtiment. « Le plaquiste a cru que je lui faisais une blague mais l’idée a beaucoup plu à mes clients », en sourit-elle encore. Les propriétaires étaient en effet partants pour tenter des notes originales dans leur décoration, à l’instar de ce vert émeraude sur lequel ils ont craqué pour rehausser les pièces d’eau ou ce parquet en stratifié, effet vieilli, à lames de différentes largeurs.
Banc indien : La Redoute ; Berceau suspendu : Etsy
Avant. Les chambres (parents et bébé) ont pu être agrandies grâce à l’adjonction du cagibi qui servait de grenier à bois. Ses murs ont été isolés afin de ne pas souffrir du bruit provenant de l’appartement voisin.
Après. Désormais le lit de la chambre parentale se trouve dans cette partie correspondant au départ à ce grenier adjacent. Pour créer un petit nid cosy, la professionnelle a proposé un angle en papier peint foncé dans un thème jungle. Un tapis fausse peau de vache et une commode noire complètent l’aménagement. « Mes clients avaient projeté un voyage à Cuba mais comme le bébé est arrivé, ils ont repoussé. Cela m’a inspirée pour la décoration de leur chambre », nous souffle la pro tandis que nous poursuivons la visite.
Papier peint : 4 murs ; Commode : AM.PM
Papier peint : 4 murs ; Commode : AM.PM
Avant. Cette autre partie de la pièce à la mezzanine comportait à la base une bibliothèque. Elle a servi à installer la chambre du bébé.
Après. La propriétaire avait envie de bois et de vert dans la chambre de son futur enfant. Pour limiter le budget, l’architecte d’intérieur a proposé un plancher en OSB, un panneau de bois aggloméré peu coûteux. Comme le matériau présente des échardes à l’état brut, il a été poncé et vernis plusieurs fois en surface. « Cela évite aussi que le matériau largue des solvants dans l’air », explique la pro.
Le lit de bébé de la propriétaire a été repeint du même vert que la soupente et décoré par un tipi ocre jaune en lin. Celle-ci a collé des stickers pois sur l’un des murs et choisi une petite chaise dans l’esprit Eames et une lampe de style projecteur de cinéma.
Tapis en jute : H&M Home ; Suspension : Eno ; Ciel de lit : Nobodinoz ; Lampe à poser : Habitat
Le lit de bébé de la propriétaire a été repeint du même vert que la soupente et décoré par un tipi ocre jaune en lin. Celle-ci a collé des stickers pois sur l’un des murs et choisi une petite chaise dans l’esprit Eames et une lampe de style projecteur de cinéma.
Tapis en jute : H&M Home ; Suspension : Eno ; Ciel de lit : Nobodinoz ; Lampe à poser : Habitat
Avant. La propriétaire a fabriqué elle-même ce dressing à partir d’une chute de plan de travail, d’une tringle et de perles en bois. Ce coin a été mis en valeur par un lé de papier peint décoré de toucans.
Papier peint design tropical toucan : Nofred
Papier peint design tropical toucan : Nofred
Avant. La mezzanine existante offrait quatre fenêtres en bandeau orientées à l’ouest et une autre qui donne sur les quais du Rhône. Mélanie a pensé la fermer pour créer la chambre d’amis. La structure porteuse a été renforcée.
Après. Pour relooker la montée, l’architecte d’intérieur a paré les murs de bardage bois qu’elle a repeint en blanc.
L’escalier a été recouvert de sisal, une fibre naturelle tressée à la vertu antidérapante, et un mur paré de papier peint à chevrons très graphique.
Avant. Voici la mezzanine avant travaux.
Après. Aujourd’hui elle offre juste la place pour nicher un lit double et quelques meubles chinés. La tête de lit a été fabriquée par la propriétaire.
Avant. Nous revenons au salon pour évoquer la salle de bains d’origine. Au départ elle était très grande et mal configurée. Les toilettes profitaient de la fenêtre, le côté baignoire était cloisonné et sombre.
Après. L’architecte d’intérieur a scindé la pièce en deux, créant une petite salle de bains côté fenêtre tandis que les toilettes et la buanderie ont été logées dans la petite pièce adjacente, derrière des portes de type atelier.
Les astuces gain de place pour pallier l’étroitesse de la salle d’eau sont devenues ses atouts. La vue sur les toits rend parait-il l’expérience de la douche très agréable, de même que le ciel de pluie encastré au plafond choisi pour gagner de la hauteur. La vasque a été fabriquée sur mesure à base de caissons de cuisine dont les joues remontent sur une vasque en Solid Surface et sa robinetterie encastrée.
Applique dans le style Molecular de House Doctor
Les astuces gain de place pour pallier l’étroitesse de la salle d’eau sont devenues ses atouts. La vue sur les toits rend parait-il l’expérience de la douche très agréable, de même que le ciel de pluie encastré au plafond choisi pour gagner de la hauteur. La vasque a été fabriquée sur mesure à base de caissons de cuisine dont les joues remontent sur une vasque en Solid Surface et sa robinetterie encastrée.
Applique dans le style Molecular de House Doctor
Pour tirer la quintessence du lieu dans ce type d’achat, l’expérience de ce couple nous inspire plusieurs conseils : se faire accompagner par un professionnel aguerri, ne pas se projeter sur un résultat précis, garder une marge financière pour parer à toute éventualité et avoir un naturel très zen !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Trouvez un professionnel près de chez vous sur Houzz
Retrouvez d’autres avant/après
Plus de photos déco sur Houzz
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Trouvez un professionnel près de chez vous sur Houzz
Retrouvez d’autres avant/après
Plus de photos déco sur Houzz